Ewald Frank
ACCOMPLISSEMENT ET SCELLEMENT DU SAINT-ESPRIT
Prêché à Krefeld, le 06 juin 1981
(Retransmit le 27 mai 2023)
Loué et remercié soit le Seigneur. Je voudrais, à mon tour, souhaiter la bienvenue à tous dans le précieux nom du Seigneur, et exprimer le vœu le plus cher de mon cœur : que nous ayons une rencontre avec Dieu en ces jours, que nous expérimentions Dieu ; que nous ne nous contentions pas de célébrer la Pentecôte, mais que nous expérimentions la Pentecôte comme nos frères et sœurs l'ont expérimentée au commencement. Je suis convaincu que si nous nous tenons dans la foi avec la bonne attitude biblique par rapport aux promesses bibliques, Dieu accomplira et confirmera Sa parole. Concentrons-nous sur la parole en ce jour.
Je pourrais vous souhaiter la bienvenue à tous individuellement, mais collectivement c'est mieux. De même que la chaleur terrestre nous réchauffe intérieurement, et nous réchauffe aussi extérieurement, nous avons besoin du feu d'en haut pour nous dégeler spirituellement. C'est ce dont nous avons besoin. Nous sommes tous trop raides, nous sommes un peu gelés, et le feu d'en-haut apportera la solution. Il est écrit de lui : « Il vous baptisera d'Esprit saint et de feu ». Le jour de la Pentecôte n'était pas un jour de prédication où le temps d'attente n'était pas un temps de conversation, de discussion, mais un temps de prière, un temps d'attente, un temps de préparation intérieure pour recevoir ce que Dieu a promis.
Et nous avons en particulier grâce au ministère de frère Branham –et peut-être puis-je faire ici cette brève annonce : sœur Branham est décédée le 12, et a été enterrée le 16. Elle aussi est maintenant auprès du Seigneur, et nous ne pouvons que dire : « Bénis les morts qui meurent dans le Seigneur dès maintenant ». Nous n'avons pas besoin d'être tristes pour les morts, au contraire, mais nous qui sommes encore ici, nous qui avons peut-être encore bien des épreuves à surmonter, bien des combats à mener, nous ne sommes certainement pas aussi bien lotis que ceux qui sont déjà maintenant auprès du Seigneur.
Mais, c'est bien frère Branham par qui Dieu a mis la parole à la première place en ce temps. Cela n'a pas convenu à beaucoup. Ils ont vécu des expériences, ils ont mis à la première place les choses les plus diverses qui leur étaient chères et précieuses ; mais Dieu a envoyé un prophète de la parole, un prophète-parole pour appeler une Épouse-parole à sortir.
Et nous savons que dans l'Ancien Testament, la parole venait aux prophètes, et ils apportaient la parole qu'ils avaient reçue. Ce n'étaient pas des prophètes qui auraient raconté des expériences, mais des prophètes à qui Dieu avait parlé, qui avaient été en communion avec Dieu. C'étaient des « prophètes-parole » qui avaient prédit le déroulement de l'histoire du salut. Et dans le Nouveau Testament, nous lisons que c’étaient des hommes poussés par le Saint-Esprit qui ont annoncé ce que nous entendons et voyons maintenant.
Nous savons également qu'au cours de près de deux mille ans, tant de choses ont été interprétées, modifiées, à tel point que le chemin vers Dieu a été presque obstrué et rendu impraticable. Mais Dieu a envoyé un précurseur avant la première venue de Christ, et Il a envoyé un précurseur avant la deuxième venue de Christ.
Les plus grandes expériences que nous avons eues, ce que tu as de plus cher, ce qui t’est peut-être le plus précieux, doit être en accord avec la parole. La parole de Dieu est, en effet, en toutes choses, le critère que nous devons appliquer ; et c'est là que les esprits se divisent. Lorsqu'il s'agit d'expériences, on peut voir les choses d'une manière ou d'une autre, d’une manière un peu différente ; mais lorsqu'il s'agit de la parole de Dieu, on ne peut que la voir à travers l'Esprit qui a inspiré les prophètes pour qu'ils apportent la parole. Celui qui ne la voit pas à travers l'Esprit de Dieu qui l'a inspirée et donnée, cette personne-là la voit mal ou pas du tout. L'un ou l'autre. Nous ne pouvons voir et reconnaître correctement que si la parole de Dieu nous est révélée par l'Esprit de Dieu. Et Jésus a fait la promesse que le Saint-Esprit viendra et nous conduira dans toute la vérité. Et Il parle du Saint-Esprit en tant qu'Enseignant, et il dit : « Il vous révélera ce qui est à venir ; Il le prendra du mien et vous l'annoncera ».
Chaque fois, les lettres envoyées aux églises disent ensuite : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ce que l'Esprit dit aux églises ». Le message est adressé « à l'ange de l'Église », car c'est ce qui est écrit au commencement de chaque lettre d'envoi : « écris à l'ange de l'église », et à la fin, il n'est pas dit : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ce que l'ange de l'église dit », mais « ce que l'Esprit dit aux églises ». Nous ne voyons pas et n'entendons pas l'homme que Dieu utilise comme instrument ; nous entendons la parole révélée par l'Esprit ; nous écoutons l'Esprit de Dieu nous parler.
Mais, aujourd'hui et demain, nous voulons quand même nous occuper en détail de l'expérience de la Pentecôte, ou du moins, dans la mesure du possible, lire brièvement à ce sujet dans l'Écriture, dans le cadre de ce temps qui nous est imparti, ainsi que ce que frère Branham a dit à ce sujet, car je sais qu'il y a quand même des points de vue différents concernant le baptême de l'Esprit et cette expérience surnaturelle.
Si nous voulons vraiment expérimenter Dieu pendant ces deux jours, nous devons être prêts à mettre de côté toutes nos propres opinions. Nous devons être prêts à dire « oui » à la parole de Dieu avec notre cœur. Dieu ne s'adaptera jamais à toi et à moi. Nous devrons nous laisser adapter à Sa parole, sinon cela ne marchera pas. Dans chaque communauté, dans chaque croyance, on essaye de faire entrer Dieu d'une manière ou d'une autre dans le programme. Mais, avec l'Église de Dieu, c'est justement l'inverse : Ce n'est pas nous qui essayons de faire entrer Dieu dans un programme, non, c'est Dieu qui nous fait entrer dans Son programme. Ça, c'est la grande différence, et nous ne nous en rendons peut-être pas compte pour le moment, mais la différence est vraiment très grande. Nous pouvons tous faire du commerce religieux, et il y en a partout ; mais l'Église de Jésus-Christ n'existe que là où Il peut s'exprimer en tant que Tête, en tant que Chef, où Il marche au milieu des sept cendriers d'or, où Il peut se révéler et nous parler.
Je voudrais lire des Actes des Apôtres, le premier chapitre, à partir du verset 3. Actes des Apôtres chapitre 1 à partir du verset 3 :
« Après qu'il eut souffert, il leur apparu vivant, et leur en donna plusieurs preuves. Il se montra à eux pendant quarante jours, et parla avec eux des choses qui concerne le royaume de Dieu.
Et comme il était assemblé avec eux, il leur commanda de ne point s'éloigner de Jérusalem, mais d'attendre l'accomplissement de la promesse du Père que vous avez entendu de moi, leur dit-il ; car Jean a baptisé d'eau, mais vous, vous serez baptisé du Saint-Esprit, et cela dans peu de jours.
Et donc, étant réunis, ils l'interrogèrent en disant : Seigneur, est-ce en ce temps-là que tu rétablis le royaume d'Israël ? Il leur dit : Ce n'est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixé de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance, quand le Saint-Esprit sera venu sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem d'abord, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre.
Après ces paroles, il fut élevé sous leurs yeux, une nuée le reçut et le déroba à leur vue.
Et comme ils le suivaient encore du regard, tandis qu'il montait au ciel, tout à coup, deux hommes en robe blanche se tinrent près d'eux, qui dirent : Hommes de Galilée, pourquoi vous tenez-vous debout en regardant vers le ciel ? Ce Jésus qui a été élevé du milieu de vous au ciel, viendra de la même manière que vous l'avez vu monter au ciel ».
Tout d'abord, cette parole jusqu'ici. C'est ici que le Seigneur Jésus a tenu Son discours d'adieu aux Siens. Les dernières paroles qu'Il a prononcées parmi les Siens avant Son ascension contenaient non seulement l'ordre de mission, mais aussi le revêtement avec la puissance d'en-haut, afin de pouvoir exécuter correctement cet ordre de mission dans la volonté de Dieu, comme Dieu le veut. Nous ne pouvons exécuter cet ordre de mission divin que si nous avons été revêtus de la puissance divine.
Et vous savez bien que les hommes peuvent répondre aux questions humaines, mais Dieu doit répondre aux questions divines. Les réponses humaines ne nous sont d'aucune utilité. Elles ne nous satisfont pas, du moins pas à long terme. Elles peuvent sembler nous aider un peu sur le moment, mais ensuite vient le temps et l'heure où il ne suffit justement pas que les hommes répondent aux questions divines.
Et ce qui est beau dans la réponse de Dieu, c'est qu'elle ne consiste pas encore une fois en parole, mais en actes. À la Pentecôte, le Seigneur n'est pas descendu pour dire : « Oui, oui, Je vous remplirai d'Esprit-saint comme Je l'ai promis ». Il n'y a pas eu une fois de plus la répétition de la promesse ! Il y a eu l'accomplissement de la promesse, la réalisation : Les cieux se sont ouverts, le Saint-Esprit est descendu, le feu de Dieu s'est déversé sur chacun d'eux, et des langues leur sont apparues comme séparées par le feu, et ils ont tous été remplis du Saint-Esprit. Pas une réponse en parole, mais une réponse en réalité ! La parole S'est faite chair, la parole est devenue réalité ! Il en est ainsi avec Dieu.
Vous savez très bien que le Seigneur a été annoncé comme Messie depuis des millénaires. Mais, lorsque l'Esprit est venu sur Marie, la parole s'est faite chair, elle est devenue réalité ! Les promesses ont été résumées, et soudain, le Sauveur qui avait été promis tant de fois, S'est présenté devant eux comme résultat. La parole de Dieu a toujours un résultat, et les promesses qui se rapportaient au Seigneur s'accomplissaient en Lui. Les promesses qui se rapportent à l'Église, s'accomplissent dans et par l'Église. C'est seulement ainsi que nous devenons l'Épouse-parole.
Il en est tellement question en ce moment, et les gens pensent qu'ils sont l'Épouse-parole lorsqu'ils parlent de la parole. Non, non, ce n'est pas cela, et encore une fois non. Nous sommes l'Épouse-parole seulement lorsque la parole de la promesse est devenue réalité en toi et en moi ; nous sommes alors l'Épouse-parole.
Notre Seigneur était la parole incarnée, la parole faite chair. Et nous savons que Paul l'écrit aux Éphésiens et qu'il dit : « J'attribue ce mystère au Christ et à l'Église ». Christ et l'Église ne font qu'un. Il est la Tête, le Chef, et nous sommes les membres. Ce qui s'est passé avec Lui, doit se passer avec nous ; et c'est ce que nous devons reconnaître ce soir, pour saisir au plus profond de nous-mêmes la nécessité d'être remplis du Saint-Esprit.
Tant que nous restons encore indifférents, et que nous disons : « Ah, Seigneur, remplis-nous du Saint-Esprit ! » ; si cela est dit de cette manière comme ça en priant, il ne se passera rien. Mais si nous faisons soudainement violence au royaume des cieux… je ne veux pas dire maintenant que l'un devient plus bruyant que les autres. Dieu n'est pas sourd. On ne peut pas faire violence au royaume des cieux en faisant du bruit, mais on peut le faire par la foi. Toutes les choses de Dieu sont accessibles sur la base de la foi. Et c'est pourquoi notre Seigneur dit : « Ces signes accompagneront ceux qui auront cru ». Et si frère Branham dit : « sans fois autant qu'une fois. Si ces signes miraculeux ne vous accompagnent pas, alors vous n'avez pas cru, alors vous ne croyez pas ». Cela doit nous frapper une fois, cela doit nous interpeller une fois, cela doit pénétrer dans notre cœur comme une épée ; et alors, nous constaterons qu'il nous manque quelque chose.
Et je voudrais me permettre aujourd'hui de lire quelques passages de la prédication de frère Branham, Série 2, Numéro 6 : « Pourquoi le Saint-Esprit a-t-il été donné ? ». Prêché à Jeffersonville le 17 décembre 1959. Ça parle justement de l’expérience du baptême de l'Esprit. Je commencerai par le haut de la page 17.
[Citation N.d.l.r]
« Maintenant, nous allons vous montrer que, seuls ceux qui sont remplis du Saint-Esprit s’en iront dans cet enlèvement ».
Cette phrase fait déjà l'effet d'une bombe ! Nous sommes tout de même très proches de l'enlèvement, et c'est pourtant ce que nous attendons tous. Mais pas que nous attendions en vain l'enlèvement. Pas que nous allions chercher l'huile alors qu'il est déjà trop tard. C'est maintenant l'heure de mettre l'huile de l'Esprit dans nos cruches ; c'est maintenant l'heure de faire l'expérience avec Dieu. Et je suis reconnaissant que Dieu nous permet encore de vivre ces heures. Ce n'est que grâce.
[Citation N.d.l.r]
« Maintenant, nous allons vous montrer que, seuls ceux qui sont remplis du Saint-Esprit s’en iront dans cet enlèvement. Les autres morts ne revinrent point à la vie jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est vrai ! Dans l’enlèvement, il n’y a que ceux qui sont remplis du Saint-Esprit. Dieu nous a donné le Saint-Esprit... ».
Une parole très sérieuse ! Et nous sommes reconnaissants pour toute révélation des mystères de Dieu. Nous sommes reconnaissants de pouvoir voir Jésus-Christ comme le Seigneur des seigneurs, comme le Roi des rois dans Sa divinité. Nous sommes reconnaissants que dans cette dernière génération, comme le formule frère Branham, les mystères de Dieu nous ont été révélés depuis la Genèse, jusqu'à l'Apocalypse. Mais, si nous connaissons tous ces mystères, si nous avons toute la foi nécessaire pour déplacer des montagnes, mais si nous n'avons pas l'amour, et là, nous entrons directement dans le vif du sujet : « l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit ». Nous pouvons –et c'est ce que dit la parole de Dieu– nous pouvons faire tous les efforts du monde, cela ne marchera pas ! Laissez-moi poursuivre ma lecture.
[Citation N.d.l.r]
« Selon les Écritures, vous n'êtes pas converti tant que vous n'avez pas reçu le Saint-Esprit. Vous croyez en cela, le Saint-Esprit vous a parlé, et vous avez confessé Jésus publiquement… ».
On peut donc témoigner de Jésus, on peut le suivre, mais la conversion de l'homme n'est pas encore achevée, à moins que Dieu n'ait imprimé Son sceau sur cet homme. Et c'est pourquoi Paul écrit à l'église d’Éphèse au chapitre 1 et au chapitre 4 : « Vous avez été scellé du Saint-Esprit pour le jour de votre rédemption ». Il nous est dit ici :
[Citation N.d.l.r]
« Selon les Écritures, vous n'êtes pas converti avant d'avoir reçu le Saint-Esprit ».
Nous croyons en Jésus-Christ. Nous sommes devenus croyants, nos péchés sont pardonnés. C'est absolument vrai, car les saintes Écritures disent : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé toi et ta maison ». Mais ici, il s'agit d'un peu plus que de simplement croire. Il s'agit ici de faire en sorte que notre foi reçoive la confirmation de Dieu, il s'agit que Dieu confirme notre foi, qu’Il rende témoignage de notre foi.
Nous savons qu'il est écrit dans le Romains 4 que « Dieu a donné à Abraham la circoncision comme sceau à sa foi ». C'était un signe extérieur. Le sceau du Saint-Esprit nous est donné pour que nous et puissions savoir que Dieu a accepté notre repentance, a accepté notre foi, a accepté le fait que nous nous tournons vers Lui.
Donc, si par exemple, nous nous faisons baptiser dans l'eau avec foi, ça, c'est notre démarche d'obéissance à Dieu. Mais, la réponse de Dieu est que les cieux s'ouvrent, et qu'Il nous baptise de Son Esprit. La réponse divine marquera ta conversion et la mienne de Son sceau.
Ne doute pas de ta conversion, ne doute pas de ta foi ; mais ne t'arrête pas là, mais dis Seigneur : « Maintenant, je veux aussi faire ce pas avec Toi. Je veux aussi faire cette expérience avec Toi. Je veux l'avoir, je veux avoir Ta réponse à ma foi ! ». Je poursuis ma lecture à la page 18.
[Citation N.d.l.r]
« Dieu appelle par l’élection ! N’êtes-vous pas heureux d’être un de ces élus ? Vous qui êtes ici ce soir, ne sentez-vous pas quelque chose dans votre cœur qui vous entraîne à dire : Je veux le Saint-Esprit ? »
Il doit y avoir une pulsion, une pulsion, un désir intérieur, profond, qui devient si fort ! Le frère Branham demande à l'auditoire :
[Citation N.d.l.r]
« Vous qui êtes ici ce soir, ne ressentez-vous pas cette pulsion dans votre cœur qui vous entraîne à dire : Je veux le Saint-Esprit ? Et encore : Seigneur, je te veux dans mon cœur ? Ce désir est en vous parce que Dieu a écrit votre nom dans le Livre de Vie de l'Agneau avant la fondation du monde ».
Donc, si nous faisons partie de ceux dont les noms ont été écrits dans le Livre de Vie de l'Agneau avant la fondation du monde, c'est Dieu Lui-même qui place en nous le désir de ce qui nous prépare à être auprès de Lui pour toute l'éternité. Et parce que nos noms ont été écrits dans le Livre de l'Agneau avant la fondation du monde, Dieu met en nous le désir d'être baptisé du Saint-Esprit, car cela est nécessaire pour contempler Sa gloire.
Est-ce que c'est clair dans cette prédication de frère Branham ? « Pourquoi ce Saint-Esprit a-t-il été donné ? » Et vous savez, je n'ai pas besoin d'insister sur ce point ici. Dieu l'a utilisé de diverses manières, en particulier de manière évangélique et doctrinale, dans l'enseignement et prophétique etc. Mais ici, nous avons une prédication qui est justement adaptée à la Pentecôte.
Et je suis reconnaissant à Dieu que nous l'ayons entendu parler des mystères de Dieu, de la guérison des malades, et de bien d'autres choses ; non seulement en tant que prophète, mais nous l'avons aussi entendu parler des choses qui concerne la préparation de l'Église.
Donc, à quoi cela nous servirait-il d'avoir été appelé hors de toutes les dénominations, si la préparation directe n'était pas liée à l'appel, et si nous n'avions pas l'assurance de recevoir le sceau de Dieu, le sceau du Saint-Esprit pour porter en nous la certitude d'être présents à la première résurrection, à l'enlèvement ?
Et je n'ai pas l'intention de prêcher ce soir. J'ai seulement l'intention de mettre l'accent sur quelques versets et paragraphes de la Bible, et de ce sermon de frère Branham. Et j'espère que Dieu mettra dans ton cœur et dans le mien un désir si puissant, que nous ferons violence au royaume de Dieu ce soir en disant : « Seigneur, fais pour nous ce que Tu as fait pour nos frères et sœurs ce premier jour de la Pentecôte ! ». Et quand Il le fera, nous serons tous dans la joie. Personne n'aura plus besoin d'être affligé.
[Citation N.d.l.r]
« Tous ceux que le Père M’a donnés viendront à Moi. Et à tous ceux qui viendront à Moi, Je donnerai le Saint-Esprit ».
Cela aussi est vrai. Dieu est un Dieu qui donne. Il nous fait des dons de toutes sortes. Il est d'ailleurs appelé : « le don du Saint-Esprit ».
[Citation N.d.l.r]
« Si je pouvais seulement, avec ma voix humaine, faire pénétrer dans vos cœurs l’importance qu’il y a à recevoir le Baptême du Saint-Esprit… ».
« Si je pouvais, par ma voix, mettre dans vos cœurs l'importance de cette expérience »… il n'a pu que prêcher que la parole. Le reste était laissé à Dieu et non aux hommes. Mais, on sent qu'il n'a pas seulement abordé ce sujet à la légère, mais que c'était un sujet qu'il traitait du fond de son âme pour le bien du peuple de Dieu, pour la préparation de l'Église de Jésus-Christ. Il n'est pas venu avec une bonne proposition, il est venu avec la nécessité divine de cette expérience que nous devons simplement avoir avant notre enlèvement.
[Citation N.d.l.r] Page 21.
« Vous n'êtes pas encore scellés tant que vous ne faites qu'y croire, mais lorsque vous avez réellement reçu le Saint-Esprit ».
Il y a donc une différence entre croire au baptême du Saint-Esprit, et recevoir dans la réalité le baptême Saint-Esprit. On pourrait illustrer cela par de nombreux exemples. Abraham a cru Dieu. Il savait que la promesse qui lui avait été faite pour Isaac s'accomplirait. Mais au début, ce n'était qu'une foi. Mais lorsque le temps s'est accompli, la foi a vu et a expérimenté, a vécu la réalisation de la promesse, et le Isaac auquel se referait la promesse était là sous ses yeux. Et il en va ainsi des promesses de Dieu : Elles sont d'abord là en tant que promesses auxquelles nous croyons ; et c'est nécessaire, c'est la première étape. Mais de cette foi dans les promesses de Dieu, il faut passer à la réalité, à la réalisation.
Un autre exemple. Le Seigneur a dit : « Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru ». Nous pouvons dire cent fois que nous croyons à la guérison des malades, mais si nous n’imposons pas les mains aux malades et que les malades ne guérissent pas, c'est une foi qui n'a pas encore été confirmée ! Notre foi n'est pas alors confirmée ; une foi qui est, certes, fondée sur les paroles de Dieu, mais qui n'a pas encore trouvé sa réalisation.
Puissions-nous comprendre ces jours-ci qu'une Épouse-parole signifie que toute la parole de Dieu qui a été donnée pour elle et qui lui est adressée, parvient à son accomplissement et devient réalité à travers elle ! Nous l'avons également souligné lors de ce tour d'horizon le week-end dernier : Partout où Dieu a fait des promesses, le temps de l'accomplissement est également venu, et le temps de l'accomplissement était le produit, c'était la chose même dont il s'agissait en fait.
Il en va de même pour le baptême de l'Esprit. Ici, frère Branham dit :
[Citation N.d.l.r]
« Vous n'êtes pas encore scellé tant que vous ne faites que croire, mais lorsque vous avez effectivement reçu le Saint-Esprit ».
Donc, si le scellement est une nécessité divine, et que le scellement ne peut se faire que par le Saint-Esprit, alors nous remarquons à quel point la réception du Saint-Esprit est nécessaire. Je vous le dis : Nous pouvons tous être remplis du Saint-Esprit ce soir, ici. Nous n'avons plus besoin d'attendre dix jours. Il nous suffit de nous ouvrir et de nous mettre à la disposition de Dieu pour qu'Il puisse l'accomplir.
[Citation N.d.l.r]
« C'est seulement ainsi que vous pouvez avoir part à la première résurrection : Si le Saint-Esprit vous rend le témoignage, si le Saint-Esprit entre en vous ».
Ce sont des paroles que nous ne pouvons pas facilement rejeter à droite ou à gauche. Ce sont des paroles qui doivent avoir quelque chose à te dire, quelque chose à dire à toi et à moi ce soir.
Et nous allons tout à l'heure entrer en prière, et donner à Dieu la possibilité de nous remplir tous d'Esprit Saint. Ne demandez pas comment cela va se passer ; après tout, ça, c'est l'affaire de Dieu ! Si je le faisais, vous pourriez me le demander, et je saurais alors comment je le ferais. Mais puisque c'est Dieu qui le fait, acceptons-le tel qu'Il le fait, sans aucune idée personnelle, aucune imagination personnelle. Les choses seront toujours différentes de ce que nous imaginons. Pas une seule fois, Dieu ne fera quelque chose comme toi ou moi l'imaginons ! Chaque fois, ce sera différent, mais toujours biblique. C'est très important.
[Citation N.d.l.r]
« Maintenant, le Saint-Esprit agit comme au commencement. L'Église est unifiée et produit l'action puissante du Saint-Esprit comme elle le faisait alors autrefois. Les mêmes œuvres qui se sont produites au commencement, se manifesteront maintenant de la même manière.
Ici, il pointe vers le commencement. Jésus-Christ, après tout, est le Premier et le Dernier. Il est l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin. Comme Il a agi au commencement, Il doit agir à la fin, car la fin doit redevenir semblable au commencement. Mais, avant qu'Il ne puisse agir ainsi, nous devons, en tant que croyants, vivre la réalisation de la promesse. Pas seulement être porteurs de la promesse de Dieu, mais en tant que porteurs de cette promesse, Dieu veut en faire une réalité en nous.
Abraham était porteur de la promesse. La promesse s'est réalisée, elle est devenue une réalité. Toi et moi, nous sommes porteurs de la parole de Dieu, nous sommes porteurs des promesses de Dieu. Nous avons été pardonnés, nous avons reçu la grâce de Dieu. Dieu nous a pardonnés par le sang de l'Agneau. Maintenant, Il veut achever notre conversion. Il veut répondre par Son Esprit, Il veut que les cieux s'ouvrent et que le Saint-Esprit se déverse, descende.
Et si ce soir, nous ne sommes pas seulement porteurs de la promesse, mais que nous croyons que Dieu la réalise ce soir, alors cela doit simplement arriver. Nous n'avons plus besoin d'attendre. Comme c'est glorieux !
[Citation N.d.l.r]
« Maintenant, le Saint-Esprit agit comme au commencement. L'Église est unie et produit l'action puissante de Dieu ».
N'est-ce pas là une parole merveilleuse ? Et nous pouvons y voir un parallélisme avec 1 Corinthiens chapitre 12, verset 13 : « Nous avons tous été baptisés d'un seul esprit pour former un seul corps ». Nous sommes membres du corps de Jésus-Christ.
Comprenez une fois que Dieu ne peut absolument rien faire sans nous, comme la tête ne peut absolument rien faire sans les membres, sans le corps, Il a besoin de nous. Il a racheté l'Église pour être la tête de cette Église, pour pouvoir agir sur les différents croyants comme à travers Ses membres, et pour manifester Sa puissance. Et pour cela, nous avons besoin de la puissance du Saint-Esprit.
Il s'agit, en effet, d'un royaume divin, d'un royaume spirituel. Et dans ce royaume, ton action et la mienne ne sont pas nécessaires, ne sont pas demandées : seule l'action du Saint-Esprit est requise ! Et Paul écrit encore aux Corinthiens : « tel don est donné à l'un, et l'autre est attribué à l'autre ». Et derrière cela, il y a ensuite la phrase récapitulative : « Mais tout cela, c'est un seul et même Esprit qui l'opère en attribuant à chacun un don comme Il le veut ».
Nous avons besoin de l'action pure du Saint-Esprit. Sans cela, les mêmes œuvres qu'au commencement ne pourront pas être accomplies maintenant. Sans cela, sans Lui, l'Église ne pourra pas être unifiée. Les hommes essaient d'avoir des disciples et de les attirer à eux, mais Dieu Lui, unit Son Église sous une seule Tête : Jésus-Christ est cette tête ! Et nous tous, en tant que membres, nous nous laissons rassembler pour former ce corps glorieux du Seigneur.
Nous pourrions encore lire un certain nombre de passages. Pour conclure, revenons à la Bible, et poursuivons un peu notre lecture. Peut-être encore une fois le verset 9 du chapitre 1. Acte chapitre 1 verset 9 :
« Après ces paroles, il fut élevé sous leurs yeux, une nuée le reçut et le déroba à leur vue.
Et comme ils le suivaient encore du regard, tandis qu'il montait au ciel, tout à coup, deux hommes en robe blanche se tinrent près d'eux, qui dirent : Hommes de Galilée, pourquoi vous tenez-vous debout en regardant vers le ciel ? Ce Jésus qui a été élevé du milieu de vous au ciel, viendra de la même manière que vous l'avez vu monter au ciel ».
Ici, je dois m'arrêter un instant. À la fin de la première venue du Seigneur, alors qu'Il était sur le point d'entrer dans la gloire, Il donna les dernières instructions à Ses disciples. Alors qu'Il venait d'être enlevé et qu'Il avait disparu à leurs yeux, deux hommes se tenaient déjà là, vêtus de blancs, et faisaient la promesse de Son retour. Il vient d'être enlevé du milieu d'eux, en un instant, Il a disparu à leurs yeux ; l'instant d'après, l'annonce est faite : « Ce Jésus qui a été élevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu monter au ciel » ; ensuite, il s'agit de l'expérience dont nous avons besoin pour être présent lors de la seconde venue du Christ. Il est dit ici plus loin à partir du verset 12 :
« Après cela, ils revinrent à Jérusalem, de la montagne dite des Oliviers, qui était proches de Jérusalem, et n'était éloignée que d'un chemin de sabbat. Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute de la maison où ils avaient l'habitude de se retirer, à savoir Pierre, Jean, etc.
…Tous ceux-là étaient là-bas d'un commun accord, et continuellement unis dans la prière ».
Je pourrais vous dire, je crois que c'est dans Luc où il est écrit qu'ils se trouvaient dans le temple. Dans Luc 24, il est dit au dernier verset : « Et ils demeuraient continuellement dans le temple glorifiant Dieu ». Mais ici, ils n'étaient pas dans le temple. Ici, ils étaient à l'endroit sur l'esplanade supérieure, donc dans la chambre haute de la maison où ils étaient assez souvent avec leur maître. Dans le temple, beaucoup de choses allaient et venaient, il y avait les uns et les autres, et tout était mélangé. Ils allaient là où ils s'étaient souvent réunis avec Jésus pour attendre la promesse.
Nous n'allons pas ici ou là, dans un temple, ou une synagogue : Nous nous réunissons au nom du Seigneur, dans le lieu où Il a souvent parlé avec nous par grâce. Et nous ne venons pas seulement ici pour l'entendre parler, nous venons ici pour vivre l'accomplissement de Sa promesse. Alléluia ! Nous devons le croire une fois pour toutes. Cela doit nous rendre joyeux intérieurement.
La foi n'est pas une chose convulsive. Ce n'est pas une chose comme si on avait une crampe. La foi est quelque chose de très joyeux. Je te le dis, cher frère et chère sœur : Si tu veux être rempli d'Esprit saint en ces jours, ne te renferme pas et ne te crispe pas, mais ouvre-toi et commence à louer et à exalter Dieu ! Commence à remercier le Seigneur pour Sa grâce ! Et, pendant que tu remercies Dieu, pendant que tu rends grâce à Dieu, la réponse viendra, car la foi prend, la foi reçoit, la foi ne mendie pas à la porte. « On ouvre à celui qui frappe, celui qui demande reçoit, celui qui cherche trouve » ; et c'est ainsi que nous devons nous ouvrir intérieurement. Les saintes Écritures disent : « Ouvre grand ta bouche et je la remplirai » ; et ensuite, il est écrit aussi : « De celui qui a le cœur plein, la bouche déborde ».
Frères, nous ne pouvons pas nous permettre de vous dire que si vous croyez au message de la fin des temps, alors vous serez présent à l'enlèvement ! Nous devons vous dire que nous croyons de tout cœur au message de la fin des temps, que nous avons été mis à part, que nous avons entendu l'appel de Dieu et que nous avons reconnu le ministère prophétique, mais que nous avons besoin de la puissance dynamique du Saint-Esprit qui peut changer nos corps ; et nous ne pouvons pas faire autrement. Nous ne pourrons pas nous passer de cette puissance et nous passer de Lui.
Or ici, nous l'avons lu : « Tous ceux-là étaient là ensemble d’un commun accord et continuellement en prière ». Ils étaient unis. Ils ne parlaient pas de ceci ou de cela. Ils étaient ensemble, unis dans la prière, orientés vers un seul but, et ce but était la réception du Saint-Esprit. Ils n'attendaient pas deux ou trois choses différentes. Tous avaient un seul et même objectif, le même désir, la même aspiration ; leurs prières se sont réunies, sont montées vers Dieu, et Dieu a répondu, et ils ont tous été remplis du Saint-Esprit.
Qu'en est-il de nous ce soir ? Où vont tes pensées et les miennes ? Puissent-elles être prises sous le contrôle de Dieu ! Et c'est si beau quand frère Branham, dans le film que beaucoup ont vu, et parfois pendant le service de guérison, ou au commencement du service de guérison, dit : « Maintenant, je prends chaque esprit sous mon contrôle pour la gloire de Dieu. Que seul le Saint-Esprit puisse agir ! ». Et que seul le Saint-Esprit puisse agir encore maintenant et qu’ainsi, tous les autres esprits se taisent, au nom de Jésus-Christ de Nazareth, et que le Saint-Esprit parle ! Et l'Esprit prononce les paroles de Dieu, et les paroles de Dieu sont esprit et sont vie. Elles deviennent réalité devant tes yeux et les miens.
Nous sommes reconnaissants pour la parole de Dieu, reconnaissants pour l'accomplissement de l'Écriture en Israël, reconnaissants pour l'accomplissement des prophéties dans le monde entier, reconnaissants pour la parole prophétique.
Si je vous dis que nous n'avons tous rien à nous plaindre, nous n'avons que des remerciements à rendre ; car si nous nous plaignons déjà maintenant, que deviendront les temps difficiles ? Que se passera-t-il quand les temps difficiles viendront ? Pour l'instant, nous n'avons aucune raison de nous plaindre. Peut-être péchons-nous parfois en le faisant. Si nous amenons aujourd'hui à la croix toutes nos détresses personnelles, tout ce qui voudrait nous mettre à terre et que nous nous en débarrassons et que nous les mettons aux pieds de Jésus, et que nous disons : « Seigneur, Tu as versé Ton sang sur la croix à Golgotha. Tu m'as racheté et m’appelé par mon nom ; Je suis à Toi pour le temps et pour l'éternité » ; et si nous disons : « Seigneur, Tu m'as élu avant la fondation du monde ».
Vous savez, il faut une fois épancher son cœur à Dieu dans la gratitude, dans la reconnaissance, ouvrir son cœur, pas toujours dire : « Ah, Seigneur, Tu sais ceci et cela, et cette détresse, etc. ». Ce n'est pas ainsi que nous avançons avec Dieu. Nous tournons alors sur nous-mêmes et n'avançons pas, nous restons au même endroit.
Si nous mettons tout à la disposition du Seigneur et croyons en la prédestination, que tout se passe dans Son royaume selon Sa volonté, et que nous sommes placés dans Son royaume, alors tout se passera comme Il veut.
Vous savez que lorsque cette affaire de Gethsémané et tout ce qui s'ensuivit est arrivé au Sauveur, c'est Pierre, et pas seulement Pierre, l'ennemi en lui qui a dit : « Seigneur, que cela ne t'arrive pas seulement ». Il voulait un chemin agréable pour son maître, un chemin sans problème, un chemin sans croix, un chemin sans opprobre, un chemin sans mort. C'est le genre de chemin que toi et moi pouvons souhaiter, mais c'est tout autre chose que nous obtiendrons ! Tu peux souhaiter ce que tu veux, tu obtiendras ce que Dieu a prévu pour toi ! Tu peux dire : « Ah Seigneur, je voudrais que tout aille bien pour moi », oui, mais comment veux-tu alors être préparé ? Non. Dieu fera entrer dans ta vie ce qui est nécessaire, ni plus ni moins ; et Il ne laissera personne être tenté au-delà de ce qu'il pourra supporter, mais Il fera en sorte que chaque épreuve, chaque tentation, chaque détresse, chaque chagrin, que tout prenne fin, que nous puissions le supporter. Et le Seigneur sait que même si nous disons souvent : « Je n’en peux plus », Il sait très bien que nous pouvons encore, mais seulement avec Sa force, avec Sa puissance.
Je vous le dis : Si je regardais à moi-même, je me serais effondré depuis longtemps ! Mais lorsque je regarde au Seigneur, je reçois de nouvelles forces, et je vois devant moi l'Église, le peuple de Dieu que le Seigneur a appelé à sortir avec un puissant message d'amour, d'instruction, et d'enseignement. Oh, si Dieu pouvait nous rendre joyeux en ces jours ! Si la joie du Seigneur pouvait devenir notre force !
Et je te le dis : il est écrit : si nous louons et exaltons le Seigneur, c'est ainsi que je te montrerai le salut de Dieu. Pas en murmurant, en se plaignant, et en gémissant ! Tu seras toi-même malade, et tous ceux qui entendront tes plaintes, tes murmures, et tes gémissements, seront également malades ! Mais si tu t'en sors intérieurement et que tu ne fais pas porter le fardeau à d'autres, mais que tu le déposes sous la croix et que tu le laisses là…
Toi et moi, nous faisons tous la même erreur, presque toute notre vie. Nous mettons notre fardeau aux pieds de Jésus, et, avant même d'avoir regardé autour de nous, nous le traînons et le portons à nouveau, et nous périssons sous lui ; et nous le jeton à nouveau, et avant même de nous en rendre compte, nous le portons à nouveau ! Il a pris sur Lui tout ce que tu avais à porter, toute notre culpabilité, tout notre péché, Il a tout pris sur Lui.
Nous devons devenir une Épouse-parole, une Épouse en qui la parole de la promesse pour ce temps devienne réalité, par la grâce et la puissance de Dieu.
Je vous demande aujourd'hui : La parole de la promesse n'est-elle pas devenue réalité en frère Branham aussi ? Le Seigneur n'a t-il pas dit : « Voici que je vous envoie le prophète, Élie, avant que vienne le jour grand et redoutable de l'Éternel qui brûlera comme une fournaise, et sur lequel les éléments se dissoudront dans le sang de la flamme » ? J'ai cité trois passages bibliques en un : 2 Pierre 3 verset 10, Malachie 3 verset 19, et l'autre passage, où qu'il soit, n'a aucune importance.
Dans l'homme de Dieu qui a été envoyé pour l'appel à sortir, les passages de L'Écriture et les promesses qui se référaient à lui et à son ministère se sont accomplis ! Dans l'Église doit nécessairement s'accomplir toute promesse faite à ceux qui ont été appelés en ce temps-là. Et c'est ce que nous devons voir. La parole de Dieu ne s'est pas seulement accomplie en Jean comme la voix de celui qui crie dans le désert. La parole de Dieu s'est accomplie en notre Seigneur Jésus ; la parole de Dieu s'est accomplie dans l'Église ; la parole de Dieu s'accomplit encore aujourd'hui. Alléluia ! gloire et honneur à notre Dieu !
Nous ne pouvons pas vivre de l'expérience des autres. Nous devons faire notre expérience personnelle avec notre Dieu. Toute promesse est un oui et un amen. L'Épouse-parole est une Épouse, l'Épouse de Jésus-Christ, en qui la parole de la promesse peut devenir réalité. Et cela, que Dieu me le donne et qu'Il te le donne par grâce.
Il n'est pas nécessaire d'en parler beaucoup, et encore moins, de se disputer à ce sujet. Celui qui discute, qui se dispute encore, n'est pas dans la chose. Celui qui a vraiment été saisi par Dieu, qui a été appelé à sortir et qui croit dans son cœur, laissera tomber les disputes à droite et à gauche, et regardera à Jésus, et ira de l'avant en disant : « Seigneur, j'ai fait alliance avec Toi, et Toi avec moi. Je Te suivrai partout où Tu iras ».
L'Église du commencement était une Épouse-parole, car la parole de la promesse s'accomplissait en son sein ; et c'est avec ce revêtement de puissance que commença l'ensemble du ministère, la manifestation des dons de l'Esprit, des ministères, et de la puissance de Dieu en général, qui pouvait ensuite se manifester dans et par l'Église.
Résumons. Il s'agit d'un événement. Nous sommes ici, en ce jour de Pentecôte pour faire l'expérience que nos frères et sœurs ont fait ce premier jour de Pentecôte. Ils avaient suivi le Seigneur assez longtemps, ils avaient reçu l'enseignement, ils avaient laissé derrière eux la crucifixion, la calomnie, la trahison. Ils s'étaient rassemblés dans la crainte, car ils n'étaient plus que quelques-uns. Ils avaient fermé les portes, mais le Seigneur s'est avancé au milieu d'eux et a dit : « Que la paix soit avec vous ! ».
Et lorsque le jour de la Pentecôte s'est accompli, les cieux se sont ouverts, et la bénédiction de Dieu s'est répandue. Je n'ai pas encore lu que le ciel s'était ensuite fermé. Je n'ai pas encore lu que Dieu avait cessé de bénir ; bien au contraire, presque dans chaque prédication, frère Branham se réfère à Hébreux 13 verset 8 : « Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et le même éternellement ». Et c'est de Lui que Jean a dit : « C'est Lui qui baptise d'Esprit et de feu » ; et c'est ainsi que nous pouvons nous attendre à cette expérience aujourd'hui.
Réjouissez-vous en votre Dieu, et rendez grâce au Seigneur de tout votre cœur, et remerciez-le ! Voilà comment nous pouvons le recevoir.
Peut-être que demain matin, je vais vous faire écouter cela une fois, comme frère Branham a demandé à la fin d'une prédication de la parole : « Que tous ceux qui n'ont pas encore reçu le Saint-Esprit, qu'on puisse prier pour eux, pour qu'ils puissent faire l'expérience ». Et vous verrez, vous serez étonnés de la manière dont cela s'est passé. Ce n’est tellement pas comme toi et moi l'imaginons. Si nous ne l'entendons pas ici demain, vous pourrez de toute façon l'entendre sur le prochain sermon que nous enverrons.
Mais je vous demande une chose : Dès ce soir, ne soyons pas réunis en vain de près ou de loin, mais disons : « Seigneur bénis-nous, sois avec nous. Accomplis Ta parole en moi, sur moi, par moi ». Et quand nous prions tous ainsi, et que cela devient de plus en plus puissant, et que soudain cela passe de la prière dans l'Esprit de Dieu, et que la gloire du Seigneur descend et nous remplit tous !
Combien ont vraiment reconnu à partir des Saintes Écritures, et des citations que nous avons lues, à partir de la prédication du frère Branham aujourd'hui, la nécessité… Combien ont compris la nécessité, d'être bibliquement remplis du Saint-Esprit ? Vous tous, vous tous ! Vous n'avez pas besoin de lever les mains, juste d'ouvrir votre cœur à Dieu et votre bouche, et de dire : « Seigneur, aujourd'hui, je l'ai reconnu ! Je veux être rempli du Saint-Esprit aujourd'hui ». Si vous dites dans la prière : « Seigneur, je sais qu'un jour, Tu me rempliras du Saint-Esprit », c'est une chose tout à fait indéterminée, ce n'est pas du tout une prière, vous pouvez vous en passer de prière aussi. La foi n'est pas une foi pour une fois ! La foi c'est… ô que tu puisses croire, tu verras la gloire de Dieu !
Lorsque Marthe a dit : « Je sais que mon frère ressuscitera au dernier jour », le Seigneur a été ému intérieurement, Il a dit : « Mais, après tout, mais Je suis la résurrection et la vie ! Je suis la résurrection ! » ; et en d'autres termes : « Tu n'asw pas besoin d'attendre, et il n'a pas besoin d'attendre le jour du jugement dernier ! Moi, la Résurrection, Je suis là, ici. Lazare, sors ! ».
Nous n'avons plus besoin d'attendre. Jésus est ici pour remplir d'Esprit-Saint, pour répandre sur nous le feu de Dieu. Mais, la seule nécessité, c'est d'être unis dans la foi, d'être unis, unis dans la foi, et cela, orienté vers le même but dans la prière. Si quelqu'un se laisse déranger par un autre qui fait trop de bruit, la bénédiction est déjà partie.
Aujourd'hui, laisse, laisse donc. Laissons chacun selon sa mentalité. Vous savez, il y a des gens qui, lorsqu'ils ont une douleur profonde, ils pleurent, et d'autres rient. Oui, les mentalités sont différentes, sont tellement différentes. L'un réagit de telle manière, l'autre de telle autre ! L'un saute, l'autre s'assoit ; l'un souffre et exulte, et l'autre laisse tout passer en silence. Laisse donc, laissons donc chacun heureux tel qu'il est, tel que Dieu l'a fait. Et la Bible dit : « Recevez-vous, accueillez-vous tous comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu ». Il y en a qui ont une mentalité… ce n'est pas non plus tout à fait taillée à ma mesure, mais ce sont tout de même des créatures de Dieu. Laissons-les faire.
Frère Branham a dit : « Une église n'est pas un cimetière ». Il doit y avoir quelque chose à entendre. Et s'il n'y a rien à entendre, alors elle est morte. Et des églises mortes, il y en a suffisamment. Nous voulons la vie de Dieu, une vie opérée par le Saint-Esprit. Accomplissement de l'Écriture, accomplissement de la promesse, réalité dans ton cœur, dans mon cœur et dans ma vie !
Que Dieu nous bénisse tous par grâce. Amen. Amen !