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Ewald Frank

La signification de la crucifixion et de la résurrection de Jésus Christ dans l'histoire du salut 3/3 : La glorieuse résurrection

Le 19 avril 1981

(Retransmis le 09 avril 2023)

Nous sommes reconnaissants au Seigneur de ce que nous sommes en ce matin, qui est l'un des plus grands rappels de l'événement salvateur, de la résurrection de Jésus-Christ, justement réunis pour adorer et nous rendre compte de ce que la résurrection signifie, de ce que la résurrection signifie pour toi et pour moi.

Nous ne sommes pas ici pour contempler seulement ce qui est arrivé au Christ notre Seigneur et Rédempteur, nous sommes ici pour apprendre de Dieu ce que ces événements de l'histoire du salut signifient pour nous, en particulier. Que le Christ soit né, qu'Il ait vécu, Qu'Il ait souffert, qu'Il soit mort, qu'Il ait été enseveli, qu'Il soit ressuscité et monté au ciel ; tous ceux qui ont la foi chrétienne le savent ! La seule question est de savoir s'ils ont saisi, accepté et expérimenté personnellement dans la foi la signification de ces événements dans l'histoire du salut.

Je voudrais souhaiter à tous une cordiale bienvenue, et vous souhaiter la bénédiction de Dieu d'une manière qui va au-delà de tout ce que nous avons pu vivre jusqu'à présent.

Ce matin, il ne s'agira pas de savoir si je parle avec force ici devant, mais plutôt de savoir si la parole de Dieu peut être rendue vivante par le Saint-Esprit dans chacun, individuellement, et devenir une réalité. D'un point de vue purement extérieur, je ne suis pas du tout en mesure de parler ici avec force, ce n'est d'ailleurs pas nécessaire. La force doit résider dans la parole de Dieu elle-même, et il dépendra de toi et de moi de savoir si la parole de Dieu peut devenir une puissance de Dieu dans ta vie et dans la mienne.

Je voudrais que nous nous levions maintenant et que nous chantions ensemble le chœur « Tu es digne, Tu es digne », à la gloire du Seigneur ; et nous voulons le chanter avec recueillement et de tout notre cœur, car le Seigneur est vraiment digne.

[L’assemblée chante le chœur « Tu es digne, Tu es digne ». N.d.l.r]

Père céleste, nous venons encore une fois à Toi dans la prière, dans le très précieux, et très saint nom de Jésus. Nous nous inclinons devant Toi, ô Dieu, car nous sommes indignes, et souvent, nous n'avons pas apprécié Ta grâce et Ta miséricorde à leur juste valeur.

Nous Te prions, oh Dieu, pardonne toutes nos fautes et tous nos péchés. Enlève de nous tout ce qui T’attriste, ô Seigneur ! Et nous voulons ensemble lever les yeux vers Toi, le Crucifié, qui S'est laissé frapper et martyriser, qui est monté à Golgotha par Gethsémané, au lieu du crâne, qui a porté la croix, s’y est laissé clouer, et a ensuite laissé la lance s'enfoncer dans Son flanc. Tout pour moi, tout pour toi, afin que nous recevions la grâce de Dieu et le pardon.

Parle, ô Seigneur, d'une manière particulière dans ce service divin ! Que Ta parole atteigne nos cœurs, et que Ton Esprit la rende vivante ! Nous Te demandons de nous conduire par Ton Esprit. Accorde la grâce de parler, et la grâce d'écouter. Nous T'en remercions au nom de Jésus. Amen ! Amen.

Nous nous asseyons. Nous avons déjà un certain nombre de services divins derrière nous. L'après-midi du vendredi saint, nous en avons eu un à 15 heures ; le suivant à 19 heures ; puis, hier à 10 heures, nous avons assisté à une magnifique réunion de prière que nous n'oublierons pas de si tôt nous tous qui étions ici. Des orateurs avaient été annoncés, et lorsque nous sommes entrés en prière, tant de personnes étaient émues et ont remercié Dieu dans des prières courtes, mais ferventes, et cela s'est propagé comme des étincelles de feu ; cela s'est transmis de l'un à l'autre. Et tout à coup, nous nous sommes retrouvés au milieu d'une magnifique et intime communion de prière, certainement inspirée et conduite par le Saint-Esprit. Tous ceux qui étaient ici hier matin pourront en témoigner ; et nous en sommes également reconnaissants au Seigneur.

Les croyants sont ceux qui ne se contentent pas d'écouter la parole de Dieu, qui ne se contentent pas de laisser Dieu s'adresser à eux. Ce sont des personnes qui portent dans leur cœur un besoin de parler aussi à Dieu. Nous le savons : par la prédication de la parole, Dieu nous parle ; dans la prière, nous parlons ensuite à Dieu, nous Lui donnons la réponse.

Et vous savez bien qu'une conversation ne doit jamais être à sens unique. Il s'agit d'un discours et d'une réponse ; et c'est aussi ce que nous pouvons avoir avec notre Dieu. Celui qui n'a pas encore fait cette expérience et n'est pas encore devenu la propriété du Seigneur, celui qui n'a pas encore la certitude du pardon de ses fautes et de ses péchés, celui dans la vie duquel le Seigneur n'est pas encore entré, ne sait peut-être pas de quoi nous parlons.

Il ne s'agit pas de prière, comme nous l'avons appris, que nous lisons ou récitons de mémoire, mais d'un élan spontané de reconnaissance et de louange envers notre Dieu, qui s'élève pour Sa gloire vers Son trône, en reconnaissance de ce qu'Il a fait pour nous.

Nous avons choisi pour ces trois jours le thème suivant : « La signification de la crucifixion et de la résurrection de Jésus Christ dans l'histoire du salut ».

Lorsqu'il s'agit de l'histoire du salut, Dieu doit nous ouvrir les yeux pour que nous en saisissions le sens et la portée. Nous savons qu'à l'époque de Jésus-Christ, beaucoup de gens étaient sur la terre, mais ils ne Le comprenaient pas. Ils ne comprenaient pas ce qui se passait alors sous leurs yeux. Autrefois, ils s'en étonnaient, mais cela passait devant eux sans qu'ils n’y prennent part.

Cela n'a pas changé jusqu'à aujourd'hui. Ces jours de vendredi saint et de Pâques, défilent également devant des milliards de personnes. On se souvient, certes, de ce qui s'est passé, mais cela s'arrête là. Mais, il y a un petit troupeau que Dieu a sur la terre, c'est un nombre infime qui se tient vraiment à la suite de Jésus, qui suit vraiment le Seigneur ; une troupe à laquelle Dieu a pu Se révéler, des gens qui ont été retirés de la masse ; quelles que soient les circonstances, et tout d'un coup, ils sont devenus silencieux et ont reçu et accepté la parole de Dieu en eux, puis ils ont aussi reçu l'accès aux choses divines.

Et j'espère que nous qui sommes ici ce matin, aurons le cœur ouvert, et l'attitude intérieure de laisser Dieu nous parler, et de ne pas nous opposer à l'action du Saint-Esprit ; au contraire, nous nous impliquerons et laisserons Dieu nous parler et agir sur nous.

Ce jour est en effet, l'un des plus grands dans l'histoire du salut. Non seulement la crucifixion, la mise au tombeau, mais aussi la résurrection est d'une importance capitale.

Paul écrit dans sa lettre aux Corinthiens au chapitre15 verset 14 : « Si le Christ n'était pas ressuscité, notre prédication serait vaine ! », nous n'aurions même pas besoin de prêcher, et nous n'aurions pas à prêcher du tout si le Christ n'était pas ressuscité !

Quelle est la signification de cette résurrection ? Tous les autres fondateurs de religion ont été mis au tombeau avec leurs idées et leurs projets, et sont restés dans le tombeau. Jésus, notre Seigneur, a dit : « Je ressusciterai d’entre les morts le troisième jour, et je vous précèderai en Galilée ».

Dans cette résurrection de Jésus Christ, (la résurrection) des fils de Dieu est incluse, ta résurrection est la mienne ; car tout ce qui est arrivé avec Lui, est arrivé à cause de nous, afin que nous y ayons part.

Je vais lire aujourd'hui quelques passages de l'Écriture, et m'y référer brièvement, car nous avons encore un service de baptême, et nous voulons être aussi brefs que possible. Il ne s'agit pas non plus d'une longue prédication, mais de savoir si Dieu peut déposer Sa parole en nous et la rendre vivante par son Esprit.

Écoutons tout d'abord le témoignage du grand apôtre Paul, dans 1 Corinthiens chapitre 15 à partir du verset 3 :

« Car je vous ai fait savoir en premier lieu ce que j'ai aussi reçu, à savoir que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu'il a été enseveli, et qu'il a été ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu'il est apparu à Céphas puis, aux douze.

Ensuite, il est apparu à plus de cinq cent frères à la fois, dont la plupart sont maintenant vivants, mais dont quelques-uns se sont endormis.

Après cela, il est apparu à Jacques, puis à tous les apôtres.

En dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à un avorton ; car je suis le moindre des apôtres, et je ne suis pas digne du nom d'apôtre, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu.

Or, c'est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n'a pas été sans succès ; au contraire, j'ai fait beaucoup plus que tous, non pas moi, mais la grâce de Dieu qui est avec moi ».

Jusqu'ici, cette précieuse et sainte parole de Dieu. Il y a des personnes incrédules, qui remettent en question la résurrection de Jésus Christ. Ils disent tout simplement : « Qui L'a vu ? Qui était présent ? Qui peut nous en témoigner ? ».

Ici, nous avons un grand nombre de témoins :  Plus de cinq cents témoins nous sont présentés dans ce passage. Le Seigneur Jésus S'est révélé aux apôtres, Il S'est révélé à plus de cinq cents frères à la fois, Il S'est révélé aux femmes qui étaient venues tôt le matin au tombeau. Après Sa résurrection, Jésus-Christ S'est révélé à ceux qui étaient venus à la foi en Lui.

Chers frères, chers amis, cela nous amène déjà au point central de notre prédication : Avant de mourir, Jésus Christ a prononcé les paroles suivantes, dans l'Évangile de Jean (chapitre 13 verset 33) : « Je ne suis plus avec vous que pour un peu de temps, ensuite, vous Me chercherez et vous ne Me trouverez plus » ; et Il a dit : « Le monde ne Me verra plus à partir de ce moment-là, mais vous, vous Me verrez ».

Après la résurrection, le Seigneur Jésus n'a pas pu Se révéler aux non-croyants, mais seulement à ceux qui ont cru en Lui.

Cher cœur, si tu veux que Jésus-Christ Se révèle vraiment à toi personnellement comme le Ressuscité, crois en Lui de tout ton cœur, et que cela se fasse au nom du Seigneur.

Ces témoignages sont époustouflants, sont puissants et je ne pense pas qu'il y ait des gens qui s'oublieraient jusqu'à dire : « oui, cela a été écrit simplement comme ça ! ».

Les hommes de Dieu n'étaient pas des personnes comparables à des journalistes, qui écrivent parfois un article, qui écrivent parfois comme ça une histoire, non. Les hommes de Dieu, qu'il s'agisse de prophètes ou d'apôtres, étaient sous la direction directe et l'inspiration du Saint-Esprit, et avaient une responsabilité de Dieu sur eux. C'est dans le cadre de cette responsabilité qu'ils ont rapporté et écrit, afin que les générations futures aient quelque chose entre leurs mains. Nous avons aujourd'hui les Saintes Écritures, l'Ancien et le Nouveau Testament, ce que les prophètes et les apôtres ont dit au nom du Seigneur. Nous pouvons le croire de tout notre cœur et de toute notre âme.

Jésus S'est révélé à des individus, et aussi à ceux qui étaient rassemblés. La formule du grand apôtre Paul me va personnellement droit au cœur. C'est lui qui (Paul), pendant les années où Jésus parcourait cette terre avec Ses disciples, que ce soit en Galilée, en Samarie, à Jérusalem ou ailleurs, est devenu le grand apôtre, le grand apôtre, Saul de Tarse, est devenu le grand apôtre Paul de Tarse, aux pieds du savant, Gamaliel. Et pendant que l'histoire du salut s'accomplissait, cet homme était assis et étudiait, lisait les Écritures sans que son maître ne sache même de quoi il s'agissait !

On disait pourtant qu'un Prophète S'était présenté en Galilée, que les aveugles voyaient, et que les boiteux marchaient, et que les sourds entendaient ! On en parlait parmi le peuple, car des milliers et des milliers étaient attirés, non pas par la figure du Seigneur, car il est écrit de Lui : « Il n'avait ni forme ni beauté pour que nous le regardions », c'est ce que nous lisons dans le prophète Ésaïe au chapitre 53. Quelle était la force d'attraction ? C'était la puissance de Dieu qui attirait les hommes là où l'histoire divine du salut avait trouvé son accomplissement en Jésus-Christ.

Mais, des hommes se sont assis aux pieds d'autres hommes, et ont écouté les interprétations des Écritures et les explications ; et l'action de Dieu passait devant eux, et ils n'avaient pas compris ce que Dieu avait fait. Vu de la masse, ce n'était qu'une petite foule qui suivait le Seigneur Jésus, des gens qui Le reconnaissaient comme le Messie, comme le Rédempteur, comme le Sauveur de leur âme, comme le Sauveur du monde.

Paul dit dans 1 Corinthiens 15 verset 8 : « En dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à un avorton ». Paul qui avait manqué le temps où le Seigneur Jésus marchait sur la terre, a ressenti une profonde souffrance en lui : comme il aurait aimé être là, pour voir et assister à la marche et au ministère du Seigneur Jésus sur la terre pendant trois ans et demi ! Mais, comme nous l'avons déjà dit, le temps est passé devant lui, et il était assis aux pieds de Gamaliel. Comment a-t-il pu y penser ! et les reproches sont montées en lui : « Pourquoi ne me suis-je pas orienté moi-même ? Pourquoi me suis-je laissé retenir ? Pourquoi ne suis-je pas allé moi aussi avec cette masse populaire qui suivait ce Sauveur ? ». Mais avec Dieu, il n'y a pas de retard tant que le temps de la grâce est encore là !

Un jour, cet homme était en route, et soudain, vers midi, une lumière brillante lui apparut qui descendait du ciel, et qui brillait plus que le soleil. Lorsqu'il leva les yeux, il devint aveugle car la lumière l'avait frappé de plein fouet, et il s'exclama dans Actes des Apôtres 9, 4 : « Qui es-Tu, Seigneur ? », car la voix du Seigneur S'était fait entendre : « Saul, Saul, pourquoi Me persécutes-tu ? ». Il n'était même pas conscient qu'il persécutait les croyants, et donc, Jésus-Christ Lui-même !

Mais maintenant, il témoigne et dit dans 1 Corinthiens 15 verset 8 : « En dernier lieu, il m'est apparu à moi aussi, comme à un avorton », Il S'est révélé à moi, et m'a confié le ministère d'apôtre dont je ne suis pas du tout digne ! Tard, mais pas trop tard !

Chers amis, nous devons le souligner : il est tard à l'horloge du monde, et le temps de la Grâce est sur le point de s'achever. Les personnes qui portent un regard ouvert sur ce monde, savent très bien que cela ne va plus durer longtemps. On ne sait plus quoi faire, ils ne savent plus quoi faire. Le désarroi, le désespoir, l'absence de perspective se répandent parmi l'humanité ; l'humanité, les plus intelligents ne connaissent plus la réponse car, lorsqu'un problème semble être résolu, d'autres problèmes réapparaissent ! Le Seigneur a prédit cette époque, et c'est à cela que nous devrions reconnaître la fin du temps de la grâce. Et nous vivons dans ces jours finaux du temps de la grâce, et le retour de Jésus-Christ est tout proche.

Paul, le grand homme, dit : « Il m'est apparu aussi à moi, à la fin du temps, moi qui suis le plus petit des apôtres, et qui ne suis pas digne de l'apostolat, parce que j'ai persécuté l'Église de Dieu ».

Passons rapidement à d'autres passages bibliques, en particulier au récit de la résurrection. Je voudrais lire à ce sujet un passage de l'Évangile de Jean, au chapitre 20. Jean 20 verset 1 :

« Le premier jour après le sabbat, Marie de Magdala se rendit au sépulcre de grand matin, comme il faisait encore nuit, et elle vit que la pierre avait été ôtée du sépulcre.

Elle se hâta donc d'aller trouver Simon-Pierre, et l'autre disciple que Jésus aimait, elle leur dit : ils ont enlevé le Seigneur du sépulcre, et nous ne savons où ils l'ont mis.

Alors Pierre et l'autre disciple sortirent, et se mirent en route pour le tombeau.

Ils couraient tous les deux ensemble. Mais l'autre disciple courut en avant, plus vite que Pierre, et arriva le premier au tombeau ; en se penchant, il vit les bandelettes de lin qui étaient là, mais il n'entra pas.

Simon-Pierre aussi vint derrière lui, et entra dans le sépulcre, et il vit là les bandelettes de lin. Le linge qui avait servi à la transpiration, et qui était sur sa tête, n'était pas avec le linge, mais plié à part dans un endroit spécial.

Alors l'autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi ; le vit, et crut. Car il n'avait pas encore compris l'écriture qu'il fallait qu'il ressuscite d'entre les morts.

Les deux disciples retournèrent donc chez eux ».

Nous remarquons que même ceux qui suivaient Jésus, les disciples, n'avaient pas entièrement saisi l'Écriture dans son accomplissement. Ils ne s'attendaient pas à ce que leur Seigneur et Maître soit crucifié ! Ils ont négligé les passages de l'Écriture qui parle du chemin menant à la croix, et n'ont pensé qu'au fait qu'Il établirait Son règne.

Mais, à quoi Lui aurait servi le règne royal, s'il n'y avait pas eu des hommes pour être dans ce règne à jamais ? Vous savez que si le Seigneur avait alors établi un règne autrefois, des gens seraient venus et repartis. Chacun aurait pu être dans cette royauté pendant quelques années, puis il serait reparti.

Le royaume de Dieu et la royauté de notre Seigneur sont d'éternité en éternité. Et, avant d'établir ce règne qui est destiné à durer éternellement, Il devait créer pour l'humanité qui serait dans ce règne, les conditions pour qu'il puisse être dans le royaume de Dieu éternellement.

Et c'est là que nous en arrivons au point important : Un homme qui veut vivre éternellement, doit avoir reçu de son vivant la vie éternelle. Il est impossible qu'un homme puisse vivre éternellement, sans avoir d'abord reçu la vie éternelle de son vivant. L'Écriture sainte dit dans l’épître de 1 Jean 5 verset 12 : « celui qui a le Fils a la vie éternelle ; et celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas non plus la vie éternelle ».

Il fallait donc que Jésus-Christ, le Fils de Dieu dont il est écrit dans 1 Jean 5 verset 20 : « Celui-ci est le vrai Dieu, et la vie éternelle », faisant référence au Fils, Il devait venir dans notre forme humaine. Il fallait que ce qui est éternel, vienne dans ce qui est temporel, pour permettre à ce qui est temporel de passer dans l'éternité.

Donc, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est mort à notre place. Nous sommes tous mortels ; Il était immortel en tant que Roi des rois, et Seigneur des seigneurs ; mais Il est venu sur cette terre à cause de toi, à cause de moi, à cause de Son amour pour toi et pour moi ; et Il a pris une forme humaine pour avoir ainsi la possibilité de nous apporter la vie éternelle du ciel sur cette terre, d'où la proclamation de l'Évangile de Jésus-Christ !

Nous avons une espérance qui va au-delà de la tombe ! Une espérance qui va au-delà du temps ; une espérance éternelle, parce que l'Éternel est descendu sur cette terre, et nous a donné la vie éternelle par grâce, par la foi en Jésus Christ.

C'est ainsi que nous comprenons les paroles de l'Évangile de Jean. Au chapitre 11, lorsque le Seigneur Jésus Se tenait près du tombeau de Lazare, Il est venu pour le ressusciter, mais la foi en la résurrection était très faible ! Et soudain, le Seigneur Jésus dit dans Jean 11 verset 25 : « Je suis la Résurrection et la vie. Celui qui croit en Moi, même s'il meurt, vivra » : Ça c'est l'Évangile ! Ça c'est la Parole de Dieu ! C'est en cela que se trouve notre espérance ! C'est en cela qu'est ancrée notre espérance, et nous l'avons reçue dans la foi.

Et ce qui est beau, c'est que ce n'était pas que des paroles car, Lazare n'est pas resté dans la tombe. Jésus Christ n'a pas seulement dit : « Je suis la résurrection et la vie » mais, Il l'a prouvé, et Lazare est sorti !

Cher ami, Jésus-Christ n'est pas seulement un homme ! Il est Emmanuel, Il est Dieu avec nous ! Il S'est manifesté dans la chair en tant que Fils de Dieu, pour nous qui sommes enfants d'hommes par nature, afin de faire de nous des enfants de Dieu par la nouvelle naissance.

Par nature, chaque homme est un enfant d'homme par sa naissance terrestre ; mais, comme il est écrit dans 1 Corinthiens 15 verset 50 : « La chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » ; et dans Jean 3, notre Seigneur dit au verset 6 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit ». De même que nous naissons naturellement dans ce monde, et que nous sommes des enfants d'hommes, de même, Dieu veut déposer la semence de Sa Parole dans nos cœurs, et créer une nouvelle naissance en toi et en moi, afin que les enfants d'hommes puissent devenir des enfants de Dieu. C'est ce que nous lisons dans l'Évangile de Jean, au premier chapitre. Jean 1 verset 12 : « Mais à tous ceux qui L'ont reçu, à tous ceux qui L'ont accepté, Il a donné le droit de devenir un enfant de Dieu », le pouvoir de devenir un enfant de Dieu à ceux qui croient en Son nom.

Aujourd'hui, à cette heure, un enfant d'homme peut devenir un enfant de Dieu ! Une création issue d'une créature corruptible, peut devenir un homme qui reçoit la vie éternelle, par la foi en Jésus-Christ !

Nous parlons, en effet, de la signification de l'histoire du salut ; et l'humanité est incluse dans l'histoire du salut. Mais, comme nous l'avons déjà comparé le vendredi saint, les hommes écrivent leur histoire après que les choses se soient déjà produites ; Dieu a fait écrire l'histoire du salut des millénaires avant que les choses n'arrivent ! Par l'intermédiaire des prophètes de l'Ancien Testament, Dieu a fait écrire six mille, cinq mille et quatre mille ans à l'avance, ce qui allait arriver par Jésus-Christ, notre Seigneur. Le Nouveau Testament est le résultat de l'Ancien Testament, il est l'accomplissement de la prophétie biblique. L'histoire du salut qui a été prédite (dans l’Ancien Testament), trouve son accomplissement et sa réalisation dans la période du Nouveau Testament.

Mais nos yeux spirituels doivent s'ouvrir à cela, et ça ne peut venir que de Dieu. Nous ne pouvons pas nous persuader ou nous convaincre les uns les autres, ce serait une chose humaine, et nous ne pouvons rien mettre d'humain dans les choses de Dieu. Nous faisons confiance à Dieu pour qu'Il accomplisse par grâce, par Son Esprit, dans ton cœur et dans le mien, ce qu'Il a promis.

Pouvons-nous tous croire que Jésus Christ, notre Seigneur, a été crucifié, enseveli, et qu'Il est ressuscité d’entre les morts le troisième jour ? Alors dites une fois « Amen ! ». Oui, c'est la vérité absolue, et je crois que c'est Paul Gerhard qui a dû composer un poème : « Jésus vit, avec lui, moi aussi ! Mort où sont donc tes terreurs ? ». Nous pouvons croire de tout cœur ce que disent les saintes Écritures car, nous sommes inclus dans ce qui est arrivé au Christ. S'Il n'était pas ressuscité, il n'y aurait pas de résurrection pour nous non plus.

Nous devons maintenant conclure cette partie pour nous tourner vers le service de baptême. Comprenons qu'il était nécessaire, dans l'histoire du salut, d'inclure l'homme séparé de Dieu, l'homme abandonné à lui-même, sans espérance pour la vie éternelle. Mais ensuite, nous lisons la parole de Jean 3 verset 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils seul engendré de lui, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ».

La béatitude ne réside pas dans la théologie, elle ne réside pas dans une église, ni dans une religion, ni dans une communauté de foi. Il est écrit : « Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé toi et ta maison ». (Actes 1- verset 31). Il faut que la foi vivante opérée par Dieu Lui-même, entre dans ton cœur et dans le mien, pour que nous puissions croire de tout notre cœur comme l'Écriture l'a dit.

Cher ami, cher frère et sœur, que signifie pour toi Golgotha ? Nous voyons le Seigneur Jésus devant nos yeux spirituels, cloué là-bas sur le bois du calvaire. Nous Le voyons suspendu entre ciel et terre. Pour quelle raison ? Pour quoi faire ? Quelle signification pour toi et pour moi ?

Toi et moi, nous devons mourir. Toi et moi avons mérité ce qui Lui est arrivé, mais Il a pris ta place et la mienne ! Il a porté ta faute et ma faute, et mon péché ; le châtiment qui devait nous frapper toi et moi, c'était la mort, car la mort est le salaire du péché, et Jésus a pris sur Lui toutes nos fautes et tous nos péchés, et Il est allé là-bas, sur la croix, pour mourir pour toi et pour moi. Et pour cela, je veux le remercier éternellement, et louer Son nom, car Il ne m'a pas laissé dans l'état où j'étais, mais Il a eu pitié de moi, et a manifesté Son amour de la manière suivante : En ce qu'Il est descendu, Il a étendu Ses bras. Il ne les a pas croisés, Il les a étendus pour t'accueillir et m'accueillir, pour te recevoir et me recevoir. Au monde entier, Ses bras sont étendus et tendus.

Que fais-tu avec Jésus ? Qui est-Il pour toi ? Juste quelqu'un qui S'est présenté brièvement et auquel on a mis fin ? Non, cher frère. C'est peut-être ce qu'Il est pour certains de ceux qui se rebellent contre Lui, mais pour un croyant, Il est le Seigneur de gloire, le Roi des rois qui a renoncé à Sa divinité et S'est fait homme à cause de l'humanité. Le Fils de Dieu est Celui qui a été révélé à l'humanité pour faire de l'humanité des fils et des filles de Dieu. Qui veut passer à côté de cela ? Qui peut l'entendre sans que cela ne lui aille droit au cœur ?

La rédemption a coûté cher, non pas avec de l'argent ou de l'or, non pas avec des valeurs de ce monde, mais avec le sang saint et précieux de l'Agneau de Dieu ! C'est ainsi que ton prix et le mien ont été payés pour la rédemption. Qui veut passer plus longtemps à côté de cela ?

Puissions-nous dire, comme Paul : « C'est à moi qu'Il S'est révélé en dernier lieu ». Le Seigneur S'est déjà révélé à beaucoup de personnes au cours de la période du Nouveau Testament. Nous vivons maintenant à la fin du temps de grâce, dans les derniers jours avant le retour de Jésus-Christ. C'est à nous qu'Il veut Se révéler maintenant, à toi et à moi.

Chers amis, ne nous regardons pas seulement nous-mêmes, ne regardons pas à nos échecs, nos manquements, nos péchés, à tout ce que nous avons fait de mal, ou bien à toutes les erreurs commises ; nous pourrions alors nous enfoncer dans la terre et ne plus jamais nous faire voir. Si notre vie est mise à nu devant Dieu, personne ne peut tenir devant Lui.

Mais je peux vous dire une chose : le sang de l'Agneau de Dieu a coulé pour expier et pardonner tes péchés, pour te laver (et te rendre) plus blanc que la neige fraîchement tombée ! Dieu dit dans Sa parole : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés, et Je conclurai avec eux une alliance éternelle ! » ; et Jésus, notre Seigneur, parle lorsqu'Il a célébré la fête, la Pâque, une fois avec Ses disciples et qu'Il a pris le pain dans ses mains pour le rompre, et Il dit ensuite, en se référant au sang (Matthieu 26-28) : « car ceci est Mon sang, le sang de l'Alliance, qui est versé pour la multitude en rémission des péchés ». Son sang a été versé pour que tes fautes, mes fautes et mes péchés soient effacés, expiés.

Mes amis, Il est ressuscité ! Alléluia ! Il a pris le pouvoir de la mort. Jésus vit et est vivant ! Nous pouvons le dire, et c'est un fait absolu ! pas seulement parce que c'est écrit dans la Bible –même si c'est le fondement– mais, Il a pu Se révéler à nous de diverses manières, comme le Vivant. Beaucoup d'entre nous peuvent témoigner que le Seigneur S'est révélé à nous, qu'Il nous a conduit, guidés et dirigés ; qu'Il nous a parlé par Sa parole et qu'Il nous a accordé Ses bénédictions par grâce à bien des égards. Qu'Il Se révèle à toi aujourd'hui afin que tous ceux qui n'ont pas encore fait cette expérience, la fassent.

Mes amis, pourquoi insistons-nous sur ce point ? L'éternité est sans fin ; et la question est : où passeras-tu l'éternité ? Où seras-tu dans l'éternité ? Il n'y a que deux possibilités, il n'y a que deux endroits où l'on peut aller : le non-croyant va à un endroit, et le croyant à un autre !

Jésus, notre Seigneur, parle dans l'Évangile de Jean, au chapitre 14 verset 3, Il a dit : « Je m'en vais vous préparez une place, et je reviens vous prendre avec Moi afin que là où Je suis, vous y soyez aussi ». Il parlait alors autrefois, et Il parle aujourd'hui à Ses disciples.

Les disciples sont des élèves, c'est le même mot. Ce sont des personnes qui peuvent s'asseoir aux pieds de Jésus, apprendre de Lui et Le suivre. Aujourd'hui, Il t'appelle et Il dit : « Suis-Moi ! » ; aujourd'hui, Il s'adresse à toi personnellement et dit : « Je t'ai racheté, Je t'ai appelé par ton nom, tu es à Moi ». Ô comme Dieu est bon avec toi et avec moi, avec nous tous ! Qu'Il bénisse Sa parole à notre égard !

Nous passons maintenant à la deuxième partie. Et lisons à ce sujet l'Évangile de Matthieu au chapitre 28, les derniers versets. Matthieu chapitre 28, nous lisons ici à partir du verset 16 :

« Les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Et lorsqu'ils le virent, ils se prosternèrent devant lui. Mais quelques-uns eurent des doutes.

Alors, Jésus s'approcha et s'adressa à eux en disant : tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.

Allez donc faire de toutes les nations mes disciples, les baptisant dans le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai ordonné. Et sachez bien que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde ».

Et bien, nous avons ici l'ordre de mission qui est repris de manière encore plus détaillée dans Marc 16. Mais, pour gagner du temps, peut-être n'en lirai-je que le verset significatif, afin que nous comprenions pourquoi et pour qui un baptême biblique entre en ligne de compte. Ici, dans Marc 16, nous lisons à partir du verset 14 :

« Plus tard, il se révéla aux onze, comme ils étaient à table ; et il réprimanda leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l’avaient vu après sa résurrection.

Puis il leur dit : Allez dans le monde entier, et proclamez le message du salut à toute la création. Celui qui aura cru et qui aura été baptisé sera sauvé, mais celui qui sera resté incrédule sera condamné ».

Ce sont les paroles de notre Seigneur. Même si on a voulu les modifier ici, Dieu fera ce qu'Il a dit. Donc, le baptême biblique est appelé « baptême de foi », parce qu'il s'agit de personnes qui sont venues à la foi en Jésus Christ. Nous ne baptisons que les personnes qui ont pris une décision personnelle pour Christ ; qu'ils aient douze ans, vingt, cinquante ou quatre-vingt ans, cela ne joue aucun rôle, mais pas des enfants, pas des nourrissons, pas des personnes qui ne savent même pas qui est leur père ou leur mère, ni comment elles s'appellent elles-mêmes, ni même qui ont compris quoi que ce soit ; mais des personnes qui ont entendu la prédication de l'Évangile, qui ont cru en Jésus Christ, qui voient en Lui le Rédempteur, le Sauveur, Celui qui a expié leurs fautes et leurs péchés sur la croix à Golgotha ; seulement des personnes qui ont accepté leur pardon de la part Dieu, dans la foi.

Oui, vous direz peut-être : « Comment cela se passe-t-il ? ». Cher ami, c'est en fait très simple, mais l'un ne peut pas montrer à l'autre comment cela se passe. C'est l'Esprit de Dieu qui doit agir sur chacun d'entre nous !

En général, lorsque la parole de Dieu est annoncée, le Saint-Esprit commence à agir sur le cœur, et l'on constate que l'on est en quelque sorte séparé de Dieu, qu'on n'a pas de relation ni de lien proprement dit avec Lui ; on constate qu'il y a quelque chose entre nous et Dieu, c'est le péché, ce sont les transgressions, c'est l'incrédulité et bien d'autres choses dans notre vie ; et alors, un certain repentir s'empare de l'homme, puis il se recueille, se retrouve face à lui-même, et se parle presqu’à lui-même en disant : « Oui, j'ai échoué, je suis un pécheur, je n'ai pas fait ce qu'il fallait ». Tout à coup, on commence à se parler à soi-même. Mais cela ne s'arrête pas là.

Une fois qu'on s'est reconnu dans la présence de Dieu, et qu'on a fait de la place à l'Esprit, on se parle à soi-même, si je puis m'exprimer ainsi, et on dit au Seigneur : « ô, c'est comme ça avec moi, et comme ça », et tout à coup, cela change ! On ne reste pas dans cet état ! Soudain, le Seigneur vient à notre secours.

Et il semble qu'une voix dans notre cœur nous dise : « Tu n'as pas besoin de rester dans cet état, quelqu'un a pris ta place ». Même si nous sommes vraiment condamnés par Dieu, nous sommes tout aussi bien acquittés, déclarés libres par Golgotha ! Mais il faut d'abord que la condamnation nous touche sinon, l'acquittement ne nous sert absolument à rien.

Je disais aujourd'hui à l'un d'entre vous : « comme vous êtes en liberté, que vous êtes libre à partir d’aujourd’hui ! », vous me regarderiez et me diriez : « Oui, mais nous n'avons pas été en prison ! ». Mais si vous allez ici en détention provisoire, ou dans une prison quelconque, et que vous y rencontrez des personnes condamnées à perpétuité, et que vous y entrez comme cela a été rapporté une fois au sujet du président Washington, qui n'a écrit que de sa main : « Je pardonne à cet homme, il est libéré bien qu'il a été condamné à la prison à vie ». Qu’en pensez-vous ? Quelle signification cela a-t-il pour l'homme qui a été jugé, qui a été condamné, qui devrait être emprisonné à vie ? Et soudain, la cellule de prison s'ouvre, la porte s'ouvre et une lettre est transmise : « Tu t'appelles untel, tu as été pardonné ! Voici la signature du plus haut juge, par exemple de Carl Sway, de la Cour fédérale de justice ». Qu'est-ce que cela signifierait pour la personne qui a été condamnée à la prison à vie ?

Chers amis, laissez-moi transposer cet exemple dans le domaine spirituel. Dieu est le Juge Éternel, et c'est auprès de Lui que nous avons effectivement été condamnés. Peu importe que nous ayons beaucoup péché ou peu, certains pensent même n'avoir jamais péché, ils disent simplement : « Je n'ai tué personne, etc. ».

Vous savez, nous sommes nés dans le péché, nous sommes entrés dans ce monde en tant que pécheurs, et le jugement de Dieu pèse sur nous. Mais cette condamnation doit nous être retirée. C'est pourquoi Paul écrit dans le chapitre 8 aux Romains : « Il n'y a donc plus maintenant de condamnations pour ceux qui sont en Jésus-Christ ».

Conformément à la parole de Dieu, j'ai aujourd'hui l'autorité et la mission de vous annoncer l'Évangile. En tant que prédicateur de l'Évangile, j'ai la mission de vous dire à vous tous qui sentez que la condamnation de Dieu pèse sur vous, de vous dire au nom du Seigneur : « Vous avez été rendus libres ! vous êtes rachetés ! Pour vous aussi, la porte de votre propre prison s'est ouverte ! Vous avez été graciés ! Grâce vous a été accordée ! Vous pouvez sortir par la foi en Jésus-Christ notre Seigneur ! ».

Revenons à notre texte concernant le baptême. Matthieu 28 verset 19 : Allez donc faire de toutes les nations mes disciples, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai ordonné, et baptisez-les ».

Nous savons que Dieu S'est révélé dans le Nouveau Testament comme Père, Fils et Saint-Esprit. Au ciel, Il est Père, et c'est pourquoi nous prions : « Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié ». Sur la terre, Il S'est révélé dans le Fils, et le Fils de Dieu a dit à Philippe dans l'Évangile de Jean au chapitre 14 verset 9 : « Celui qui me voit, voit le Père ».

Vous devez vous représenter cela ainsi. Dieu est, de par Sa nature, Esprit ; et Il S'est révélé sous une forme visible bien qu'Il soit resté en même temps en tant qu'Esprit ; et c'est par l'Esprit qu'Il agit aujourd'hui dans ton cœur et dans le mien.

Dans les Actes des Apôtres, l'ordre de mission a ensuite été exécuté, et on a compris et reconnu que Jésus-Christ est ce nom-là dans lequel tout le salut, oui, notre salut, tout ce qui nous a été donné par Dieu, nous le trouvons dans le nom de notre Seigneur Jésus-Christ !

Écoutons à ce sujet un passage des Actes des Apôtres, au chapitre 2 à partir du verset 37. En fait, je voulais encore lire une partie du Sermon de Pierre qu'il a prononcé le jour de la Pentecôte, mais le temps a avancé très vite. Lisons le verset 37 de l'Acte des Apôtres chapitre 2 :

« Lorsqu'ils entendirent cela, ce fut comme un coup de poignard dans leur cœur, et ils se tournèrent vers Pierre et les autres apôtres, et demandèrent : Que ferons-nous, chers frères ? Pierre leur répondit : Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés, et vous recevrez aussi le don du Saint-Esprit ; car la promesse est pour vous, pour vos enfants et pour tous ceux qui sont encore loin, en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu en appellera.

Il leur adressa aussi des paroles pressantes en bien d'autres termes, les avertissant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Puis, ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés, et ainsi environ trois mille âmes furent ajoutées ce jour-là ».

Ce fut un grand et un immense événement. Aujourd'hui, nous ne sommes pas les seuls à devenir croyants, à être ajoutés ; il y en a eu des milliers et des milliers avant nous. Mais si Dieu nous accorde la grâce, nous voulons nous aussi être ajoutés, qu'il s'agisse d'individus, de masse, de dix, de vingt, de cent ou de mille, cela n'a aucune importance. Je me souviens très bien d'un service de baptême –car notre ami de l'Inde est ici– en un seul dimanche après-midi, j'ai baptisé cent vingt-neuf personnes qui sont devenues croyantes ! Une fois cela terminé, vous pouvez imaginer que ma force physique était également épuisée.

J'ai donc eu le grand privilège d'annoncer l'Évangile dans le monde entier. Et il me semble presque que les paroles du Seigneur se sont accomplies : « Un prophète n'est nulle part moins valable que dans sa maison ! ». Un prophète n'est pas reconnu comme tel dans sa maison, dans sa ville, dans son pays. Il faut d'abord aller dans un autre pays, plus loin, mieux c'est, pour pouvoir s'y adresser aux gens.

Quand je pense que plusieurs milliers de personnes, voire jusqu'à huit mille, ont formé une masse, une armée qui avait campé pour entendre la parole du Seigneur ! Mais nous prenons les choses comme elles viennent. De la grande masse, Dieu en appelle peut-être autant que d'une petite foule. Nous ne pouvons absolument pas le déterminer ni l'influencer. Mais nous savons une chose : Dieu appelle. Aujourd'hui, Il t'appelle ; aujourd'hui, Il te parle.

Lorsque Pierre a prononcé ce premier sermon, les auditeurs étaient tellement saisis, en effet, même bouleversés ; l’effusion du Saint-Esprit venaient d'avoir lieu ; tout Jérusalem était en mouvement.

Vous savez qu'à l'époque, les gens réagissaient différemment qu'aujourd'hui. Aujourd'hui, ils lisent un fait dans le journal, puis ils y réfléchissent un instant, puis ils jettent le journal à la poubelle et passent à l'ordre du jour. À l'époque, c'était différent. Si quelque chose se passait quelque part, les gens trouvaient simplement le chemin vers l'endroit ; ils y allaient pour au moins entendre et voir ce qui s'y passait, ou s'y produisait.

Et ce qui est beau, ce qu'ils sont restés jusqu'à la fin de la prédication, car la prédication les avait saisis.

Ce matin, je n'ai pas eu la possibilité de parler avec une insistance particulière ; je n'en suis pas encore tout à fait capable physiquement, mais l'accent doit être mis par l'Esprit sur la parole de Dieu elle-même, car ce n'est pas par un grand discours, une sagesse ou une force de persuasion d'origine humaine, mais c’est par le Saint-Esprit que nous devons être convaincus par Dieu.

Néanmoins, je dois dire que Dieu est capable de faire aujourd'hui la même chose qu'Il a faite autrefois. Il est écrit ici, comme l'avons lu dans Actes des Apôtres 2 : 37 : « Quand ils entendirent cela, ils eurent comme un coup de poignard dans le cœur ». Cela n'entrait pas dans leur intellect, dans leur tête. Le sermon leur a touché le cœur ! et parce que le sermon leur a touché le cœur, ils ont réagi avec le cœur.

Cher ami, nous devons réagir avec le cœur face à Dieu. Il dit dans le prophète Ézéchiel : « Mon fils, Ma fille, donne-Moi ton cœur ». Il ne veut pas de notre tête ! Celle-ci peut nous être utile pour beaucoup de choses. Dieu veut ton cœur et le mien. Il veut le plus profond de ton être. Il te veut toi-même.

Et ici, c'était le cas : la Parole leur traversa le cœur comme un coup de poignard, et ils se tournèrent vers Pierre et les autres apôtres, en leur demandant : « Que devons-nous faire ? ». Très chers frères, la réponse fut la suivante : « Repentez-vous ». Nous avons déjà parlé de cela. C'est une repentance, un regret qui vient sur nous, opéré par Dieu. L'étape suivante est le baptême comme nous allons tous le vivre dans quelques instants ; ensuite, Dieu confirme aux croyants qu'il sera rempli, baptisé d'Esprit et de feu. Oh, quelle grâce ! C'est une promesse.

En résumé, nous pouvons dire que Dieu nous a offert la grâce de la vie éternelle en Christ, le pardon de toutes nos fautes et de tous nos péchés. Celui qui n'accepte pas cette offre de grâce de Dieu, ne doit pas se plaindre plus tard s'il atterrit quelque part où il n'aurait pas voulu atterrir.

Mes amis, si nous pensons que nous pouvons être sauvés selon notre propre version, cela ne va pas non plus. Nous voulons aller à Dieu, et nous voulons suivre les instructions qu'Il a données dans Sa parole pour être avec Lui et auprès de Lui.

Nous devons suivre le bon chemin. Il y a de nombreux chemins qui peuvent mener à Rome, ou ailleurs. Il n'y a qu'un seul chemin qui mène à Dieu, qui mène à la gloire de Dieu, qui mène au ciel ; et Jésus, notre Seigneur, a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi ». Il n'y a pas de chemin qui passe à côté de Jésus. Il est le chemin. C'est à Lui que nous devons aller. C'est Lui que nous devons suivre si nous voulons entrer dans la gloire auprès de Dieu.

Mes amis, aujourd'hui c'est à vous de prendre la décision. Puisse-t-elle être prise de manière juste, une décision pour le temps et pour l'éternité. Loué soit Son merveilleux et saint nom ! Amen !

Je peux demander que nous nous levions pour prier. Puissions-nous maintenant profiter de ces quelques instants pour nous recueillir. Et si cela vous est donné, et même si vous ne le dites pas à haute voix, dites-le doucement en vous : « Seigneur, moi aussi, je veux croire. Je ne veux pas me perdre. Je veux être sauvé. Aide-moi, Seigneur, aie pitié de moi. Pardonne ma faute et mon péché ».

Les Saintes Écritures disent qu'ils sont tous pécheurs et privés de la gloire de Dieu ; et Paul dit à un moment donné dans un passage, qu'il était le plus grand parmi eux. Je peux dire la même chose et bien d'autres aussi. Mais ne nous arrêtons pas là. Nous avons été sauvés. La grâce de Dieu est entrée dans notre vie, et a triomphé du jugement. Nous avons été acquittés, déclarés libres. Nous étions condamnés. La colère de Dieu nous avait frappés parce que nous étions coupables de transgression.

Mais en Christ, Dieu a tourné Sa face vers nous dans l'amour. Tourne-toi vers Lui aujourd'hui, en Christ. C'est ta rencontre avec Dieu. Certains cherchent Dieu dans la nature, d'autres dans une religion, d'autres dans la méditation, chacun à sa manière.

Mes amis, vous ne pouvez trouver Dieu que là où Il S'est vraiment révélé, et c'est uniquement en Jésus-Christ ! Dieu est Créateur. Il a tout appelé à l'existence ; mais vous ne pouvez trouver Dieu dans aucun arbre ! Vous pouvez voir sa gloire, la splendeur qu'Il a créée, vous pouvez la voir avec les yeux ; mais Dieu S'est révélé en Christ ton Seigneur, et mon Seigneur, notre Sauveur ! Regardez vers Lui aujourd'hui, et vous serez sauvés. Toutes les extrémités de la terre… c'est ce qu'écrit Paul dans l’épitre aux Romains.

Alors que nous avons incliné la tête et fermé les yeux, restons ainsi devant Dieu dans une prière silencieuse, sans que personne ne regarde autour de lui ; moi non plus, je ne regarderai pas. Cela doit être une affaire entre chaque individu et Dieu.

Leveriez-vous maintenant la main vers Dieu tant que personne ne le voit ? Il le voit, Il le sait, comme vous le pensez.

Que Dieu vous donne cette décision dans le cœur, et aussi la force d'action pour la mettre en œuvre. Levez simplement la main avec foi vers Dieu dans le ciel, comme signe que vous voulez vous consacrer à Lui, et que votre vie Lui appartient désormais.

Chantons ensemble une nouvelle fois ce chœur ; et peut-être puis-je demander que nous levions un peu les mains vers notre Dieu et que nous regardions vers Lui dans la foi, même si nous avons les yeux fermés. Il s'agit bien d'une adoration dans le chant.

[L’assemblée chante le chœur : « Tel que je suis sans rien à moi ». N.d.l.r].

Père céleste, nous venons à Toi dans la prière. Ô Dieu, Tu es saint et nous ne pouvons pas venir à Toi comme si de rien n'était, et comme si rien ne se serait passé. Nous devons venir à Toi par Jésus-Christ notre Seigneur, en ce que Tu T'es tourné vers nous, et que tu T'es révélé à nous. Il est notre Rédempteur et notre Réconciliation. En Lui, nous avons reçu le salut, le pardon et la grâce.

Ô Dieu, de tout mon cœur, je Te remercie pour le précieux et saint Évangile, pour le message joyeux du salut offert à tout homme.

Fidèle Sauveur, je n'ai aucune influence sur qui que ce soit, mais Toi, ô Seigneur, Tu peux orienter, conduire, guider et diriger chacun d'entre nous ; et c'est ce que nous demandons ensemble en cette heure.

Penche-Toi vers nous, ô Seigneur ! Révèle-toi à nous comme Tu T'es révélé aux cinq cents, à Marie, aux apôtres et à Paul.

Seigneur bien-aimé, Tu es ressuscité, Tu es vivant, Tu parles et Tu agis encore aujourd'hui. Nous venons à Toi dans la foi. Que Ta parole ne nous revienne pas vide, que Ta parole ne revienne pas à Toi sans effet, mais qu'elle produise l'effet pour lequel Tu l'as envoyée.

Bénis aussi ceux qui vont se faire baptiser, ceux qui T'ont donné leur vie. Tu les as appelés, et ils ont répondu à Ton appel. Bénis-les dans leur vie de disciples, donne-leur tout ce dont ils ont besoin. Qu'ils fassent maintenant l'alliance d'une bonne conscience avec Dieu par le baptême.

Adoration et gloire apportée à Toi, Dieu fidèle, dans les cieux, par Jésus-Christ, notre Seigneur ! Amen !