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Ewald Frank

CONSOLATION DIVINE ET PERSÉVÉRANCE

Prêché le 08 avril 1982

(Retransmis le 14 janvier 2024)

Louange et remerciement au Seigneur de nous permettre d'être ici pour adorer. Cette heure n'était pas prévue, mais, que pouvons-nous faire de mieux que de nous réunir pour adorer et prier ardemment le Seigneur de nous bénir, de nous préparer et de penser en même temps à tous les frères et à toutes les sœurs qui ne peuvent pas être ici et qui sont liés à Dieu ; en général, de porter l'œuvre de Dieu sur notre cœur ? 

Comme c'était le cas dans l'Ancien Testament où les sacrificateurs portaient le pectoral avec les douze pierres qui représentaient le peuple d'Israël –et nous l'avons maintenant dans le serment que nous avons traduit et qui sortira peut-être en juillet, frère Branham parle de ces douze pierres. Et si une chose était de Dieu, alors une lumière surnaturelle rayonnait de ce pectoral, et alors tout le monde s'avère à cent pour cent que la chose est de Dieu. Dans la traduction de Luther, le terme est : « Lumière et droit » ; dans la traduction Menge, c’est « Urim et Thummim ».

Et on peut le lire souvent dans l'Ancien Testament, cinq fois directement dans (les livres) Moïse... avez-vous déjà entendu cette parole ? Jamais lue ? Je ne la trouve pas non plus du premier coup... et ce n'est sans doute pas mon intention, mais j'ai fini par le lire juste pour que vous sachiez que c'est écrit certainement dans quelque part Exode dans le deuxième chapitre... Il devrait être dit que ces lots sacrés ont été placés dans le Pectoral. Mais comme je l'ai dit nous n'allons pas nous occuper de cela maintenant. Quelqu'un l'a-t-il trouvé ? [Exode 28]. Exactement. Oui Exode 28. Merci beaucoup. Exode 28. Ici, nous pouvons lire à partir du verset 29 :

« Aaron portera ainsi sur son cœur les noms des fils d'Israël sur le pectoral de l'oracle chaque fois qu'il entrera dans le sanctuaire en souvenir permanent devant le Seigneur. Tu mettras dans le pectoral de l'oracle, les lots sacrés, l'Urim et le Thummim, pour qu'ils soient sur le cœur d'Aaron chaque fois qu'il se présentera devant le Seigneur, et Aaron portera ainsi sur son cœur l'oracle pour les Israélites en permanence devant le Seigneur ».

Il y a un sermon d'un certain âge où frère Branham parle justement de ce sujet. Si quelqu'un racontait un songe, donnait une prophétie, une révélation, ce n'était pas Aaron ou ses fils qui en décidaient, mais la lumière et le droit ! Au moment où l'homme en question racontait son affaire dans la maison de Dieu devant le Seigneur, Dieu répondait ou ne répondait pas. L'un ou l'autre. S'il restait obscur, alors l'homme pouvait s'asseoir, sa révélation était alors de sa propre initiative, et Dieu se taisait. Si c'était Dieu qui avait parlé, alors la lumière venait, et cette lumière révélait le droit.

Aujourd'hui, ce n'est pas moi ou quelqu'un d'autre qui dit le droit, mais cette parole de Dieu révélée par le Saint-Esprit, c'est elle qui dit la lumière et le droit. Et je crois que le temps est vraiment venu où chacun doit se présenter devant la face de Dieu ; non pas que tu te donnes une réponse et que je me donne une réponse, mais que le Seigneur puisse nous donner Sa réponse, par grâce. Nous sommes alors intérieurement satisfaits, car c'est alors que la lumière divine brille. Et partout où la lumière divine brille, Dieu viendra à Son droit, et nous aidera à faire valoir notre droit selon la parole de l'Écriture « ne ferait-il pas droit à Ses élus qui crient à Lui jour et nuit ? ». 

Nous l'avons déjà entendu : le temps est grave. Et en effet, dans Luc 21, il est dit qu'il y aura de la perplexité parmi les nations, et c'est exactement le cas. Pas seulement dans un domaine, mais vraiment dans beaucoup, dans tous les domaines, il y a de la perplexité parmi tous les peuples. Et chez ceux qui ne l'ont pas encore vue, cela va encore se manifester. Pour certains, c'est bien sûr déjà très évident, mais nous voyons qu'il y a un désespoir, une perplexité absolue ; et l'humanité ne peut plus faire face aux problèmes. Un pays ne peut pas faire face aux siens, et encore moins aux autres, mais nous, nous regardons vers le Seigneur.

Il me vient à l'esprit à chaque fois que je pense à l'accomplissement de l'Écriture, à la manière dont on entend parler de tremblement de terre, n'était-ce pas à un moment donné de ces jours, quelques milliers de personnes ne sont plus là, et il se passe ceci ou cela ; et on se souvient toujours de la parole de Dieu, que le Seigneur a prédit ces choses, et elles s'accomplissent dans le monde entier, elles s'accomplissent en Israël. 

Et alors, nous nous tenons là en tant qu'Église du Seigneur, et nous nous demandons de quelle manière, dans quelle mesure, la parole de Dieu peut-elle s'accomplir en moi, en toi, en nous. C'est pourtant la question cardinale, la question principale. Tout le reste semble, pour ainsi dire, se dérouler de soi-même dans le programme de Dieu. Personne n'a besoin d'ajouter quoi que ce soit pour qu'un temps de disette se produise. La Bible dit que des temps difficiles viendront. Ils sont arrivés. Personne n'a besoin d'ajouter quoi que ce soit. Les tremblements de terre... personne n'a besoin d'aider pour que cela arrive. Les guerres, les cris de guerre, le diable et les politiciens s'en chargent.

Mais qu'en est-il de moi, de toi, de l'Église, du Seigneur ? Et nous aurons bien sûr le temps d'aborder la prédication « Le cri de détresse ». Il semble vraiment que Dieu veuille d'abord nous mettre dans un état correct, pour pouvoir faire ce qu'Il a décidé de faire. Et comme les prophètes d'autrefois qui prophétisaient sur la grâce qui devait venir sur nous, ils voulaient savoir à quel moment ; nous qui attendons ces prophéties, il y a aussi en nous un désir profond, et nous demandons : « Seigneur, combien de temps encore ? Combien de temps allons-nous encore attendre jusqu'à ce que ces choses atteignent leur achèvement, leur point culminant ? ». 

Et nous savons bien que Dieu veut nous parler en ces jours, et qu'Il nous parlera. Et c'est pourquoi nous voulons remettre les réunions devant la face de Dieu dans la prière, et Lui demander vraiment avec sérieux, non pas de manière habituelle, mais avec le cœur de prier. 

Il existe, en effet, deux types de prière : l'une dans l'intimité, dans la chambre où chacun peut prier pendant des heures pour son grand-père et sa grand-mère, son oncle, et sa tante et je ne sais pas pour tous ceux qui sont sur notre cœur ; mais lorsque nous nous réunissons ici, et que nous savons que les réunions sont devant nous, nous avons un souci particulier de porter cette affaire devant la face de Dieu, de Lui demander la direction, la conduite de Son Esprit, de Lui demander la parole juste, la prédication juste, l'attitude juste, l'illumination, la révélation, l'enseignement par Sa parole et par Son Saint-Esprit. 

Qu'il puisse nous arriver ce qui est arrivé à ceux qui ont vu le Seigneur de leurs yeux. Je suis convaincu qu'ils ont été bouleversés chaque fois que le Seigneur ouvrait la bouche. Ils ne faisaient qu'entendre ! Et en effet, il est dit dans l'Évangile : « Jamais un homme n'a parlé comme celui-ci a parlé ». Et c'est ainsi jusqu'à aujourd'hui : jamais personne n'a parlé comme notre Seigneur l'a fait. 

Et, aux Siens, Il a parlé clairement et distinctement. À la foule, Il a parlé en parabole, et les hommes sont partis avec les paraboles et les ont interprétées de leur propre chef, et ils le font encore aujourd'hui. Puis, le Seigneur Se tourna vers Ses disciples, les appela à l'écart, et dit : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu, mais pas aux autres, car ils ne voient pas de leurs yeux et ils n'entendent pas de leurs oreilles ». Mais Dieu nous a ouvert l'intelligence, la compréhension pour les Écritures.

Permettez-moi juste de lire encore un peu rapidement, et ensuite nous irons aussi bientôt en prière. Ce passage de la première épitre de Pierre, chapitre 1, parle au deuxième verset de l'élection de Dieu :

« Et élus selon la préscience de Dieu le Père, dans la sanctification de l'esprit, pour l'obéissance et l'aspersion du sang de Jésus-Christ : que la grâce et la paix vous soient accordées de plus en plus abondamment ».

En particulier cette pensée : « La sanctification de l'Esprit ». Nous savons que notre Seigneur a demandé dans la prière du Souverain Sacrificateur dans l'évangile de Jean au chapitre 17 verset 17 : « Sanctifie-les dans ta vérité, ta parole est la vérité ». Ici, il est question de l'élection et de la sanctification de l'esprit. Chaque fois que la parole de Dieu est révélée par l'Esprit de Dieu, et que nous sommes imprégnés de cette vérité divine, croyez-moi, il est écrit dans l'évangile de Jean au chapitre 1, que sans Lui, rien n'a été fait de tout ce qui a été créé, mais que tout a été créé par la même parole, par la parole. Et le Seigneur a même appelé le monde à l'existence (le cosmos et en général tout l'univers) par Sa parole de toute puissance, et Il le porte par sa parole créatrice.

Ces derniers jours, nous avons compris de manière tout à fait nouvelle la signification de la parole de Dieu. Il ne s'agit pas d'un enthousiasme à propos de n'importe quelle chose, mais c'est la parole sainte de Dieu par laquelle toute chose arrive. Et Dieu a parlé autrefois de diverses manières par les prophètes, et dans les derniers jours, Il a parlé dans Son Fils. En effet, c'est dans le Fils que toute la parole qui a été prononcée par les prophètes s'est faite chair, a pris forme, est devenue réalité. Les promesses qui ont été faites à l'Église, qui ont été faites à l'Épouse, doivent maintenant devenir réalité et trouver leur accomplissement. Il n'y a pas un chemin qui pourrait passer à côté de cela. 

Ainsi, lorsqu'il est dit ici que nous avons été prédestinés et choisis pour la sanctification de l'Esprit, et pour l'obéissance et l’aspersion du sang de Jésus Christ, ces trois choses vont toujours ensemble : la sanctification par l'Esprit, l'obéissance à la parole de Dieu opérée par Dieu, et l’aspersion du sang de Jésus-Christ. Voilà ce que le Seigneur veut faire aujourd'hui en moi, en toi, en nous tous. Non pas une sanctification faite par soi-même, mais une sanctification de l'Esprit. Non pas une justification personnelle, mais une justification divine par la foi en Jésus-Christ qui a offert un sacrifice parfait sur la croix à Golgotha. Non pas aspergé de quoi que ce soit, mais sous l’aspersion du sang de Jésus-Christ.

Une parole qui m'est venue à l'esprit se trouve dans Romains, au chapitre 15. Il nous y est dit très brièvement quelque chose à propos de la prière, et cela convient peut-être tout de même ici. Et puis encore, une parole tirée de 1 Thessaloniciens chapitre 5. Ici, dans Romains chapitre 15 verset 3, il est écrit :

« Car Christ aussi n'a pas vécu pour se plaire à lui-même, mais comme il est écrit : les outrages de ceux qui t'insultent sont tombés sur moi. C'est ainsi que tout ce qui a été écrit autrefois a été écrit pour nous, pour notre instruction, afin que nous persévérions dans l'espérance par la persévérance et par la consolation que donne les saintes écritures. Mais, que le Dieu de qui vient la persévérance et la consolation, vous aide à avoir entre vous des sentiments d'union à la manière de Jésus-Christ, afin qu'unis d'une seule bouche, vous puissiez louer le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ ».

Encore une fois, une pensée s'imbrique dans une autre. L'une est la condition de l'autre, et l'une entraîne l'autre. Nous lisons concernant la consolation que les saintes écritures accordent, et c'est une consolation divine. Mais quand les hommes nous consolent, c'est éphémère. Lorsque Dieu nous console, Il le fait en envoyant le Consolateur, à savoir, le Saint-Esprit. Et Il a dit : « Je vous enverrai, Moi, le Consolateur, l'Esprit de vérité, et Il vous conduira dans toute la vérité ». Or, nous avons ici le passage de l'écriture avec la consolation que l’Écriture accorde, et avec l'espérance à laquelle nous tenons. Nous entendons parler de la persévérance, puis il est écrit : « mais le Dieu de qui vient la persévérance et la consolation ». Cela ne vient pas de toi et cela ne vient pas de moi ! Cela vient de Dieu. 

Et nous sommes ici pour recevoir tout ce que Dieu a à nous donner. Si nous avions déjà tout ou si nous pouvions le prendre ou le donner, nous n'aurions même pas besoin de venir. Nous venons ici en disant : « Seigneur, Tu as fait la promesse, Tu nous as consolé par Ta parole et par Ton Saint-Esprit. Mais, en même temps, Tu as fait des promesses, et nous voudrions profiter de ces promesses, nous voudrions en faire l'expérience ». 

Mais que le Dieu de qui viennent la persévérance et la consolation, également ce soir puisse vous aider à posséder, à avoir les mêmes sentiments entre vous, à la manière de du Christ Jésus. Si nous voulons prier ensemble et désirons que Dieu réponde, l'un ne peut pas aller à droite, et l'autre à gauche, dans des directions différentes. Mais alors, si nous voulons que Dieu réponde, nous devons être unis par le Saint-Esprit en Jésus-Christ notre Seigneur. Et cette union doit être à la manière de Jésus-Christ. Donc, pas à ma manière ni à la tienne, mais l'union à la manière de notre Seigneur Jésus-Christ. Cela signifie que nous marchons et trouvons tous le lien avec Lui, et de ce lien avec Lui jaillira la bénédiction, la bénédiction de Dieu. Ensuite l'accomplissement se fera (au verset 6) :

 « Afin que vous puissiez, d'une seule bouche, unis, louer le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ ».

Là où cette union divine n'existe pas, on s'oppose à la prière commune, on ne veut pas prier les uns avec les autres, aucune prière commune n'est possible. L'un pense d'une manière, l'autre d'une autre, et c'est un va et vient. Mais si seulement Dieu pouvait nous faire la grâce dès ce soir, de nous incliner devant Lui, d'être unis à la manière de Jésus-Christ.

Et quand nous le voyons prier, Il a lutté, Il a supplié, surtout à Gethsémané. Et nous savons que les temps sont devenus sérieux, et nous non plus, nous ne pouvons pas éviter la question. Nous devons faire face à Dieu, et Lui demander de nous donner un cœur sans partage, de le servir et de Lui faire confiance. Et il est dit ici au verset 6 de Romains 15 : 

« Afin que, d'une seule bouche, unis, vous puissiez louer le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ ».

Cela signifie que ceux qui sont devenus croyants n'ont pas prié comme marchent les oies. Vous savez ce que cela signifie. Chacun a déjà vu les oies : elles ne marchent jamais côte à côte. Elles marchent toujours l'une derrière l'autre, elles-mêmes. Et même si elles sont quinze, cela n'a aucune importance, elles ne marchent jamais deux par deux, l'une à côté de l'autre, jamais. Elles marchent toujours l'une derrière l'autre ! Je me souviens du bon vieux temps, n'est-ce pas... « comme Il marche ». Mais ici, il nous est montré que nous pouvons louer d'une seule voix le Dieu et Père notre Seigneur Jésus-Christ.

Et la parole tirée de la première épée aux Thessaloniciens au chapitre 5, se réfère à nouveau à ce que nous avons lu précédemment. Il est dit ici au chapitre 5 à partir du verset 23 :

« Que le Dieu de paix vous sanctifie Lui-même de fond en comble, et qu'à l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, votre esprit, votre âme et votre corps soient parfaitement irréprochables. Celui qui vous appelle est fidèle. Il l'accomplira aussi ».

Ce n'est ni vous ni moi. Nous nous mettons seulement à Sa disposition. Il l'accomplit. Celui qui s'est exclamé sur la croix : « Tout est accompli », S'est souvenu de moi et de toi. Il accomplit tout en nous, nous qui sommes sous l'aspersion du sang de l'Agneau, qui sommes disposés à obéir à Sa parole, et qui sommes prêts à laisser la sanctification de l'Esprit s'accomplir en nous. Et il est dit ensuite au verset 24 : 

« Celui qui vous appelle est fidèle. Il l'accomplira aussi ».

Si nous devions le faire, nous pourrions dire : « Seigneur, l'un a essayé pendant vingt ans ; l'autre pendant trente ans ; le troisième pendant quarante ans ; et le quatrième pendant cinquante ans ; et cela n'a pas donné grand-chose ». Pas ta tentative et la mienne, mais « Il », « Il ». Il est dit ici au verset 24 : « Il est fidèle. Celui qui vous a appelé, Il l'accomplira aussi ». Le croyez-vous ? Il l'accomplira aussi. Alors nous ne sommes plus que ceux qui reçoivent, qui sont bénis, qui écoutent, qui reçoivent dans la foi et en qui Dieu fait ce qu'Il a promis.

Dans la parole d'introduction, nous avons entendu que les prophètes n'ont pas seulement prophétisé, mais qu'ils ont cherché, qu'ils ont sondé l'époque, qu'ils ont aspiré à savoir quand cela arriverait. Ils ne l'ont pas vu s'accomplir.

Nous vivons à l'époque où les plus grandes et les plus puissantes promesses de la parole de Dieu trouvent leur accomplissement. Quelle grâce de pouvoir entendre, et les yeux ouverts, les yeux oints, la parole révélée de Dieu pour ce temps de grâce, et dire : « Seigneur sanctifie-moi par Ton Esprit dans Ta vérité. Ta parole est la vérité ».

Et je le dis déjà ce soir : non pas la vérité dont nous discutons, mais la vérité qui nous est révélée par le Saint-Esprit, là où toute discussion cesse et où nous nous tenons effectivement sur le sol de la révélation divine. C'est là que Dieu donne la bonne réponse ; et alors, un frère n'a plus besoin d'instruire l'autre, ni de lui demander : « As-tu aussi bien compris ? ». Ne t'occupe donc pas de cela ! Occupe-toi de savoir si tu as compris, et moi, si j'ai compris, car il est vraiment écrit : « Ils seront tous enseignés de Dieu », et c'est l'enseignement absolument correct, non pas que l'un saisisse simplement l'autre et lui dise : « Écoute, je vais te donner... », non. « Je ne... ». Non ! Tu ne feras rien du tout, et moi non plus. Nous allons tous être bien raisonnables, nous allons nous apprivoiser, nous allons nous incliner devant Dieu et nous laisser apprivoiser. Nous allons nous incliner devant Dieu et dire : « Seigneur, c'est à Tes pieds que nous voulons nous asseoir en ces jours. Nous voulons Te parler et nous voulons que Tu nous parles ».

Parfois, il est préférable que les croyants parlent entre eux de choses terrestres, car il n'y a pas autant de mal que lorsqu'ils commencent à parler de choses spirituelles. Les choses spirituelles font partie de la prédication, elles font partie du service divin, elles font partie de ce que Dieu S'est proposé de faire ; et cela est annoncé par la prédication. Et nous devrions vraiment prendre cela à cœur ; et alors Dieu sera avec nous, il n'y aura absolument plus de mésentente possible. J'attends avec impatience le jour où le reste de la mésentente cesse et où Dieu prend vraiment Ses droits.

En combien de temps un instrument quelconque n'est-il plus clairement accordé ? Et parfois je veux aussi vous le dire : même les bons experts, quand ils prennent un instrument, une corde est vite cassée, donc elle saute et elle disparaît, n'est-ce pas ? Que le Seigneur nous accorde : L'un n'écoutera pas l'autre comme le docteur écoute comment bat le cœur, et il vérifie un peu les reins, un peu ici, un peu là. Non, non, non, non.

C'est Lui qui nous examine. C'est Lui qui examine les cœurs et les reins. Il regarde à l'intérieur de nous. C'est Lui qui le fait. Devant Lui, nous voulons nous incliner. Avec Lui, nous voulons parler.

Et je vous le dis : si nous Lui parlons ainsi, si nous Lui demandons intimement de nous parler en toute clarté, non pas en énigmes, non pas en paraboles, mais de bouche à oreille, face à face, Il le fera en ces jours. Et nous en serons tous reconnaissants et heureux.

Loué et exalté soit Son nom merveilleux et saint ! Amen.

Je veux dire que si vous n'y voyez pas d'inconvénient et que vous pouvez vous agenouiller... que ceux qui ne le peuvent pas restent assis ou se lèvent, mais que ceux qui peuvent s'agenouiller, s'agenouillent et prient Dieu.

Dieu, nous Te remercions de tout cœur de nous permettre de fléchir les genoux, de Te remercier, de Te louer pour la grande grâce qui m'a été accordée, qui nous a été accordé à tous.

Seigneur, nous ne pouvons pas faire quelque chose, nous ne pouvons pas prendre quelque chose de Toi, mais nous venons à Toi, ô Seigneur, nous levons les yeux vers toi, ô Seigneur, et nous savons que Tu es capable de nous donner, ô Seigneur, ce dont nous avons besoin en ce moment même, en cet temps ultime et grave. Nous venons devant Toi, Seigneur, et nous attendons Seigneur que Tu portes Ton peuple jusqu'au but, Seigneur, que Tu nous donnes ce dont nous avons besoin. Seigneur, nous T'adorons Seigneur. 

Ô Seigneur viens puissamment au milieu de nous, sois présent, Seigneur ! Viens avec Ton bon Esprit, avec Ton Saint-Esprit. Accorde-nous. Accorde toi-même mon cœur, Seigneur. Accorde notre cœur à tous, Seigneur. Non pas que l'un doive accorder l'autre, non Seigneur, accorde-nous, ô Seigneur, et nous serons bien accordés ô Seigneur comme Tu veux que nous soyons ; et alors nos paroles résonneront, Seigneur, comme il Te plaît ô Seigneur. 

Merci aussi Seigneur pour cette heure du soir, pour ces moments où nous pouvons nous agenouiller devant Toi, où nous pouvons Te louer Seigneur, où nous pouvons T'exalter, car Tu es mon Dieu, Seigneur, Tu es mon Rédempteur, Tu es mon Sauveur, Seigneur ! Tu as payé le prix, Seigneur. Par Ton sang, nous sommes lavés ô Seigneur. Merci pour cela ! Alléluia au nom de Jésus. 

Amen !