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Ewald Frank

LUC 6 : 20-26 : LES QUATRE BÉATITUDES ET LES QUATRE MALHEURS

Prêché à Krefeld le 12 septembre 1981

(Retransmit le 04 octobre 2023)

Avant la prière, je voudrais lire une parole de Dieu, une parole que le Seigneur Lui-même a prononcée sur Ses disciples lorsqu'Il marchait sur la terre. Dans Luc chapitre 6 à partir du verset 20, nous lirons quelques versets. Luc chapitre 6 verset 20 :

« Alors, il leva les yeux vers ses disciples, et dit... »

Ça, c'est déjà une expression merveilleuse. « Alors, Il leva Ses yeux vers Ses disciples, et dit... ». Là, Il était avec Ses disciples, là, Il parlait avec Ses disciples. Verset 20 :

« Béni êtes-vous pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Béni êtes-vous, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Béni êtes-vous, vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie. Béni êtes-vous quand les gens vous haïssent, quand ils vous excluent de leur communion et vous outragent et rejettent votre nom comme une injure à cause du Fils de l'homme. Réjouissez-vous en ce moment et exultez, car sachez que votre récompense est grande dans le ciel. Leurs pères ont agi de la même manière avec les prophètes ».

Quand j'ai lu cette parole, elle est devenue si grande pour moi et j'ai dû y réfléchir. Et nous voyons dans cette parole que le Seigneur a envoyé Ses disciples directement dès le début, les instruisant sur tout ce qui les attendait. Peut-être que tout n'était pas encore là quand Il était encore avec eux, mais quand Il a été retiré du milieu d'eux, alors certainement, tout ce qu'Il a dit a probablement pris place.

Et je pense, quand Il dit ici : « Béni êtes-vous, pauvres, car le royaume de Dieu est à vous », nous savons qu'Il n'a pas pris des gens riches avec Lui, mais des pauvres. Tout d'abord, ils étaient peut-être pauvres pour le monde terrestre, mais ensuite, ils se sont peut-être aussi sentis pauvres et misérables d'un point de vue spirituel, et le Seigneur a dû dire : « Béni êtes-vous, pauvres ». Il S'est adressé personnellement à eux. Il est dit « qu'Il leva les yeux vers Ses disciples, et dit ». Oui, c'est à eux qu'Il a adressé ces paroles.

Et savez-vous, alors Il a ensuite dit : « Mais vous n'avez pas besoin de vous inquiéter, car le royaume de Dieu est à vous ». N'est-ce pas là une glorieuse promesse ? Peut-être rejetés par tous les hommes, peut-être méconnus, et peut-être, on pouvait dire d'eux : « ils courent après cet homme qui ne sait peut-être même pas ce qui Lui arrive », car Il avait une si mauvaise réputation ! On disait de Lui qu'Il était né d'une fille, et ceci et cela, qu'Il était un Samaritain et qu'Il avait le diable disait-on, et tant de choses et tant d'autres !

Mais savez-vous, ici, il est si merveilleusement écrit au verset 22 : « Béni êtes-vous quand les gens vous haïssent, quand ils vous excluent de leur communion et vos outrages, et rejettent votre nom comme une injure à cause du fils de l'homme ». C'est ça.

Oh, vous savez, ce n'est pas si facile d'accepter de telles insultes, ou peut-être, de laisser les gens dire de telles choses sur nous. Qui veut emprunter ce chemin de bassesse ? Qui veut y marcher ? Qui veut se charger d'une telle chose ? N'est-ce pas ainsi, frères et sœurs ? Quand nous regardons l'extérieur, les gens veulent toujours que leur nom soit élevé, que leur nom soit honoré. Et quand il s'agit du nom de Jésus, alors on a peut-être envie de faire marche arrière et de ne pas prendre position.

Mais le Seigneur Jésus a dit à Ses disciples, nous avons lu les paroles ici, Il a dit : « Béni êtes-vous ». Je pense que cette parole est très glorieuse et très précieuse. Et savez-vous ? Le Seigneur n'a pas prononcé de vaines paroles, non. Ses paroles restent valables, elles demeurent. Et je pense qu'Il n'a pas seulement donné ces paroles pour Ses disciples, mais aussi pour tous ceux qui viendront et qui s'accrocheront à Son nom, qui croiront Sa parole, qui n'auront pas honte de confesser Son nom. Pour tous ceux-là. C'est pour tous ceux-là que le Seigneur a parlé. Et alors, une béatitude, une bénédiction est prononcée de la part du Seigneur, et nous voyons que tout leur est promis par le Seigneur. Deuxième partie du verset 20 :

« Car le royaume de Dieu est à vous ».

Et nous pouvons dire : « Notre part aussi est le royaume de Dieu ». Oh, comme c'est merveilleux. Toutes ces choses, peut-être qu'on a dit... Mais qu'est-ce que ça peut faire ? « Ils sont pauvres, ils n'ont pas fait d'école ». Et frère Branham l'a cité une fois ou plusieurs fois de la même manière. Pierre aussi, il n'avait pas d'éducation scolaire. Qui sont ces gens ? Et on les a méprisés. On s'est moqué d'eux. Et on a dit peut-être : « Oh, ce ne sont que des pauvres gens qui se nourrissent de poissons », car ils étaient pêcheurs. « Que peut-il bien arriver avec eux ? ». Oui, mais le Seigneur a fait quelque chose de merveilleux qui était incompréhensible aux yeux des hommes, et surtout, aux yeux des sages et des intelligents.

Et nous savons que certains ont peut-être dit que c'étaient de telles personnes sages et intelligentes qu'Il avait choisies, qu’Il S'est choisi les plus distingués, et peut-être aussi les plus riches qui L’auraient forcément soutenu financièrement ; mais non, non, Il a justement pris ce qui n'était rien aux yeux des autres, des frères et sœurs, et puis Il leur a dit ces paroles.

Frères et sœurs, Il les a regardés, alors Il leva les yeux vers Ses disciples, Il les a regardés. Qu'est-ce que le Seigneur a pu voir en eux ? Savez-vous ? Il a vu en eux la foi et la confiance. Il savait qui Il devait prendre. Et ainsi, chers frères et sœurs, voici une telle glorieuse parole, une promesse si glorieuse qu'Il leur a donnée ! Elle se prolonge jusqu'à nos jours. Et Il a dit : « Ne soyez pas tristes quand tout cela vous arrivera, quand on vous fera tout cela », mais Il dit au verset 23 : « Réjouissez-vous en ce moment-là, et exultez ». Amen.

C'est une chose. Oh, ce n'est pas si facile quand on est attaqué de tous côtés, qu'on est méconnu, qu'on se moque de ceci ou de cela, et puis, se réjouir et exulter ! Oui, vous savez, quand le Seigneur le dit, on peut le faire. Si le Seigneur le dit, alors c'est justifié. « Car, sachez que votre récompense est grande dans le ciel ». Si tout cela vous arrive, alors votre récompense est assurée dans le ciel, et vous savez qu'alors, ils ne seront plus des pauvres, non, mais la récompense que le Seigneur donne n'est pas petite, elle n'est pas pauvre ; et aucun riche sur la terre ne peut la donner. Un seul peut donner cette récompense, et c'est notre Seigneur, Jésus-Christ. Oui, c'est ce qui a été dit ici : « car, sachez que votre récompense est grande dans le ciel ».

Et savez-vous ce qu'Il a dit ensuite ? « Leurs pères ont agi de la même manière avec les prophètes », ainsi, il ne leur reste rien d'autre à faire que ce que leurs pères ont fait aux prophètes. « Ils vous feront la même chose ».

Et je pense que si ce sont là les paroles du Seigneur, alors c'est ainsi que l'on a agi avec eux, car le Seigneur n'a pas fait de paroles vaines. Nous le savons tous. Il savait dès le commencement ce qui allait leur arriver, et Il le leur a dit afin qu'ils n'aient pas besoin de s'inquiéter d'une manière ou d'une autre, mais, ils pouvaient être confiants, ils pouvaient tenir ferme sur ce qu'Il leur avait dit.

Et c'est ainsi que nous aussi, chers frères et sœurs, nous sommes consolés dans ce temps, consolés et confiants en cette heure, et reconnaissants à Dieu de pouvoir nous accrocher à Ses promesses et de croire Ses paroles, Car Sa parole est vraie, elle est vivante, elle est puissante, plus puissante que toute épée à double tranchant. Eh bien, c'est si merveilleux.

Nous pourrions dire : « oui, le temps dure si longtemps »... Je viens de lire une prédication de frère Branham où il dit : « Les hommes de Dieu ont tous persévéré. Abraham a eu tellement de patience. Il a attendu. Noé a attendu et on lui a demandé des explications par ses enfants peut-être : Papa, peut-être tu t'es alors trompé ? Non, non, dit-il. Dieu me l'a dit ». Peu importe combien de temps ça dure, peu importe combien de temps ça prend, peu importe par quel chemin ça conduit ; parfois ça a l'air si impossible comme si Dieu n'avait pas parlé. Mais Il a parlé, Il l'a dit ; et puis ensuite Il n'a plus parlé.

Voyez-vous ? C'est ça. Quand Il parle une fois, ça suffit. Il n'a plus besoin de revenir plusieurs fois et de le répéter, mais Il a parlé une fois et ça suffit ! Et c'est si merveilleux.

Et tous les hommes de Dieu –ça m'a frappé quand j'ai lu– tous les hommes de Dieu n'ont pas remis en question le discours de Dieu, au contraire, ils se tenaient ferme dans la foi. Et même si certains s'approchaient pour les remettre en question, alors ils ont pu promptement leur donner la réponse, car ils savaient très bien qui a parlé avec eux.

Tu le sauras bien, très bien, si quelqu'un t'avait parlé, et tu sauras bien ce qu'il t'a dit ! Et je pense que personne ne pourra contester le fait que cette personne te l'a dit, même dans le naturel. Alors, combien plus, si Dieu a parlé avec quelqu'un ? combien plus si Dieu choisit quelqu'un et le désigne pour quelque chose ?

Et ici, le Seigneur a choisi Ses disciples et les a désignés. Et personne ne pouvait changer quoi que ce soit à tout cela. Loué soit notre Dieu. Nous sommes si heureux et si reconnaissants. Vous savez, peut-être je vais encore lire deux ou trois versets en plus. Luc 6 verset 24 :

« Malheur à vous, riches, car vous avez perdu votre consolation. Malheur à vous qui êtes maintenant rassasiés, car vous allez souffrir la fin. Malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et les pleurs. Malheur à vous quand tout le monde parlera en bien de vous. Leurs pères ont agi de la même manière avec les faux prophètes ».

Ça, ce sont les paroles de notre Seigneur Jésus-Christ. Maintenant, je voudrais dire, frères et sœurs : si nous sommes dans la vérité, si nous nous tenons sur la parole de Dieu, si nous sommes en règle avec Dieu, tout cela ne nous sera pas épargné. N'attendons pas que le monde entier dise du bien de nous. N'attendons pas de tel ou tel, non, mais attendons-nous à la première partie que nous avons lue.

Savez-vous ? Cela s'est accompli avec le Seigneur, cela s'est accompli avec les prophètes, cela s'est accompli avec les apôtres, cela s'est accompli avec tous les hommes de Dieu. Mes chers frères et sœurs, si nous nous tenons sur la parole de Dieu, alors cela ne nous sera pas épargné non plus.

Mais je voudrais encore insister une fois sur le verset 23 : « Réjouissez-vous en ce moment-là et exultez ». Ce sont les paroles de notre Seigneur. Je ne sais pas, mais je pense que nous pouvons remercier Dieu. Nous pouvons le louer. Nous pouvons l'adorer même en cette heure du soir. Et Il est si merveilleux. Il a fait de nous Son peuple, Ses enfants, oui, des fils et des filles de Dieu. Et ne soyons pas surpris si nous devons aussi passer par certaines choses. Que Son nom soit loué et glorifié.

[Frère Frank].

Nous avons entendu des paroles glorieuses, et nous en sommes reconnaissants. Et quand on a lu dans Éphésiens chapitre 1 au verset 19, j'ai pensé à une conversation qui a eu lieu jeudi soir. Ici, il est dit dans Éphésiens 1 verset 19 :

« Et comment l'infinie grandeur de sa puissance se manifeste envers nous, les croyants, à savoir, sa force confirmée par le puissant pouvoir qu'il a manifesté en Christ lorsqu'il l’a ressuscité d'entre les morts et l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes ».

La même toute-puissance de Dieu, la même force de Dieu qui a été manifestée en Christ, qui a déclenché les douleurs de la mort, qui a vaincu l'enfer, qui a vaincu le diable, et qui a été couronné par la résurrection puis par la montée au ciel, la même infinie puissance, c'est ainsi que Paul le dit ici : « ...se manifeste en nous, les croyants, à savoir Sa force confirmée par le puissant pouvoir ».

Dieu ne reste pas inactif. Je ne sais pas si les frères Novak sont ici ce soir. Nous avons eu un entretien avec deux médecins ici à l'hôpital jeudi soir, et nous pouvons vraiment témoigner avec joie que Dieu a fait un miracle de guérison. Je me suis réjoui intérieurement. Je peux le dire au sujet de notre frère, pour sa consolation. Je me suis réjoui intérieurement de sa position de foi, de son témoignage impeccable devant ces hommes qui ont dû admettre que cela était au-dessus de leurs compétences. Et ils ont dû admettre que l'enfant est en bonne santé, qu'il a le bon poids, et ainsi de suite. C'est sans doute la première fois que j'ai vu des médecins faire preuve d'assez d'humilité, d'écouter et d'admettre quand la main de Dieu est en action. La plupart des médecins sont hautains et prétentieux, mais quand quelque chose de si certain et de si tangible se produit, alors eux aussi doivent s'asseoir un moment et écouter. Et cela leur a certainement fait du bien. Cela m'a aussi fait du bien, je dois le dire.

Hier soir, nous avons passé une soirée à Vilich, chez un prêtre retraité, et nous avons regardé le film de frère Branham, le film avec les guérisons. Et ce frère du Ghana habite chez ces gens. Il dit qu'il ne se sent pas bien là-bas. Et je lui ai dit aujourd'hui ; « je me suis senti d'autant plus à l'aise là-bas hier, sachant que ces gens ont vu et écouté le film ». Mais même en cet homme, ce frère ghanéen, il s'est passé quelque chose d'énorme.

Nous étions ensemble aujourd'hui. Et déjà hier, je l'avais entendu lorsque le frère Branham priait ainsi pour les uns et les autres, ça l'a tellement submergé. La pièce était assez remplie des personnes, et tout à coup, il s'est exprimé : « Oh mon Dieu, Seigneur Jésus ! ». Quand les choses se sont passées ainsi, il était submergé. C'était la première fois qu'il voyait cela. Et lorsque le frère Branham a à nouveau dit à quelqu'un de quoi il s'agissait, alors le frère s'est à nouveau exclamé de toutes ses forces : « Oh mon Dieu, Seigneur Jésus ! ». Et je me suis dit : « que vont dire les gens ici ? Ils écoutent tout silencieux, et il était le seul à mettre un peu de couleur dans la chose ». Il a dit : « Frère Frank, depuis hier soir, je comprends pourquoi je suis venu. J'ai été le premier au Ghana à recevoir les prédications de frère Branham. J'ai reçu des visiteurs d'Amérique, quatre frères à la fois ». Il les a tous cité, et il a dit : « Mais tous ces gens n'avaient pas la parole. Ils n'avaient pas le Seigneur Jésus-Christ. Ils avaient tous quelque chose, ils avaient tous en quelque sorte dit chacun quelque chose de différent ou de propre à eux, et je n'ai pas pu l'accepter et ainsi, je leur ai tourné le dos. Mais maintenant, je comprends, dit-il, ce que Dieu veut de moi ».

Et si ce n'était que le sens et le début, alors cela doit être suffisant. Je sais qu'il a organisé des réunions pour moi, mais son cœur était dans son propre programme, dans les grandes choses. Et Dieu n'est pas dans les grandes choses. Dieu est dans les choses simples et il Se révèle à Son peuple. Et je crois que cet homme repart étant un autre homme.

Ce verset est tout simplement merveilleux. Éphésiens 1 verset 19 :

« Et comment l'infinie grandeur de sa puissance se manifeste envers nous les croyants ».

Nous devrions le saisir dans la foi, et donner à Dieu la possibilité que Sa puissance infinie Se manifeste toujours nouvellement en nous, les croyants. Elle ne se manifeste pas envers les non-croyants. Ils passent à côté de Dieu, ils ont toujours quelque chose à reprocher. Mais les croyants croient. Et là où l'on croit, Dieu Se révèle. Mais cela est présenté comme un fait. :

« Comment l'infinie grandeur de sa puissance se manifeste envers nous les croyants ».

Non pas dans le futur, mais simplement comme un fait ici pour toi et pour moi, présenté de manière visible et audible : « Que la puissance infinie de Dieu se manifeste puissamment en nous, les croyants, à savoir sa force confirmée par le puissant pouvoir ».

Dieu n'est pas seulement tout-puissant, mais Son pouvoir est puissant, et efficace et agissant. Dieu n'est pas un Dieu qui S'est assis pour regarder vers le bas ce que nous allons commencer à faire, mais Il veut agir, Il veut Se révéler, Il veut que Sa puissance coule au travers de nous, Il veut faire de nous une bénédiction.

Et j'ai dû être étonné qu'après le film, la femme de ce prêtre a demandé si nous ne pouvions pas rester silencieux un moment, et qu'il n'y ait personne qui parle. Et nous sommes restés silencieux devant le Seigneur, et puis j'ai remis tout devant le Seigneur, devant Dieu. Et la femme s'est levée et a dit : « Frère Frank, comme nous sommes impuissants en tant qu'êtres humains face à toutes les détresses, tous les problèmes et ainsi de suite ! ». Et on voit bien que nous sommes tous impuissants, je veux dire toi, moi et nous tous. Mais dans le film on voit bien que le frère Branham a sans doute prononcé les paroles justes ! Il dit : « Seigneur, nous reconnaissons combien nous sommes maladroits et impuissants, mais nous reconnaissons aussi combien Tu es grand et tout-puissant ».

Et ça c'est la chose : Pas seulement notre impuissance. Si nous ne reconnaissons que notre impuissance, alors nous ne pouvons pas être aidés. Mais, si nous reconnaissons notre impuissance, et nous savons bien que le Seigneur a dit : « Sans Moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 verset 5), mais en même temps, nous reconnaissons que Sa puissance se manifeste de manière infinie envers les croyants, la même puissance qui a ressuscité Jésus Christ d'entre les morts, la même puissance de Dieu qui a vaincu la mort, l'enfer, le diable et a engendré la vie nouvelle. Amen.

Maintenant, dans l'évangile de Luc chapitre 6, c'est la béatitude ou la bénédiction qui se trouve ici dans Luc chapitre 6 tout comme la bénédiction (ou la béatitude) qui se trouve dans Matthieu chapitre 5. C'est un complément. Chacun des deux a justement écrit ce que l'Esprit de Dieu lui a inspiré. Ce qui me frappe encore ici... Je ne sais pas si vous avez tous lu attentivement, ici, il y a le mot « disciple ». Que pensez vous ? De combien de disciples il était question ici ? Qui le sait parmi vous ? De combien de disciples il était question ici ? Je vous le dis directement de manière claire : Pas douze, pas soixante-dix, mais vraiment beaucoup ! Oui je le dis. Ne me regardez pas avec incrédulité, la chose est vraie. Je le lis ici dans Luc chapitre 6 verset 17 :

« Quand il est ensuite redescendu de la montagne avec eux, Il s'arrêta sur une plaine avec une grande foule de ses disciples ».

Alors, ce n’était pas seulement une poignée, pas seulement quelques-uns qu’Il avait appelé à un moment donné pour un service, mais Il s'adressa à une grande foule de disciples, une grande foule de ceux qui le suivaient, des personnes qui étaient devenues croyantes, qui avaient tout abandonné pour suivre le Seigneur. S'il n'y avait eu que douze disciples, alors nous serions aussi à l'écart ; mais c'était une grande foule de Ses disciples, et une multitude de peuples. Il a donc fait la différence entre la multitude de peuples, et la grande foule de Ses disciples, car les deux sont écrits ici :

« ...avec une grande foule de ses disciples, et une multitude de peuples de toute la région de Judée, en particulier de Jérusalem ».

Il s'agit ici des disciples vers lesquels Il a ensuite tourné Ses regards. Il a tourné Ses yeux ensuite sur eux lorsqu'Il a prononcé les béatitudes. Et vous remarquez qu'Il a prononcé quatre béatitudes, et ensuite, quatre jugements. Tous deux, au nombre de quatre. Quatre béatitudes et quatre jugements. Il suffit juste de lire. Il est dit ici au verset 20 :

« Il posa son regard sur ses disciples, et dit : Béni êtes-vous, pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ». C'est la première béatitude. La deuxième est (verset 21) : « Béni êtes-vous, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés ». C'est la deuxième béatitude. « Béni êtes-vous, vous qui pleurez maintenant, car vous serez dans la joie ». C'est la troisième béatitude. (Verset 22) : « Béni êtes-vous quand les gens vous haïssent, quand ils vous excluent de leur communion et vous outragent et rejettent votre nom comme une injure à cause du fils de l'homme. Réjouissez-vous en ce moment et exultez, car sachez que votre récompense est grande dans le ciel. Leurs pères ont agi de la même manière avec les prophètes ».

Ici, il y a donc quatre béatitudes que le Seigneur a prononcées à cette foule de Ses disciples. Et lorsque ces choses arrivent, nous ne devons pas les considérer comme étranges, mais nous devons les recevoir de la main de Dieu et remercier le Seigneur pour cela.

Mais c'est justement ce que nous devons apprendre, ce que je dois apprendre. Nous remercions toujours comme les enfants, lorsque quelque chose nous est offert, nous est donné, alors nous disons merci. Mais si quelque chose d'autre arrive, une petite correction, oui, alors, personne n'a jamais remercié. Vous savez, nous remercions toujours quand ça nous arrange, quand il y a des cadeaux, oui, nous disons merci. Mais quand les choses arrivent qui ne correspondent pas vraiment à notre programme, alors nous avons du mal à le faire.

Mais, c'est justement ce que Dieu veut : remercier Dieu en toute situation et pour tout, car c'est ainsi que Dieu le veut, en Christ. Et même si cela est difficile, c'est la leçon que je dois apprendre et que nous devons tous apprendre, par grâce. Maintenant viennent les quatre malheurs, à partir du verset 24. Luc 6 verset 24 :

« Malheur à vous, riches, car vous avez perdu votre consolation. Malheur à vous qui êtes maintenant rassasiés, car vous allez souffrir la fin ».

Ne pensons-nous pas ici à Apocalypse chapitre 3 verset 17 ? « Tu dis : je suis riche, je suis rassasié, j'ai tout, et je ne remercie pas du tout », et c'est exactement là que le Seigneur intervient et dit : « Je te conseille, je te conseille... ». (Apocalypse 3 verset 18).

Et puis le troisième malheur : « Malheur à vous qui riez maintenant ». Oui, il y a des gens qui rient vraiment bien, et qui se réjouissent aussi. La question est juste de savoir de quoi est-ce qu'ils rient. La question est de savoir de quoi. Et si 1 Corinthiens 13 dit que l'amour de Dieu ne se réjouit pas de l'injustice, mais de la vérité, alors, il y a tellement de vérités sur lesquelles nous devons réfléchir. Tout le monde peut rire si une autre personne tombe, mais l'autre peut rire qu'elle est tombée. Mais ce n'est pas grave. Maintenant, il devrait aller aider celui qui est tombé et le remettre sur pied. Il y a tellement de choses différentes, même dans le royaume de Dieu. Ensuite il est dit : « malheur à vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et les pleurs ». Et ensuite, le quatrième malheur au verset 26 :

« Malheur à vous quand tout le monde parlera en bien de vous. Leurs pères ont agi de la même manière avec les faux prophètes ».

Oui, ce sont des paroles que nous devons prendre à cœur. Pas seulement les quatre bénédictions (ou béatitudes ici), mais aussi les quatre malédictions qui ont été prononcées. Maintenant, nous pouvons examiner où nous nous trouvons : si c'est dans la première partie ou si c'est dans la deuxième partie. Où se situe notre état spirituel ? Et cela ne prend pas beaucoup de temps. Tout homme qui est sincère et qui a été éclairé par l'Esprit de Dieu, n'aura pas beaucoup de peine à se retrouver quelque part entre ces deux parties et à reconnaître son état spirituel. Dans le verset 18, il est dit :

« Tous ceux-là étaient venus pour l'entendre et pour être guéri de leurs maladies ; même ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs ont trouvé la guérison ; et toute la multitude cherchait à le toucher, car une puissance émanait de lui et les guérissait tous ».

Tous ont été guéris, tous ont fait l'expérience de la puissance de Dieu. Mais ensuite, il dit au verset 20 : « alors, Il leva les yeux vers Ses disciples », vers ceux qui Le suivaient, vers ceux qui avaient été appelés à sortir, vers Ses élèves. Le mot disciple est exactement le même que le mot élève. Ils étaient nombreux qui voulaient L'éprouver, qui connaissaient tout mieux que les autres, qui venaient uniquement pour se saisir de Lui ; et il y avait d'autres dont Dieu avait transformé le cœur. Ils voulaient écouter, ils voulaient apprendre. C'est ceux qui l’intéressait et c'est sur eux qu'Il a posé Son regard.

Exactement sur les mêmes, le Seigneur en ce temps, a posé Son regard. Vous savez, dans l'Apocalypse au chapitre 1 dès le troisième verset, il est dit :

« Béni celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie de ce livre et qui gardent les choses qui y sont écrites ».

Une bénédiction, une béatitude y est liée dans notre temps. Et beaucoup de gens passent à côté, mais veulent naturellement, être aussi bénis. Mais il n'y a véritablement qu'un seul chemin, une seule vérité, une seule vie, et tout cela en Jésus-Christ notre Seigneur.

Et comme l'a dit frère Branham, la preuve qu'un homme est véritablement conduit par l'Esprit de Dieu, réside dans le fait qu'il croit et reçoit la révélation des promesses et de la parole pour le temps destiné. Tout le reste fait passer de toute façon à côté de Dieu.

Vous le savez, ici dans ces béatitudes, même dans une ligne, il a été prononcé deux bénédictions. Il est dit : « Béni êtes-vous, vous qui pleurez maintenant », et ensuite : nous devons nous réjouir et exulter. Les mêmes qui pleurent maintenant doivent ensuite exulter et se réjouir. Les deux ont leur place.

Il y a des choses qui provoquent des pleurs, et parfois même qui font pleurnicher, mais il y a aussi des choses qui provoquent en nous une joie indescriptible, une exaltation, une adoration. Chacun à sa place, chaque chose à sa place. On ne peut pas choisir, mais Dieu fait en sorte qu'elles arrivent comme il le faut, car nous ne savons pas nous-mêmes comment nous devons nous comporter dans le royaume de Dieu.

Mais le Seigneur nous conduit, nous guide, de manière que nous puissions expérimenter ce que nous avons lu dans l'épître aux Éphésiens chapitre 1, verset, à savoir que l'infinie grandeur de Sa puissance se manifeste envers nous, comme elle a été manifestée en Christ. Et c'était déjà là toute la puissance de Dieu.  Ce n'est pas seulement un peu de la puissance de Dieu qui s'est manifestée ! C'est toute la puissance de Dieu qui s'est manifestée, et la puissance de l'enfer a été détruite. Jésus est sorti vainqueur et est ressuscité d'entre les morts le troisième jour.

Ah, j'ai pu penser en moi-même hier soir, et j'ai dit plus tard en rentrant à la maison : « Mon Dieu, nous avons la parole la plus puissante de tous les temps, et nous avons été destinés à être fils et filles de Dieu ; mais parfois, nous sommes si abattus, presque inutiles pour Dieu et pour les hommes ».

Que devrait-il advenir de nous en ce temps ? Nous croyons que Dieu en Christ –et Christ est le deuxième Adam– nous croyons que Dieu en Christ a tout réparé, ce qui était tombé en ruine par la désobéissance du premier Adam. Tout a été rétabli pour toi et pour moi par l'obéissance du deuxième Adam ! Le mal a été réparé, et la communion avec Dieu a été rétablie, et il semble que le Seigneur nous a rétabli dans cet état. Et là vient bien sûr la question de savoir si nous aurons la foi et le courage d'agir dans la foi.

Savez-vous, nous avons entendu parler de l'opprobre, et nous sommes en train de traduire la prédication que nous avons commencée ici dimanche, ou peut-être c'était samedi, mais dans tous les cas c'était le week-end. Là le frère Branham parle presque de ça, comme un fil rouge, que tout... le Seigneur Lui-même a porté l'opprobre, et tous Ses prophètes, et tout Son peuple, et il n'y avait pas un seul qui était bien vu parmi eux. Et Dieu l'a fait ainsi afin que Dieu seul soit honoré, et personne d'autre !

Et alors, nous lisons de Moïse dans la lettre aux Hébreux, qu'il a considéré l'opprobre de Christ comme une plus grande richesse que d'être appelé fils de la fille de Pharaon, et ainsi de suite. Alors déjà en ce temps, il avait déjà Christ devant ses yeux, ainsi que la récompense qui serait attribuée à ceux qui seraient fidèles à Christ pendant leur vie sur la terre, dans ce monde. Amen. Et nous voyons qu'il a tout dédaigné, et il a aussi été dédaigné.

Si nous tournons le dos au monde, alors certainement, le monde nous tournera aussi le dos. Nous pouvons en être sûrs, c'est comme ça. Ce que tu me fais, je te fais.

Mais ici, nous avons affaire au Seigneur. Notre décision a été Sa décision, car Il S'est décidé pour nous ; c'est pourquoi nous avons pu nous décider pour Lui. Il nous a appelé à sortir, c'est pourquoi nous avons pu l'invoquer. Il nous a parlé, afin que nous puissions Lui parler.

« Béni êtes-vous maintenant si vous avez faim, car vous serez rassasiés ! ». Oui, une grande gloire nous attend. Pas seulement toutes les glorieuses bénédictions que nous avons déjà sur la terre, et les expériences que Dieu nous donne. Mais tout cela n'est qu'un petit acompte sur le grand et glorieux héritage que Dieu a préparé pour les Siens dans la gloire.

Que cela puisse être notre prière : Que nous ne soyons pas seulement des hommes qui portent l’opprobre. Nous voulons bien porter l’opprobre, mais il faut que l'infinie puissance et force de Dieu se manifeste, alors l’opprobre est un peu plus facile à porter. Vous pouvez tous bien le comprendre. Et Dieu nous aidera certainement par grâce.

« Béni êtes-vous ! ». Le Seigneur a posé Son regard sur Sa grande troupe ou Sa grande foule de disciples. Aujourd'hui, nous pouvons faire partie de cette foule. Aujourd'hui, Il a posé Son regard sur toi et sur moi. Aujourd'hui Il te laisse et me laisse entendre ces bénédictions. Aujourd'hui nous devons accepter ce qu'Il dit.

Il n'y avait-il pas encore un autre verset ? Oui. Ah c'est bien celui-ci. Mais nous pourrons certainement le lire une autre fois. Le temps est écoulé. Que Dieu puisse nous bénir tous par grâce.

Amen.