Ewald Frank
28 février 1982
QUE VEUX-TU QUE JE FASSE, SEIGNEUR ?
(Retransmis le 01 novembre 2023)
Avant la prière, j'aimerais lire le prophète Ésaïe, en son chapitre 53. J'aimerais lire les derniers versets, à partir du verset 11. Esaïe 53 verset 11 :
« À cause de la souffrance de son âme, il verra le fruit, et sera rassasié. Par sa connaissance, mon serviteur, en tant que juste, aidera les multitudes à être justifiées en se chargeant de leur iniquité. C'est pourquoi je lui donnerai pour héritage les multitudes, et il partagera le butin avec les forts, en récompense de ce qu'il a donné sa vie dans la mort, et a été compté parmi les transgresseurs, pendant qu'il a porté le péché des multitudes et a intercédé pour les coupables ».
Jusqu'ici, cette précieuse et sainte parole que l'Esprit de Dieu a prononcée par la bouche du prophète au sujet Christ. Ici, il est dit qu'Il a donné Sa vie dans la mort, et qu'Il a été compté parmi les transgresseurs, pendant qu'Il a porté le péché des multitudes et a intercédé pour les coupables. Ça, c'est notre Seigneur et Sauveur qui l'a fait. Et nous voulons maintenant le remercier de tout cœur en nous levant, et en priant ensemble.
Seigneur notre Dieu, nous Te remercions de tout cœur pour le grand privilège que nous avons de pouvoir nous approcher du trône de la grâce pour Te remercier, pour T'offrir l'adoration. Seigneur, Tu as pris sur Toi nos fautes et nos péchés. Nous T'avons considéré comme celui qui a été martyrisé et frappé, cependant, tout cela est arrivé à cause de nous, à cause de moi.
Reçois le remerciement, bien-aimé Seigneur, car nous avons été si précieux à Tes yeux que Tu as payé le prix le plus cher, et est venu à nous pour nous racheter. Reçois le remerciement profond, ô Seigneur. Bénis-nous aujourd'hui. Nous nous plaçons consciemment sous la puissance du sang de l'Agneau, et nous te demandons, nous Te supplions pour la conduite de Ton Saint-Esprit. Parle-nous, ô Dieu, et aie pitié de nous.
Bénis la précieuse sœur qui est à l'hôpital, ô Seigneur, et qui s'est recommandée par une requête. Bénis aussi, Seigneur, ces mouchoirs qui ont été déposés ici et qui seront apportés aux malades, et sois avec ceux qui les prendront et les emporteront vers eux.
Sois maintenant avec nous, et parle-nous par Ta parole et par Ton Esprit, et accorde la grâce que nous puissions comprendre correctement. Je Te remercie pour tout, dans le nom de Jésus, amen.
Nous nous asseyons. Eh bien, vous savez que je suis très fatigué. Je ne pourrais pas dire grand-chose aujourd'hui, mais je suis si reconnaissant au Seigneur pour la grâce qu'Il a accordée d'un bout du pays à l'autre, jusqu'à la frontière du Cachemire, de sorte que l'on pouvait voir les montagnes, les monts enneigés de l'Himalaya.
Et là aussi, pour le dire ainsi, là, au bout du monde, on voit environ trois cent personnes assises sous une misérable tente construite de manière très primitive, et le frère s'avance et dit : « frère Frank, ils sont tous venus à la foi par ton ministère ». Et j'ai eu peur, et j'ai pensé : « Jamais tu n'es venu ici, à cet endroit. Qu'est-ce que le frère dit ? ». Il a expliqué brièvement : les trois brochures en anglais que nous avons publiées, elles ont fait un travail inimaginable sur des milliers et des milliers de personnes. Elles ont ouvert le chemin et la compréhension, elles ont aplani le sentier et la compréhension de ce que Dieu a fait dans notre temps par le ministère de frère Branham.
Si cet après-midi, il y en a ici qui ne sont pas encore familiers avec ce que Dieu a fait, ce qu'Il fait maintenant et ce qu'Il continue à faire, vous serez alors certainement introduits brièvement dans ce que Dieu a promis et ce qu'Il accomplit.
Savez-vous, quand on est si près de ce pays, le Népal, et qu'on peut presque regarder vers la Chine, et qu'on a même reçu une invitation dans la capitale du Népal lors de ce voyage pour y annoncer la parole de Dieu, et que les portes s'ouvrent, alors je sais une chose : c'est que la parole de Dieu, telle qu'elle a été révélée, devait être annoncée à tous les peuples pour leur servir de témoignage.
Et si certains pensent déjà que ceci ou cela doit arriver, alors je vous demande : Dieu peut-Il accomplir l'achèvement, Dieu peut-Il donner l'achèvement à l'épouse, peut-Il faire les choses finales avant que l'épouse ne soit appelée à sortir de tous les peuples, de toutes les langues, de toutes les nations ? Dieu peut-Il accomplir l'achèvement sans l'épouse ? Je dis : il faut premièrement que l'épouse soit appelée à sortir avant que Dieu puisse Se manifester définitivement de manière surnaturelle au milieu d'elle.
Et c'est pourquoi, il faut aller dans le monde entier, et proclamer la précieuse parole de Dieu. Nous pouvons laisser le reste à Dieu. Vous savez que notre Seigneur a donné aux apôtres et à Ses serviteurs la mission de proclamer Sa parole, l'Évangile. Mais Il n'a pas dit à Paul ni à Pierre : « bâtis Mon Église ». Lui-même est celui qui a dit dans Matthieu 16 verset 18 : « Je bâtirai mon Église ». Nous, nous proclamons Sa parole, nous prêchons l'Évangile, et Lui-même, Lui-même bâtit Son Église. Il appelle à sortir, Il sauve, Il pardonne, Il guérit, Il bénit. Tout vient du Seigneur, et nous en sommes si reconnaissants.
Dans ce contexte, j'ai dû penser à la parole d'Actes des Apôtres chapitre 22, lorsque Paul a décrit l'expérience qu'il a vécue et qui lui a donné la force d'aller et d'accomplir le service de Dieu. Il est dit ici dans Actes des Apôtres chapitre 22 verset 6, c'est là que ça s'est passé :
« Comme j'étais en chemin et que j'approchais de Damas, vers midi, soudainement, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi. Je tombais par terre, et j'entendis une voix qui me disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Je répondis : Qui es-tu, Seigneur ? Et il me répondit : Je suis Jésus de Nazareth que tu persécutes. Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendaient pas la voix de celui qui me parlait. Je demandais alors : Que dois-je faire, Seigneur ? »
N'est-ce pas là une expression merveilleuse ? « Que dois-je faire, Seigneur ? ». Je crois que c'est l'attitude d'un serviteur de Dieu, l'attitude qui lui a été donnée à l'heure de son appel divin : « Que veux-Tu que je fasse, Seigneur ? ». Un véritable serviteur de Dieu ne conçoit pas un programme, mais demande à Son maître qui l'appelle, qui l'envoie. Qu'est-ce qu'il Lui demande ? « Que veux-Tu que je fasse, Seigneur ? ».
Et quand j'ai lu cela, je dois quand même dire que la même attitude, la même formulation pourrait sortir de mon cœur et de ma bouche : « Que veux-tu que je fasse ? ». Pas ce que les hommes ou pas que je veux, mais : « Que veux-Tu, Seigneur, que je fasse ? Qu'est-ce qui est dans Ton plan de salut ? Que veux-Tu faire au travers de moi ? Et la réponse est au verset 10 : « Alors le Seigneur répondit... ». Alléluia ! Verset 10 :
« Alors le Seigneur me répondit : Lève-toi, et va à Damas. Là, tu recevras des informations sur tout ce qui t'est ordonné de faire ».
« Là, tu recevras des informations sur tout ce qui t'est ordonné de faire ». Ça, c'est un appel divin. Ça, c'est un envoi divin. Ça, c'est un mandat divin. « Là, il te sera dit tout ce qu'il t'est ordonné de faire ». Oh, je me souhaite de la part de Dieu une vue d'ensemble et une compréhension complète de l'action divine en ce temps. « Que veux-Tu que je fasse ? Va, et il te sera dit tout ce qu'il t'est ordonné de faire ». Remercié soit le Seigneur !
Saul a été frappé par la lumière éclatante vers midi. Pour nous, nous qui avons entendu le message du temps de la fin et qui le croyons de tout cœur, la parole que frère Branham a si souvent citée du prophète Zacharie est, en effet, valable : « Au temps du soir, la lumière paraîtra ». (Zacharie 14 verset 7b). Et nous vivons au temps du soir, au jour du salut. Ce jour a eu un commencement, et ce jour aura une fin. Au temps du soir, la lumière est venue par la révélation de Jésus-Christ, et par la révélation de la parole prophétique que nous avons reçue. Et nous pouvons le croire de tout cœur et remercier Dieu pour cela. Maintenant, il est dit ici dans la suite des Actes des Apôtres 22, verset 12 :
« Là vint un certain Ananias, un homme pieux, qui jouissait de l'estime de tous les Juifs de la région. Il s'approcha de moi, se tint devant moi, et me dit : Frère Saul, recouvre la vue. Et aussitôt, je recouvrais la vue, et je pouvais le voir. Mais il continua : Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le juste, et à entendre un appel de sa bouche ».
Un appel, un appel divin pour une tâche dans le royaume de Dieu. Pas seulement un sentiment dans le cœur ou un désir que l'on peut avoir, mais un appel direct du Seigneur pour une tâche dans le royaume de notre Dieu.
Et je crois que nous sommes arrivés dans le temps où nous devons comprendre que Dieu a envoyé Ses serviteurs tôt et tard (ou d'une autre manière, au commencement et à la fin), pour connaître Sa volonté, pour révéler et proclamer cette volonté divine. Plus tard, Paul a pu écrire les épîtres, et dire que toutes ces choses lui avaient été données par révélation. Il nous est dit ici au verset 14 d'Actes chapitre 22 :
« Le Dieu de nos pères t'a destiné à connaître sa volonté, à voir le juste, et à entendre un appel de sa bouche ».
Non pas un appel venant de l'église ou d'une communauté religieuse, ou d'une organisation, mais un appel divin pour une tâche divine dans le royaume de Dieu, au début de l'Église du Nouveau Testament.
Nous croyons que notre bien-aimé frère Branham a reçu un tel appel divin de la bouche du Seigneur, et que Dieu l'a destiné à connaître Sa volonté pour accomplir le mandat pour ce temps. Notre tâche est de croire Dieu, et de recevoir ou d'accepter la parole qui a été prêchée, afin que les dernières promesses puissent trouver leur accomplissement. Et nous savons qu'une grande responsabilité est liée à un tel appel divin. Il est écrit dans la suite, au verset 15 d’Actes des Apôtres chapitre 22 :
« Car tu rendras témoignage pour lui de ce que tu as vu et entendu devant tous les hommes ».
« Car tu rendras témoignage pour Lui », non pas pour toi-même, mais pour le Seigneur qui l'a appelé et l'a établi dans le service. Il devait rendre témoignage devant tous les hommes « ...de ce que tu as entendu et de ce que tu as vu ». Ces paroles nous rappellent Apocalypse chapitre 2 et chapitre 3, et même déjà le chapitre 1 : « Écris ce que tu as vu et ce que tu as entendu ». Et ensuite, ce que Jean a vu et a entendu, a été mis par écrit, et envoyé aux églises. La même chose a été dite à Paul, à savoir qu'il devait rendre témoignage devant tous les hommes de ce qu'il a vu et entendu.
Les véritables témoins de Jésus-Christ ne parlent pas de ce qu'on leur a dit, mais ils doivent avoir entendu et vu eux-mêmes ; et ensuite, ils peuvent parler sur ordre de Dieu. Ils ne peuvent pas dire : « Oui, frère tel ou tel m'a dit ceci et cela ». Non. Un mandat divin consiste à rendre témoignage de ce que Dieu a dit, de ce que Dieu a montré et révélé. Et nous croyons de tout cœur que nous vivons à la fin du temps de la grâce, et que Dieu a envoyé Son serviteur et prophète pour lui montrer, pour lui révéler ce dont il devait rendre témoignage.
Jésus, notre Seigneur, a dit à Ses serviteurs : « Vous êtes Mes témoins » (Jean 15 verset 27). Un témoin doit avoir été présent lorsqu'une chose s'est produite. Il doit avoir vu. Il doit avoir entendu, sinon, il ne peut pas être un vrai témoin. Et Jean écrit : « Ce que nous avons vu et que nous avons entendu, ce que nos mains ont touché de la parole de vie, nous vous l'annonçons ». (1 Jean 1, verset 3). Vu, entendu et même tenu des mains. Quelle chose merveilleuse. Pas seulement des observateurs, mais des participants à ce que Dieu nous a donné par grâce.
Frères et sœurs, chers amis, nous ne pouvons pas tous prêcher le salut et nous tenir ici devant, mais nous pouvons tous vivre le salut et recevoir le pardon de nos péchés. Nous savons qu'à la Pentecôte, un Pierre a prêché et il y avait trois mille âmes qui ont été ajoutées. La plus grande chose lors de la prédication, c'est de voir des hommes venir à Jésus-Christ.
Et vous savez, quand je vais dans tous ces pays, et que j'entre dans des communautés religieuses, et que je vois des gens non-croyants assis là, je ne peux pas présenter à ces gens les profondeurs des mystères de la parole de Dieu. Non. Il faut d'abord leur montrer le chemin vers Christ, vers la croix, et ensuite on peut ajouter ce que Dieu a fait dans ces temps. Amen.
« Environ trois mille personnes ». Est-ce le chiffre qui a été mentionné par Pierre ? Trois mille personnes qui ont écouté la parole du Seigneur au cours de la dernière semaine. Et un dimanche matin, il m'est arrivé quelque chose que Dieu seul peut juger. Une fois de plus, le culte était prévu dans une église méthodiste. Et c'est ainsi, dans ces pays, que lorsque quelqu'un arrive, tout le monde est convoqué et on décide alors où cette conférence, ou ce culte aura lieu. Et moi, ce dimanche matin, je suis allé au service divin sans avoir une seule parole à dire. Et je me dis : « Seigneur, qu'est-ce que je vais leur apporter ? ». Et j'ai ouvert la Bible ici et là, et rien n'a semblé m’aller droit au cœur, ou être révélé par l'Esprit. Et savez-vous ce qui s'est passé ? Juste après avoir chanté les cantiques, ces personnes ont récité ensemble la profession de foi. Je ne l'ai plus répétée depuis de nombreuses années.
Mais à mon époque, même dans l'église ou dans la communauté protestante, on avait cette formulation : « Je crois en une sainte église universelle apostolique ». Et ici, ils ont prié : « Je crois en une sainte église apostolique catholique ». Et lorsque cette prière s'est déroulée ainsi, vous pouvez vous imaginer que je n'ai plus eu besoin de chercher un texte. Directement après cette confession de foi, j'ai été appelé pour apporter la parole. Et je vais vous dire quel a été le premier passage que j'ai lu : le passage du prophète Jérémie chapitre 51 verset 7 : « Babylone était une coupe d'or dans la main du Seigneur qui enivrait toute la terre, et les nations ont bu de son vin ; et c'est pourquoi les peuples ont perdu le sens ». C'était le premier texte biblique que j'ai lu là-bas.
Et peu m'importait que cet homme me donne soudainement une petite tape sur l'épaule ou non, tout cela ne m'importait pas à ce moment. Je savais que ce n'était pas mon affaire, mais celle de Dieu. Et je ne pouvais pas faire autrement que de proclamer la pure vérité. Et j'ai dit aux gens : « Le chemin de retour n'est pas vers Rome, mais vers Jérusalem, là où le commencement a été ».
Je ne peux pas répéter tout cela ici aujourd'hui, mais je pense que vous n'avez jamais vu des gens sortir d'une église aussi rapidement après le amen, que ce fut le cas ce jour-là. Toutes les autres fois, on m'a demandé de sortir pour serrer la main de tout le monde, chaque fois. Mais cette fois-là, je n'avais plus besoin de serrer la main de personne. Ils étaient déjà tous sortis avant que je n'arrive à la sortie, mais ils ont emporté avec eux la parole de Dieu une fois pour toutes. J'en suis convaincu.
Et je suis également convaincu que parmi ce grand nombre, il y avait des gens qui ont écouté et qui sont venus ou qui viendront à la foi. Comment ces gens peuvent-ils connaître la vérité si elle ne leur a jamais été prêchée ? Vous pouvez bien comprendre quand je dis que nous devons être reconnaissants que Dieu nous ait ouvert les yeux, qu’Il nous ait oint pour reconnaître la fraude religieuse de cette époque, et la Babylone qu'ils veulent guérir. Vous savez que ce passage biblique dit... il est dit encore ici dans Jérémie 51 verset 8 :
« Soudain, Babylone est tombée et a été brisée. Lamentez-vous sur la ville, apportez du baume pour ces douleurs : Peut-être la guérison est encore possible ».
Et voici le verset suivant, le verset 9 :
« Nous avons voulu guérir Babylone, mais elle n'a pas pu être guérie ».
Si une guérison était possible pour Babylone, alors nous serions heureux de la proclamer et de le croire. Mais il n'y a aucune guérison possible pour Babylone, mais tous ceux qui sortent de Babel seront guéris par la puissance de notre Dieu, et libérés de l'erreur dans laquelle ils sont liés et enchaînés. Notre Dieu est un Dieu glorieux. Oui, nous avons voulu guérir Babylone, ils sont en train de le faire. Ils veulent apporter le salut à Babylone.
N'ai-je pas moi-même, il y a des années, à Rome, parlé à un homme qui était là lorsque je prêchais dans l'assemblée de frère Mac Ternan ? Qu'en était-il ? Là-bas aussi, le Saint-Esprit devait Se répandre, c'est-à-dire au Vatican. Amis, nous avons voulu guérir Babylone, mais ce n'était pas possible. Babylone est incurable et n'est pas sauvable. Nous avons le devoir de faire retentir l'appel : « Vous, Mon peuple, sortez du milieu d'eux, séparez-vous, ne touchez rien d'impur, (2 Corinthiens 6 verset 17), afin que vous ne soyez pas atteints par ces fléaux ». Ici, dans Jérémie 51 verset 9 (il est écrit) : « Nous avons voulu guérir Babylone, mais elle n'a pas pu être guérie ». Laissez-la à elle-même. Partons chacun dans son pays, car le jugement de la ville s'élève jusqu'aux cieux, jusqu'aux nuages. Puis vient le verset 10 :
« Le Seigneur a mis en lumière la justice de notre cause. Venez, proclamons, dans Sion le règne du Seigneur, notre Dieu ».
Non pas à Babylone, mais à Sion, dans la ville du Dieu vivant. Alléluia ! Là où le peuple de Dieu appelé à sortir de Babylone se rassemble, là est la lumière, là est le salut ; là, la grâce et la délivrance nous ont été accordé, et c'est là que nous voulons offrir à notre Dieu les remerciements qui Lui sont dus. Verset 10 :
« Le Seigneur a mis en lumière la justice de notre cause ».
Notre cause est la Sienne. Nous sommes devenus une partie de Son œuvre.
« Le Seigneur a mis en lumière la justice de notre cause. Venez, proclamons, dans Sion le règne du Seigneur, notre Dieu ».
Amen. Même si nous voulions le proclamer à Babylone, ils ne peuvent pas entendre, écouter. Ne peuvent écouter que ceux qui ont entendu l'appel de Dieu, comme un Saul l'a entendu, et il a dit : « Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? ». Ainsi, tout enfant de Dieu qui a entendu l'appel divin doit venir à Lui, et dire : « Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? ». Et à ce moment-là, notre volonté est placée dans la volonté de Dieu, et nous pouvons alors proclamer dans Sion, le règne du Seigneur, notre Dieu.
Bien-aimés, Dieu est un Dieu fidèle, un Dieu véritable, un Dieu miséricordieux. Il fait retentir le dernier appel, et cela dans tous les pays, pour appeler à sortir. Et ce n'est que lorsque l'appel à sortir aura eu lieu, que les choses finales se produiront parmi ceux qui ont été appelés à sortir. Tout le reste ne sont que des paroles en l'air, et les choses sont sorties de leur contexte. Alors, proclamons le règne de notre Dieu en Sion, car Il nous a donné la lumière, non pas parce que nous étions meilleurs que les autres, mais parce qu'avant la fondation du monde, Il nous avait destinés à contempler Sa gloire. C'est pourquoi Il nous a parlé, c'est pourquoi nous avons entendu Son appel et reçu Son message, et que nous sommes sortis porter l'opprobre du Seigneur hors du camp.
Puisse Dieu nous bénir tous ensemble. Qu'Il nous aide et qu'Il nous mette encore plus à cœur Sa cause, afin que nous puissions aller jusqu'aux extrémités de la terre avec ce message glorieux qui me semble de plus en plus précieux. Oh, qu'est-ce que Dieu a fait en ce temps pour nous aider et nous montrer le bon chemin ! Ne nous contentons pas de le remercier, mais faisons tout ce que nous pouvons pour appeler les autres et leur dire ce que le Seigneur a fait.
Paul a été envoyé aux païens. Je n'ai plus le temps pour continuer à lire ce texte, cependant le verset 21 dit, Actes des Apôtres 22 : 21 : « Il me répondit : mets-toi en chemin, mets-toi sur la route, car je t'enverrai au loin vers les païens ». C'était le plan de Dieu au commencement, et c'est le plan de Dieu à la fin. Les pays les plus lointains, toutes les nations, doivent entendre ce que Dieu a fait dans ce temps.
Que le Seigneur vous bénisse abondamment, et qu'Il sauve ceux qui ne sont pas encore sauvés, qu'Il guérisse ceux qui ont besoin de la guérison, et qu'Il bénisse ceux qui le Lui demandent. Il est présent pour le faire, par grâce. Verset 15 :
« Car tu rendras témoignage pour lui de ce que tu as vu et entendu devant tous les hommes ».
Par la grâce de notre Dieu, nous pouvons avoir une petite part à ce que Dieu fait en ces temps, et nous Lui en sommes reconnaissants. Qu'Il vous bénisse tous par grâce. Amen. Levons-nous pour la prière.
Père céleste, ensemble, nous venons au trône de la grâce, et Te remercions de tout cœur, de ce que le rideau a été déchiré. Ô Seigneur fidèle, notre Rédempteur, lorsque Tu es mort à Golgotha et que Tu T'es écrié : « Tout est accompli », le rideau du Temple s'est déchiré de haut en bas, le passage, le chemin était libre. Tous pouvaient comprendre que Tu étais dans le Saint des Saints, et alors, à partir de là, l'accès était libre.
Ô Dieu, Tu connais les cœurs de ceux qui ont levé les mains. Sauveur, nous voulons des conversions bibliques, ô Dieu, devenir croyants comme au commencement. Que Ton évangile devienne une puissance de Dieu dans la vie et dans les cœurs de tous ceux qui croient en Toi.
Bien-aimé Seigneur, transforme-nous, forme-nous, fais toute chose nouvelle. Pardonne-nous, ô Dieu. Ne nous laisse pas continuer comme nous l'avons fait jusqu'à présent. Puisse Ta grâce agir puissamment sur nous et en nous, et que Ton Saint-Esprit et Ton sang précieux accomplissent une profonde œuvre de grâce en nous tous, car nous voulons subsister devant Toi quand Tu reviendras. Nous voulons être prêts quand Tu appelleras les Tiens à monter dans Ta gloire.
Bien-aimé Seigneur, fais-nous grâce. Accorde-la-moi et à tous ceux qui ont levé les mains, et à nous tous. Seigneur, nous nous remettons à Toi. Prends-nous tel que nous sommes, et bénis-nous. Je Te remercie, ô Dieu, en ce lieu, pour les trois dernières semaines, pour toutes les réunions, pour chaque âme qui a été sauvée, pour toutes les personnes qui ont été atteintes, ô Dieu, qui ont entendu Ta parole, le message pour ce temps. Bénis-les tous. Que Ta parole ne retourne pas à Toi vide, et bénis-nous en ce lieu.
Récompense-nous tous, ô Dieu. Unis-nous en esprit et en prière dans le premier amour divin avec Toi, et les uns avec les autres, Seigneur, afin que Tu puisses Te manifester et Te révéler et Te sentir bien au milieu de nous. Seigneur, regarde-nous en grâce, et bénis-nous de la richesse de Ta grâce, dans le nom de Jésus. Amen. Amen.