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Ewald Frank

Prêché à Krefeld le 09 juin 1982

UN VÉRITABLE ENFANT DE DIEU PORTE UN AUTRE ENFANT DE DIEU DANS SON CŒUR ET NON SUR SA LANGUE

(Retransmis le 13 décembre 2023)

[Introduction]

Dans Néhémie chapitre 9, il s'agit en effet d'une prière de repentance à partir du verset 6. Néhémie chapitre 9 à partir du verset 6 (deuxième partie du verset 5) :

« Louez le Seigneur, votre Dieu, d'éternité en éternité ! et que l'on célèbre ton glorieux nom qui est au-dessus de toute louange et de toute gloire ! C'est toi qui es Seigneur, toi seul, c'est toi qui as créé les cieux, et les cieux des cieux avec toute leur armée, la terre avec tout ce qu'elle contient, les mers avec tout ce qu'elles contiennent. Et c'est toi qui donnes la vie à tout cela, et c'est toi que l'armée céleste adore. Toi, ô Seigneur, Tu es le Dieu qui a choisi Abram, qui l'a fait sortir d’Ur en Chaldée, et qui lui a donné le nom d'Abraham. Après avoir trouvé son cœur fidèle envers toi, tu as conclu avec lui l'alliance de donner le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amoréens, des Phérésiens, des Jébusiens, des Guirgasiens à ses descendants. Et tu as tenu ta parole, car tu es juste. Quand tu as vu la misère de nos pères en Égypte, et que tu as entendu leurs cris près de la mer rouge ; tu as opéré des miracles et des prodiges sur Pharaon et sur tous ses serviteurs et sur tout le peuple de son pays, car tu avais reconnu qu'ils avaient traité nos pères avec méchanceté, et tu t'es fait un nom tel qu'il est encore grand aujourd'hui. Tu as fendu la mer devant eux, et ils sont passés à pied sec au milieu de la mer ; mais tu as jeté leurs persécuteurs dans les profondeurs, comme une pierre dans les flots puissants. Tu les as conduits le jour par une colonne de nuée, et la nuit par une colonne de feu pour éclairer le chemin par lequel ils devaient passer. Tu es descendu sur le mont Sinaï, et tu leur as parlé du ciel, et tu leur as donné des instructions correctes et des lois fiables, des bonnes ordonnances et des commandements. Tu les as aussi fait connaître ton Saint Sabbat, et tu leur as prescrit des commandements et des ordonnances par la loi au travers de ton serviteur, Moïse. Tu leur as donné du pain du ciel pour leur faim, et tu as fait jaillir de l'eau du rocher pour leur soif, et tu leur as ordonné d'entrer dans le pays dont tu leur avais juré la possession. Mais eux, nos pères, se sont montrés arrogants et obstinés, de sorte qu'ils n'ont pas écouté tes commandements. Au contraire, ils ont refusé d'obéir et ne se sont plus souvenus de tes merveilles que tu avais faites pour eux. Ils ont raidi leur cœur, et dans leur rébellion, ils se sont mis en tête de retourner en Égypte pour leur servitude. Mais tu es un Dieu de pardon, miséricordieux et compatissant, lent à la colère et riche en bonté. Tu ne les as pas abandonnés. Même lorsqu'ils ont fait un veau en fonte d'or et qu'ils dirent : Voici ton Dieu qui t'a fait sortir d'Égypte, et lorsqu'ils commirent des graves méfaits, tu ne les as pas abandonnés dans le désert, selon ta grande miséricorde. 

Non, la colonne de nuée ne s'est pas éloignée d’eux le jour pour les conduire sur le chemin, ni la colonne de feu la nuit pour leur éclairer le chemin sur lequel ils devaient passer. Tu leur as donné aussi ton bon Esprit pour les instruire. Tu n'as pas refusé ta manne à leur bouche, et tu leur donnas l'eau pour leur soif.

Pendant quarante ans, tu les as nourris dans le désert de sorte qu'ils ne manquèrent de rien, leurs vêtements ne s'usèrent pas, et leurs pieds ne s'enflèrent pas. De plus, tu leur as donné des royaumes et des peuples en possession, et tu leur attribuas territoire après territoire, de sorte qu'ils prirent possession du pays de Sihon, roi de Hesbon, et du pays d'Og, roi de Basan.

Tu rendis leurs fils aussi nombreux que les étoiles du ciel, et tu les fis entrer dans le pays, comme tu l'avais promis à leurs pères qu'ils entreront pour le prendre en possession. Ainsi leurs fils entrèrent dans le pays et en prirent possession, et tu jetas devant eux les habitants du pays, les Cananéens, et tu les laissas tomber sous leur pouvoir, aussi bien leurs rois que les peuples du pays, afin qu'ils les traitent à leur guise.

Ainsi ils conquirent des villes fortes et un pays fertile, et ils prirent possession de maisons remplies de biens de toutes sortes, de puits creusés, de vignes, des oliviers, des arbres fruitiers en abondance, et ils mangèrent et se rassasièrent, et s'engraissèrent, et se réjouirent dans la jouissance de tes biens abondants ».

Peut-être seulement jusqu'ici cette précieuse et sainte parole de Dieu. Nous sommes venus pour adorer, mais nous voyons ici, dans cette prière que cet homme de Dieu a élevée vers Dieu et peut-être tout le peuple, ils ont fait une rétrospective de ce qui s'est passé autrefois au temps de leurs pères, une rétrospective jusqu'à Moïse, jusqu'à l'exode ; et ils ont dû voir et considérer combien le Dieu fidèle était avec Son peuple et combien Il était avec leurs pères. Et ils ont dû confesser, reconnaître qu'Il leur avait accordé tout ce qu'Il leur avait promis bien qu'ils n'aient pas agi comme Dieu l'avait exigé d'eux, nous venons néanmoins de lire que Dieu a cependant fait preuve de miséricorde, et ne s'est pas détourné d'eux, mais il est dit ici : « La colonne de feu marchait devant eux le jour et la nuit, et le Dieu fidèle étaient avec eux ». Il était avec eux peu importe ce qu'ils faisaient.

Et maintenant, je me souviens de la prédication dans laquelle frère Branham a dit : « Balaam aurait peut-être eu raison de maudire, mais pourtant, il n'avait pas le droit de maudire, parce que Dieu avait béni ! ». Frère Branham a dit dans la prédication : « Ils ont péché autant qu'ils pouvaient, ils ont fait autant de mal qu'ils pouvaient, et pourtant, personne n'avait le droit de leur faire du mal, parce qu'ils étaient le peuple élu ».

Et ici, nous voyons cet homme de Dieu, il appelle le peuple de Dieu à louer Dieu au verset 5 (deuxième partie) de Néhémie chapitre 9 que nous avons lu au commencement : « Louez le Seigneur votre Dieu d'éternité en éternité ! ». Oh, c'était une glorieuse connaissance par l'Esprit de Dieu ! 

Et ces paroles ont été prononcées, et elles sont encore valables jusque dans nos jours. Nous aussi, chers frères et sœurs, nous ne pouvons pas faire autrement que de louer notre Dieu d'éternité en éternité, car nous aussi, nous pouvons jeter un regard rétrospectif (en arrière), et voir combien le Seigneur a fait de grandes choses, et nous ne devons pas l'oublier. Et nous pouvons dire : « ils ont pu voir tout ce que le Seigneur a fait », mais comme il est écrit ici : « ils ont endurci leur cœur, ils ont raidi leur cou à l'égard de Dieu et à l'égard de Sa parole ».

Mais il ne doit pas en être ainsi, frères et sœurs, mais gardons plutôt toujours nos cœurs ouverts, et levons les yeux vers le Seigneur pour le remercier et le louer pour Sa grâce, pour Sa fidélité et pour Sa miséricorde, car nous aussi, nous pouvons simplement dire : « Nous ne sommes que des hommes oublieux et faibles ». Et il se peut que nous commettions aussi suffisamment d'erreurs, l'un peut-être plus, et l'autre moins, mais nous nous approchons du Seigneur, et nous voulons Lui demander particulièrement ce soir, car c'est une heure de prière, nous voulons Lui demander qu'Il nous fasse grâce, qu'Il nous pardonne, qu'Il pardonne à nos semblables, qu'Il ne se souvienne pas de nos fautes et de nos transgressions, mais qu'Il nous lave par Son précieux et saint sang. C'est pour cela que nous nous réunissons, chers frères et sœurs, pour rendre gloire, louange et adoration à notre Seigneur. Il est dit ici dans Néhémie 9 verset 16 : 

« Mais eux, nos pères, ils se sont montrés arrogants, obstinés, de sorte qu'ils n'ont pas écouté tes commandements. Au contraire, ils ont refusé d'obéir, et ne sont plus souvenus de tes merveilles ».

Ils ont oublié tout ce que Dieu a fait. Devons-nous le faire aussi ? Devons-nous faire de même ? Devons-nous oublier tout ce que Dieu a fait ? Non, jamais, et au grand jamais ! Et c'est pourquoi nous devons parler de ces choses, et parler de ces choses que Dieu a faites depuis le commencement jusqu'à la fin, car Il n'a pas encore fini. Frères et sœurs, Il a commencé avec Moïse ou avec Abraham, mais Il n'a pas encore fini, mais Il est le même aujourd'hui, et fait encore aujourd'hui de grandes choses en ceux qui Lui font confiance et qui L'aiment et qui écoutent Sa parole.

Frères et sœurs, comme il est dit au verset 6 de Néhémie 9 : « c'est Toi, ô Seigneur, Toi seul, c'est Toi qui as créé les cieux et les cieux et les cieux avec toutes leurs armées, la terre et tout ce qu'elle contient, les mers avec tout ce qu'elles contiennent, et c'est toi qui donnes la vie à tout cela, et c'est toi que l'armée céleste adore ».

Et j'ai pensé en moi : non seulement les cieux et les cieux des cieux doivent adorer, mais nous aussi, nous aussi, nous sommes destinés à l'adorer, nous aussi, nous sommes destinés à le louer, et nous pouvons voir et croire de tout notre cœur que tout a été créé par la main de notre Dieu, et qu'Il tient encore tout dans Ses mains, toutes puissances, l'univers tout entier, et aussi particulièrement ceux qu'Il S'est choisi et qu'Il a appelé dans ces jours, et sans oublier Son peuple, Israël, qu'Il a rassemblé dans leur patrie.

Il est un bon Dieu. Il n'oublie pas. Et nous avons lu ici : « ce qu'Il leur a juré, Il a tenu Sa parole ». Il est dit au verset 8 : « Et Tu as tenu Ta parole ». Et nous pouvons être confiants qu'Il tiendra Sa parole jusqu'à la fin. S'Il a déjà tenu ce qu'Il avait dit à Moïse, ce qu'Il avait dit à Abraham, ce qu'Il avait dit à Élie, et à tous les prophètes, ainsi nous pouvons être sûrs et certains qu'Il tiendra aussi ce qu'Il nous a dit dans ces jours.

Frères et sœurs, restons fermes dans la foi. Ne chancelons pas, et ne reculons pas ; mais dans la confiance, plaçons fermement notre foi dans Sa promesse, car nous savons que le ciel et la terre passeront, mais ce qu'Il a dit, Il le tiendra certainement ! Et c'est ainsi que nous sommes si heureux et si reconnaissants.

Et je devais y réfléchir : bien qu'Il ait tenu le peuple d'Israël dans le désert pendant quarante ans, il est dit ici au verset 21 de Néhémie 9 : « Leurs vêtements ne s'usèrent pas, et leurs pieds ne s'enflèrent pas », et ceci et cela, ils avaient à manger et à boire, et tout. Le Dieu de miséricorde pourvoyait pour tout !

Oh frères et sœurs, nous non plus, nous ne manquerons de rien ! Le Dieu fidèle veille sur nous jusque dans nos jours. Alléluia. Il pourvoit pour la nourriture spirituelle, Il pourvoit aussi aux besoins terrestres, Il pourvoit à tout ! Nous ne pouvons que le remercier. Alléluia.

Je voudrais simplement dire que Dieu nous accorde seulement la grâce de ne pas nous obstiner, et de ne pas oublier toutes les paroles de Dieu qu'Il a prononcées en particulier dans nos jours, car nous pourrions peut-être dire ou prononcer très rapidement un jugement ou autre chose, mais qu'en est-il de nous, qu'en est-il de moi, qu'en est-il de toi ? Nous pouvons peut-être lire les paroles et dire : « Comment ces gens ont pu devenir ainsi, alors qu'ils ont tous vu de leurs yeux, de leurs propres yeux, et qu'ils ont été fait sortir d'Égypte ? Comment ont-ils pu faire ça ? ». Ne posons pas cette question, mais prions plutôt : « Seigneur, aie pitié de nous ! Et si ceux-là n'ont pas réussi, Seigneur, fais-nous réussir, afin que nous puissions paraître devant Toi sans tâche, comme Tu veux que nous soyons ».

Frères et sœurs, telle est ma prière et mon désir devant le Dieu vivant. Et je crois que c'est notre désir à tous. À quoi sert-il de courir ? À quoi cela sert-il si l'on n'obtient pas la couronne de la victoire ? Et voilà la chose : nous voulons obtenir la couronne de la victoire. Et c'est pourquoi je voudrais dire encore une fois : faisons attention à la parole du Seigneur, aimons la parole du Seigneur, tenons compte de ce qu'Il a ordonné, car de nos jours aussi, Il nous a adressé tant de commandements, et nous avons pu faire tant de choses, et nous voudrions encore qu'Il continue à parler, et qu'Il Se fasse connaître, et qu'Il Se glorifie parmi Son peuple. Le voulons-nous tous ou ne le voulons-nous pas ? Je crois que c'est ce que je demande : qu'Il nous aide par grâce.

[Frère Frank]

Remercié soit le Seigneur pour le privilège que nous avons d'être ici. Les cantiques que nous avons chantés, nous ne les avons pas seulement chantées, mais nous nous sommes demandé si ce que nous avons chanté est vrai. Est-ce que ta vie a été une bénédiction pour d'autres ? J'espère que Dieu peut donner des bénédictions par grâce, afin que nous puissions devenir une bénédiction pour d'autres. Le dernier cantique faisait mention des moissonneurs. Une joyeuse troupe de moissonneurs qui offre leur gerbe. Que Dieu fasse grâce à tous. C’est Lui qui a semé donne la croissance et donne la récolte. 

As-tu déjà été une bénédiction pour d'autres ? Portes-tu le fardeau du monde qui se meurt ? As-tu déjà placé clairement la croix du Rédempteur devant les yeux ? C’est une question à laquelle nous devons tous répondre. 

La parole d'introduction nous a déjà touchés, mais quelque chose m'a encore plus frappé aujourd'hui en milieu de journée, et je demande à la personne de me comprendre. Mais c'était la question de savoir si les porteurs de dons devaient se réunir avant le service divin. Et la réponse était qu'une seule sœur a des dons ou peut exercer des dons. Et cela m'a frappé plus que le tonnerre et la foudre au même moment.

À quoi nous sert un ordre dans l'assemblée avec des instructions, si les instruments pour les appliquer ne sont pas encore là ? Alors nous avons simplement une forme de piété, et nous l'affichons à l'extérieur, mais la puissance de Dieu qui doit être manifestée est reniée, parce qu'elle ne peut pas se manifester. Et, bien sûr, quelque chose s'est passé en moi.

Combien de temps allons-nous attendre jusqu'à ce que Dieu déverse Son Esprit ? Combien de temps voulons-nous attendre pour que cela devienne une question de vie ou de mort pour nous ? Que nous puissions venir devant la face de Dieu afin qu'Il puisse nous bénir comme Il a béni les croyants dans le christianisme primitif ? Est-ce que nous sommes là pour discuter ou même débattre en théorie des choses qui ne sont pas encore réalisables dans la pratique ? Est-ce que nous sommes là pour cela ? Ou alors sommes-nous là pour nous laisser bénir par Dieu afin de devenir une bénédiction pour d'autres ? 

Il est aussi très facile de dire : « Bon, celui-ci ou celui-là a eu des dons, mais c'est comme ci et comme ça ». Est-ce là ta réponse divine ? Est-ce que cela te satisfait dans ton cœur lorsque tu juges les autres de cette manière ? Ou alors, est-ce que c'est ton droit ou le mien de recevoir de Dieu ce qu'Il nous a promis ? Nous ne sommes pas là pour classer ou diviser, ou pour juger, et encore moins pour condamner ; mais nous sommes là pour participer au rétablissement de toutes choses. Et cela doit se faire simplement par une effusion de l'Esprit.

Et si nous estimons que Dieu déversera Son Esprit sans que nous n'ayons besoin de crier à haute voix, alors qu'Il en soit ainsi ! Il ne s'agit pas seulement de bruit ou de silence, c'est une question de foi, de croire ce que Dieu nous a donné, que Dieu nous a donné ce qu'Il a promis, et que l'effusion du Saint-Esprit a eu lieu.

Nous avons lu dans la parole d'introduction des pensées vraiment glorieuses. Dieu n'a jamais renoncé à Sa fidélité, au contraire, Il tient toujours ce qu'Il promet. Ce qui m'a frappé dans ce contexte, c'est que cet homme de Dieu remonte jusqu'à Abraham à qui Dieu a fait la promesse. Et si nous suivons l'histoire d'Abraham depuis le début, ou si nous la reprenons –nous l'avons déjà lu ici deux ou trois fois au cours de l'année– alors, il est dit dans Josué chapitre 24 à partir du verset 2 :

« Josué dit à tout le peuple : ainsi a parlé le Seigneur, le Dieu d'Israël : vos pères habitaient autrefois de l'autre côté de l'Euphrate, à savoir Térach, le père d'Abraham et de Nachor, et ils adoraient d'autres dieux. Je pris votre père Abraham du pays de l'autre côté du fleuve d'Euphrate, et je l'ai fait errer dans tout le pays de Canaan, et je lui ai donné une postérité nombreuse après lui avoir donné Isaac ».

Peut-être seulement ces paroles. Térach, Abraham, Nachor, adorateurs des dieux étrangers de l'autre côté du fleuve Euphrate. Pas de connaissance du Dieu vrai, et soudain, le Dieu Tout-puissant lui apparaît, l'appelle, Se révèle à lui. Personne n’a eu besoin de l’instruire, personne n'a eu besoin de lui tenir une prédication. Il a été enseigné par Dieu, conduit par Dieu, gracié par Dieu, choisi par Dieu, et il est parti dans la foi vers un pays qu'il ne connaissait pas du tout, dont il ne savait même peut-être pas où il se trouvait, mais il est parti dans la foi, obéissant à la foi qui lui a parlé.

Combien ont adoré des dieux, des dieux, et soudain ils ont adoré le seul vrai Dieu vivant ? Toute la descendance d'Abraham ! Et je ne peux pas m'empêcher de penser à une parole. Frère Reinold Donder m'excusera, mais c'est l'un de ses passages préférés de l'écriture tiré d’Ésaïe chapitre 51. Là, même le prophète remonte jusqu'à Abraham et dit effectivement ici dans cette parole, Ésaïe 51 verset 1 :

« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, vous qui cherchez le Seigneur ! Portez les regards vers le rocher dont vous avez été taillé, et du creux d'où vous avez été tiré (vers ces deux). Portez les regards vers Abraham, votre père, et vers Sara, qui vous a donné naissance dans la douleur ; car il n'était qu'un seul homme quand je l'ai appelé, mais je l'ai béni et rendu nombreux ».

Nous voyons ici l'histoire d'Abraham. Et l'histoire d'Abraham est l'histoire de chaque croyant, car, selon Galates, comme Isaac, nous sommes la postérité d'Abraham (Galate 4.28), nous qui sommes venus à la foi. Il était un seul individu lorsqu'il a été appelé, et il est devenu un grand peuple. Dieu l'a béni et l'a établi pour être une bénédiction.

Revenons au cantique du commencement. As-tu été une bénédiction pour d'autres aujourd'hui ? As-tu été, et ai-je été une bénédiction ? Lorsque nous nous tiendrons devant le Seigneur, en ce jour qui arrive, quelle sera la réponse ? Que Dieu m'accorde, t'accorde, nous accorde à tous une vie avec Lui, une vie digne de Lui, une vie qui Lui est consacrée, qui Lui est dévouée et par laquelle Il peut vivre Sa propre vie. Et je crois que si Dieu peut faire de nous de telles personnes qui ont Sa cause dans le cœur...

Et notre bien-aimé frère Schmidt m'excusera aussi, mais quand j'ai dit il y a quelques jours : « Je porte les gens dans mon cœur », c'était à peu près la formulation, ou peut-être pas tout à fait exact, mais le frère Schmidt m'a répondu : « Mais ces gens-là, ils te portent sur leur langue ! » ; et j'ai dit à ce moment-là, j'ai dit : « Mon frère, ça c'est une prédication pour mercredi soir ! ». Et pour moi, c'était comme une parole de connaissance et de révélation.

Un véritable enfant de Dieu porte d'autres enfants de Dieu dans son cœur, et pas sur la langue, mais dans son cœur ! Et je crois que c'est un critère avec lequel nous devons tous nous mesurer. En effet, si nous portons les autres sur la langue, alors nous ne les portons pas dans le cœur. Et si nous les portons dans le cœur, alors nous ne les portons pas sur la langue ! 

Est-ce suffisamment compréhensible ? Cela a été pour moi comme une révélation. Et parfois Dieu me parle si simplement, si simplement ! Et c'était toute une prédication, et je me dis : « mon Dieu, je n'ai pas besoin de plus ! Ça, c'est le résumé de tout ! ». Pour cela, personne n'a besoin de donner une explication ou de dire : « il faut comprendre cela de telle ou de telle manière ». Non, non, c'est tel que c'est. 

Et qu'en étaient-ils des hommes qui allaient devant la face de Dieu ? N'allaient-ils pas avec le pectoral et n'avaient-ils pas sur leur poitrine les douze pierres pour le peuple d'Israël, pour les douze tribus ? Ne portaient-ils pas le peuple de Dieu sur le cœur ? Ça, c'est le véritable service sacerdotal ! Et Paul dit qu'il doit accomplir le service sacerdotal par l'Évangile. Et nous sommes des sacrificateurs et des rois pour notre Seigneur. 

Que Dieu Se saisisse de ma langue, de la tienne et celle de nous tous, et qu'Il renouvelle notre cœur, et qu'Il nous donne un esprit nouveau pour que nous puissions Lui être utiles ; car l'apôtre Jacques écrit : « D'une seule langue tu bénis, et tu maudis celui que Dieu a créé ! » (Jacques 3 verset 9). Que devons-nous en faire ? Que Dieu nous aide tous par grâce.

Ces paroles me sont allées droit au cœur. Je vous en fais maintenant part. Je vous les ai maintenant communiquées. Et si Dieu parvenait à nous coincer... Imaginez-vous, nous sommes quelques-uns ici aujourd'hui. Et si l'on devrait dire : « Bien, nous nous réunissons pour la prière », et il est dit ensuite : « Oui, mais il n'y a qu'une seule personne qui exerce les dons ! ». Je ne vais pas aller dans les détails, alors, je me demande, et je vous demande à tous ce soir : qu'est-ce que Dieu a fait pour nous tous au fil de toutes ces années ? Est-ce que les bénédictions sont-elles passées à côté de nous ou bien avons-nous bu la coupe du salut, et nous sommes devenus participants de l'Esprit-Saint ? Ça, c'est une question à laquelle nous ne pouvons pas échapper.

Et je pense que Dieu veut vraiment nous jeter dans la poussière et dire : « Je ne peux pas vous bénir avant que vous n'ayez reçu cette puissance qui pourra alors agir à travers vous ». C'est pourquoi je pense que nous devrions vraiment prier. Mais nous ne devrions pas prier de manière conventionnelle, mais vraiment un cri de notre cœur. Et si quelqu'un est long dans la prière et se rend compte que d'autres ne suivent plus, alors, bien-aimés, arrêtez ! Nous voudrions prier aussi longtemps que les autres nous suivent, et nous devrions avoir autant de sensibilité. Et si nous ne le remarquons pas nous-mêmes, tous ceux qui nous entourent le remarquent ! Et nous devrions alors vraiment prier uniquement comme l'Esprit de Dieu nous inspire. Et peut-être que le moment viendra où nous nous mettrons tous à prier d'une seule voix. Et ça, c'est la prière biblique.

Mais je vous le dis très honnêtement : si l'un de nous, les frères, doit encore appeler et dire : « oui, prions maintenant ensemble », alors vous pouvez aussi bien l'oublier. Cela doit venir du cœur, sans invitation, sous l'action de l'Esprit, et c'est alors juste. Et les saintes Écritures disent bien : « ouvre ta bouche et je la remplirai ! » (Psaume 81 verset 11).

Nous avons pourtant eu suffisamment de promesses par la parole de Dieu que nous croyons et que nous acceptons. Nous ne pouvons pas être une bénédiction pour les autres tant que Dieu ne nous aura pas bénis, et les dons spirituels ne pourront pas être exercés avant que le Saint-Esprit ne soit répandu. Ou alors veux-tu exercer ce que tu n'as pas ? Ou alors moi ? Et pourquoi ne les avons-nous pas ? Parce que nous ne croyons pas ! Que Dieu place aujourd'hui devant nos yeux et dans nos cœurs, et y inscrive que tout cela fait partie du fait que nous soyons croyants.

Et nous avons également considéré qu'aux yeux de Dieu, un homme n'est considéré comme croyant que lorsque Dieu l'a baptisé ou bien lui a donné la réponse avec l'Esprit et le feu. Et cela nous amène à chercher la face de Dieu dans une prière fervente.

Et je ne suis pas prêt à prêcher à des gens qui ne sont finalement pas prêts à rencontrer le Seigneur. À quoi nous servent toute la nourriture spirituelle, la révélation et l'enseignement ? Nous sommes reconnaissants pour tout cela, mais à quoi nous sert tout cela si la puissance vivifiante, la puissance de l'Esprit n'est pas en toi et en moi ? Frères et sœurs, nous avons besoin de la puissance de Dieu plus que toute autre chose sur la terre, plus que toute autre chose !

Et je pense que si nous aspirons d'un cœur sincère, en mettant de côté toute opinion personnelle et simplement en commençant à louer Dieu, à le remercier pour ce qu'Il a fait pour nous, nous n'avons plus besoin de demander ou de mendier, mais plutôt de remercier pour ce que nous avons déjà reçu. Et pendant que nous remercions et rendons grâce pour la rédemption, et que nous remercions encore une fois, et que nous nous plongeons dans le Seigneur et dans ce qu'Il a fait, alors Son Esprit viendra sur nous, et nous serons tous bénis de la richesse de Sa grâce.

Dieu a appelé Abraham à sortir d'un peuple qui adorait d'autres dieux, et S'est révélé à lui. Et aujourd'hui encore, la semence, la postérité d'Abraham est là. Nous, en tant qu’enfants de Dieu, nous avons le droit, par la foi en Jésus-Christ, de recevoir tout ce que Dieu nous a promis. Que personne ne se sente exclu de quelque manière que ce soit, mais invoquons véritablement le nom du Seigneur, comme d'une seule bouche.

Nous remarquons que l'heure est grave. Nous ne savons pas ce qui peut se passer dans quelques jours. La carte mondiale ou d’un pays peut à nouveau être redessinée en fonction de ce qui se passe. Les villes qui existent aujourd'hui ne seront plus forcément là demain. Et nous savons que ce sont les derniers jours dans lesquels nous vivons.

« Fais-moi de moi une bénédiction pour d'autres aujourd'hui. Fais de moi une bénédiction en tout temps » : que ce soit notre souhait et notre prière à tous. Et je crois que vous croyez tous que Dieu répond et exauce les prières, et cela dès ce soir.

Père céleste, je Te remercie de tout cœur pour Ta précieuse et sainte parole que nous avons écouté et médité. Et nous avons compris que Tu as fidèlement accompli chaque parole. Tu as donné la loi, Tu as donné les instructions, et Tu as donné Ton Esprit pour que ces instructions puissent être accomplies.

Et puis, nos pères se sont rebellés et ont désobéi. Mon Dieu, n'est-ce pas là mon image ? N'est-ce pas là notre image, notre état commun devant Ta face ? Ô Seigneur, c'est pourquoi nous nous inclinons sous la parole que nous avons entendue aujourd'hui.

Seigneur, mon Dieu, même la colonne de feu et les grandes choses ne suffisent pas, à moins que Ton Esprit ne vienne sur nous, et fasse de la manne une nourriture fraîche et vivante, confirmant ainsi la parole que nous avons écoutée. Seigneur, mon Dieu, nous ne voulons ni nous ridiculiser, ni Te ridiculiser. Mon Dieu, Seigneur, si les présidents terrestres ont déjà derrière eux toute l'autorité de leur pays, à combien plus forte raison Tes envoyés auront derrière eux toute la puissance de Dieu !

Ô Dieu, Seigneur, nous sommes dans Ton royaume, nous sommes dans Ton royaume, dans le royaume de Dieu. Mon Dieu, viens dans Ton royaume, amène-nous avec Toi et accomplis tout ce que Tu veux faire dans Ton royaume. Alléluia ! Tu nous as ordonné de prier : « Que Ton règne vienne, que Ta volonté soit faite », Seigneur, et je Te prie de nous délivrer du malin, mon Dieu, et accorde le bien par grâce, et glorifie-Toi puissamment. Amen.

Seigneur, c'est dans la foi silencieuse que nous avons reçu la puissante révélation de Ta parole ; et à voix basse, quelque chose nous dit que nous allons assister et voir la plus puissante confirmation de cette parole révélée. Mon Dieu, si cela a été décidé ainsi dans Ton plan, alors prends-moi et prends-nous tous, et que le diable soit bientôt écrasé sous nos pieds, car c'est ainsi que c'est écrit.

Seigneur, c'est Toi qui peux faire tout cela, non pas nous, mais Toi seul, car il est écrit : « le Seigneur écrase le diable ». Seigneur, nous le croyons. Tu as écrasé la tête du serpent. Remerciements, honneurs et gloires Te soient rendus !

Prends mes frères pour Te servir. Bénis-les, oints-les. Accorde des auditeurs réceptifs et manifeste en nous tous un tel désir si profond que Tu devras Toi-même assouvir et que Tu assouviras. Adoration et gloire à Toi, au nom de Jésus. Amen.