Ewald Frank
Prêché à Zürich le 29 juin 1981
« ÉCOUTEZ-MOI TOUS, ET CHERCHEZ À COMPRENDRE »
(Retransmis le 28 octobre 2023)
Levons-nous, et lisons une parole avant la prière, et plus précisément dans Marc chapitre 7 versets 14 à 16. Marc chapitre 7 versets 14 à 16 :
« Puis, après avoir rappelé la foule, il leur dit : écoutez-moi tous, et cherchez à comprendre. Rien n'entre du dehors dans l'homme qui puisse le souiller, mais ce qui sort de l'homme, c'est ce qui souille l'homme. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ».
Prions. Père céleste, ensemble nous venons devant Ta sainte face et Te prions : fais-nous la grâce d'avoir des oreilles qui entendent, des cœurs qui croient, des yeux qui sont oints pour voir.
Ô Seigneur, c'est le cœur et la tête courbés que nous venons en Ta présence. Nous nous plaçons consciemment sous la couverture de Ton sang, et Te demandons d'être guidés par Ton Saint-Esprit. Enlève toute tradition humaine, enlève toute pensée humaine, ôte tout de moi et de nous tous. Parle-nous d'une manière claire afin que nous Te comprenions bien dans tout ce que Tu dis.
Sauve les perdus, guéris les malades, délivre ceux qui sont possédés ou chargés. Tu connais toutes choses. Fais de ce service divin une assemblée dont le fruit sera retrouvé au ciel.
Sauveur, nous Te prions : fais-nous racheter les heures de préparation, car c'est un temps précieux et sérieux. Sois miséricordieux envers nous tous. Nous Te prions aussi pour ceux qui se sont recommandés à nos prières, en particulier pour tous ceux qui sont nombreux qui sont dans le besoin. Tu sais où ils habitent, Tu connais le cri de leur cœur. Dieu ne devrait-Il pas faire droit à Ses élus qui l'invoquent jour et nuit ? Certes, Tu le feras bientôt !
Seigneur, nous Te prions : penche Ta face, et regarde-nous en grâce, et bénis Ton héritage. Nous Te remercions au nom de Jésus. Amen.
Nous nous asseyons. Loué et remercié soit le Seigneur. Nous ne L'avons pas seulement chanté. Nous L'avons chanté de tout notre cœur, et nous avons aussi cru qu'Il est présent. Et quand on entend les témoignages des personnes que Dieu a sauvées, qu'Il a guéries, qu'Il a bénies, on est soi-même fortifié dans la foi.
Hier, j'ai rendu visite à un couple qui vit dans un village isolé où il n'y a que des catholiques. C'était la première fois que j'y allais, et le frère m'a dit : « En 1970, c'était soudain dans mon cœur, tôt le matin, vers une heure : allume la radio. Et il a dit : Tout à coup, j'ai entendu ta prédication. Et Dieu m'a parlé et m'a sauvé, etc. ». Et cela m'a fortifié de savoir que la parole de Dieu atteint tous ceux qui sont destinés à contempler Sa gloire. Un seul couple, deux personnes dans toute une localité ! Le Seigneur connaît les Siens. Il sait où nous habitons, qui nous sommes, et Il nous appelle l'un d'une manière, l'autre d'une autre.
Que ce service divin soit également béni pour chacun d'entre nous. Que ta détresse personnelle puisse être rencontrée, et que ma détresse personnelle puisse l'être aussi. Que chacun de nous reçoive ce dont il a besoin. Pas toujours ce que nous souhaitons, mais ce qui nous fait du bien. Ce dont nous avons besoin, le Seigneur nous le donne.
La dernière fois, nous avons parlé ici du fait que nous sommes devenus une partie de la parole que nous avons reçue, qui nous a été révélée. Nous n'avons pas seulement observé, nous n'avons pas seulement écouté avec des oreilles terrestres ; nous participons à ce que Dieu fait en ce moment.
Nous savons qu'il se passe beaucoup de choses dans le domaine politique que nous ne traitons pas. Nous ne faisons qu'enregistrer les choses. Nous examinons le domaine religieux d'un peu plus près ; mais nous allons ensuite plus loin, et nous nous concentrons sur ce qui a été donné et pensé pour la directe préparation, l'appel et l'achèvement de l'Église. Lorsque nous parlons de cela, nous devons également souligner et demander à ceux pour qui cela peut être nouveau aujourd'hui, de comprendre que nous ne pouvons pas passer à côté du messager si nous croyons au message.
Et il y a des frères –cela m'a encore été dit avant hier après midi– qui, certes, intègrent ce que frère Branham a enseigné dans leurs prédications, dans la mesure où cela s'y prête, mais ensuite, on dit : « Il faut bien être sage et ne pas citer le nom de celui par qui cela a été révélé ».
Vous savez, il y a deux sagesses différentes : l'une est la sagesse divine ; et la sagesse divine se distingue de la sagesse terrestre aussi haut que le ciel est au-dessus de la terre. La sagesse humaine a tendance à faire un peu de politique religieuse. La sagesse divine révèle les mystères de Dieu de A à Z.
Et nous n'avons pas honte de ceux que Dieu a utilisés de manière particulière. Nous sommes reconnaissants pour Moïse, il était un serviteur de Dieu, un prophète du Seigneur, et tous les autres que le Seigneur a utilisés. De la même manière, nous n'avons pas honte de témoigner que le Seigneur a envoyé notre bien-aimé frère Branham par un mandat direct étant contraignant pour l'Église dans ces derniers temps.
Mais, j'ai aussi été confronté un jour à la décision de cacher certaines choses, et d'en mettre d'autres en lumière, afin d'être peut-être encore considéré par les hommes. Mais, que cela reste loin. Nous devons jouer carte sur table. Et je vous le dis : c'est là que les esprits se divisent. Et celui qui n'a pas le courage de confesser librement et ouvertement par qui Dieu a parlé en ce temps, doit se poser sérieusement la question de savoir si Dieu lui a parlé, et s'il a lui-même compris ce que Dieu a dit.
Quelqu'un m'a dit il y a juste huit jours : « Si Branham était ici aujourd'hui, il parlerait de beaucoup de choses très différemment ». Cela m'a traversé le cœur, et je me suis dit en moi-même : « Oh, mon Dieu, ces gens n'ont-ils pas compris après toutes ces années que ce n'est pas frère Branham qui a parlé, mais que c'est Dieu qui a parlé à travers lui ? ». Si frère Branham disait aujourd'hui quelque chose de différent de ce qu'il a dit il y a vingt ans, oui, ça veut dire que c'est frère Branham qui aurait parlé, alors nous pourrions tous rentrer chez nous, et faire ce qui convient à l'un ou à l'autre. Non. Nous croyons que Dieu a parlé à travers lui.
Moïse dirait aujourd'hui ce qu'il a dit autrefois, car ce n'est pas Moïse, mais c'est Dieu qui a parlé par Moïse. Ésaïe et tous les prophètes, et tous les apôtres jusqu'à frère Branham, diraient aujourd'hui à un cheveu près, et très exactement, la même chose qu'ils ont dite, car ce ne sont pas eux qui ont parlé, mais c'est Dieu qui a parlé à travers eux.
Je voudrais vous rappeler l'attitude humble de frère Branham lorsqu'il a parlé de l'ouverture des sept sceaux. Il a dit textuellement : « Nous l'avons tous imaginé très différemment de ce que Dieu a révélé ». Il s'est inclus et a dit : « Nous l'avons tous imaginé très différemment de la façon dont Dieu l'a révélé ». Lui aussi avait une idée, une représentation, jusqu'à ce que la révélation arrive. Avec la révélation, la propre imagination s'arrête. C'est là que toutes les pensées personnelles débouchent sur la pensée de Dieu.
Et pour que je ne l'oublie pas, laissez-moi le dire, car je suis poussé à le dire, et je crois que c'est l'Esprit de Dieu qui me pousse à le dire maintenant : Si quelqu'un est ici –et je le dis vraiment avec amour devant la face de Dieu– que tu sois croyant depuis vingt, trente, ou quarante ans, si tu n'as pas encore été baptisé au nom du Seigneur Jésus-Christ, saisis l'occasion que Dieu t'offre.
Parfois, nous entendons la parole de Dieu, et nous passons nous-mêmes à côté, pensant qu'elle ne s'adresse qu'aux autres et pas à nous-mêmes. Mais Dieu te parle et me parle. Et si nous n'avons pas été au clair avec les fondements initiaux des enseignements bibliques sur le baptême, comme c'est écrit dans Hébreux 6, et avec tous les enseignements initiaux, comment voulons-nous alors parvenir à la maturité parfaite ? Comment voulons-nous parvenir à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, si l'un et l'autre s'accrochent encore ici ou là à leurs propres opinions et convictions ?
Non. L'heure est simplement venue pour nous tous de laisser tomber tout ce qui n'est pas en accord avec le message révélé par Dieu. Cela a beau sonner bien et paraître explicable à notre intelligence, oubliez cela si cela n'a pas été révélé par la parole et l'Esprit de Dieu, laissez-le ! N'apportez rien de ce que des hommes ont écrit dans des livres au cours des siècles passés, en pensant bien faire, mais en exprimant leurs propres opinions. N'apportez rien de tout cela dans le message divin. Seul un peu de l'ancien levain de la pâte acidifiée, peut faire lever toute la nouvelle pâte. Et il peut y avoir quatre-vingt-quinze pourcent du nouveau et seulement cinq pourcent de l'ancien, et cela suffit déjà pour faire passer l'ensemble et au fond, le faire lever et l'acidifier.
Nous pouvons penser que c'est une petite chose d'avoir ici ou là ses propres conceptions et opinions. Et cela va même jusqu'à son propre moi, et que les gens disent : « Oui, n'avons-nous plus notre propre liberté ? N'avons-nous plus le droit de nous forger nos propres opinions ? ». Oui, tu as le droit de le faire. N'hésite pas à prendre ta liberté et à te faire une opinion en toute confiance. Mais sache ceci : ton opinion et la mienne, aussi bien intentionnées soient-elles, sont à côté de la plaque, et toi avec. Nous ne parviendrons à l'unité en Christ, à l'union en Christ, que si nous avons accepté Sa parole pour ce temps, sans aucune concession, sans résistance intérieure.
Je suis bien conscient, bien-aimée sœur dans le Seigneur, que certaines paroles doivent être très dures à entendre, spécialement pour vous. Mais si vous comprenez à quel point Dieu vous veut du bien et vous a dit les choses... Pensez-vous qu'il était important pour frère Branham de se créer autant d'ennemis ? Lui, en tant qu'homme, aurait bien aimé que les gens l'aiment, comme lui les aimait, mais son amour était un amour divin pour son peuple, non pas un amour humain lié à des avantages humains, mais un mandat divin porté par l'amour divin, conscient de la responsabilité de devoir rendre des comptes en ce jour-là.
Pour moi, c'est un héritage lourd, et pourtant riche en bénédictions. Il n'est pas facile de redonner le message dans toute sa crudité, et surtout à partir des prédications après l'ouverture des sept sceaux.
S'il y a ici quelqu'un qui tend vers l'œcuménisme, ou qui est catholique, qu’il me pardonne cette remarque. Mais, frère Branham, poussé par l'Esprit, a mis en garde contre ces choses qui s'approchent des croyants, déguisés en danger religieux, et il a dit littéralement dans une prédication qui va bientôt sortir, que c'est une conduite à l'abattage, comme un bouc conduit les moutons à l'abattage. Et quand le piège se referme, il saute de côté et les moutons y entrent tous.
Les expressions et les choses dans la clarté comme frère Branham les a appelées par leur nom, peuvent me coûter la vie un jour. Partout, dans chaque prédication, il y a mon nom et mon adresse. Mais ce serait mon plus grand privilège, si je pouvais consacrer ma vie à Dieu, de telle sorte qu'Il puisse aussi la juger digne à cause de la parole de Dieu. Non seulement d'avoir vécu, mais aussi de pouvoir donner ma vie dans la mort.
Beaucoup ont parlé de la guérison des malades, beaucoup parlent de beaucoup de choses. Mais je vous le demande : aujourd'hui, qui a communiqué réellement à l'Église du Dieu vivant la parole fraîchement révélée du trône, afin de l'appeler et de la mettre à part ? Si vous ne donnez pas le nom du messager, c'est que vous êtes amis avec tout le monde, avec les baptistes, avec les méthodistes, alors vous êtes amis avec tous.
Mais, à partir du moment où vous vous exprimez, vous subissez le même sort que votre Seigneur et le mien. Vous devrez emprunter le chemin honteux et prendre votre croix comme Il a pris la Sienne. Bien sûr, le chemin de la croix est un chemin difficile. Et si nous lisons le récit de la crucifixion, je ne sais pas si en tant que croyants nous avons pris conscience de ce qui était réellement lié à la crucifixion. Dans ce contexte, il est écrit dans Ésaïe 53 qu'Il n'avait ni forme, ni beauté, qu'on l'a même évité, qu'on lui a caché le visage, qu'on l'a tenu pour rien, et qu'on l'a encore frappé, on lui a craché dessus et rejeté, mis à nu.
Si tu veux vraiment être crucifié avec Christ, ton chemin sera alors semblable au Sien. Tout le monde ne te tapera pas sur les épaules. Il devra y avoir une similitude avec le chemin du Maître Lui-même, et de Ses disciples. Ils sont venus à Lui et Lui ont dit : « Tu es né tout entier dans le péché, et tu veux nous enseigner ? ». Qu'est-ce que c'était ? Ils n'ont pas reconnu que la prophétie biblique s'était accomplie sous leurs yeux.
Cet après-midi, je ne veux pas prêcher. Je veux rappeler à nouveau à notre conscience ce que Dieu nous a donné par grâce. De toute façon, je n'ai pas de propre message. Il n'y a qu'un seul message et un seul messager. Et cette parole révélée de Dieu, cette nourriture spirituelle, nous l'avons encore lu hier quelque part dans Jérémie 15 verset 16, il y est dit : « Quand j'ai reçu ta parole, elle est devenue ma nourriture ». La parole du Seigneur a été prononcée. Une nourriture spirituelle au temps convenable. Non pas une nourriture déjà corrompue par le passé, mais une parole au temps voulu de Dieu, une parole de Dieu au temps voulu, fraîchement révélée pour le temps dans lequel nous vivons.
Dans ce texte, nous allons nous dépêcher de le faire, dans Marc 7. Il s'agit principalement de la déclaration du Seigneur :
« Écoutez-moi tous, et recherchez à comprendre ».
Non pas « écoutez une fois ici, et une fois là-bas, puis formez-vous ensuite votre jugement ou votre propre opinion », non, mais plutôt : « Écoutez-Moi tous, et cherchez à comprendre ». Sur la montagne de la transfiguration, il a été dit : « Écoutez-le... Celui-ci est Mon Fils, bien-aimé, écoutez-le ».
Or, nous savons maintenant que le Seigneur marche au milieu des sept chandeliers d'or, et qu'il n'y avait que sept étoiles dans Sa main droite. Il peut y avoir beaucoup d'évangélistes, d'enseignants et tout ce qu'ils peuvent être, mais dans l'histoire du salut, il n'y a eu que sept messagers de Dieu qui, au cours des sept âges, ont reçu le message divin et l'ont transmis au peuple de Dieu. Celui qui est passé à côté (d’eux), est passé à côté de Dieu Lui-même.
Nous n'aimons pas penser ainsi, n'est-ce pas ? car nous vivons dans une société que l'on appelle la société pluraliste. Chacun peut exprimer librement son opinion, et c'est bien correct ainsi. Mais, lorsqu'il s'agit de choses divines, ton opinion et la mienne ne sont pas du tout sollicitées. C'est le Seigneur ici qui parle : « Écoutez-Moi tous, et cherchez à comprendre. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ce que l'Esprit dit aux églises. N'écoutez pas celui-ci ou celui-là, mais écoutez-Moi tous ». Prenez place aux pieds de Jésus, et acceptez Sa parole sans déjà forger entre-temps la réponse opposée.
Vous savez qu'il en est ainsi dans la vie terrestre : lorsque deux personnes parlent ensemble, l'une cherche déjà la réponse appropriée pendant que l'autre parle encore. Il en va tout autrement dans la parole de Dieu. Dans la parole de Dieu, il y a déjà la réponse appropriée pour toi et pour moi. Amen. C'est ainsi. Et si nous avons compris que dans le discours de Dieu se trouve la réponse appropriée, la réponse qui convient...
Mais c'est là que ça (se corse). Et il est écrit ici : « Cherchez à comprendre ». Il ne sert pas encore à rien d'entendre ou bien d'écouter. La question a été posée autrefois aux disciples : « Avez-vous compris tout cela ? ». Cela est adressé à ceux qui écoutaient, et ils ont répondu : « Oui, Seigneur ». Avons-nous, nous aussi compris ce que Dieu nous a dit dans ce temps, à cette époque ?
Quelqu'un est venu me voir et m'a dit : « Oui, frère Frank, nous croyons ce que nous avons cru depuis que nous sommes devenus croyants, à savoir ce que Paul et les apôtres ont déjà prêché ». L'insinuation devrait être si douce, bien sûr, pas de manière grossière : « Vous, ou toi, vous croyez maintenant autre chose ». Non, ce n'est pas comme ça. Nous croyons la parole révélée par Dieu, sans aucune exception. Qu'il s'agisse de moi ou de toi, nous devons nous incliner devant l'autorité de Dieu, sous la main puissante de Dieu. Et la main de Dieu est tendue, et Sa parole est prononcée. Celui qui ne peut pas s'incliner sous Sa parole, ne s'incline pas sous la main puissante de Dieu.
Je sais que cela peut paraître sérieux, mais pour une fois, soyez sincères avec vous-même : n'allons-nous pas vers la fin à grands pas ? Avons-nous encore du temps à passer à la légère, ou Dieu nous a-t-Il seulement donné un peu de temps pour nous préparer au grand jour du retour de Jésus-Christ, notre Seigneur ?
La Bible dit : « Afin que vous teniez tous un même discours ». C'est maintenant que la question se pose : Quand nous allons quelque part en tant que frères, tenons-nous le même discours ? Est-ce que nous disons tous la même chose sur un sujet ? Croyons-nous tous la même chose ? La parole de Dieu nous a-t-elle été révélée à tous par le Saint-Esprit ? Tenons-nous le même discours ou tenons-nous des discours différents ? Et les enfants de Dieu sont confondus par les différents discours, car ces discours-là soulèvent question sur question.
Et aujourd’hui encore, un frère m'a dit –peut-être même qu’il est ici– : « Frère Frank, nous avons eu de la visite, et nous avons été complètement désorientés, et nous avons besoin de temps pour réfléchir et nous réorienter ». Je vous le dis aujourd'hui : celui qui est envoyé par Dieu, prononce la parole de Dieu ; et tous ceux qui sont de Dieu, entendent les paroles de Dieu. Jean écrit : « Nous sommes de Dieu, et quiconque est de Dieu, nous écoute ». Les hommes de Dieu portent la parole révélée du Seigneur. Mais, qui est assez humble aujourd'hui pour se laisser corriger ?
J'ai dû vivre des heures difficiles, car beaucoup de choses que le Seigneur avait révélées étaient nouvelles pour moi. Et j'ai dû accepter la correction que je ne voulais pas accepter dans le bien par des coups si durs, que je dois simplement dire : « ô Dieu, mon Père, si tu frappes si puissamment, Tu dois m'aimer si puissamment ».
En tant que pères terrestres, nous avons tendance à dire : « Ah oui, ça va bien se passer ». Mais Dieu sait bien ce qu'il adviendrait de nous. Et nous, en tant que pères, nous voyons bien ce qu'il adviendrait de nos enfants si nous laissions tout passer. Dieu est un Père aimant. Il ne peut rien laisser passer. Il doit corriger.
Frère Branham n'a-t-il pas dit : « Tout doit être remis en place, tout doit être rétabli, restauré et nous devons revenir au point où le Seigneur peut Se manifester ? ».
Nous en venons maintenant encore très brièvement à un point que je voudrais aborder très brièvement dans la prédication : « Debout dans la Brèche » (Série 5, numéro 10 en allemand) ; il est écrit ici :
[Paragraphe 73, brochure « Debout dans la brèche ». N.d.l.r].
« Si c'est l'âge de la fin dans lequel nous vivons, et que nous sommes passés par la justification, la sanctification et le baptême du Saint-Esprit, nous avons eu des signes et des miracles et toutes ces choses différentes, les dons sont revenus dans l'Église, par exemple la guérison divine, la prophétie, le parler en langue et l'interprétation, même si cela a été terriblement mal représenté, cela n'annule pas pour autant le bien. Il y a un vrai, un authentique don de parler en langue qui devrait toujours être présent dans l'Église. Nous avons beaucoup d’imitation ».
Ce qui m'intéressait surtout ici, c'était le passage selon lequel l'Église a été ramenée progressivement par la justification, la sanctification et le baptême du Saint-Esprit, et c'est seulement à partir de là que commence ce processus de maturation, cette préparation complète pour l'enlèvement.
Maintenant, il a été dit ici qu'il y a beaucoup d'imitation, et que les choses ont été mal représentées. Tout respect pour les dons spirituels a disparu parce que les hommes ont agi à leur guise, comme il était déjà écrit dans l’Ancien Testament : « selon leur propre inspiration, comme ils le voulaient ». Chaque fois qu'ils en avaient l'occasion, ils avaient quelque chose à disposition.
Je ne l'oublierai jamais, que Dieu me pardonne. J'ai assez de critiques à faire sur moi-même, et je n'oserai pas le faire sur un autre. Mais pour clarifier les choses –car il y a quand même eu quelques malentendus à ce sujet– c'est justement par l'abus des dons spirituels qui n'ont pas été utilisés et apportés sous la direction, la conduite du Saint-Esprit, mais selon leur propre initiative, leur propre jugement de ces personnes.
Je me souviens d'un prédicateur de Hambourg qui, à chaque service divin auquel j'ai assisté, soit donnait une prophétie, soit interprétait une vision. En ce dimanche matin, je ne l'oublierai jamais, quand il a commencé à dire : « Je vois en esprit... », alors que d'habitude, je garde les yeux fermés.
Pour moi, la prière est la prière. Et dans la prière, on ne regarde pas autour de soi. Dans la prière, on se recueille, on ferme les yeux et on parle à Dieu, et on cherche à entrer en contact avec Lui.
Mais tout à coup, il m'est venu à l'esprit : « Regarde devant toi », et c'est ce que j'ai fait. Et cet homme avait les deux mains profondément enfoncées dans les poches de son pantalon, et il se tenait là, confortablement installé, et il regardait les yeux ouverts sur l'assemblée qui avait les yeux fermés. Et il disait : « Je vois en esprit un beau pâturage vert. Je vois sur le côté un petit ruisseau qui jaillit ». Et quand j'ai regardé ainsi et que j'ai vu avec quelle audace et quelle impudence cet homme a menti et trompé le peuple de Dieu, mon col a éclaté, et j'ai remercié le Seigneur de m'avoir fait ouvrir les yeux terrestres pour ouvrir mes yeux spirituels.
Mais, que voulons-nous dire par là aujourd'hui ? Non pas pour juger un prédicateur. L'homme n'y peut rien lui-même. Il est dans ce mouvement où les choses se font à l’emporte-pièce. Ça sort des manches. Et si ce ne sont pas les sœurs, ce sont les frères. Quelqu'un se trouvera de toute façon.
Et frère Branham dit ici : « Il y a eu une mauvaise représentation », et c'est là que réside tout le mal. Nous croyons au vrai baptême du Saint-Esprit, avec le Saint-Esprit et le feu. Nous croyons au vrai don du Saint-Esprit. Nous croyons au vrai fruit du Saint-Esprit ; mais nous ne croyons pas à la fraude pieuse. Nous n'y croyons pas, et nous ne voulons pas qu'elle soit transmise au cercle et aux personnes du message de la fin des temps. Nous n'y croyons pas. Rien de personnel ne doit être transmis. Rien. C'est là que réside le secret.
Ceux qui savent si bien faire tout cela, et qui mettent tranquillement les mains dans les poches de leurs pantalons aussi profondément que possible, et qui font croire tout cela aux gens... Et chaque frère et chaque sœur, vous auriez dû les entendre prier après cette dite révélation, quand cet homme a eu fini, cela s'est déclenché spontanément comme une cascade : « Oh Seigneur, nous Te remercions. Tu es présent. Tu nous as parlé ». Et c'est parti comme ça. Tout s'est emballé en moi, je me suis dit : « Oh mon Dieu, quelle tromperie ! ».
Aujourd'hui, je comprends pourquoi tous ces hommes rejettent le message de la fin des temps : Parce qu'ils sont corrigés, parce qu'ils sont réprimandés, parce qu'on leur montre la place à laquelle ils appartiennent, et cela, ils ne le supportent pas.
Comme nous venons de le dire, et aussi frère Branham, et dans les Actes des Apôtres, il y a eu des dons de l'Esprit dans l'Église. C'était l'effusion du Saint-Esprit. Mais partout, tous ont attendu que ce soit Dieu qui le fasse. Ils n'ont pas mis en place leur propre fabrication, mais ils ont laissé réellement Dieu agir.
Ce ne sont pas tes dons et les miens qui nous permettent d'agir comme nous le voulons. Ce sont des dons du Saint-Esprit, et ils ne peuvent être utilisés que sous la conduite et l'inspiration directe du Saint-Esprit. Je pourrais écrire un livre entier sur ces choses.
Jusqu'à aujourd'hui... Mais seulement après que les choses se soient trouvées, non seulement quelque part, mais aussi à proximité immédiate. Ce n'est que lorsque les choses étaient comme ça autour de moi, c'est à ce moment-là que j'ai compris que même les jugements des autres ne peuvent pas m'aider, mais que c'était mon propre jugement. Toi pour toi et moi pour moi ; et nous, en tant qu'église, nous pouvons juger comme le dit l'Écriture. Pas pour la parole révélée, mais ici clairement exprimée, il s'agit de frère Branham et de ce qu'il a dit.
Si toi et moi nous nous approchons de ce qu'il a dit au nom du Seigneur, et disons : « Examinons cela maintenant », alors je te dis : examine-toi toi-même devant ton Dieu, pour savoir si ton attitude est juste ». Mais si des dons sont en activité ici et là et partout, et qu'il y a tant de confusion, de haine et toutes sortes de choses, alors nous devons comprendre qu'il ne peut pas s'agir de l'Esprit de Dieu. Le Royaume de Dieu consiste en l'amour, la joie, la paix dans l'Esprit saint. Dieu n'utilise pas Sa parole pour nous mettre à terre. Il s'en sert pour nous relever et pour nous aider.
Mais ici, ces trois étapes de développement nous sont présentées jusqu'à ce qu'ils puissent atteindre la perfection. Et nous voulons vivre l'achèvement à tout prix, et ne pouvons donc pas nous contenter de dire : « oui, ici il parle du Saint-Esprit et ils sont dans le mouvement charismatique, ici, ils sont ici, ils sont là ». Non. Nous devons faire abstraction de tout ce qui se passe à droite et à gauche, et regarder à Jésus, L'écouter ; et Il parle en ce temps par Son porte-parole : par la parole révélée des temps de la fin : C'est le seul critère que nous ayons.
Vous savez que, si les Juifs modifiaient une disposition quelconque, soixante-dix rabbins doivent se réunir, et ils doivent prendre la décision à ce sujet et dire si cela doit être comme ceci ou comme cela.
Nous pourrions nous réunir à soixante-dix ou à sept fois soixante-dix, et nous asseoir sur ce qu’a dit frère Branham, le regarder et penser que nous pouvons prendre une décision : La décision est déjà prise ! Dieu a appelé Son serviteur et prophète. Dieu l'a envoyé, Dieu nous a parlé ; et c'est dans Sa parole, dans la parole de Dieu, que se trouve ta réponse et la mienne. Pas dans ce que je dis.
Moi aussi, je me suis surpris quelques fois, oui, voire plusieurs fois, à avoir mes propres pensées sur la parole de Dieu. Et tout à coup, j'ai entendu ce que frère Branham a dit, et sur le moment j'étais toujours convaincu : « Bon sang, tu es certainement dans le vrai. Tu vois déjà la chose comme il faut ». Oui, on peut le penser, n'est-ce pas ? Mais si Dieu peut vous amener à un tel point que vous devenez simplement silencieux, comme il est écrit ici : « écoutez-Moi tous ». Pas seulement quelques-uns. Il n'est pas dit ici : « écoutez le frère, écoute la sœur », mais : « écoutez-Moi tous, dit le Seigneur, et cherchez à comprendre ce que je dis ». Dieu a parlé, mais nous devons nous taire pour que Sa parole devienne notre réponse. Si nous parlons en retour, la réponse ne viendra pas jusqu'à notre dernier jour. Ce sera ainsi.
Pour ma part, je suis guidé intérieurement de telle sorte, et je veux dire, parce que nous arrivons maintenant à la fin, que l'Église appelée à sortir devienne une Épouse-parole dans laquelle chaque promesse qui lui est faite dans la parole de Dieu peut s'accomplir. Ces conditions sont et ont été créées par le fait que Dieu a envoyé un prophète-parole. Il n'a pas envoyé un fantaisiste qui avait quelque chose dans sa tête comme imagination. Non. Il a dit humblement : « Je ne peux rien faire à moins que le Seigneur ne me le donne ». Dieu a envoyé un prophète-parole.
Je vous demande aujourd'hui, tout cela est si vrai, c'est pourquoi j'y viens peut-être encore. Mais justement, en Bavière, près de Rosenheim, j'ai parlé à des gens vendredi après-midi, et nous avons abordé la question du baptême. Et la sœur m'a dit : « Oui, frère Frank, il est pourtant écrit : au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. C'est écrit comme ça ». « Oui, ai-je dit, ma sœur, et il est encore écrit autre chose. Voici l'ordre, puis vient ensuite la réponse sur la façon dont l'ordre doit être compris et exécuté ». Elle aussi a parlé de nombreuses révélations, et c'est peut-être ainsi que j'y suis revenu directement.
Et savez-vous ce que cette sœur a dit à la fin ? « Oui, c'est maintenant que je comprends de quoi il s'agit. Elle a dit : ici en Bavière, aucune femme ne coupe le pain, à moins de dire : au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». C'est alors que cette femme, et l'homme, et l'autre femme, c'est alors qu'ils ont d'abord compris tout ce qui était fait dans cette formule en général, et alors cela leur est tombé des yeux comme des écailles.
Vous voyez ? On peut même parfois mettre le doigt sur un verset biblique et dire : « oui, c'est écrit ici et c'est ce que le Seigneur a dit » ; et Il a dit « c'est aussi écrit », Il a dit cela. Mais le Seigneur a dit : « essayez de comprendre les paroles que Je vous adresse. Écoutez-moi tous ». Il faut s'asseoir aux pieds de Jésus pour L'écouter.
Où peut-on L'entendre aujourd'hui ? À l'époque, c'est clair pour nous, Il était en Galilée, il y avait des gens qui L'aimaient et ils étaient autour de Lui en Galilée. Mais où est-Il aujourd'hui ? Par qui parle-t-Il aujourd'hui ? Où devons-nous aller aujourd'hui ? Que devons-nous écouter aujourd'hui ? Devons-nous passer d'une assemblée à l'autre ? Devons-nous écouter si ce frère a peut-être quelque chose de spécial de la part de Dieu, ou si ce frère a un don spécial ?
Si cela compte, certains vont presque rire, mais nous avons déjà eu tellement de choses, des gens qui ont vu le diable traverser le plafond avec les pieds et tout le reste. Je ne parle pas de ces choses-là maintenant. Je vous pose la question : Où voulons-nous aller, toi et moi, pour entendre les paroles que le Seigneur adresse à Son peuple en ce moment ? Voulons-nous aller d'un scribe à un autre ? D'un grand homme de Dieu à un autre ? Je dis non, car, comme il l'est écrit de Jean, c’était un homme envoyé par Dieu avec un message divin.
Frères, vous constaterez un jour que les esprits sont divisés à ce sujet. Et comme je l'ai dit dans la dernière méditation ici : là où les autres s'arrêtent et disent : ici, nous ne pouvons plus admettre que cet homme a eu un mandat dans l'histoire du salut, c'est justement là où ils ne peuvent plus suivre, où ils s'arrêtent, que commence ton chemin et le mien à la suite de Jésus. Mais à ce moment-là, nous nous chargerons d'opprobre et de mépris, sans aucune exception, à moins que nous ne soyons vraiment, comme je l'ai dit au début, des diplomates chrétiens, si sages à leurs propres yeux. Je voudrais avoir la sagesse divine. Je n'ai rien à perdre.
Et je pense à ce frère en Roumanie, quand il a dû payer vingt mille leu comme amende parce que des études bibliques y étaient organisées, l'homme a alors dit : « C'est tout ? Pour moi, la cause de Dieu, l'œuvre de Dieu, les choses de Dieu valent mieux plus que ces vingt mille leu ». Et les gens, ils devaient se regarder les uns les autres. Voulons-nous encore sauver quelque chose ou donc le Seigneur nous a sauvés ? Et nous sommes heureux qu'Il nous ait fait grâce, et nous ne pouvons plus courir dans tous les sens. Nous avons trouvé le repos en Dieu.
Et je vous le dis : celui qui lit maintenant, et peut-être encore plusieurs fois les prédications qui ont été données après l'ouverture des sceaux, et qui y répond vraiment avec son cœur... Un autre frère m'a dit : « Cela fait déjà onze ans que j'ai toutes ces prédications, mais ce n'est que maintenant qu'elles ont quelque chose à me dire. Ce n'est que maintenant que je comprends de quoi il s'agit ».
C'est la parole révélée de Dieu pour cette époque. S'asseoir aux pieds de Jésus à cette époque, cela veut dire écouter ce que l'Esprit a dit par la bouche appelée et choisie par Dieu. Je n'attends pas de nouvelles révélations. J'attends seulement d'être nouvellement revêtu de la puissance d'en haut, que le mécanisme que Dieu a assemblé soit vivifié et mis en mouvement. Mais, cela ne se fera pas par des armées ni par la puissance, mais par Mon Esprit, dit le Seigneur.
Oh, comme c'est merveilleux de vivre dans un temps où notre Seigneur nous a parlé ! Dans Sa parole se trouve la réponse. Et je te le dis : si tu as lu quelque chose et que tu n'as pas reçu de réponse, c'est qu'il y a une résistance dans ton cœur. Abandonne cette résistance, et relis avec un cœur ouvert et sincère, et cela te tombera des yeux comme des écailles, et finalement, nous serons tous enseignés par Dieu, nous tiendrons le même discours, nous serons un seul cœur et une seule âme ; et partout où nous irons, nous apporterons des bénédictions.
Je ne sais pas si la sœur entendra cela aussi, mais cela m'a en quelque sorte fortifié. La sœur a dit : « frère Frank, toutes les fois que tu es venu ici », et c'est là-bas, au sud de l'Allemagne, près de Heilbronn, ma deuxième maison. Et la sœur a ajouté : « il n'y a pas eu une seule fois où tu serais venu sans que Dieu ne nous ait béni d'une manière exubérante ». Et cette sœur s'est mise à pleurer, et nous avons remercié Dieu ensemble.
Frère, si tu marches au nom du Seigneur, si tu vas au nom du Seigneur, tu ne vas pas pour ton propre compte, mais Dieu sera avec toi. Ce seront des chemins de paix et de bénédiction, des chemins de réconciliation et de pardon. Il y aura des chemins divins dans ta vie et dans la mienne.
Que Dieu nous bénisse. Je vous ai dit que je ne prêcherai pas aujourd'hui. Je voulais juste souligner ces choses. Et lorsque nous serons devenus silencieux devant Dieu, et que tout va-et-vient, toute agitation aussi aura cessé, et que nous serons parvenus au repos en Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur, alors Dieu Se manifestera. Mais tant que le va-et-vient se poursuit, Dieu ne peut pas agir.
Le Saint-Esprit est, en effet, symbolisé par une colombe. Et vous savez, une colombe, il n'y a pas besoin d'agitation. Il faut que ce soit doux et simplement calme. Et si le Saint-Esprit nous a amenés à nous reposer en Dieu, à nous reposer dans Sa parole révélée, et à l’avoir non seulement entendue, mais comprise, « écoutez-Moi tous, a dit le Seigneur, et cherchez à comprendre ce que J'ai dit », « écoutez ce que l'Esprit dit aux églises ».
Sept âges de l'église, sept messagers, sept esprits de Dieu, sept sceaux, sept trompettes, le chiffre sept. L'Esprit parle par le messager, et l'Épouse qui est appelée à sortir par le message, reçoit la réponse divine par la parole que l'Esprit a prononcée par le messager. Et savez-vous quel en est le résultat ? Je peux vous le dire dès aujourd'hui en toute humilité : il est écrit : « l'Esprit et l'épouse disent : viens ». Un seul langage. À la fin, l'Épouse finit par parler le langage de l'Esprit. Vous voyez ? L'épouse a reçu sa réponse de la parole de Dieu.
Si tu dis et prétends avoir entendu la parole de Dieu à travers le message de la fin des temps, la question reste toujours ouverte : « as-tu compris ? ». Si tu réponds : « oui, j'ai compris », tu n'as plus de question alors. Tu as reçu la réponse ; et alors, tu ne vas plus ici et là, tu viens au Seigneur qui a parlé, et j'ose dire, (au Seigneur) qui continue encore à parler aux Siens par Sa parole glorieusement révélée.
Cet après-midi, Il parle avec toi et avec moi, et Il dit : « Écoutez-Moi tous, et cherchez à comprendre ce que Je vous ai dit ». Aux noces de Canaan, en Galilée, il est dit : « Faites tout ce qu'Il vous dira ». Il a parlé par la bouche des hommes, mais cela reste la parole de Dieu, et elle continue à te parler et à me parler jusqu'à ce que la victoire totale de la croix de Golgotha soit manifestée, et que l'Épouse et l'Esprit parlent le même langage, unis dans la parole, attendant le retour du Seigneur.
Que Dieu vous bénisse tous, et mette dans nos cœurs un désir aussi profond et intime d'être rempli du Saint-Esprit, de suivre le chemin de la mort avec le Seigneur, de ressusciter pour une vie nouvelle, et d'être ensuite rempli du Saint-Esprit.
Ceux qui font des choses de leur propre chef, je vous en prie au nom du Seigneur : cessez de le faire ! Le Seigneur veut Se glorifier, mais Il ne mélangera pas le divin et l'humain. Dieu ne fait pas cela. Dieu parle et sépare tout d'abord la lumière des ténèbres. Il sépare absolument le divin et l'humain, et ce n'est qu'alors que nous sommes parvenus à ce que le Seigneur puisse répandre sur nous Sa bénédiction dans toute sa mesure.
Lorsque nous sommes arrivés à notre fin, même religieuse, notre fin religieuse, Dieu peut alors commencer quelque chose de tout à fait nouveau. Il veut le faire par grâce en toi, en moi et en beaucoup d'autres et par le biais de Son Église. Loué soit Son saint nom. Amen ! Amen. Levons-nous et prions.
En toute conscience, nous venons à Toi dans la foi, sous le couvert du sang de l'Agneau. Nous nous approchons avec foi de Ton trône de grâce aspergé de sang. C'est là que Tu es maintenant le Souverain Sacrificateur, et que Tu intercèdes pour nous.
Seigneur fidèle, Toi qui es mort à Golgotha, et qui, maintenant, regarde cette assemblée de haut, et marches au milieu de nous pour témoigner que Tu es vivant, nous Te prions ensemble : Sauve les perdus, donne-leur la certitude que le salut est aussi pour eux, et qu'ils puissent dire avec foi : « Seigneur, mon Sauveur, Tu m'as racheté ».
Seigneur, nous prions pour les malades. Tu T'es laissé frapper, et par Tes meurtrissures, par Tes blessures, nous avons été guéris. Que tous ceux qui sont malades dans leur corps, acceptent en ce moment même leur guérison au nom du Seigneur, et qu'ils la confessent de leur bouche. Seigneur, mon Sauveur, par Tes meurtrissures, par Tes blessures, j’ai été guéri, et je Te remercie et je loue Ton nom pour cela.
Sauveur, tous ceux qui sont à l’étroit et opprimés dans leur esprit, ô Dieu, Seigneur, Tu as donné la délivrance, la libération : qu'ils acceptent eux aussi leur délivrance dans la foi. Et j’ordonne, conformément à la parole du Dieu, au nom de Jésus-Christ de Nazareth : que tout esprit mauvais abandonne tout individu qui croit maintenant en Jésus-Christ ! Satan, tu as été vaincu sur la croix à Golgotha. Tu as perdu tout droit sur chaque enfant de Dieu. Le sang de l'Agneau nous a rachetés et parle pour nous.
Seigneur, je Te remercie pour Ta victoire totale sur la croix à Golgotha. Je Te remercie pour Ta parole directe et sans équivoque à Ton peuple, par la bouche de Ton serviteur et prophète, notre bien-aimé frère Branham. Je Te remercie pour tous les apôtres, pour tous les prophètes.
Seigneur, je glorifie Ton saint nom qui est au-dessus de tout nom, qui est honoré et sanctifié parmi Ton peuple. Puisses-Tu commencer Ton œuvre et que nous soyons arrivés au terme de la nôtre. Confirme Ta parole, ô Seigneur, et relève ceux qui sont courbés et écrasés, et fortifie-nous tous dans la foi, et unis-nous entre nous et avec Toi.
Seigneur, Tu n'as pas seulement parlé, nous l'avons entendu, nous l'avons compris. Nous avons reçu la réponse de Toi, non pas à cause de nous, mais à cause de Ta grâce ô Seigneur. Accepte l'adoration, la louange et la gloire. Tu es digne, ô Agneau de Dieu, Tu es digne. Et les Tiens sont ici pour T'offrir l'adoration, la louange, la gloire et l'honneur. Je Te remercie, ô Dieu au ciel, au nom précieux et saint de notre Seigneur Jésus. Amen.