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Ewald Frank

3. 10. 1981, 19:30, Krefeld, Allemagne
diffusé le 11. 2. 2023

Thème : De la prédestination et de l'élection

Que le Seigneur soit loué et remercié pour une telle parole magnifique que nous avons déjà entendue et pour les pensées merveilleuses qui ont été exprimées. 

Nous pouvons dire devant la face de Dieu que nous avons entendu en ces derniers jours la parole toute-puissante de notre Dieu, non seulement la lettre, mais révélée par le Saint-Esprit. Dieu n'a pas seulement parlé en paraboles, Dieu a parlé librement et ouvertement avec nous et à nous comme Il a parlé autrefois aux prophètes et aussi par eux, ainsi Il nous a parlé et veut aussi parler par nous. 

Nous vivons, en effet, une époque particulière à tous égards, et nous devons prendre notre place dans le royaume de Dieu et ne rien laisser nous éloigner de ce que Dieu a prévu pour nous, ce qu’Il a comme intention avec nous. Il faut peut-être être quelque part pour apprendre ensuite à apprécier à nouveau ce que Dieu nous a donné par grâce. 

Frère Schmidt était l'un de ceux qui ont dit « Amen », et j’insiste volontairement sur ce point. En fait, jeudi dernier, nous voulions tous les trois, frère Russ, frère Schmidt et moi, participer à un grand congrès à Düsseldorf, où un président mondial du plein Évangile devait prendre la parole. Et frère Russ a eu un empêchement et nous y sommes allés tous les deux. 

Et si nous n'avons rien emporté à la maison de toutes les histoires que nous avons entendues, il n'a même pas lu la parole de Dieu, pas une ligne, pas un verset… mais même si nous avons oublié toutes les histoires que nous avons entendues, nous avons emporté quelque chose : Une profonde et nouvelle gratitude envers Dieu pour ce qui nous a été accordé par grâce. Je ne peux pas être comme ça… je pense que frère Schmidt a probablement essuyé ses larmes de reconnaissance pour ce que Dieu a fait. 

Nous ne sommes pas présidents, nous n'avons pas de réputation ni de nom, et le peu que nous avions a encore été anéanti, de sorte que nous nous tenons simplement là comme Dieu veut que nous soyons, afin que tout honneur et toute gloire Lui soient accordés par la grâce seule. 

Dieu a parlé et Dieu continue à parler. Il a agi, et Il continue d'agir. Il a sauvé, et Il continue de sauver. Il a guéri, et Il continue à guérir. Et nous pouvons dire qu'Il a baptisé d'Esprit et de feu et qu’Il continue à le faire. Personne n'a besoin de douter de cela, car on nous a souligné que deux fois de suite il est écrit : « Mais toi, tu demeures... ». Et la deuxième fois, il est écrit : « Mais toi, tu demeures le même... ». (Psaume 102 versets 27 et 28). C’est ce qui a été lu. Non seulement Il demeure, mais Il demeure le même, et c'est pourquoi nous pouvons être pleinement confiants qu'Il fera de même. 

Ces jours-ci, nous ne prêcherons pas, mais nous résumerons les Saintes Écritures avec l'aide de Dieu. Nous écoutons les prédications traduites de frère Branham et les lisons aussi sous forme de brochures, de sorte que nous ne sommes pas ignorants des choses que Dieu a faites et continue de faire. 

Dans l'un des deux dernières prédications qui vont bientôt sortir sur bande et sur cassette, j'ai remarqué une phrase que frère Branham mentionne. Il dit : « Nous aimerions parfois être aussi innocents que le petit enfant qu'Il a pris dans ses bras pour le bénir et le consacrer à Dieu ». [Marc 10:16]. Puis il dit soudain : « Nous sommes en effet encore plus innocents que l'enfant, le nourrisson. Car ce nourrisson, même s'il a six semaines, est né dans le péché ». Et il dit : « Nous qui avons reçu la grâce de Dieu, sommes plus innocents que cet enfant que je tiens dans mes mains. Et cet enfant n'a pas encore proféré de mensonge, n'a jamais fait de mal à personne, n'a pas encore fait un pas sur terre, n'a pas encore prononcé une phrase ; mais nous qui sommes rachetés par le sang de l'Agneau, nous sommes plus innocents qu'un tel enfant, qu'un tel nourrisson : nous sommes pardonnés pour toujours, nous avons reçu la grâce pour toujours ! ».

Et c'est aussi le verset que nous avons tous lu. Hébreux 1, la deuxième partie du verset 3 :

« ... il s'est assis, après s'être purifié des péchés, à la droite de la majesté dans les hauteurs du ciel ». 

Il a accompli la purification des péchés, et cela, une fois pour toutes, pour toi et pour moi. C'est une rédemption parfaite et éternelle qui nous a été accordée. 

Un autre verset qui a retenu mon attention est celui-ci : « que tout Lui rendra hommage », ici au verset 10 d’Hébreux 1 : « Et encore : Au commencement, Seigneur, tu as fondé la terre et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ».

Cela m'a fait penser à Apocalypse 4, juste avant l'ouverture des sceaux. Ici, il nous est dit dans Apocalypse chapitre 4, peut-être à partir du verset 9 :

« Et chaque fois que les quatre êtres vivants offrent louange, honneur et action de grâce à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit éternellement, l’es vingt-quatre anciens se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et adorent celui qui vit éternellement, et ils déposent leurs couronnes devant le trône en disant : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l'honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées ».

Ici, la louange, l'honneur, la gloire et l'adoration sont offerts à Celui qui a créé toutes choses, et les a faites selon Sa volonté. « Tu es digne, Seigneur et Dieu, de recevoir la louange, la gloire et la puissance ». Nous savons que cela sera répété plus tard. Au chapitre 5, la question : « Qui est digne ? » est posée, et ensuite la réponse est donnée au verset 9 d’Apocalypse : 

« Et ils chantèrent un nouveau cantique qui disait : Tu es digne de prendre le livre et d'en ouvrir les sceaux, car tu t'es laissé immoler et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation, et tu as fait d'eux des rois et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront en rois sur la terre ».

Nous devons comprendre ce soir et pour toujours que ce que dit la parole de Dieu est vrai, et nous ne devons pas la laisser passer comme ça devant nous, mais nous devons la laisser nous pénétrer ! Car pour la plupart de temps, nous laissons passer la parole de Dieu devant nous, mais nous ne la laissons pas nous pénétrer par elle au point qu'elle devienne une réalité.

« Tu as racheté pour Dieu par Ton sang, des hommes de toutes tribus, Tu as accompli la purification de nos péchés, Tu nous as rachetés, nous sommes Ta propriété » : Ce sont tous des faits, des faits divins. 

Vous savez, même sur la terre, l'incertitude est quelque chose de terrible. Elle peut nous détruire complètement de l'intérieur. Mais la certitude peut nous édifier intérieurement et nous amener là où nous voulons être, dans la position voulue pas Dieu. Et il est écrit : « Son Esprit rend témoignage à notre esprit que nous sommes des enfants de Dieu ». [Romains 8:16]

Et s'il est question ici de ce terme : « Tu es digne de prendre le livre », c'est qu'il y a eu des hommes qui ont été trouvés dignes par Dieu d'entendre aussi et de reconnaitre ce qui était scellé dans ce livre, car c'est à eux qu'il était destiné. Et c’est par grâce que nous pouvons nous compter parmi ces hommes qui ont été jugées dignes d'entendre ce que l'Esprit dit aux églises, [Apocalypse 2:7, 11, 17, 29, 3:6, 13, 22], d'entendre ce que Dieu a à dire par Sa parole, et même ce qu'Il a révélé. 

J'ai moi-même une parole du prophète Esaïe sur le cœur. Vous savez que le prophète Esaïe était le prophète de l'histoire du salut de l'Ancien Testament. Il a décrit la naissance de Jésus-Christ comme Emmanuel [Ésaïe 7:14] : « un fils nous est né, un enfant nous est donné », et il a décrit qui Il est. Il a décrit : « Voici une voix dans le désert : frayez le chemin au Seigneur » [Ésaïe 40:3], il a même décrit le royaume de mille ans à la fin de ses chapitres. Un homme qui a résumé soixante-six livres conduit par le Saint-Esprit. Et ici, au chapitre 44, il est dit ceci. 

« Maintenant, écoute, Jacob, mon serviteur, et toi, Israël, que j'ai choisi ! Ainsi parle le Seigneur, qui t'a créé et formé dès le ventre de ta mère... »

Arrêtons-nous un instant à cette parole. Ici, il est question d'élection, mais aussi du fait que ce qui est dit ici et ce que nous lirons par la suite, était déjà dans le plan de Dieu : « dès le ventre de la mère ».

Nous savons tous qu'un prophète (Jérémie) ou qu'il lui est dit qu'il était destiné dès le ventre de sa mère [Jérémie 1:4-5]. Cela, nous le savons tous au sujet de Jérémie. Mais, savez-vous que tous les rachetés ont part à ce que Dieu a dit autrefois par les prophètes ? Et les prophètes n'étaient pas les seuls à être destinés par Dieu dès le ventre de leur mère, mais toi et moi aussi. Et ils étaient destinés avant la fondation du monde à être un porte-parole de Dieu, et toi et moi étions destinés avant la fondation du monde à entendre ce que Dieu disait à travers eux. Il n'y a pas de hasard dans le royaume de Dieu.  Il est dit ici dans le prophète Jérémie, au chapitre 1, verset 4 :

« La parole de l'Éternel me parvint ainsi : Avant même de te former dans le ventre de ta mère, je t'ai choisi, et avant même que tu ne voies la lumière du monde, je t'ai consacré : je t'ai établi prophète pour les nations ».

Paul a écrit aux Galates : « Quand il a plu à Celui qui m'a mis à part dès le ventre de ma mère de révéler Son Fils en moi... ». (Galates 1:15 et 16) Comprenons donc ce soir, frères et sœurs, que l'élection a eu lieu avant la fondation du monde, mais que Dieu a consacré les Siens dès le ventre de leur mère et les a destinés à être Sa possession :  « Avant même que je te forme dans le sein de ta mère... ». Oui, même notre origine terrestre dans ce monde a été déterminée par Dieu :  « Avant même de te former dans le ventre de ta mère, je T'ai choisi... ».

Nous l'avons déjà souligné plusieurs fois : la plupart des croyants ne croient pas à l'élection, et cela s’explique très facilement car, la plupart des croyants ne sont pas élus ! c’est pourquoi ils ne peuvent pas croire à l’élection car « beaucoup sont appelés, mais peu sont élus ». [Matthieu 20:16]

Les élus croient en l'élection et ceux qui sont consacrés par Dieu croient qu'ils sont consacrés à Dieu, ils le croient, ils le savent. Et ceux qui sont rachetés par Dieu croient en la rédemption, et les fils et filles de Dieu croient ce que le Seigneur leur a dit.  « Avant même que je te forme dans le ventre de ta mère », je t'ai choisi ».

Permettez-moi d'insister encore une fois : De même que Dieu a choisi d'avance les prophètes comme nous l'avons lu dans l'épître aux Hébreux, om il est dit que « Dieu a parlé autrefois de diverses manières par les prophètes », de même Il a choisi un peuple qui écoutera la parole prophétique ! Un peuple auquel la même parole sera révélée par le même Esprit, par grâce. 

Vous savez que nous n'avons pas besoin d'être des prophètes, mais seulement des hommes qui reçoivent la parole prophétique et qui la voient révélée pour eux par l'Esprit Saint. Donc, élection et la prédestination, (être destiné), cela vient de Dieu ! 

« …je t'ai choisi, et avant que tu ne voies la lumière du monde, je t'ai consacré... ».

N'est-ce pas quelque chose de glorieux ? Puisses-tu croire ce soir de tout ton cœur que Dieu t'a déjà destiné à être Sa propriété alors que tu étais encore dans le ventre de ta mère ! Crois que Dieu t'a choisi avant la fondation du monde ! (crois)que Dieu t'a prédestiné à Lui appartenir et t'a consacré pour être Sa propriété !

Vous savez, ça me fait penser à frère Branham. On lui a demandé, après son témoignage disant qu'il avait eu des visions et des révélations depuis qu'il était capable de penser, à l'âge de deux ou trois ans. Et la question était : « As-tu eu ces choses avant ta conversion ? » C'était la question.  Et il répondit : « Oui, je les ai reçues dans le berceau ».

Qu'est-ce que c'était ? Consacré par Dieu pour être prophète, mis à part dès le ventre de sa mère, désigné par Dieu ! Et cela s'applique aussi bien à nous qu'aux prophètes que Dieu a désignés, car nous sommes prédestinés à entendre la parole prophétique. Et celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète, reçoit la récompense d'un prophète, il est placé dans cette position devant Dieu. 

Ensuite, il est dit plus loin :

« …je t'ai établi prophète pour les nations ».

Oui, pas seulement pour le peuple d'Israël, car il s'agissait de prophètes hébreux. Il n'y en a pas eu d'autre, à l'exception de Balaam, et c'est sur lui que nous pouvons... Pardon. Revenons maintenant à cette parole d'Esaïe 44. 

« Maintenant, écoute, Jacob, mon serviteur, et toi, Israël, que j'ai choisi ! Ainsi parle le Seigneur, qui t'a créé et formé dès le ventre de ta mère, ton soutien : Ne crains pas, mon serviteur Jacob, et toi, mon bien-aimé Israël, que j'ai choisi ».

Ainsi, ce n'est pas seulement Jacob en tant qu'individu qui est visé ici, mais c'est tout le peuple d'Israël qui est interpellé ici par Dieu en disant : « ...et toi, mon Israël bien-aimé, que j'ai choisi ».

Nous voyons ici l'élection. Il y avait beaucoup de nations, mais Dieu avait pris un seul homme du fleuve Euphrate, des extrémités de la terre, d'Ur en Chaldée, et Il lui a parlé, S'est révélé à lui, lui a fait des promesses et a conclu une alliance avec lui. C'était le fondement de sa foi et la base de sa communion avec Dieu

Et tous les élus se tiennent sur le même fondement : ils entendent, écoutent et croient les promesses de Dieu ! C’est avec eux que Dieu a conclu une alliance ! C’est en eux que la parole devient une réalité et que les promesses venant de Dieu sont confirmées comme pour Abraham et sa semence. 

« …et toi, mon Israël bien-aimé, que j'ai choisi ».

Bien sûr que si nous regardions avec des yeux humains, nous aurions pu voir beaucoup de choses qui étaient humaines. Mais gardons une chose à l’esprit : le divin en toi et en moi ne vient pas de toi et ne vient pas de moi. Le divin vient de Dieu et est mis en nous et rendu vivant par Sa parole et Son Esprit !

Et si nous pouvons comprendre une fois que tous ces prophètes, que ce soit Abraham, Isaac, Jacob, tous ces hommes de Dieu, que ce soit Ésaïe et Jérémie, peu importe qui ils étaient, ils sont restés des hommes, mais ils portaient quelque chose de divin dans leur cœur, quelque chose qui leur est venu du ciel et les a attirés vers la gloire. 

Et j'ose dire qu'il en va de même pour toi et pour moi. Dieu a mis quelque chose de divin dans notre cœur et dans notre vie. Nous ne sommes pas des hommes ordinaires, mais d’enfants d'hommes, le Seigneur a fait des enfants de Dieu, c'est-à-dire de ceux qui croient en Son nom. Comme le dit l'Écriture : « Ce que nous serons un jour n’as pas encore été manifesté. Mais quand cela sera manifesté, alors nous serons semblables à Lui ». (1 Jean 3:2). Et là, tout nous échappe. Nous pourrions alors incliner notre visage vers la poussière et ne plus jamais lever les yeux si nous voulions y réfléchir humainement. 

Mais raisonnons humainement sur les choses humaines et raisonnons divinement sur les choses divines ! Et nous n'avons pas à faire ici à la parole des hommes, mais à la parole de Dieu. Et nous voulons accorder une foi totale à la parole de Dieu et dire « oui » comme Abraham l’a fait.

Vous savez que chez Abraham, la chose était humainement impensable, irréalisable, mais il a cru contre toute espérance et est devenu de plus en plus fort dans la foi. Qu'est-ce que c'était ? Quelque chose de divin était tombé dans son cœur et ce divin a triomphé dans sa vie au-delà de tous les arguments humains, au-delà de tout ce que la raison pourrait produire, le divin a triomphé dans son cœur. Et la même chose doit se produire en toi et doit se produire en moi. « ...et toi, mon Israël bien-aimé, que j'ai choisi ».

Et voici une glorieuse promesse, au verset 3 d’Ésaïe 44 :

« Car, comme je répands de l'eau sur la terre desséchée et des ruissellements sur le sol aride, ainsi je répandrai mon esprit sur ta semence et ma bénédiction sur tes rejetons ».

Alléluia ! Ça, c'est une parole glorieuse ! Et si nous y croyons de tout notre cœur ce soir, nous pourrons aussi l’expérimenter. Nous devons simplement en arriver à ne plus réfléchir humainement à la parole de Dieu, car l'ennemi peut venir avec cent et une pensées même pendant la prédication de la parole de Dieu, et dresser un obstacle énorme devant toi et moi et nous priver de la bénédiction sous la proclamation de la plus glorieuse parole de Dieu parce que nous y réfléchissons humainement ! Mais il ne réussira pas ! Résistons à l'ennemi comme il est écrit, faisons abstraction de nous-mêmes et de tous les autres, écartons les paroles et les paroles et les pensées humaines à droite et à gauche et appuyons-nous entièrement uniquement sur la parole du Seigneur.  

Cette promesse est précédée de la parole suivante :

« ... mon Israël bien-aimé, que j'ai choisi. Car comme je répands de l'eau sur la terre desséchée et des ruissellements sur le sol aride, ainsi je répandrai mon esprit sur ta semence... ».

Ô comme cela fait du bien ! Comme il est agréable de voir la pluie tomber après une longue période de sécheresse ! Et savez-vous qu'il y a des gens dans le naturel qui n'aiment pas du tout la pluie ? Et quand je vois un homme avec un parapluie, je pense que c'est un pantin. S'il pleut, qu'il pleuve ! Mais nous avons déjà notre attitude terrestre. 

Et il y a aussi des gens dans le domaine spirituel qui n'aiment pas la pluie de bénédictions. Et alors, ils veulent se mettre sous un parapluie.   Si nous voulons être sous un parapluie, c'est sous le parapluie du Très-Haut et sous l'ombre du Tout-Puissant [Psaumes 91:1], cela nous suffit. Nous n'avons pas besoin de tout le reste. C’est exactement ce que dit le Seigneur ici :

« Comme il fait tomber la pluie sur la terre aride et les torrents d'eau sur le sol...ainsi je répandrai mon esprit sur ta semence et ma bénédiction sur tes rejetons ». 

Pas seulement un esprit ou une bénédiction quelconque, mais Dieu dit : « Mon esprit et Ma bénédiction ». 

Ah, si le Seigneur mettait dans ton cœur et dans le mien ce soir un désir aussi profond, et si nous pouvions dire : « Seigneur, je crois que Tu m'as choisi. Je crois que Tu m'as aimé. Je crois que Tu m’as appelé à sortir par amour. Je crois que Tu m'as élu et que je T'appartiens. Je crois que Tu m’as consacré à Toi. Je crois que Tu as payé le prix à Golgotha et que je peux faire partie de Ta descendance, de Tes rejetons, de Tes enfants, car c'est bien ce qui est écrit : « Après avoir conduit à la gloire beaucoup de fils, Il a élevé à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut ». [Hébreux 2:10]. 

Tous les fils et filles de Dieu ont été rachetés à Golgotha, et l'ennemi a perdu son droit sur eux. Ésaïe 44 verset 3 :

« Car comme je verse de l'eau sur la terre assoiffée et des ruissellements sur la terre aride, ainsi je répandrai mon esprit sur ta semence et ma bénédiction sur tes rejetons ». 

Là où l'Esprit de Dieu peut descendre, se répandre, la bénédiction de Dieu vient aussi avec. Pensons à l'effusion du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Et si frère Branham n'a pas souligné autre chose, il a clairement indiqué que le Seigneur déversera Son Esprit une fois de plus. 

Ô, que cela pourrait être aujourd'hui au milieu de nous, dans ton cœur et dans le mien. Si Dieu dit ici :

« Car comme je répands de l'eau sur la terre assoiffée... ».

Ici, le mot répandre est utilisé. Et quand nous lisons sur la Pentecôte, il est parlé de l'effusion du Saint-Esprit. Nous lisons « la pluie de l’avant et de l’arrière-saison ». « Car comme Je répands les eaux sur la terre assoiffée ».

Vous savez, quand quelque chose est répandu, c'est un peu plus puissant que quand on voit seulement les gouttes descendre. Le déversement, l’effusion se fait déjà à partir de toute une plénitude ! Et c'est justement ce que Dieu veut souligner ici. Et quand il est écrit : « De sa plénitude nous avons pris grâce pour grâce... » [Jean 1:16], alors, si c’est écrit comme ça, nous savons que cela est vrai !

Mais nous devons être éveillés et ouvrir grand notre bouche et notre cœur pour que Dieu puisse les remplir. Quand il dit ici : « Ainsi je veux répandre », oui, s'Il veut, alors, nous devons aussi vouloir et dire : « Seigneur, Tu veux, et je veux que cela m'arrive maintenant ».

C'est la volonté de Dieu que l'Esprit soit répandu sur ceux qui ont reçu la semence de la parole de Dieu en eux. Nous le lisons ici très clairement dans la deuxième partie d’Ésaïe 44 :

« ... alors je répandrai mon esprit sur ta semence et ma bénédiction sur tes rejetons ». 

Comme c'est merveilleux ! Vous pouvez continuer à lire comment la comparaison est faite. Là où il y a des cours d'eau, l'herbe est verte, les arbres sont pleins de feuilles et de fruits. Nous sommes des arbres plantés près des cours d'eau. [Psaumes 1:3]

Passons rapidement au chapitre suivant, et plus précisément au chapitre 45 (Ésaïe) et ici du verset 8 :

« Que la bénédiction ruisselle d'en haut, cieux, et que les nuages la fassent descendre. Que la terre s'ouvre pour faire fleurir le salut, et qu'elle fasse germer la justice en même temps ! C'est moi, l'Éternel, qui l'ai créée ».

C'est ici que l’évolution est décrite, c’est Dieu Lui-même qui crée cette pluie. « Que les cieux répandent d’en-haut la bénédiction, et que les nuages la fassent se déverser », mais ensuite vient l’action suivante : « Que la terre s'ouvre pour que le salut jaillisse et fleurisse et que la justice se lève ». La terre doit s'ouvrir pour recevoir la pluie de bénédictions. 

La terre terrestre, la terre assoiffée doit s’ouvrir, elle ne peut pas faire autrement ! Le ciel est au-dessus de la terre et quand il pleut, il pleut sur cette terre. Et Dieu est au-dessus de Son peuple, Il habitera au-dessus d'eux et sera leur Dieu ! Et quand Il fait jaillir la bénédiction et donne la pluie, Il ne le fait pas n'importe où, mais là où le cœur de Son peuple s'ouvre : c'est là Qu'il fait descendre Sa pluie et Sa bénédiction ! « Que les cieux répandent d’en-haut leur bénédiction ! »

Nous n'avons pas besoin d'une autre pluie que celle qui vient d'en haut, car tous les dons excellents viennent d'en haut, du Père des lumières, auprès duquel qui il n'y a pas d'obscurcissement. 

« Que les cieux répandent d'en haut la bénédiction ! » Alléluia ! Le ciel n'est pas fermé. Le ciel est ouvert. Depuis le Golgotha, le ciel est ouvert. 

Vous savez bien qu'une fois par an, le grand souverain sacrificateur entrait dans le Saint des saints, dans le lieu très-saint, derrière le rideau, le voile. Et savez-vous que ce vendredi saint, quand le Christ, notre Seigneur et Sauveur, est mort et que le service religieux a eu lieu dans le temple et que le rideau s'est déchiré de haut en bas, leurs yeux et leur cœur auraient dû s'ouvrir ! Ils auraient dû savoir et reconnaître que ce qui se passait là, c’était l’œuvre de Dieu ! Mais ils y sont tout de même entrés avec le sang des boucs et des taureaux, alors que le sang de l'Agneau coulait là, sur la croix du Golgotha. 

Nous n'avons plus besoin… toi avec ce que tu apportes et non pas avec ce que j'apporte, mais nous avons besoin de ce que Dieu nous a donné par grâce : c’est avec ça que nous pouvons entrer dans Sa présence.

« Que la bénédiction ruisselle d'en haut, cieux, et que les nuages la fassent descendre... ».

Voici une image tout à fait magnifique ! Et aussi dans l’un des deux derniers sermons de frère Branham, où il est fait référence au prophète de l'Ancien Testament et à Guéhazi. Et vous savez que le prophète a dit : « Va et regarde, car il va pleuvoir ». Et il revient et dit : « Je ne vois rien ». Et il dit : « Retourne et regarde encore ». Et il revient et dit : « Je ne vois rien ».

Frères et sœurs, combien de fois ressemblons-nous à un Guéhazi et n'accordons-nous pas foi à la parole prophétique parce que nous avons regardé avec des yeux humains au lieu de faire confiance à Dieu dans notre cœur ! 

Et tout à coup, un nuage s'éleva, aussi grand que la main d'un homme. Le plus petit nuage peut se répandre très rapidement, et tout le ciel est recouvert. 

Et vous savez, c'est là que frère Branham fait une très belle remarque. Il dit : « Ce vieux chauve, ce vieux prophète, qui pouvait à peine gravir la montagne, est devenu jeune au moment où Dieu a fait venir la pluie, et il pouvait courir plus vite que les chevaux d'Achab, qu'il avait attelés et fait partir en courant ».

Que s'était-il passé ? Dieu avait fait un miracle ! le prophète est redevenu jeune et est allé en courant ! Dieu veut nous renouveler ! Dieu veut nous faire revivre ! Dieu veut faire descendre du ciel des fleuves de Sa bénédiction et que les nuages les répandent. C’est tout simplement magnifique ! les nuages distribuent cet océan de manière très régulière. 

Vous savez tous que la pluie qui tombe sur nous est prise dans l’océan dans toute son abondance, et qu’elle est répartie sur la surface de la terre. C'est exactement ce que fait Dieu : De la plénitude éternelle de Son Esprit, Il répand la pluie de bénédiction, Sa pluie de bénédiction sur Son peuple, où qu'il soit rassemblé. « Que la bénédiction ruisselle d'en haut, cieux... ». Alléluia ! 

Dieu a promis la bénédiction, et personne ne peut la changer. Le seul qui voulait la changer était Balaam, qui s'imaginait être un prophète et il avait l’intention de maudire. Non. Frères et sœurs, celui qui est né de Dieu est un enfant de bénédiction ! Et comme le Seigneur l'a dit à Abraham : « Je te bénirai et tu seras une bénédiction ».

Dieu nous a bénis et veut continuer à bénir pour que nous devenions une bénédiction. Là où il n’y a pas de bénédiction, il y a des malédictions, Dieu ne s’y trouve pas ! Là où est Dieu, il y a l'amour, la joie, la paix dans le Saint-Esprit, et c’est là que Dieu établit Son royaume dans ton cœur et dans le mien. 

« Que les cieux répandent d’en-haut la bénédiction ». Oui, qui peut empêcher Dieu de faire couler Sa bénédiction ce soir ? Mais la condition est la suivante : « Terre, ouvre-toi ». Cœur, ouvre-toi ! Ouvre-toi et dis : « Seigneur, que des récipients, saint maître, mais des vases remplis de Ta puissance ». [Paroles d’un Chant]

« ... et que les nuages le fassent descendre ! Que la terre s'ouvre pour que fleurisse le salut, et qu'elle fasse germer la justice en même temps ! C'est moi, l'Éternel, qui l'ai créée ».

C'est ainsi que Dieu l'a créé dans la nature. Un homme l'aide-t-Il à faire tomber la pluie sur la terre ? Un homme aide-t-il Dieu ? Non, Dieu le fait Lui-même sous Sa grande tutelle. 

Et c'est ce que frère Branham dit aussi une fois, que Dieu peut puiser de l’océan toute la pluie et toute l'eau sans qu'on l'entende et les répandre en masse sur la terre. Et il dit : « Si nous ouvrons le robinet et faisons couler un peu d'eau, on entend déjà un certain bruit ». Et Dieu fait tout d'une manière si grande, si majestueuse, sans que nous l'entendions, sans que nous le remarquions. 

Mais je vais vous dire une chose : si Dieu fait cela pour toi et pour moi, en toi et en moi, alors, ça, nous l'entendrons, nous le verrons, nous le remarquerons et en ferons l'expérience personnellement ; et c'est bien de cela qu’il s’agit ! « ... que la terre s'ouvre pour que le salut fleurisse... ».

Sans la pluie, même la meilleure semence dans le meilleur sol ne donnera rien. 

Nous savons qu'à l'époque où il n'a pas plu pendant trois ans et demi, il y avait une terrible sécheresse. Et si nous considérons cela spirituellement, quand il n'y a pas de pluie, c'est la sécheresse. Et vous savez tous très bien, même si vous n'êtes pas agriculteurs, à quel point c'est terrible quand le sol est complètement sec, quand il est desséché et que des sillons le traversent de partout. Il est presque impossible de le travailler.  

Comme c'est beau, par contre, une terre végétale qui a été humidifiée et qui se laisse bien travailler. Ah, on voit la semence et on ne se fait plus de souci. On sait qu'ici, la semence semée va lever et prospérera. Mais celui qui vit dans une région aride et qui a des champs à cultiver sait ce que cela signifie. 

Qu'en sera-t-il des alors des prédicateurs de l'Évangile qui portent la précieuse et noble semence de la parole de Dieu pour la semer si la terre est desséchée ? Si elle est desséchée, à quoi sert la meilleure semence ?

Oh, que Dieu atteigne encore une fois mon cœur et le tien, qu'Il l'adoucisse encore une fois et qu'Il ouvre ensuite le ciel ! Oui, nous savons que le ciel est ouvert ! Qu'Il ouvre nos cœurs pour faire descendre, pour déverser cette bénédiction de manière puissante dans nos cœurs.

Il y a longtemps que Dieu a aussi parlé par le prophète de ce que nous venons de considérer, et cela est oui et amen. Et dans les derniers jours, Il a réalisé en Son Fils ce qu'Il avait dit par les prophètes. Jésus-Christ n'est pas un autre discours, mais la réalisation de tout ce que Dieu a dit par la bouche des prophètes. Il est Lui-même la parole faite chair. 

Et là aussi, frère Branham le dit si bien : « Jésus-Christ n'a pas écrit un seul verset ni un seul chapitre. Pour quelle raison ? Il était Lui-même la parole faite chair. En Lui, tout ce qui était écrit s'est accompli ». 

Frère, sœur, que nous écrivions beaucoup, peu ou pas du tout, que la parole du Dieu tout-puissant soit écrite dans ton cœur et qu'elle soit rendue vivante par Son Esprit. 

J'ai confiance en Dieu quand Il dit : « Comme Je répand de l'eau sur la terre assoiffée et des torrents d'eau sur le sol aride, ainsi je verserai Mon Esprit sur Mes rejetons et Ma bénédiction sur Mon peuple ». C’est Dieu qui l'a dit, et nous le croyons de tout notre cœur. Et si nous y croyons vraiment comme l'Écriture l'a dit, alors des fleuves d'eau vive couleront.

Peux-tu croire ce soir ? Est-ce que je peux croire ce soir ? Pouvons-nous nous unir dans la foi comme un seul cœur et une seule âme devant la face de Dieu et dire : « Seigneur, nous avons entendu ce soir Ta parole qui est sortie de Ta sainte bouche ».

Et savez-vous que s'il n'y avait pas de preuve de l'authenticité de la parole de Dieu pour les non-croyants... Mais Dieu a aussi veillé à ce que dans les rouleaux trouvés à la mer Morte, on trouve le prophète Ésaïe et ses soixante-six chapitres ; et nous sommes allés voir ce rouleau lors du voyage en Israël. Et l'un des sites les plus précieux qu'il y ait à Jérusalem est ce site où sont conservés ces rouleaux du prophète Ésaïe. Je ne sais pas s'il y a des verres qui ne peuvent pas être traversés par une balle, mais c'est là que se trouve les rouleaux du prophète Esaïe avec ses soixante-six chapitres, mot par mot, comme nous l'avons ici dans cette Bible, comme une preuve de Dieu que les Juifs doivent simplement dire : « Oui, nous ne pouvons pas nous empêcher de croire ». Mais, le voile pèse encore sur leur cœur. Dieu nous l'a enlevée en Christ. Et quand Paul dit que ce voile n'est enlevé qu'en Christ, nous pensons à Apocalypse 1 verset 1 : « Révélation de Jésus-Christ, dévoilement de Jésus-Christ ».

Beaucoup, beaucoup croient en Christ, mais à qui le voile de Christ est-il enlevé ? Qui L'a vu comme Celui qui a fait le ciel et la terre, Celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant ? A qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé, et à qui Dieu a-t-il pu témoigner de Lui-même ?  

Nous avons ici une parole que Dieu a prononcée autrefois par l’intermédiaire de l’un de Ses prophètes. Dans ces derniers jours, Il résume et réalise tout ce qu'Il a dit Lui-même par les prophètes. Dieu a parlé à la fin des temps dans Son Fils. Il n'a pas seulement parlé de la rédemption : Il est le Rédempteur. Il ne s'agissait plus de continuer à parler en montrant l'avenir avec espoir : il s'agissait d'une parole de Dieu accomplie, d’un discours achevé de Dieu dans lequel la Parole S’est faite chair.

Frères et sœurs, ce soir, nous avons à faire au Seigneur et à Sa parole. Pouvons-nous croire de tout notre cœur ? Et je nous demande : avons-nous été prêchés morts ou avons-nous été prêchés vivants ? Qu'est-ce qui nous arrive ? Dieu peut-Il encore nous bénir ? 

Ô, qu'un désir profond puisse naître dans nos cœurs et que nous disions : « Seigneur, ce que nous avons entendu ce soir, nous aimerions le ramener chez nous, en faire l’expérience personnelle et l’emporter à la maison ; non pas seulement comme une promesse… nous l'avons souvent ramenée à la maison, pas seulement une parole dans la mémoire ou même dans le cœur, mais une nouvelle expérience personnelle avec Dieu, le fait être remplis du Saint-Esprit, être revêtus de la puissance d'en haut ».

Que les cieux s'ouvrent ou que les cieux s'ouvrent et que la terre s'ouvre, et que la bénédiction de Dieu descende en abondance. 

Pouvons-nous croire aujourd'hui ? Je demande encore une fois : Peux-tu croire ce soir comme l'a dit Écriture ? Alors ce soir, au moment où tu crois, des fleuves d'eau vive couleront, alors Dieu déversera Son Esprit. Alléluia ! Pouvons-nous y croire de tout notre cœur chacun d'entre nous ? Alors nous nous unirions dans la prière. Mais il ne doit y avoir personne qui freine, personne qui arrête, chacun doit s’y mettre et être saisi par Dieu Lui-même. Nous aspirons à cela. 

Les cent vingt sont restés dans la prière jusqu'à ce qu'ils l'aient reçu. Nous aussi, nous devons rester en prière jusqu'à ce que nous ayons reçu la grâce de Dieu. Loué soit Son nom merveilleux et saint !

Je crois que cette parole est une promesse pour toi et pour moi. Toi et moi sommes choisis par Dieu, élus par Dieu, prédestinés à contempler Sa gloire et, par conséquent, sous cette base, ordonnés à recevoir cette bénédiction des premiers-nés, cette promesse divine, et pas seulement à en entendre parler.

Oh, puissions-nous croire que nous verrons la gloire de Dieu ! Alléluia, gloire et honneur ! N'hésitez pas à dire « alléluia ». Cela ne fait de mal à personne et cela fait plaisir à notre Dieu. 

Avez-vous approuvé intérieurement avec cette parole ? Avez-vous pu dire quelques fois amen ? Avez-vous dit plusieurs fois dans votre cœur : « Mon Dieu, aujourd'hui je veux aussi l’expérimenter personnellement » ? Avez-vous dit sous la proclamation : « Seigneur, aujourd'hui Tu m'as parlé, aujourd’hui, Tu m’interpelles, je le recevrais » ?

À moins que nous n'entendions la parole de Dieu comme si nous l'entendions pour la première et la dernière fois, comme si c'était notre seule chance sur terre que nous ayons sur la terre de pouvoir écouter la parole de Dieu, sinon nous entendrons et nous nous partirons sans rien vivre, sans rien expérimenter, et nous penserons à la prochaine réunion. 

Mais lorsque le Seigneur passe devant nous et que nous l'entendons parler, nous devons ouvrir notre cœur, saisir l’occasion et dire : « Seigneur, me voici. Prends-moi, Toi. Aujourd'hui, je l'ai vu, aujourd'hui je peux l'accepter dans la foi. Aujourd'hui, mes yeux se sont ouverts. Aujourd'hui, Tu as ouvert mon cœur ».

Et quand vous dites cela dans la foi, cela se produit même si ce n'était pas le cas avant. 

Vous pouvez dire : « Oui, frère Frank, n'est-ce pas se tromper soi-même ? » Non, Dieu n'a jamais trompé personne ! Et si tu te fais une promesse à toi-même, elle te trompera aussi elle-même et tu te tromperas aussi toi-même. Mais si Dieu a fait une promesse dans Sa parole, je souhaiterais alors voir la personne que Dieu aurait déçue ! On ne la trouve pas sur la terre. « Nul n'est confus s'il persévère en Dieu, s’il met sa confiance en Dieu ». Serais-je le premier à avoir été confondu ? Non, c'est impossible ! « Ô, Fidèle Refuge ! Le ciel tombera avant que Ta parole ne me trompe ». [Paroles d’un chant]

Ça, c'est Sa parole. Alléluia ! As-tu dans ton cœur une adhésion à Sa parole, un oui à Sa parole ? Alors, l’Esprit qui a inspiré Sa parole viendra Lui-même sur toi parce que tu as reçu dans ton cœur la parole inspirée par le Saint-Esprit, et Il t’accordera l’expérience rapportée dans cette parole ! 

Loué soit le nom du Seigneur ! Ce soir, cela ne dépendra pas de Dieu ni de la prédication ; ce soir, cela dépendra de toi seul et de moi seul si nous recevons ce que Dieu a promis pendant qu’Il nous parle. Mais la foi, comme le dit frère Branham, a des muscles. Elle se lève, elle s'élève dans l'esprit. Et je crois que la parole de Dieu ne met personne à terre. La parole de Dieu relève ceux qui sont abattus ! 

Alléluia ! Loué et exalté soit le nom du Seigneur. Vous savez, quand j'ai vu et entendu jeudi soir des gens se lancer dans quelque chose qui n’ont aucune importance, aucune valeur, oh, je me suis dit : « que devons-nous à notre Dieu qui nous a parlé si merveilleusement dans ces derniers jours, et cela en Son Fils et par son Fils - car Jésus-Christ marche au milieu des sept chandeliers d'or ». 

Il a adressé Lui-même Son message à Son peuple par l’intermédiaire de chaque messager à chaque âge, et nous avons reçu le temps le plus glorieux, le message le plus précieux à la fin du temps de la grâce et nous l'avons reçu de Dieu. 

« C’est le jour que le Seigneur a fait, réjouissons-nous et rendons-Lui gloire ». Regarde loin de toi et regarde le Seigneur, car il est écrit : « Levez les yeux vers moi, extrémités de la terre » ». [Ésaïe 45:22] Et nous levons les yeux vers l'Éternel, notre Dieu, qui est digne de recevoir la louange, la gloire et l'adoration. 

Ouvrons-nous ce soir comme jamais auparavant. Vous pouvez dire : « Oh, frère Frank, j'ai peur que ce soit moi qui fasse cela de moi-même ». Moi, je n'ai pas peur du tout. Je n'ai que ma propre bouche à ouvrir. Je n'ai que ma propre langue à mettre à la disposition de Dieu. La chaise devant toi ne parlera pas pour toi et n'ouvrira pas sa bouche pour toi. N'aie pas peur ! Dieu Lui-même te dit d’ouvrir la bouche ! Dieu est présent pour confirmer Sa parole et raviver l'esprit des découragés pour relever et pour bénir. Ne crains pas de faire quelque chose de personnel, alors que c’est Dieu qui te dit de le faire.

Paul dit : « Je prierai par l'esprit, et je prierai par mon intelligence ». Oui, commence donc par l'intelligence, et là où tu t'arrêteras, continues par l'esprit. 

Alléluia ! Loué et exalté soit le Seigneur ! Nous ne pouvons pas faire autrement que de croire au plein Évangile. Et là où se trouve le plein Évangile, là se trouve le plein salut et ce, en abondance ! Jésus, notre Seigneur, a dit : « Je suis venu pour vous donner la vie, la vie en abondance », en pleine suffisance. 

Ce ne sont pas que des mots, c'est une réalité qui doit devenir une réalité dans ta vie et dans la mienne. 

Loué et exalté soit le nom du Seigneur d’éternité en éternité ! Amen !