Ewald Frank
Prêché à Krefeld le 06 janvier 1982
LA RÉCOMPENSE EST FONDÉE SUR LA FOI AUX PROMESSES ET SUR L’OBÉISSANCE
(Retransmis le 15 novembre 2023)
J'aimerais lire une parole de Dieu avant la prière, une parole de Dieu tirée de 2 Corinthiens chapitre 4, directement à partir du premier verset.
« C'est pourquoi, puisque nous avons à administrer ce service à cause de la miséricorde qui nous a été accordé, nous ne nous décourageons pas. Mais nous avons renoncé à toute dissimulation honteuse, car nous n'usons pas de malice, nous ne falsifions pas la parole de Dieu, mais nous nous recommandons par la proclamation ouverte de la vérité à tout jugement de conscience des hommes devant le regard de Dieu. Si malgré tout, le message de salut que nous proclamons est voilé, il n'est voilé que pour ceux qui se perdent, parce qu'en eux, le dieu de ce siècle présent a obscurci l'intelligence des incrédules, afin que la lumière éclatante du message de salut de la gloire de Christ, qui est l'image de Dieu, ne brille pas. Car ce n'est pas nous-mêmes que nous proclamons, mais le Christ Jésus comme le Seigneur, et nous-mêmes comme vos serviteurs à cause de Jésus. Car Dieu qui a ordonné que la lumière brille d'entre les ténèbres, il est aussi Celui qui a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ. Mais nous possédons ce trésor dans des vases terrestres, afin que la puissance exubérante se manifeste comme venant de Dieu et non de nous. De tous les côtés, nous sommes opprimés, mais pas écrasés ; perplexes, mais pas découragés ; persécutés, mais non abandonnés ; jetés par terre, mais pas tués ; portant toujours avec nous la mort de Jésus dans notre corps, afin que la vie de Jésus soit aussi visible dans notre corps. Car dans la vie nous sommes toujours livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi visible dans notre chair mortelle. Ainsi la mort fait son œuvre en nous, mais la vie en vous. Mais parce que nous possédons le même esprit de foi selon la parole et l'Écriture : j'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé ! ainsi, nous croyons aussi, c'est pourquoi nous parlons aussi ; car nous savons que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi avec Jésus, et nous fera paraître avec vous en sa présence. Car tout cela arrive à cause de vous, afin que la grâce se multiplie par une croissance continue, et les actions de grâce se répandant en un flot toujours plus abondant à la gloire de Dieu. C'est pourquoi nous ne sommes pas découragés, non. Même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur reçoit de jour en jour de nouvelles forces. Car le poids momentané et léger de nos souffrances nous apporte de manière exubérante au-delà de toute mesure une plénitude éternelle de gloire, parce que nous ne fixons pas notre regard sur les choses visibles, mais sur les invisibles ; car les choses visibles sont temporelles, mais les invisibles demeurent éternellement ».
Jusqu'ici, cette précieuse et sainte parole de Dieu. Levons-nous pour la prière.
Nous Te remercions Seigneur de tout cœur pour ce jour de grâce que Tu nous as accordé. Seigneur, nous sommes si heureux d'être à nouveau ici. Seigneur, nous Te remercions aussi pour la précieuse et sainte parole que nous avons pu lire. Seigneur, nous Te remercions aussi pour les précieux cantiques que nous avons déjà pu chanter. Seigneur, nous Te remercions aussi pour Ta présence, pour Ta proximité.
Ô Seigneur, Tu as dit que là où deux ou trois sont réunis en Ton nom, Tu veux être au milieu d'eux. Seigneur, nous croyons que Tu es présent ici ce soir. Nous Te remercions pour cela, ô Seigneur.
Seigneur, nous Te prions aussi, d’ôter de nous, Seigneur, tout ce qui ne T'est pas agréable, tout ce qui ne Te concerne pas, Seigneur, toute souillure, tout péché, tout ce qui fait obstacle, Seigneur, toute ride, Seigneur, enlève-les, Seigneur, par Ton précieux et saint sang ; Seigneur, que Tu puisses parvenir à ce qui Te revient de plein droit dans ma vie et dans notre vie à tous, Seigneur.
Seigneur, nous venons comme nous sommes en ce moment, ce soir. Seigneur, nous Te remercions aussi pour les réunions qui sont derrière nous, pour Ta puissante bénédiction que Tu as accordée. Seigneur, nous Te remercions d'avoir touché les malades et d'avoir guéri, Seigneur, parce que Tu as sauvé. Seigneur, nous te remercions d'avoir libéré. Seigneur, ô Dieu, comment ne pas Te louer et exalter ton nom !
Maintenant, Seigneur, nous avons aussi une requête ici. Une sœur de la DDR demande la prière, Seigneur. Seigneur, nous savons que Tu nous as entendus en ces derniers jours. Tu as guéri les malades. Seigneur, nous Te prions aussi maintenant au début de ce service divin pour cette sœur, touche-la, guéris-la. Seigneur, Tu es le grand Médecin, Tu es le grand Secouriste. Sois remercié pour cela dans le précieux nom de Jésus !
Seigneur, Tu seras encore avec nous. Tu béniras Ta parole, Tu béniras mon frère. Seigneur, Tu nous béniras, nous qui écoutons. Sois remercié pour tout, au nom de Jésus. Amen.
Je suis très reconnaissant au Seigneur pour ce qu'Il a fait. On ne peut pas l'exprimer en peu de mots. En aucun temps il n'y a eu des réunions au cours desquelles les personnes sont ensuite venues et ont appelé pour rendre témoignage de ce que Dieu a fait pour ceux qui étaient ici et même pour ceux qui n'étaient pas ici. Et pour cela, nous sommes très, très reconnaissants. Et vous pouvez me croire : nous ne nous attribuons rien, parce que nous savons que cela nous a vraiment été donné par Dieu. Mais les quelques témoignages que j'ai encore entendus ici m'ont moi-même fortifié dans la foi, oui, dans la conscience que Dieu est le même, et que là où les hommes le croient et ont confiance en Lui, Son bras n'est pas court, et Il est capable d'aider.
Et Dieu a véritablement fait de grandes et glorieuses choses pour un certain nombre de personnes dans l'esprit, dans l'âme et dans le corps. Et tout à la fin, ce frère de la Grèce qui vit quelque part ici en Allemagne depuis un certain temps, je ne sais pas où, ce frère est venu, et vous l'avez certainement vu, ou certains d'entre vous l'ont vu, il est venu ici devant ; et plus tard, sa femme et une autre femme non-croyante, et il a apporté les salutations de frère Zirodopoulos de Thessalonique. Et j'ai prié là-bas il y a deux ans pour le neveu de ce jeune homme. Il avait une tumeur à la tête et ne pouvait pas être opéré. Et la mère est venue à la réunion. Je n'ai pas du tout prêché sur la guérison, mais elle a dit par l'intermédiaire du frère Zirodopoulos, qu'elle pensait que si je priais, Dieu entendrait. Et il s'est avéré que l'opération ne pouvait pas du tout être faite en Grèce, mais devait être faite à Londres ; et les médecins ne voulaient de toute façon pas le faire, mais si cela devait être fait, alors ça devait être fait à Londres.
J'ai vraiment prié dans la foi, ni plus ni moins. J'ai posé ma main sur l'enfant, et comme j'ai parlé, c'est ainsi que j'ai cru. Et le jeune homme s'est mis à pleurer, et il dit : « frère Frank, mon neveu a été guéri sur le champ, et on l'a amené à Athènes, et il a été examiné tout de suite, à ce moment-là, et il dit : maintenant, après deux ans, il est encore complètement guéri ! ». Et il a aussi pleuré et a remercié le Seigneur.
Dieu est fidèle. Il nous suffit de Lui faire confiance de tout cœur. Et nous croyons effectivement que la fin sera semblable au commencement. Que pensez-vous ? Si vous ne vous contentez pas d'être debout, mais si vous pouvez prier, croire que Dieu bénit, sauve, guérit, libère ici, que pensez-vous qu'Il peut faire ? Si nous sommes unis dans la présence du Seigneur et que nous agissions selon Sa parole, alors Il est lié par Sa parole, et doit la confirmer, car il s'agit bien de Sa parole. S'il s'agissait de toi et de moi, nous n'aurions pas besoin de venir ici, mais quand il s'agit de Dieu, de Sa gloire, de Sa parole, alors Il ne peut pas faire autrement que de la confirmer. Il l'a toujours fait. C'est juste mon souhait le plus profond.
Si je pouvais seulement contribuer en quelque chose pour aider les autres et m'aider moi-même, alors je le ferais. Et puis il m'est venu la pensée que ce ne sont pas par nos paroles que nous ou les autres serons aidés, mais moi et tous les autres, nous sommes tous aidés seulement par la parole de Dieu. Il envoie Sa parole et guérit ; Il envoie Sa parole et corrige ; Il envoie Sa parole et Il la confirme ensuite.
Mais nos paroles peuvent être nombreuses, et l'intention peut être bonne, mais en vain. Mais Sa parole est une parole toute puissante, et Son Esprit utilise la parole et la confirme dans le cœur et dans la vie de ceux qui peuvent croire. Et c'est ainsi que nous voulons, dans la confiance, aller de l'avant, véritablement aller de l'avant, dans la confiance.
Je me suis dit en moi-même : « que Seigneur puisse rendre Sa parole encore plus tranchante, et qu'elle tranche véritablement tout en moi et en nous tous ». Et comme il est écrit : « ne déchirez pas vos vêtements, mais plutôt vos cœurs, et circoncisez vos cœurs ». Dieu seul peut faire tout cela.
Et si nous sommes si intimement liés à Lui et les uns aux autres, alors toutes choses seront possibles ! alors on n'aura plus besoin de crier, car notre Dieu n'est pas Baal ! Notre Dieu est le Dieu d'Abraham. Il a une ouïe fine. Nul n'a besoin de crier très fort, si fort que quelqu'un d'autre pense qu'on veut le réveiller de son sommeil. Notre Dieu ne dort pas ! Il ne sommeille pas. Il est le Gardien d'Israël, Il est ton Dieu, Il est mon Dieu ; et nous voulons Lui faire confiance de tout cœur.
Et je ne pouvais pas m'empêcher de penser que dans ces jours-ci, il est question d'Israël et du courage de ce peuple. Alors il m'est venu à l'esprit de jeter un coup d'œil dans les saintes Écritures. Et que puis-je vous dire ? Le mot « Golan » se trouve deux fois dans la Bible. C’est une partie du domaine original occupé par les deux tribus et demie, et appartient fondamentalement au peuple d'Israël. Dieu devrait nous donner un tel courage pour que nous puissions poser les pieds de notre foi sur ce que Dieu nous a donné à l'origine.
Et nous avons vu combien de combats ont dû avoir lieu pour qu'ils reprennent une partie après l'autre ; et nous l’avons vu dans les guerres qui se sont déroulées derrière nous. Je vais lire ce qui concerne la région de Golan dans Josué chapitre 20. Josué chapitre 20, là il est dit à partir du verset 7 :
« Les Israélites firent de Kédèsch en Galilée, dans la montagne de Nephtali ; de Sichem, dans la montagne d'Éphraïm ; et de Kirjath-Arba, c'est-à-dire Hébron, dans la montagne de Juda, des lieux de refuge. De l'autre côté du Jourdain, à l'est de Jéricho, ils établirent ces villes à Betser, dans la steppe, sur la plaine, dans la tribu de Ruben, à Ramoth en Galaad, dans la tribu de Gad ; et Golan en Basan, dans la tribu de Manassé ».
Les deux tribus et demi, Ruben, Gad et la demi-tribu de Manassé, se trouvaient sur le côté oriental du Jourdain, nous le savons tous. Nous le lirons aussi tout de suite si vous le souhaitez. La deuxième fois où le mot Golan est mentionné, c'est dans Josué chapitre 21, où il est dit ici à partir du verset 27 :
« Parmi les familles des Lévites, les descendants de Guerschon, de la demi-tribu de Manassé, obtinrent Golan en Basan ».
J’ai juste pensé qu'en voyant ces choses se produire l'une après l'autre sans crainte, pour ainsi dire, comme l'était Josué à son époque et aussi Caleb... Tout à l'heure, j'ai voulu lire très brièvement à propos de Caleb, lorsque la répartition est arrivée pour les tribus ; et il est dit que la répartition des deux tribus et demi se trouve dans Josué 13 à partir du verset 15 où l'on peut lire très précisément la répartition des deux tribus et demi qui étaient à l'est du Jourdain. Toutes les autres tribus se retrouvaient à l'ouest du Jourdain, et les deux tribus et demi se trouvaient à l'est. Il y avait Basan, Galaad, Moab et toutes les différentes tribus qui s'y trouvaient auparavant. Mais ce qui m'intéresse maintenant, c'est ce que Caleb a dit quand il a traversé pour prendre possession de son héritage. Josué 14 : 6 :
« Les judéens se présentèrent devant Josué, à Gilgal, et Caleb fils de Jephunné le Kénizien, dit à Josué : Tu sais toi-même ce que le Seigneur a dit à Moïse, l'homme de Dieu, au sujet de moi et de toi à Kadès-Barnéa. J'étais âgé de quarante ans lorsque Moïse, le serviteur du Seigneur, m'envoya de Kadès-Barnéa pour explorer le pays, et je lui fis un rapport de ce que je pensais réellement dans mon cœur ».
Ici est la chose. Nous pouvons nous arrêter ici quelques instants. C'est déjà une parole très glorieuse : il a fait un rapport tel qu'il pensait dans son cœur. Et savez-vous comment il pensait dans son cœur ? Qui le sait ? Plein de foi, il pensait selon la promesse avec foi ! Il pensait en lui-même que Dieu est capable d'accomplir Sa promesse.
Et nous avons lu dans la parole d'introduction que nous ne devons pas regarder aux choses visibles, car elles sont éphémères ; mais nous devons regarder à l'invisible, oui les choses invisibles qui sont éternelles.
Et dans le cœur de cet homme, Caleb, la promesse de Dieu était si profondément ancrée que ses pensées ne tournaient qu'autour de la promesse de Dieu. Rien d'autre n'avait place dans son cœur ; et c'est donc de tout son cœur, avec foi, qu'il a fait son rapport ! Et voyez comment Dieu l'a ensuite récompensé.
Et la récompense arrive. Si nous croyons de tout cœur ce que Dieu a promis, l'heure de notre récompense arrivera à cent pour cent ! Pas seulement en ce moment-là, mais elle vient maintenant, et viendra encore aujourd'hui, demain, et tous les jours, jusqu'à la fin ! Elle viendra si nous croyons de tout cœur ce que Dieu a dit. En effet, il est dit ici dans Josué verset 7 :
« J'étais âgé de quarante ans lorsque Moïse, le serviteur du Seigneur, m'a envoyé de Kadès-Barnéa pour explorer le pays, et je lui rendis compte de ce que je pensais réellement dans mon cœur. Mes frères qui étaient montés avec moi découragèrent le peuple, tandis que j'obéissais pleinement au Seigneur mon Dieu ».
N'est-ce pas là un témoignage merveilleux ? On pourrait dire : « Voilà un homme qui se donne un bouquet de fleurs ». Non, non. Il exprime dans la foi ce qui était devenu grand pour lui à cette époque. Il l'a tenu bon et il ne l'a pas oublié. Les années étaient passées, mais l'expérience elle, était restée dans son cœur. Il y pensait quand le moment était venu de prendre le pays.
Nous nous souviendrons encore de certaines choses lorsque nos pieds seront sur le point de fouler la terre promise, qu'il valait la peine de croire de tout cœur et de recevoir ce que le Seigneur a promis. Et il dit dans la suite, au verset 8 :
« Mais mes frères qui étaient montés avec moi décourageaient le peuple, tandis que j'obéissais pleinement au Seigneur mon Dieu ».
Ainsi, il ne s’agit pas seulement de croire, mais aussi d'obéir. La foi et l'obéissance vont de pair, marchent ensemble. Que Dieu me le donne, de pouvoir dire du fond de mon cœur, que j'ai fait preuve d'une foi et d'une confiance totale envers mon Dieu. Et il est dit au verset 9 :
« En ce jour-là, Moïse fit le serment suivant : le pays sur lequel ton pied s'est posé, te sera donné en héritage à toi et à ta descendance pour toujours, parce que tu as été parfaitement obéissant au Seigneur mon Dieu ».
Lui-même ne parlait que d'obéissance. Moïse a dit : « parce que tu as été parfaitement obéissant au Seigneur mon Dieu ». Il ne pouvait pas faire plus que ce qu'il a fait, avoir été parfaitement, pleinement obéissant à Dieu. Et Dieu a effectivement récompensé cette obéissance de la foi de manière glorieuse. Il est dit ensuite au verset 10 :
« Et maintenant, comme tu le vois, le Seigneur m'a gardé en vie selon sa promesse encore quarante-cinq ans depuis le temps où le Seigneur a donné cette parole à Moïse ».
Garé en vie pendant quarante-cinq ans depuis le jour où le Seigneur a adressé ou a donné cette parole à Moïse. Vous allez me pardonner, mais je n'ai pas lu cette parole avant la réunion ; c'est pourquoi elle ne m'est pas très familière. Mais nous lisons ensemble maintenant et nous pouvons constater ce qui est dit ici :
« Et maintenant, comme tu le vois, le Seigneur m'a gardé en vie selon sa promesse encore quarante-cinq ans depuis le temps où le Seigneur a donné cette parole à Moïse. Et pendant que les Israélites étaient errants dans le désert, et ainsi, j'ai maintenant quatre-vingt-cinq ans, et je suis aujourd'hui aussi vigoureux que lorsque Moïse m'a envoyé ».
Qu'est-ce que c'était ? Les quarante-cinq ans étaient passés très vite. La promesse de Dieu était nourrie par la foi. Il avait une cause à laquelle il pouvait s’accrocher, et il dit : « Je suis aujourd'hui aussi vigoureux que lorsque Moïse m'a envoyé ». N'est-ce pas merveilleux ? La promesse de Dieu te porte, elle te fortifie, elle t'élève au-dessus de bien des choses. Ce sont donc des paroles glorieuses que l'on peut lire ici. Verset 11 :
« Je suis aujourd'hui aussi vigoureux que lorsque Moïse m'a envoyé. Comme ma force était en ce temps, elle est encore suffisante maintenant pour le combat, pour aller au combat et pour revenir ».
« Elle est suffisante ! ». Il savait qu'il ne partait pas seulement à la guerre ou au combat, mais qu'il reviendrait victorieux pour aller au combat et pour revenir. N’est-ce-pas merveilleux ? Tout cela est une glorieuse récompense de Dieu pour ceux qui Lui accordent leur foi et leur confiance.
Et je pense que, si nous accordons foi et confiance au Seigneur, Il sera avec nous. Il n'a pas cherché la retraite en disant : « maintenant je vais m'installer confortablement », mais il dit : « Je suis aujourd'hui aussi vigoureux que lorsque Moïse m'a envoyé. Comme ma force était en ce temps, elle est encore suffisante maintenant pour le combat », non pas pour m'asseoir, mais suffisante pour le combat, pour aller au combat et pour revenir. Verset 12 :
« Maintenant, donne-moi cette montagne dont le Seigneur a parlé en ce temps. Tu as toi-même appris qu'il y a encore des Anakim et des grandes villes fortes. Peut-être le Seigneur sera avec moi, afin que, selon la promesse du Seigneur, je puisse les chasser de leur possession ».
Il voulait le domaine où se trouvaient les Anakin, c'est-à-dire les géants, et il voulait le domaine où se trouvaient les villes fortes. Il voulait aller au combat. Une chose glorieuse, une parole merveilleuse, un témoignage glorieux d'un homme qui a cru Dieu. Quel est ton témoignage ? Quel est mon témoignage ? Avons-nous cru Dieu ? Il n'a pas voulu prendre le chemin de la moindre et de la petite résistance, non. Il n'a pas demandé où sont les villes tangibles d'une manière ou d'une autre, non. Il voulait les villes fortes.
« J'ai entendu dire qu'il y avait encore des Anakin », c'est-à-dire les géants. C'est là qu'il voulait aller. Même s'ils ont six doigts, six orteils, cela n'avait aucune importance pour lui. Il était équipé de la force de Dieu, de la force de la foi, un porteur de la parole ; et la parole avait la promesse. Et il avait la promesse dans son cœur et l’a remuée en lui, et l’a crue et a fait preuve d'obéissance dans tout ce que Dieu lui a dit.
Cela devrait effectivement beaucoup nous fortifier, moi et toi, de savoir que Dieu a toujours récompensé la fidélité. Et si quarante-cinq ans passent, cela n'a pas d'importance. Le jour arrivera où l'heure de Dieu sonne, et où le Seigneur récompense la fidélité en disant : « l'heure est venue, tu M’as cru, tu as fait preuve d'une obéissance totale, maintenant le temps est venu, lève-toi ! ».
Et il n'était pas imbu de lui-même. Il a dit : « peut-être que le Seigneur sera avec moi ». Oui, il a dit simplement : « peut-être que le Seigneur sera avec moi », oui. Il le savait pourtant dans son cœur. Il savait si certainement, comme il voulait y aller, et pouvait déjà voir ces Anakin et ces villes fortes, mais c'est là encore la modestie d'un homme de Dieu, l'humilité qui lui était propre au milieu de toute la foi et de toute la confiance. Oui. Maintenant, il est dit ici, oui, même la promesse au verset 12 :
« Afin que, selon la promesse du Seigneur, je puisse les chasser de leur possession ».
« Selon la promesse du Seigneur, je les chasserai de leur possession ». Et il a souvent été dit que toute puissance de l'ennemi qui prend possession d'un homme est toujours comparée à tous ses ennemis ici.
Et nous, en tant que peuple de Dieu, nous sommes au cœur du combat. Je pense que le combat devient de plus en plus ardent, et je crois que Dieu nous donnera la force de ne pas nous appuyer sur nous-mêmes, mais sur la promesse qu'Il a faite en tant que Ressuscité. Et Il a dit : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre ». (Matthieu 28, 18) ; et Il a donné l'ordre, et avec cet ordre, Il a donné la mission, l'ordre d'exécuter les choses qui en font partie, et cela implique aussi que le pouvoir de l'ennemi soit brisé, et que la victoire du Seigneur soit manifeste, car c'est ce qui est écrit au verset 12 :
« Afin que, selon la promesse du Seigneur, je puisse les chasser de leur possession. Josué bénit alors Caleb, fils de Jéphunné, et lui donna Hébron comme héritage. C'est ainsi que Caleb, fils de Jéphunné, le Kénézien, a reçu Hébron comme héritage jusqu'à ce jour, parce qu'il avait en effet fait preuve d'une pleine obéissance au Seigneur le Dieu d'Israël ».
Encore le mot obéissance, trois fois. Une fois pour dire qu'il Lui avait obéi ; une fois pour dire qu'il Lui avait pleinement et parfaitement obéi ; et encore une fois, il avait fait preuve d'une pleine obéissance. Que Dieu accorde Sa grâce. Que Dieu nous donne ce qui nous appartient dans la foi, et ce qui nous a été promis. Et c'est ce qui est écrit : « Ça lui appartient jusqu'à ce jour ». Cela lui appartient.
Et ce que Dieu nous a promis, ce que Dieu a promis à Son peuple, nous appartient aujourd'hui, demain et à jamais ! Dieu n'a pas changé Sa parole. Nous nous fondons sur les promesses qu'Il a faites, et savons qu'Il est fidèle pour les honorer.
Parfois, nous avons tendance à suivre le chemin qui n'a pas de difficultés devant Lui ; mais c'est peut-être alors ton chemin et mon chemin, mais pas le chemin de Dieu ! Mais si nous sommes prêts à suivre le chemin du Seigneur, alors nous devons être prêts à mener un certain nombre de combats.
À certains endroits, frère Branham dit qu'il garde des cicatrices de certains combats, mais qu'il a combattu jusqu'à ce qu'il a vaincu l'ennemi. C'est aussi notre foi et notre confiance.
Vous savez que notre combat n'est pas les uns contre les autres. Oh celui qui comprend que notre combat n'est pas les uns contre les autres ! Celui qui croit que notre combat est les uns contre les autres, n'a rien compris du tout ! Il n'a même pas compris que l'ennemi est en jeu. Notre combat est contre les puissances de ténèbres. Notre combat est contre les puissances ennemies, et non contre un frère, et non contre un homme ! Mais nous devons combattre correctement ce combat de la foi, et saisir l'épée de l'Esprit.
Et nous avons vu que partout où cela se produit dans la foi, il n'est pas nécessaire d'avoir de grandes prétentions ou de faire de grands efforts. Il suffit d'avoir la foi ; et cela doit se produire et cela s'est produit. Nous avons la foi en une œuvre achevée sur le bois du calvaire par Jésus-Christ, notre Seigneur. Combien de fois l'avons-nous entendu sur les bandes ? « Si je pouvais guérir, je le ferais », mais il dit : « Je ne peux pas faire ce que Dieu a déjà fait ! ». Il dit : « la guérison a déjà été faite sur la croix du calvaire lorsque Jésus-Christ a été blessé, lorsqu'Il a été frappé et martyrisé. Nous avons été guéris par Ses meurtrissures, nous avons été rachetés par Ses blessures et par Son sang ».
Ici, nous avons constaté en résumé qu'il est question de la foi, de la confiance, des promesses et de l'obéissance ; et c'est bien sûr très, très important que nous prenions ces choses à cœur, que nous les gardions dans nos esprits, et que nous marchions dans les mêmes pas par grâce, dans l'obéissance, en faisant confiance de tout cœur au Dieu vivant.
Et lorsque nous serons prêts à entrer dans les choses que Dieu nous a promises, alors nous pourrons peut-être dire : « Notre force est aujourd'hui telle qu'elle était lorsque nous avons commencé la marche », car alors, certaines choses changeront, certaines choses seront différentes, car lorsque la présence de Dieu descendra et que les promesses de Dieu s'accompliront, toi et moi, nous n'aurons plus à nous plaindre d'aucune faiblesse. Nous ne pourrons plus que louer Dieu de nous avoir préservés dans Sa puissance et dans Sa grâce.
Et pour finir, cette parole que nous avons aussi merveilleusement entendue en introduction. Dieu est si fidèle ! Il parle encore et encore, et Sa parole nous interpelle tout simplement, et nous ne pouvons pas faire autrement que de nous réjouir et de le prendre à cœur. J'ai dû réfléchir sur cette parole de Dieu de 2 Corinthiens chapitre 4 verset 6 :
« Car Dieu qui a ordonné que la lumière brille d'entre les ténèbres, il est aussi celui qui a fait briller la lumière dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu sur la face de Christ ».
Le même Dieu qui a ordonné que la lumière vienne, le même Dieu a déjà ordonné toutes choses. Nous savons que lorsque le Seigneur était sur la terre, Il a ordonné, et la chose était là ! Il a dit au lépreux : « sois pur » et il fut pur ; aux malades Il a dit : « sois guéri », et il était guéri. Il s'agissait toujours d'un commandement, d'une parole de puissance de notre Dieu. Et lorsque nous prononçons Sa parole en Son nom, alors c'est toujours Sa parole, et nous devons nous en souvenir. Et c'est ce que doivent faire tous les esprits malades, c'est ce que doivent faire tous. Toutes les puissances ennemies doivent s'incliner et se soumettre à la parole de Dieu.
Si nous croyons, alors nous avons déjà vaincu, et eux ils ont déjà perdu. Seule la foi... en effet, tout est déjà là, mais la foi le prend en possession. Tout est là, la foi ne fait que le prendre en possession. Et nous voudrions croire de tout notre cœur et de toute notre âme, et pouvoir dire, comme Caleb, que nous avons fait preuve d'une pleine obéissance à Dieu selon la promesse qu'Il a faite, et que cela puisse être aussi dit par nous.
Et je crois que c'est déjà de l’obéissance que d'imposer les mains aux malades. C'est déjà une obéissance par rapport à la parole de Dieu, puisqu'il est écrit : « ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris ». (Marc 16 : 18). La chose est déjà faite ! Il nous suffit juste de le faire dans la foi, et de remercier Dieu de ce qu'Il l'a fait.
Dieu qui a ordonné que la lumière brille d'entre les ténèbres, le même Dieu a déjà fait toutes choses qui sont là pour nous. Ces choses qui ont été préparées à Golgotha pour toi et pour moi, et nous n'avons plus qu'à en profiter. Et quand Il parle aujourd'hui, il se passe quelque chose. Et je crois qu'Il nous parle par Sa parole, et nous l'avons aussi déjà vu.
Parfois nous entendons... et dans le passé, nous avons souvent et souvent toujours attendu que le Seigneur nous parle après que le Seigneur nous ait parlé. Mais désormais, après la parole du Seigneur, nous n'attendrons plus que le Seigneur parle. À partir d'aujourd'hui, après la parole du Seigneur, nous attendrons l'action de Dieu, la confirmation de Sa parole, et nous persévérerons devant Sa face. Non pas qu'Il parle encore deux ou trois fois, non. S'Il parle une fois, c'est déjà beaucoup, c'est déjà beaucoup ! Et ensuite, Il attend que nous le recevions dans la foi pour qu'Il puisse agir. Après Son discours, attendons Son action, la manifestation de Sa puissance, par grâce ; et vous verrez que Dieu ne manquera pas.
Mais, je me réjouis que Caleb avait une si bonne mémoire même après quarante-cinq ans, et qu'il a dit : « Écoute, cela m'a été promis. Maintenant je me tiens ici, je veux maintenant prendre possession de ce qui m'a été promis. Je ne peux pas faire autrement, je le vois ».
Le livre de Josué... et le frère Branham l'a souvent dit : « le livre de Josué est une comparaison pour l'église de ce temps » ; et l'église doit prendre possession de ce qui lui a été promis. Comme à l'époque de l'Exode, elle doit maintenant prendre possession de tout ce que Dieu a promis. Et nous ne pouvons pas faire autrement que de croire, de faire confiance au Seigneur, et garder dans notre cœur la promesse. Et s'Il nous accorde encore la grâce d'être obéissants, et si en plus, on peut dire que nous Lui avons pleinement obéi, oh, cela devrait être quelque chose de très grand.
Je ne sais pas s'il y a encore un homme dont cela a été dit si clairement que dans ce cas, mais Dieu l'a dit, et dans quel contexte ? Lorsque la promesse s'est réalisée et que le pays a été divisé, et que chacun devait entrer en possession de ce que Dieu avait prévu pour lui.
Nous sommes maintenant en train de traduire un sermon. Je pense que le sermon c'est : « On ne moissonne pas l’ivraie avec le blé ». Et là, il est aussi question de l'héritage ou des héritiers. C'est ici qu'ils devraient prendre possession de leur héritage, chaque tribu, là où est sa place.
Chacun de nous tous devrait trouver sa place dans le royaume de Dieu, et dire : « Seigneur, les promesses que Tu as faites, je les ai portées assez longtemps dans mon cœur. J'ai été obéissant dans les choses autant que je le savais et que je pouvais. Maintenant, je suis ici pour prendre possession par la foi de ce que Tu m'as promis ». Et vous verrez que les promesses de Dieu demeurent, elles ne chancellent jamais ! Saignant, Jésus a scellé ce qu'Il a promis par Sa parole. Le ciel et la terre peuvent brûler, les collines et les montagnes peuvent disparaître, mais celui qui croit trouvera, et celui qui cherche a déjà trouvé ! Et c'est ainsi que la chose est, et pas autrement.
Je pense que nous avons toutes les raisons et tous les motifs d'accorder une confiance illimitée au Seigneur. Qui ne voudrait pas le croire après avoir entendu tant de choses et reçu l'enseignement de la grâce de Dieu sur Ses paroles ? Croyons-le pleinement, et remercions-le de tout notre cœur, et Il le fera. Vous pouvez vous fier à Dieu. Si tout est oublié, Dieu n'oublie pas, et les porteurs de sa promesse non plus ! Il n'oublie pas les porteurs de Sa promesse.
Je ne sais pas ce que les dix autres ont pensé, mais Caleb, lui, a pensé exactement ce qu'il a vu. Alors, dans le pays, Moïse a dit : « Prend ce que Dieu t'a promis et a destiné pour toi, car tu as fait preuve d'une pleine obéissance à Son égard. Tu as cru de tout ton cœur ».
Nous aussi, croyons de tout notre cœur, soyons obéissants. Avec l'aide de Dieu, nous verrons que nous poserons la plante de nos pieds sur la terre qui nous était peut-être encore refusée jusqu'à présent. Mais, toutes les villes fortes, tout devra tomber. Jésus est Vainqueur, et Il nous possède. Il est le Chef de l'armée du Seigneur tel que l'a vu Josué. Suivons-le, et avec Lui, toi et moi, nous pourrons être vainqueurs par Sa grâce. Loué soit Son merveilleux et glorieux Nom ! Amen. Levons-nous pour la prière.
Père Céleste, nous Te remercions de tout cœur pour Ta précieuse parole qui nous a été adressée aujourd'hui, Seigneur. Seigneur, nous voulons que Tu accomplisses Tes promesses. Les engagements que Tu as pris envers Caleb, Tu les tiens encore aujourd'hui ô Dieu, et Tu donnes à Ton peuple les biens qui lui reviennent, ô Seigneur.
Seigneur, nous Te remercions. Tu donnes à Ton Église ce qui lui revient de droit en ces jours, Seigneur. Tu ne manques de rien, Seigneur, et nous avons cru en ces derniers jours comment Tu as abondamment agi, Seigneur. Pour cela, nous louons Ton merveilleux nom, et nous Te rendons gloire à Toi et à Toi seul.
Seigneur, Tu ne fais que commencer, Tu feras encore Seigneur. Que Ton Saint nom soit loué et glorifié pour cela Seigneur. Seigneur, nous ne nous laissons pas égarer par les discours des hommes, Seigneur, mais nous regardons vers le haut, Seigneur, vers Toi, le Dieu vivant, car c'est de Toi que vient notre secours ; et aussi nos cœurs et aussi nos esprits se tournent vers ce que Tu as dit, Seigneur.
Gloire et honneur et remerciements Te soient rendus, dans le précieux nom de Jésus. Amen.