Ewald Frank
PARMI MON PEUPLE, IL Y A DES INTRUS QUI SE TIENNENT À L’AFFÛT
Krefeld, le 31 décembre 1981
(Retransmis le 30 août 2023)
Louange et remerciements au Seigneur. Levons-nous encore une fois, et prions. Père Céleste, nous aimerions dire comme Corneille : « Nous sommes rassemblés devant Ta face pour écouter, et en même temps, pour recevoir ce que Tu as à nous dire, et ce que Tu as préparé pour nous ». Bien-aimé Seigneur, je Te prie : descends, prends place, fais Ta demeure au milieu de nous. Tu as fait la promesse : « J'habiterai au milieu d'eux, Je serai leur Dieu et ils seront Mon peuple ». Bien-aimé Seigneur, nous avons vécu jusqu'ici, jusqu'à présent, en regardant à nos propres privilèges, et nous Te demandons de nous aider. Bénis-nous, restaure tout, et glorifie Ton nom.
Nous Te prions de prendre cette réunion sous la conduite et la discipline de Ton Esprit. Que l'onction repose sur nous. Seigneur, obtiens ce qui Te revient de droit, alors nous aussi, nous aurons ce qui nous revient de droit.
Bien-aimé Sauveur, fais-nous grâce ! Que Ton sang précieux nous couvre, et que Ta grâce nous couronne. Bien-aimé Seigneur, Tu nous as révélé Ta parole, révèle maintenant Ton bras puissant ! Amen ! Je Te le demande, et nous tous nous Te le demandons au nom de Jésus, amen. Amen.
Nous pouvons nous asseoir. Nous sommes reconnaissants au Seigneur pour chaque occasion que nous avons de pouvoir venir devant Sa face pour adorer, et entrer dans Sa présence. Il n'y a pas de rassemblement où nous ne sommes pas bénis. Chaque parole nous interpelle, et Dieu a toujours quelque chose à nous dire. Et comme je l'ai déjà exprimé dans la prière : si Dieu arrive à ce qui Lui revient de droit dans nos vies, alors nous aussi nous aurons ce qui nous revient de droit ; et alors ce qu'Il veut voir arriver, se produira.
Personnellement, je me suis couché ce matin vers 3 heures. La visite m'a retenu si longtemps, et à la fin, j'ai dû m'arracher avec force. Mais on peut aussi se contenter de peu de sommeil. Le plus important est que les gens puissent faire sortir ce qu'ils ont de leur cœur et qu'on puisse les aider.
La parole que nous avons entendue en introduction est, en effet, l'une des merveilleuses promesses que Dieu a faites. Il dit ici dans Ésaïe 46 verset 10 :
« Dès le commencement, j'ai fait connaître l'issue, et dès les temps anciens, ce qui n'était pas encore arrivé. J'ordonne : que mon dessein s'accomplisse, et J'exécute tout ce qui me plaît ».
Amen. Parfois, nous utilisons l'expression : « j'ordonne ». Il se peut qu'il n'y ait pas grand chose derrière ; mais quand Dieu ordonne, alors, toute Sa puissance et toute Sa force est derrière Sa parole ! Quand Il parle, cela s'accomplit ! Quand il ordonne, alors la chose est là ! Quand Il a dit : « que la lumière soit », la lumière fut ! Quand il a dit : « que la terre produise des plantes, des arbres et tout ce qui s'y trouvent », il en a été ainsi ! Tout ce qu'il a prononcé arriva !
Tout à l'heure, il m'est venu à l'esprit que nous sommes réunis ici pour prier, et nous aurons sûrement quelque chose sur le cœur à demander à Dieu. Et nous savons que lorsque le Seigneur marchait sur la terre, les gens venaient à Lui, et Le Seigneur leur demandait simplement : « Que veux-tu que Je fasse pour toi ? » ; et ces personnes exprimaient leurs demandes, et le Seigneur les leur a accordés.
Et lorsque nous nous réunissons pour prier à cette heure, alors Il nous demande à toi et à moi : « Que veux-tu que Je fasse pour toi ? ». Nous devons le savoir, car Dieu ne peut nous exaucer que si nous ne prions pas pour cent choses en général, mais seulement si nous présentons devant Sa face une chose que nous voulons recevoir de Lui, une chose précise ! Nos prières doivent contenir une intention, une demande précise que nous présentons à notre Seigneur.
Les lépreux ont dit : « Nous voulons être purifiés », les aveugles ont dit : « nous voulons retrouver la vue », les boiteux ont dit : « nous voulons marcher », les perdus ont dit : « nous voulons être sauvés », et les malades ont dit : « nous voulons être guéris ». Ce sont toujours des demandes directes qui ont été présentées au Seigneur.
Aujourd'hui, Il nous demande à toi et à moi : « Que veux-tu que Je fasse pour toi ? ». Et là aussi, il peut y avoir quelques souhaits que nous avons, mais ce n'est pas encore tout à fait ce qu'il faut. Il faut que ce soit le problème central, la plus grande détresse que nous avons, toi et moi, c'est elle que nous voulons apporter au Seigneur. Je suis sûr, selon moi, que l'aveugle avait encore d'autres choses à cœur, mais sa préoccupation principale était : « Je veux retrouver la vue ! ». Le lépreux avait peut-être d'autres problèmes, mais sa lèpre était son problème principal, et il l'a présenté au Seigneur.
Et c'est ainsi qu'en cette heure, nous aussi, nous voulons présenter notre préoccupation principale au Seigneur. Et là, ni moi, ni toi, ni l'un, ni l'autre, nous ne pouvons dire à l'autre : « Prie pour cela, ou prie pour cela ». Cela doit nous être déposé dans le cœur par Dieu. Ma préoccupation principale est que Dieu fasse de moi un enfant de Dieu, comme cela est écrit dans ce livre, c'est-à-dire la Bible, et qu'Il puisse faire de nous tous des enfants de Dieu en qui Il peut Se glorifier ; des enfants de Dieu par lesquels Il peut confirmer Sa parole et révéler, manifester Sa puissance ; des enfants par lesquels Il peut parler.
Lorsque Dieu marche sur la terre, Il a besoin de tes pieds et mes pieds, Il est Esprit ! Lorsqu'Il veut parler, Il a besoin de ta bouche et de la mienne. Lorsqu'Il veut imposer les mains, Il a besoin de tes mains et des miennes. Amen ! Il S'est créé un corps, par lequel Il veut Se manifester sur la terre. De même que Dieu S'est révélé en Christ, de même Christ, veut Se révéler dans l'Église et par l'Église.
Et frère Branham l'a formulé de manière exacte. Il dit : « Dieu a envoyé Christ, mais Il était en Lui pour confirmer la parole ! ». Et l'Écriture dit aussi : « Dieu était en Christ pour réconcilier le monde avec lui-même ». Et il dit : « si Dieu nous envoie, Il est aussi en nous pour confirmer la parole que nous proclamons ». Amen.
Et c'est de cela qu'il s'agit au fond. Nous croyons en Dieu, mais nous n'avons certainement pas encore la confiance illimitée en Lui, de sorte qu'Il puisse même nous donner au-delà, plus que ce que nous n’osons même demander et implorer, car Paul l'exprime de cette manière : « Dieu est capable de faire plus que ce que nous lui demandons et pensons ». (Éphésiens 3 verset 20). Nous ne savons même pas du tout ce que nous devons demander, et Dieu nous donne encore plus si nous venons devant Sa face dans la foi.
L'Église du Seigneur doit et sera rétablie dans l'état original. L'enseignement devait précéder tout cela, afin que tout ce qui appartient à Babylone soit laissé en arrière, séparé et mis à part. Et Il dit : « vous, mon peuple, sortez du milieu d'eux, séparez-vous, ne touchez rien d'impur ». (2 Corinthiens 6 verset 17). C'est une chose, le fait de sortir. Mais avec cette chose, la deuxième chose n'est pas encore arrivée, à savoir, être mis au service, être béni par Dieu, afin que nous recevions la plénitude venant de Son sanctuaire.
Comme il en était au commencement, ainsi il en sera de même à la fin : Dieu avait tout ordonné par Sa parole. Il avait ouvert la bouche de Ses serviteurs pour poser les différents passages de l'Écriture en fonction du développement spirituel de l'époque, et également pour les communiquer au peuple de Dieu. Il a fait de même en ce temps. Puis vint la puissante effusion du Saint-Esprit.
Savez-vous, parfois nous parlons de cela, et l'un a un point de vue, et l'autre a un autre point de vue. Mais quand cela arrive, quand la chose se produit, alors nous n'avons plus d'opinion ou de point de vue : nous avons la chose elle-même, c'est-à-dire l'expérience avec Dieu. Mais, avant l'expérience, nous avons tel ou tel point de vue. Mais lorsque cela se produit sur nous, avec nous et à travers nous, nous n'avons plus de point de vue sur une expérience mais nous avons l'expérience elle-même ! Et c'est ce qui nous intéresse.
Nous trouvons aussi dans le message des gens qui ont ce point de vue parce que frère Branham a fait une déclaration quelconque quelque part, et ils ne tiennent pas compte de toutes les autres déclarations. Ce n'est que lorsque nous prenons tout ce qui appartient à un thème, que nous avons un équilibre. Et, nous avons besoin de l'équilibre sinon, nous passons tout simplement à côté du but.
De toute façon, il me tenait à cœur, dès le début, de créer un équilibre par la proclamation de la parole de Dieu. Je ne sais pas pourquoi, mais cela m'a été donné dès le commencement, et vous pouvez me croire sur parole : j'ai dû en effet constater les premiers dérapages spirituels juste après le départ de frère Branham de manière fabuleuse et presque inconvenable, que j'ai déjà eu besoin de la grâce de Dieu pour trouver mon chemin à travers la confusion. Mais Dieu m'a donné Sa parole comme une lampe à mes pieds, par grâce.
Et il est dit : « comment le jeune homme pourra t-il rendre son sentier irréprochable ? », et la réponse est : « s'il s'en tient seulement à ta parole » (psaume 119 verset 9). Comment un croyant, comment toi, comment moi, pourrons nous rendre notre chemin irréprochable ? Et la réponse est : si nous nous tenons à la parole du Seigneur.
Et nous sommes aujourd'hui réunis ici, je peux le dire, dans un cercle familial. Nous sommes une famille de Dieu, nous avons un Père, et c'est le Père céleste ! Les liens terrestres ne sont plus de loin comme les liens spirituels, car les liens terrestres sont terrestres, et les liens spirituels sont éternels. Mais, il est vrai que dès le début, il y avait certaines choses qui s'étaient glissées et qui, curieusement, étaient toujours arrivées jusqu'au noyau, au point central.
Et je pense en particulier à cet homme que frère Branham a mentionné je ne sais pas combien de fois dans ses prédications, à cet homme qui a essayé de me convaincre plusieurs fois que frère Branham était Jésus-Christ Lui-même ! Et j'étais tellement horrifié. Je ne savais pas quoi penser, quoi dire, quoi demander ! Un homme qui avait passé non pas seulement un jour, mais qui était constamment avec Frère Branham ! Cet homme s'est agenouillé sur son genou droit, et a levé la main droite vers le ciel pour essayer de me convaincre que frère Branham était Jésus-Christ !
Et vous pouvez vous imaginer : Dieu m'a donné un cœur plein d'amour ! Je ne peux faire du mal à aucune personne, cela n'est pas dans mes habitudes. Je préfère qu'on me fasse du mal. Et même quand je suis livré aux potences, au bois de pendaison, je crois toujours, je vois toujours le bien. Je n'y peux rien, Dieu m'a fait ainsi : je ne vois pas le mal, mais le bien.
Mais là, c'était vraiment trop, là, la mesure était pleine, et j'ai dit : « écoute frère, sois raisonnable, et réfléchis au fait que nous sommes tous encore des hommes ; et que le frère Branham aussi, malgré sa haute vocation et les puissantes choses que Dieu a faites dans sa vie, il n’était qu’un homme ! ». Et il ne voulait pas du tout me laisser parler. Vous savez, quand des gens deviennent fanatiques, alors, alors, on ne peut presque pas les aider, c'est impossible ! Toutes les paroles semblent alors vaines. Et je voulais juste lui dire humainement : « Écoute mon frère, c'était un homme marié après tout. Il avait une famille, il est né. Son père, sa mère et nous savons toutes ces choses, et il avait quatre enfants ». Et je lui ai dit : « mais sois raisonnable et réfléchis à ce que tu dis ». Et l'homme a effectivement pu dire : « oui, c'est un secret, c'est un mystère que tu ne connais pas encore ». Et j'ai répondu : « frère, je n'ai pas la prétention de connaître tous les mystères, mais ce mystère, je le connais vraiment ! ». Et la conversation est allée si loin, que je lui ai posé la question : « crois-tu à l'unité de Dieu ? » Et il a répondu : « oui, oui ». Et je lui ai dit : « alors veux-tu dire que frère Branham, si tu penses qu'il est Jésus-Christ, alors il était aussi Jéhovah de l'Ancien Testament et donc, le Créateur ? » ; et, dans un élan, il a répondu : « oui, je le crois ». Et là, tout était fini, tous les fils se sont rompus, et c'était, comme nous le disons en allemand, en expression allemande : « sabat », c'est-à-dire terminé !
Ce que je veux dire par là, c'est que l'erreur, les choses fausses se sont glissées jusque dans les cercles les plus proches, et ce, dès le début. Et vous savez, et vous l'avez peut-être entendu sur les bandes, c'est la raison pour laquelle frère Branham a dit : « Je me retire, j'arrête de prêcher parce que mes meilleurs amis veulent faire de moi Christ, et par là, ils font de moi un antichrist ,car il y a un seul Dieu, et c'est le Seigneur qui est mort sur la croix à Golgotha ! ». Et il dit : « je dois mettre un terme à cette affaire ! ». Et il se mit à pleurer et dit : « Seigneur, aide-moi à mettre un terme à cette affaire ». Et puis, Dieu lui a révélé que c'était le Serpent qui était venu parmi le peuple, et avait répandu cette manière de voir pour rendre son ministère impossible, parce que tous les autres devaient alors dire : « voilà, voilà, vous avez maintenant la chose. Ses disciples font de lui Jésus-Christ ! »
Parfois, on a du mal à le comprendre, à comprendre pourquoi Dieu permet de telles choses. Et puis, le Seigneur dans Sa miséricorde est venu à lui, et lui a expliqué en disant : « écoute, ce n'est pas la première fois que cela arrive ». Ils sont venus aussi à Jean et lui ont demandé : « Es-tu le Christ ? ». Le Seigneur ne leur devait pas de réponse. Ce qui est triste, c'est que les gens peuvent être si proches de la bonne chose, et malgré tout, être sous une mauvaise influence ! Et cela doit être brisé, cela doit cesser. Nous ne pouvons pas être sous la vraie parole de Dieu, et ensuite tomber sous une emprise, sous l'emprise d'un esprit perverti ou faux ou sous son influence. Nous voulons que Dieu place une ligne claire de démarcation.
Et si j'ai parlé de ces fausses choses, et de ces inspirations au cours des soirées passées, ce n'est pas parce que cela m'amuse ou cela me fait plaisir, mais c'est parce que cela est sérieux, sérieux, amer. Et je ne peux plus entendre toutes ces choses fabriquées. Je ne veux que ce que Dieu a fait, et rien d'autre ! Ces choses personnelles qui ont été fabriquées là, ou ces choses spirituelles qui sont fabriquées, elles devraient, en principe, être détruites, comme Israël l'a fait avec le réacteur là-bas, et a laissé tomber une bombe, et tout était fini.
Nous sommes arrivés à un moment où toute autre influence doit être mise de côté. Vous savez que cela peut aussi arriver à des personnes qui sont très proches du Seigneur. Pensez à Jean et à Jacques. Je crois que ce sont les deux qui ont simplement dit : « Seigneur, si Tu veux, nous ferons tomber le feu du ciel ». Et le Seigneur leur a répondu : « Vous ne savez pas de quel esprit vous êtes animé ! ».
De quoi s'agissait-il ? En un clin d'œil, quelque chose peut nous tomber dessus, et nous ne savons plus ce que nous faisons. Quand frère Branham a dit que neuf différentes interprétations du message sortiraient de Tucson, je pense qu’alors, on se pose la question : « Comment est-ce possible ? Nous ne sommes pas intéressés par les interprétations ! ». Et vous ne verrez pas que nous interprétons les sept sceaux ou que nous interprétons les sept tonnerres. Nous n'interprétons rien du tout ! Nous attendons qu'il plaise à Dieu d'accomplir toutes ces choses, car toute interprétation est fausse. Que ce soit neuf ou neuf cents, elles sont toutes fausses ! Nous savons pourtant que Dieu n'a pas envoyé Son prophète pour que nous interprétions encore une fois, mais Il a envoyé Son prophète pour que les choses de la parole de Dieu soient révélées.
Mais là aussi, nous reconnaissons que les hommes s'impatientent. Bien sûr, frère Branham a parlé de grandes choses, mais ces grandes choses n'arrivent pas quand toi, petit homme, ou moi, ce petit homme, quand nous commençons à interpréter ! Ces grandes choses arrivent quand le grand Dieu les fait, et pas plus tôt ni plus tard.
J'aimerais aussi dire, comme le Seigneur : « que souhaiterais-je d'autre si ce n'est qu'il y ait déjà du feu ? » ; que souhaiterais-je d'autre que nous soyons au cœur de la grande action de Dieu ? Mais je me garderais bien d'apporter mon propre feu sur l'autel de Dieu ! Je me garderais bien d'apporter mes propres interprétations et de susciter chez les hommes une attente qui ne conduirait ensuite qu'à la déception. Non. C'est peut-être pour cela que je suis Prussien (Un peuple de l’Allemagne. N.d.t) de naissance. Déjà, par nature, je ne peux pas m'engager dans quoi que ce soit. Je dois avoir une vue d'ensemble de ce qui doit se passer.
Une supposition, un enthousiasme quelconque ne suffise ni à toi, ni à moi. Nous avons besoin d'une certitude à cent pour cent ; et je pense que la parole de Dieu est certaine à cent pour cent, et nous devons attendre avec patience. Certes, il y en a déjà beaucoup qui ont voulu faire de grandes choses.
Et je l'ai déjà dit ici il y a quelques jours : le dernier homme était un homme d'Australie, autrefois d'Afrique du Sud, qui m'a appelé d'Inde et m'a dit : « Pour autant, dès que je pose le pied sur le sol européen, le plus grand réveil de tous les temps commencera ». Et qu'est-ce qui s'est passé ? Quand il a foulé le sol européen, il boitait comme tous les autres, et absolument rien ne s'est passé. ! Je suis fatigué de toutes ces annonces, de toutes ces choses que les gens promettent, et ils ne peuvent pas les tenir. Pourquoi alors les promettre ?
Et nous en sommes au point où nous préférons ne même plus donner la chaire à personne ! Et j'en suis aussi au point où je veux dire clairement : personne ne doit se prononcer ou se promener en disant : « Dieu m'a révélé ceci ou cela ! ». Il faut qu'on en arrive au point où, si quelqu'un pense que Dieu lui a révélé quelque chose, écrivez-le, ne le dites à personne, écrivez-le et apportez-le-nous ! Je vous le dis : nous ne condamnerons pas, mais nous nous mettrons à genoux, et nous ouvrirons la Bible, et, ce que vous pensez que Dieu vous a donné, nous le poserons sur la Bible, et nous demanderons à Dieu du fond de notre cœur de nous donner la clarté divine.
Mais, cette façon de se promener avec des révélations ! Il semble qu'il y a des gens qui en ont plein les poches ! Ils sortent d’ici et là. Et c'est une chose : cela ne fait pas honneur au Seigneur, et cela embrouille le peuple. Et à la fin, nous nous tenons là et nous asseyons là, et nous disons : « Je ne comprends plus rien, je n'ai plus du tout de révélations ! Et ce frère et cette sœur ont des révélations en chaîne ».
Nous l'avons considéré hier et avant-hier, et le Seigneur a dit : « n'avez-vous pas eu des visions propres ? N'avez-vous pas fait toutes ces choses vous-mêmes ? ». Et il y a des gens qui ferment les yeux, et ils ont une telle imagination ! Et puis, tout à coup, comme je l'ai encore entendu hier soir, ils voient une grande montagne et puis ils voient ceci et cela. Moi, rien ne m'intéresse du tout ! J'aimerais bien voir Jésus. Je voudrais voir la puissance de Sa résurrection. Toutes ces phrases pieuses, je ne veux plus les entendre. De notre côté, nous voulons être ouverts à tout ce qui vient de Dieu.
Frères et sœurs, si Dieu vous a fait connaître quelque chose, vous êtes même obligés de nous le faire connaître, de nous le communiquer. Et dire : « frère, Dieu nous l'a révélé, Dieu nous a révélé ceci ». Nous croyons à des révélations, mais nous croyons qu'elles doivent venir de Dieu. Et si elles viennent de Dieu, alors elles ont un sens et un but, alors elles accomplissent quelque chose, alors ce n'est pas de la paille vide, alors elles ont un contenu, alors elles ont une substance, alors elles apportent une bénédiction au peuple de Dieu. Et c'est ce que nous voulons demander à Dieu. Aussi certain qu'Il nous a révélé Sa parole, ainsi nous implorons de Lui la véritable action du Saint-Esprit, afin que rien d'autre ne soit dit en dehors de ce que Dieu a dit.
Et nous n'avons pas honte de dire que, lorsque les gens mangent un peu tard, ils sont effectivement un peu alourdis la nuit, et cet alourdissement peut déjà leur procurer des rêves efficaces. Et puis Salomon dit aussi dans les Proverbes : « là où il y a beaucoup d'occupations, là il y a beaucoup de rêves et beaucoup de contrariétés ». (Ecclésiastes 5, verset 2). C'est aussi le cas, et nous ne le voulons pas ! Le marché chrétien en est surchargé. Il n'y a pas de besoin pour ces choses, c'est déjà en surproduction.
Ce dont nous avons besoin, c'est de la grâce de Dieu, de rester sobre et de dire : « Seigneur nous sommes ici, enlève de nous tout ce qui n'est pas de Toi, et révèle-Toi à nous de manière puissante ».
Permettez-moi de lire encore rapidement cette parole du prophète Ésaïe, au chapitre 57, à partir du verset 14, et ensuite nous allons adorer. Ésaïe chapitre 57 verset 14 :
« Et il ordonnera ».
Tout d'abord, nous avons lu dans Esaïe 46, verset 10 : « ce que j’ordonne s'accomplira ». Et maintenant, il est dit dans Ésaïe 57 verset 14 :
« Et il ordonnera : frayez, frayez le chemin, préparez une route, ôtez tout obstacle sur le chemin de mon peuple ».
Amen ! Par la grâce de Dieu, peut-être nous l'avons déjà fait en grande partie, pendant ces jours, sans que les individus n'en aient pris conscience. En effet, où sont tous les obstacles ? où sont toutes les barrières ? qu'est-ce qui nous arrête vraiment ? Ce n'est pas ta défaillance, ce n'est pas ma défaillance, mais ce sont les choses spirituelles qui sont introduites et nous arrêtent ! Ici, nous lisons dans Ésaïe 57 verset 14 :
« Et il ordonnera : frayez, frayez le chemin, préparez une route, ôtez tout obstacle sur le chemin de mon peuple, car ainsi a parlé le Très Haut et Très Exalté, qui siège éternellement et dont le nom est le Saint : J'habite dans les lieux très hauts et dans le sanctuaire, avec ceux qui ont l'esprit brisé et courbé, pour ranimer l'esprit de ceux qui sont courbés et pour rafraîchir le cœur de ceux qui sont brisés. Car je ne veux pas contester à toujours. Je ne m'irriterai pas à toujours, autrement, tout esprit se consumerait devant moi, et les âmes que j'ai moi-même créées. Ce n'est qu'à cause de sa cupidité coupable que je me suis irrité et que je l'ai châtié, me cachant dans ma colère, tandis qu'il suivait avec rébellion la voie qu'il avait choisie. J'ai bien vu ses voies, cependant je veux le guérir, je veux le conduire, je veux le consoler, lui et ceux qui souffrent en représailles ; en créant la paix comme le fruit de ses lèvres, la paix pour ceux qui sont loin et ceux qui sont près, dit le Seigneur, et je veux le guérir. Mais les impies, (ceux qui sont sans Dieu. N.d.e), sont semblables à la mer agitée qui se repose, et dont les eaux soulèvent la boue et la saleté. Il n'y a pas de paix pour les méchants, dit mon Dieu ».
Cette parole est aussi une parole profonde et puissante. Nous ne pouvons pas entrer dans tous les détails car, nous voulons adorer. Ici, il est question des voies propres. Et Dieu S’est caché dans Sa colère tant qu’Israël suivait des voies propres. Dieu restera caché tant que nous suivrons nos propres voies. Et ce n’est que lorsque nous marcherons sur le chemin en tant que Ses élus, qu’Il se révèlera et nous bénira.
Ici, il a laissé, Il a donné une merveilleuse consolation en référence à Israël. Et Il nous dit à nous aussi au verset 18 :
« J'ai bien vu ses voies cependant, je veux le guérir, je veux le conduire et je veux le consoler, lui et ceux qui souffrent en représailles ».
Dieu ne veut pas faire payer comme les hommes le font, mais Il veut consoler ceux qui souffrent, bénir ceux qui souffrent. Nous souffrons tous profondément pour la cause de Dieu. Nous ne ressemblons pas à la mer agitée qui apporte la boue et la saleté sur le rivage. Je ne sais pas combien d'entre vous ont déjà été au bord de la mer. Quand je pense à nos bien-aimés de la Suisse, et aux belles montagnes, je me demande : « êtes-vous déjà allé à la mer ? ». Si vous êtes déjà allé, en particulier à la mer du Nord, et que vous avez assisté à la marée haute et à la marée basse, vous pouvez regarder comment après la marée haute, un ou plusieurs camions passent le long du rivage, et comment ils ramassent et sont chargés de tout ce qui est possible et impossible. J'ai regardé parce que j'aime beaucoup la mer, tout comme j'aime les montagnes, et parce que Dieu a créé la nature. Mais cela avait beaucoup à me dire, surtout sur l'île danoise de Fano, où je regardais cela, comment le matin, après que la marée haute soit passée, oui, le camion passait le long du rivage et on le chargeait. Il y avait de la saleté, de la boue, des bidons et tout ce qui est possible ou impossible. Tout avait été jeté dans la mer provenant des bateaux, ceci et cela, tout était rejeté en masse sur le rivage :
Ici, le Seigneur dit dans Sa parole au verset 20 :
« Mais les impies sont semblables à la mer agitée, qui ne peut pas se reposer et dont les eaux soulèvent la boue et la saleté. Il n'y a pas de paix pour les méchants, dit mon Dieu ».
Qu'en est-il ? Eux-mêmes sont agités, et ils apportent l'agitation là où ils arrivent ! Ils n'ont pas de paix, et ils apportent le trouble là où ils arrivent ! Celui qui a lui-même trouvé le repos en Dieu et s'est reposé de ses œuvres, celui-là rayonnera et répandra le repos. Celui qui a la paix avec Dieu aura la paix et il l’aura lui-même, comme le Seigneur l'a dit : « quand vous entrez dans une maison, donnez à la maison la salutation de paix en disant : que la paix soit avec cette maison ». Bénis les pacifiques, bénis les artisans de la paix ! Et nous l'avons lu hier soir dans Éphésiens chapitre 2, que Dieu a ôté le mur de séparation, et a fait de l'homme ancien un homme nouveau qui procure la paix ! Amen !
Il est notre paix, Il est notre pardon, Il est notre salut, Il est tout en tout pour nous. Ce dont j'ai besoin, ce dont tu as besoin, nous le trouvons tous complètement en Jésus-Christ notre Seigneur. Es-tu parvenu au repos en Dieu, ou es-tu agité ? Celui qui est agité est semblable à la mer agitée. Et je vous le dis que personne ne peut Lui résister.
Quand vient le temps de la marée, il serait mieux de s'écarter, car le temps est là, le temps est venu et l'eau emporte tout sur son passage. Nous l'avons déjà parfois entendu, qu'elle avait fait sauter les digues. Il y a une violence dans l'eau, mais c'est ainsi que sont les hommes impies. Et vous savez quoi ? Il y a une parole dans le prophète Jérémie... je ne la trouverai évidemment pas du premier coup, mais il est écrit : « il y a des impies parmi mon peuple ». Avez-vous déjà lu cela ? Oh, j'aimerais bien le trouver. Cela doit se trouver ici, à droite dans cette Bible-ci. Et bien sûr, maintenant, je ne le trouverai pas, mais ce soir, je vais certainement le trouver. Cela doit être dans Jérémie, vers le septième chapitre, cela doit être quelque part dans cette région, où il est dit : « il y a des méchants parmi Mon peuple. Ils sont à l'affût ». Oui, cela doit être quelque part ici. Peut-être le trouverez-vous pendant que nous prions encore, car parfois, nous ne pensons alors qu'aux fidèles, et ne savons pas que Dieu a parlé à Son peuple.
Dieu ne s'adresse pas à ceux qui n'écoutent pas Sa parole, mais à ceux qui veulent Lui obéir ! Ah ! Jérémie chapitre 5 verset 26. Merci de tout cœur. Jérémie, 5, verset 26 :
« Car parmi mon peuple, il y a des impies qui sont à l'affût, comme des oiseleurs. Ils se tiennent en embuscade. Ils tendent des pièges et capturent des hommes ».
Nous ne pouvons pas entrer dans ces choses. Si des impies sont à l'affût quelque part, ils ne nous attraperont pas, toi et moi. Mais, quand il est dit : « ils sont parmi Mon peuple », il est écrit ici : « car parmi mon peuple, il y a des impies. Ils sont à l'affût comme des oiseleurs qui se tiennent en embuscade ».
Et vous savez très bien que nous, les garçons... moi je viens de la campagne, vous savez tous. Et nous avons attrapé des renards, et des choses comme ça. Nous avons tendu des pièges, alors nous étions à l'affût, et nous faisions bien attention quand un renard en attirait un autre, et quand le piège se refermait. Ici, la parole de Dieu nous dit au verset 26 :
« Car parmi mon peuple, il y a des impies qui se tiennent à l'affût comme des oiseleurs. Ils se tiennent en embuscade ».
Oh oui, ils se tiennent en embuscade, ils se baissent ; alors, quand ils pensent avoir attrapé quelque chose, alors ils ne se cachent plus, alors ils sont plus grands que tous les autres, alors on les voit soudainement et on les entend. Et qu'est-ce que c'est ? Ce sont des impies ! Un véritable enfant de Dieu ne sera pas à l'affût et ne tiendra pas des pièges à un autre ! On ne pensera pas : « oh si seulement je pouvais l'attraper ». Un enfant de Dieu sera heureux que Dieu nous ait fait tous grâce, car nous vivons tous de la grâce, et nous pouvons dire : « de sa plénitude, nous avons reçu grâce sur grâce ». Mais tout doit s'accomplir ! Oh, nous devons reconnaître l'importance des prophètes aussi pour le Nouveau Testament et pour l'Église.
Verset 26 Jérémie 5 :
« Car parmi mon peuple il y a des impies qui sont à l'affût comme des oiseleurs, se tiennent en embuscade ».
Il est temps de défiler et de capturer des hommes ! Avez-vous déjà remarqué que l'on veut peut-être vous entraîner dans une conversation et qu'il y a des pièges cachés quelque part ? Parfois ils ont même un tout petit microphone dans la poche et veulent enregistrer ; et avant que vous ne vous rendiez compte, ils vous ont enregistré ! J'ai déjà vécu cela, et voici, au dernier moment j'ai effectivement remarqué la chose. Et puis je peux vous le dire : c'est là que j'ai eu le courage d'attraper ça, et j'ai pris la cassette entre mes mains. « Et il y a des impies parmi Mon peuple. Ils sont à l'affût. Oh, ils tendent des pièges », puis bien sûr, maintenant, nous le tenons. Nous le tenons maintenant.
Non, nous ne vous inquiétez pas. Dieu a les Siens et personne d'autre ! Et nous voulons, en tant que Son peuple, continuer à Lui faire confiance de tout notre cœur, et à aller de l'avant dans la foi. Nous lisons ces paroles pour pouvoir nous examiner nous-mêmes là où nous sommes. Oui, sommes-nous agités ? Avons-nous rejeté sur le rivage de la boue et de la saleté avec tout ce qu'elles impliquent ? Sommes-nous des personnes qui tendent des pièges et attendent que quelqu'un tombe ? Ou sommes-nous des enfants de Dieu conduits par l'Esprit de Dieu qui obéissent, qui suivent le chemin de Dieu et qui prient pour leurs frères et leurs sœurs ?
Ce sont des choses que nous pouvons et nous devons accepter comme un examen de conscience et dire : « Seigneur, où suis-je ? À quel niveau est-ce que je me tiens ? ». Et qu'Il nous donne la grâce de nous tenir avec Lui. Et le Seigneur dit : « Si je veux qu'il reste debout », voilà la chose ! Lui-même nous aide et sera avec nous. Il dit : « Mon dessein s'accomplira ! ». Non seulement Il parle, mais Il ordonne ! Et Il ordonne. Et Sa parole est un ordre qui commande !
Vous savez que lorsque quelqu'un commande, c'est déjà un ordre ! Pas seulement une demande, mais c'est un ordre ! Et Dieu a donné un ordre par Sa parole ; et c'est à cet ordre que chacun doit se soumettre. C'est l'ordre le plus élevé qui a été donné. Et Dieu veut conduire tout de la manière glorieuse.
Loué et glorifié soit Son nom. Amen.