La signification de la crucifixion et de la résurrection de Jésus-Christ dans le plan du Salut 2/3 : La victoire sur la mort
Ewald Frank
18 avril 1981
(Retransmit le 08 avril 2023)
Vous savez que ce sont des jours fatiguant pour moi, et que je ne peux pas tout à fait faire ce que je voudrais physiquement ; mais spirituellement, je me réjouis en mon Dieu de ce qu'Il a déjà fait, et en particulier, hier après-midi, à propos de Sa parole et de ce qu'elle a fait naître dans de nombreux cœurs
Une prédication n'est pas faite pour que l'on rentre ensuite chez soi en disant qu'elle était bonne ou mauvaise. Une prédication est faite pour que l'on y entende Dieu s'adresser à nous-mêmes. Il s'agit, en effet, de la proclamation de la parole de Dieu, et c'est par elle que nous devons être interpellés et recevoir l'enseignement de Dieu.
Pour ces trois jours, nous avons choisi le texte ou le thème suivant : « La signification de la crucifixion et de la résurrection de Jésus Christ dans l'histoire du salut ».
Hier, nous avons parlé de la crucifixion, de la réconciliation, du pardon, de l'expiation, de tout ce qui s'est passé pour nous, cela croit à Golgotha. Demain, si Dieu le veut, nous parlerons de « La glorieuse résurrection ». Aujourd'hui, nous voulons nous pencher sur : « La victoire sur la mort ».
Les saintes Écritures disent que « le dernier ennemi qui sera vaincu, c'est la mort ». Et les saintes Écritures disent dans Hébreux 9 verset 27 : « Il est donné à l'homme de mourir une fois et ensuite vient le jugement ». Il a été dit à Adam avant qu'Ève ne soit sortie de lui : « Le jour où tu mangeras, tu mourras ». Il existe de nombreux passages bibliques qui parlent de cela.
Et c'est justement, parce que chaque être humain doit un jour rencontrer la mort, que nous le voulions ou non. Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui aurait évité la mort. Tout homme qui est venu dans ce monde a dû le quitter, l'un plus tôt, l'autre plus tard. La question est de savoir où nous passerons l'éternité.
Je voudrais lire quelques passages des Écritures, et laisser principalement parler la Parole de Dieu elle-même car, ce n'est pas ce que nous avons à dire sur la Parole de Dieu, mais c’est ce que Dieu Lui-même dit par Sa Parole qui est déterminant pour nous.
Tout d'abord, nous commençons directement dans l'Ancien Testament avec la chute de l'homme. Le Seigneur a prononcé les paroles suivantes ; nous lisons dans Genèse chapitre 2, à partir du verset 8. Genèse chapitre 2 verset 8 :
« Puis l'Éternel Dieu planta un jardin en Éden, du côté de l'Orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé.
Alors, l'Éternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d'arbres agréables à voir, et portant des fruits savoureux, ainsi que l'arbre de vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal ».
Et maintenant, (lisons) à partir du verset 15 :
Lorsque l'Éternel Dieu eut pris l'homme et l'eut placé dans le jardin d'Éden pour le cultiver et pour le garder, l'Éternel Dieu donna à l'homme cet ordre : Tu pourras manger à volonté de tous les arbres du jardin ; mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas, car dès que tu en mangeras, tu mourras. Tu devras mourir ».
Arrêtons-nous un peu sur ce texte. À l'origine, au commencement, l'homme n'était pas destiné à la mort, mais à la vie, et plus précisément, à la vie éternelle, en communion avec Dieu. Une vie éternelle sans communion avec Dieu n'aurait aucun sens ! Dieu a créé l'homme à Son image pour qu'il soit en communion avec Lui.
« Le jour où tu en mangeras, tu mourras ». Nous savons que la mort s'est abattue sur tous les hommes depuis Adam, et qu'il n'y en a pas eu un seul qui ait pu y échapper.
Nous arrivons alors directement au chapitre 3 de Genèse, et lisons ici ce qui s'est passé après la chute et ce que le Seigneur a dit ; car nous rencontrons ici la première promesse du Messie à venir, notre Rédempteur. Genèse chapitre 3, nous lisons à partir du verset 14 :
« Alors l'Éternel Dieu dit au serpent : Parce que tu as fait cela, tu seras maudit parmi tout animal, apprivoisé ou sauvage. Tu ramperas sur le ventre et tu mangeras de la poussière pour les jours de ta vie. Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Il t'écrasera la tête, et tu le piqueras au talon. »
Nous avons ici la première référence prophétique au Messie à venir, de la bouche du Seigneur notre Dieu en personne. Nous avons ici la promesse que Celui qui naîtra et entrera dans ce monde, écrasera la tête du Serpent.
Vous savez qu'une morsure de serpent peut être mortelle si c'est un serpent venimeux. Et ceux qui ont vu le cobra ou d'autres serpents, comme je l'ai vu par exemple, sauront un peu comment les choses se passent.
Ici, il ne s'agit pas seulement d'écraser la tête, mais c'est bien cette morsure, ce poison qui a entraîné la mort de toute l'humanité. Et c'est pourquoi Paul a pu dire plus tard dans l’épitre aux Corinthiens : « Mort, où est ton aiguillon ? Enfer, où est ta victoire ? ».
Nous savons qu'une abeille a une aiguillon, mais ici, il s'agit de l'ancien Serpent, il s'agit ici de la mort, il s'agit du poison qui est entré dans l'humanité ; et il s'agit que cette mort soit engloutie, qu'elle soit dissoute, que nous soyons ramenés là où nous devons être, c'est-à-dire, l’état avant la chute, à l'état dans lequel Adam se trouvait avant que le péché n'entre dans ce monde. Pour le dire tout de suite : Grâce à la rédemption en Jésus-Christ notre Seigneur, l'homme croyant a été ramené au paradis ».
Bien sûr, nous sommes encore dans le corps, mais si vous lisez dans 2 Corinthiens chapitre 11 –c’est bien cela– Paul parle d'un ravissement, et il dit : « Je fus ravi dans le troisième ciel, dans le paradis, et j’entendis des paroles ineffables ».
Nous savons que l'intention de Dieu dans le plan de rédemption doit trouver son accomplissement dans le fait que l'homme séparé de Dieu par le péché et livré à la mort, sans espérance, ne pouvait pas s’aider lui-même ; que le secours nous a été accordé et que l'espérance a été donnée en Jésus-Christ notre Seigneur, et pas pour finir, en ce qu'il a pris le pouvoir sur la mort et qu'Il est ressuscité d’entre les morts le troisième jour. Le tombeau est vide, Jésus est vivant ! Avec Lui, moi aussi : « mort où sont donc tes terreurs ?
Revenons maintenant à cette parole ici. Nous savons que, comme nous l'avons déjà dit, Dieu voulait être en communion avec l'humanité, mais qu'il ne devait pas y avoir de murs de séparation, d'hostilité, d'inimitié. Avec la chute, la séparation d'avec Dieu s'est produite, et le mur de séparation a été dressé, et une inimitié est apparue, car il s'agissait de deux semences différentes : Il y avait d'un côté, la semence de Dieu ; et de l'autre côté Satan, représenté par le serpent, et représenté jusqu'au chapitre 20 de l'Apocalypse.
Autant il est certain que Dieu S'est révélé en Christ, autant il est certain que Satan était entré dans le Serpent pour accomplir cette chose, pour séparer l'humanité de Dieu.
Si nous réfléchissons ne serait-ce qu'un instant au fait qu'Adam et Ève auraient pu rester jeunes pour toujours, sans maladies, sans soucis, sans détresse, sans besoins, jamais une larme, jamais une séparation, jamais une larme n'aurait dû être versée, jamais il n'aurait eu de funérailles, jamais il n'aurait eu de souffrance ; et pourtant, ils n'ont pas écouté la voix de Dieu mais, comme il est écrit, Ève a été séduite par le serpent, et a entraîné Adam dans cette chute. C'est à ce moment-là que les hommes se sont cachés dans le jardin d’Éden, et qu'ils ont découvert qu'ils étaient soudainement nus.
Un homme qui est séparé de Dieu est fondamentalement dévêtu, un pauvre homme ; mais celui qui revient à Dieu est revêtu de vêtements, de salut. Un homme qui revient au Seigneur est ramené de l'état de perdition, et est sauvé.
« Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, entre ta semence et sa semence. Il t'écrasera la tête, et tu le piqueras au talon ». Il s'agit ici de cette piqûre, de la mort, dans son talon. Mais, aussi certain que Jésus-Christ est mort, Il a retiré l'aiguillon de la mort, et a transformé la mort en vie, et il dit : « Je vis et vous vivrez aussi ». C'est la promesse qu'Il a faite par grâce.
Aujourd'hui, il s'agit donc pour nous de vaincre la mort. Il y a des gens qui disent : « Je n'ai pas peur de la mort », et lorsque les dernières heures arrivent et que la sueur de la mort est visible sur leur front, la situation est soudain très différente pour ceux qui ont risqué un grand... Soudain, ils réalisent qu'il y a tout de même un au-delà, que l'homme n'est pas seulement né pour avoir quelques années de soucis et de peine sur la terre, mais que Dieu a destiné l'homme à un but élevé, oui, le but le plus élevé qui pouvait exister, à savoir être reçu comme fils et fille de Dieu.
Déjà, sur la terre, si on était admis dans une famille royale comme fils ou fille, ce serait une grande chose ! Mais vous savez, les fils et les filles ne peuvent pas être admis : Ils doivent naître dans la famille de Dieu. Tous les autres peuvent être engagés, embauchés, licenciés, laissés venir, laissés partir, mais les fils et les filles, ils naissent ! Et il en va de même dans la famille royale de notre Dieu : Nous devons naître de nouveau, naître par le Saint-Esprit dans le Royaume de Dieu. Et ce sont les paroles que notre Seigneur Jésus a dites à l'érudit, Nicodème, dans l'Évangile de Jean au troisième chapitre : « À moins que l'homme ne naisse de nouveau, sinon il ne peut voir le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit ». Et il a dit : « Ne t'étonne pas que je t'ai dit qu'il fallait que vous naissiez de nouveau ».
Quelle merveilleuse grâce de notre Dieu ! Nous n'aurions jamais pu le faire par nous-mêmes, mais par la grâce de Dieu, par la rédemption en Jésus-Christ, cela est devenu possible.
Nous arrivons maintenant au prophète Osée, au chapitre 13, verset 14 :
« Je devais les délivrer du pouvoir du royaume des morts, les racheter de la mort.
Non, où sont tes fléaux ô mort ? Où est-il à pestilence ô monde souterrain, enfer ? »
Nous remarquons que, même dans l'Ancien Testament, par l'intermédiaire des prophètes, Dieu indiquait déjà que le Messie à venir vaincrait la mort. Dans l'Ancien Testament, Dieu existait dans le corps spirituel, mais dans cet état, Il ne pouvait pas mourir. C'est pourquoi la Parole devait devenir le Logos, le Seigneur, le Je suis, pour prendre notre place dans ce corps de chair dans lequel nous nous trouvons, et subir la mort à notre place.
Il est dit ici : « Je devais les délivrer du pouvoir du royaume des morts, les racheter de la mort », Il est dit ici : « Je les rachèterai de l'enfer ». Nous tous, sans exception, chaque être humain qui naît dans ce monde, se trouve dès le premier jour, sur le large chemin qui mène à la perdition. Il n'y a pas une seule exception ! Jésus Christ en parle dans l'Évangile de Matthieu, au chapitre 7. Il dit : « Large est le chemin, large est la porte qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui y marchent. La porte est étroite et le chemin qui mène à la vie est resserré, et rares sont ceux qui la trouvent ».
Nous devons recevoir de Dieu à partir d'un désir en nous, que nous devenions des chercheurs. Et à partir du moment où nous devenons des « chercheurs spirituels », nous avons la promesse suivante : « Celui qui cherche trouvera, celui qui frappe se verra ouvrir la porte ». C'est ainsi, et c'est là que notre Dieu parle. « Mais je les délivrerai de l'enfer, je les sauverai de la mort. La mort, je serai pour toi un poison ! Enfer, je serai pour toi une pestilence ».
Ici, notre Seigneur parle d'une telle manière ! Il n'a pas envoyé un ange, un Gabriel ou un Michel ; Il est venu Lui-même et dit : « Je veux les délivrer, Je veux être un poison pour la mort, et une peste pour l'enfer. Je veux révéler la victoire, Je veux délivrer, Je veux libérer, Je ferai sortir ». C'est notre Seigneur qui a parlé ainsi et qui n'a pas fait que dire des mots.
En tant qu'êtres humains, nous faisons souvent que des mots, et il n'y a rien derrière ; mais, quand Dieu dit quelque chose, Il s'en tient à Sa parole ! Alors l'enfer, la mort et le diable doivent se soumettre et s'incliner quand le Dieu Tout-Puissant parle, et quand Il commence à agir.
Nous savons que lorsque le Seigneur Jésus est mort, Il a été déposé dans le tombeau. Selon le corps, on peut donc visiter ce tombeau quand on est à Jérusalem. Mais en esprit, Il est descendu en enfer. Lisons cela dans 1 Pierre chapitre 3, à partir du verset 18 :
« Car le Christ aussi est mort une fois pour les péchés, comme le Juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu. Lui qui a été mis à mort dans la chair, mais qui est ressuscité à la vie dans l'esprit.
C'est aussi en esprit qu'Il alla prêcher aux esprits en prison ».
Il est mort dans Son corps, et le but de Sa mort, comme nous l'avons lu ici, était de nous conduire à Dieu. La mort de Jésus-Christ n'est pas seulement une affaire à laquelle nous pensons, un jour que nous célébrons comme le Vendredi Saint. Non. La mort de Jésus Christ a un sens et un but, à savoir un sens divin et un but divin qui est celui de ramener l'humanité à Dieu. Et c'est pourquoi Paul a dit ces paroles dans 2 Corinthiens au chapitre 5 : « Soyez réconciliés avec Dieu, laissez-vous réconcilier avec Dieu, car nous vous avertissons au nom du Christ ».
Chers frères et sœurs, chers amis, même si nous sommes ici au premier rang, devant, nous sommes sur un pied d'égalité devant Dieu, nous sommes tous pécheurs, et nous avons besoin de la grâce de notre Dieu. Il n'y a pas un seul homme qui puisse se gonfler la poitrine pour ensuite parler avec Dieu. Chacun doit se frapper la poitrine avant de pouvoir parler à Dieu, et dire : « Oh Dieu, ai pitié de moi, pécheur ». Relisons ce texte car, il est extrêmement important. 1 Pierre 3 verset 18 :
« Car le Christ aussi, est mort une fois pour les pécheurs, comme le Juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ».
« Afin de nous conduire à Dieu ». Nous savons tous qu'Il est mort, c'est un fait de l'histoire du salut, et un fait historique. La question est de savoir si nous avons compris personnellement dans notre vie, la signification de la mort de Jésus-Christ, qui est de nous conduire à Dieu. As-tu, ai-je été reconduit à Dieu, ramené à Dieu ? Nous n'avons compris le sens et le but de Sa mort que si nous l'avons vécu et expérimenté personnellement dans sa signification. Il est encore écrit ici :
« Lui qui a été mis à mort dans la chair, mais qui est ressuscité à la vie dans l'esprit. C'est aussi un esprit qu'Il alla prêcher aux esprits en prison ».
Le corps était dans la tombe ! C'est en esprit qu’Il est descendu et qu’Il a annoncé ce puissant acte de rédemption qu'Il a proclamé (en disant) que la victoire sur le péché, sur le diable, sur la mort et sur l'enfer était désormais accomplie !
Et nous constaterons dans les autres passages bibliques de quelle manière les hommes de Dieu ont eu un aperçu du conseil divin de salut. Et je pense que Dieu veut nous ouvrir la compréhension à nous aussi, par le Saint-Esprit, ce dont il s'agit en réalité. Le plus important dans la vie, c'est de prendre la bonne décision pour l'éternité.
Si nous continuons à lire les saintes-Écritures, nous arrivons au chapitre 2 des Hébreux, et commençons avec le verset 14. Hébreux 2 à partir du verset 14 :
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il a aussi reçu une part égale à la leur, afin de détruire par sa mort celui qui a le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable ; afin de libérer tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient tenus en esclavage toute leur vie ».
Ici, dans cette parole, cette signification de la mort de Jésus nous est présentée de manière encore plus approfondie. Il, Lui, notre Seigneur, « a reçu une part entière à la nôtre, en naissant dans ce monde comme tout autre être humain, enveloppé de linge et déposé dans une crèche ; à la seule différence qu'Il a été engendré par l'Esprit ; et parce qu'Il a été engendré par l'Esprit, l'ennemi n'avait aucun droit sur son corps ni sur son sang. Il était entièrement soustrait à l'ennemi, mais Il a été trouvé comme un homme. Il mangeait et buvait, se fatiguait et dormait comme tout autre homme. Il est sorti de Lui-même, Il s'est dépouillé de la divinité, Il a quitté la gloire comme le Roi des rois, et Il s'est fait homme à cause des hommes car, c'est seulement ainsi qu'Il a pu mourir, après S'être fait homme. Dans Sa divinité, Il n'aurait pas pu mourir ! C'est un grand mystère. Cela s'est fait par amour pour toi, et par amour pour moi.
Comme c'est merveilleux quand l'apôtre s'exprime ici disant : « Pour détruire par Sa mort, celui qui avait le pouvoir de la mort, à savoir le diable ». Nous revenons alors à la première parole de Genèse 3 verset 15 : « Il écrasera la tête du serpent », Il détruira celui qui avait le pouvoir de la mort, à savoir le diable.
Si quelqu'un est vaincu et détruit, il n'y a plus lieu de s'en inquiéter. Et pourtant, il est écrit de l'ennemi, qu'il rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Mais, depuis que l'aiguillon de la mort a été retiré, on peut comparer toute cette affaire à une abeille qui ne peut plus piquer car, elle a déjà laissé l'aiguillon à l'intérieur en piquant. Elle peut bourdonner et vrombir, et elle peut voler où elle veut, mais elle ne peut plus piquer une deuxième fois : l'aiguillon qu'elle avait, elle ne l'a plus ! Il a été inséré dans Celui qui devait engloutir la mort, dans Celui qui devait engloutir la mort. Et c'est pourquoi nous aussi, nous pouvons nous exclamer avec Paul : « mort où est ton aiguillon ? ».
Nous savons que les hommes qui ont peur de la mort n'ont pas compris Golgotha, et la mort de Jésus Christ dans sa signification divine. Un homme qui passe du temps à l'éternité avec la paix de Dieu et la certitude du salut peut chanter : « Quand la paix avec Dieu pénètre mon âme, alors mon cœur exulte et pousse des cris de joie ! ».
Nous ne racontons pas ici d'histoire, mais le fait divin de ce qui s'est passé sur la croix à Golgotha : Nos fautes ont été expiées, nos péchés ont été pardonnés, la mort, l'enfer, tout a été vaincu ; et nous savons que Jésus, par Sa résurrection, a donné à ce qui s'est passé sur la croix à Golgotha, une puissance divine absolue ! Si Jésus Christ avait seulement été crucifié et était mort, nous n'aurions aucune preuve de l'acte de salut de notre Dieu. Mais, par Sa résurrection, la certitude divine, absolue, nous a été communiquée et offerte aussi certainement. Et c'est ce que je voudrais lire tout de suite, que tous les hommes meurent par un acte de péché d’un seul, et ils sont tous rappelés à la vie par un seul acte de justice. Lisons ça dans Romains 5. Romains 5 verset 12 :
« C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue à tous les hommes, parce que tous ont péché ; car jusqu'à la loi, le péché était présent dans le monde. Or, le péché n'est pas imputé, quand il n'y a pas de loi.
Mais néanmoins, la mort a exercé sa domination sans limite depuis Adam jusqu'à Moïse, même sur ceux qui n'avaient pas péché par transgression de la même manière qu'Adam, qui est le type de l'Adam à venir ».
Il nous est rapporté ici que, par un seul homme, le péché est entré dans le monde entier, et la mort s’est étendue sur tous les hommes. Mais, nous ne nous arrêtons pas à ce récit, sinon nous serions obligés de dire : « Adam, tu es responsable de tout ! ». Qu'est-ce que nous pouvons faire ? Qu'est-ce que nous en pouvons d'être né ainsi et d'exister dans ce monde ? Pourquoi Dieu nous a-t-Il fait venir ici sur cette terre s'Il n'a rien de bon à nous proposer ?
Ne vous inquiétez pas, Dieu n'a pas que du bon : Dieu a le meilleur des projets avec toi et pour moi. Aujourd'hui, il ne s'agit pas d'Adam et d'Ève, aujourd'hui il s'agit de toi et de moi. Que fais-tu, que fais-je avec l'offre de grâce de notre Dieu ?
Il est vrai que le péché s'est abattu sur tous et que la mort a exercé sa domination sur les prophètes et sur les hommes de Dieu. Oui, elle a exercé sa domination sur tous depuis Adam. Mais cela ne s'arrête pas là, et ce n'est pas encore la fin ; elle se poursuit dans Romains 5 du verset 17 :
« Car si par la transgression d'un seul, la mort a exercé sa domination sans partage par la faute de ce seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent l'abondance de la grâce et du don de la justice régneront ils comme roi dans la vie à venir par l'intermédiaire du seul Jésus Christ ? ».
En effet, la parole de Dieu ne se contente pas de nous montrer comment Dieu nous voit après la chute, mais, dans la parole de Dieu, il nous est montré comment nous sommes des rachetés, et dans quel but nous avons été désignés et déterminés par Dieu, à savoir : régner et gouverner avec Christ. Mais cela n'arrivera qu'après le changement de ces corps qui sont de la terre et doivent retourner à la terre. Nous recevrons un corps de résurrection comme celui de Jésus-Christ lors de Sa résurrection, et nous serons semblables à Lui.
La mort et le péché ont exercé leur domination sur tous les hommes sans exception. Mais maintenant, la grâce de Dieu nous est apparue en Jésus Christ notre Seigneur. Personne n'a plus besoin de mourir dans son péché ! Chacun peut aujourd'hui regarder à Jésus Christ, et accepter par la foi, le pardon de sa culpabilité et de son péché, et recevoir la nouvelle vie éternelle. Ce n'est pas seulement écrit dans la parole de Dieu, c'est un fait divin !
Beaucoup pourraient certainement lever la main ici, ce soir, et témoigner d’une heure dans leur vie où ils ont fait l'expérience avec Dieu, où ils ont expérimenté Dieu.
Tout d'abord, l'homme doit être condamné dans son péché par la loi de Dieu ; mais ensuite, par l'Évangile de Jésus-Christ, il doit entendre l'acquittement ; et l'acquittement n'a en effet d'importance que pour celui qui a été condamné auparavant ! Nous ne pouvons pas venir à Dieu et accrocher notre chapeau au mur en disant : « Cher Dieu, me voici ». Ce n'est pas comme ça que ça marche. Le chemin vers Dieu passe par Golgotha.
Et, avant de pouvoir saisir la signification de ce qui s'est passé à Golgotha, nous devons comprendre que Jésus Christ, le Fils de Dieu, est mort à notre place. Il est mort à notre place à tous, pour tous les fils et toutes les filles de Dieu, et qu'Il a même souffert, a été même martyrisé et est ensuite mort. Un seul mort pour tous, et donc tous sont morts avec Lui.
Et s'Il est certain qu'Il est ressuscité d’entre les morts, il est également certain que nous ressusciterons, et que nous serons avec Lui pour toujours. Ce qui est arrivé par Jésus-Christ est, en effet, lié à toi et à moi. Cela fait partie du plan de salut de notre Dieu que nous voulons contempler et saisir dans la foi ces jours-ci. Non seulement le souvenir de Golgotha, du Vendredi Saint, et de la Pâque, mais aussi la question : Quel sens et quel but divin ces faits de l'histoire du salut, remplissent-ils dans ma vie et dans la tienne ? À quoi cela servirait-il pour moi et pour toi si beaucoup étaient dans la gloire et si toi et moi n'y étions pas ? Toi et moi, nous sommes interpellés par Dieu ce soir. C'est à nous qu'Il s'adresse.
La mort a régné sur tous. Oui. Vous allez dire que depuis que le Christ est mort, les gens continuent à mourir comme ils mouraient avant. Oui, c'est vrai. Mais nous devons connaître le plan de salut de notre Dieu pour avoir notre mot à dire. On ne peut pas parler simplement selon l'appréciation humaine, ou selon notre intellect, mais il faut déjà parler comme la parole de Dieu le dit.
Nous lisons dans 1 Corinthiens, le chapitre 15, à partir du verset 20.
« Or, Christ est ressuscité d'entre les morts comme le Premier de ceux qui se sont endormis. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts se fait aussi par un homme ; en effet, comme tous meurent en Adam, de même aussi en Christ, tous seront ramenés à la vie, mais chacun en son rang, selon sa propre répartition, Christ comme Premier, puis ceux qui appartiennent à Christ lors de son retour ; ensuite viendra la fin, quand Il remettra le royaume à Celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance, car Il doit régner comme Roi jusqu'à ce qu'Il ait mis tous les ennemis sous Ses pieds ».
Maintenant écoutez ce qui suit dans le prochain verset, le verset 26 :
« Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort, car il a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'Il dit ensuite que tout lui est soumis, cela exclut, bien sûr, Celui qui Lui a soumis toute chose ».
Le dernier ennemi est la mort ! La mort est vaincue, le péché est pardonné, la maladie est guérie ; et pourtant, tout homme, s'il met la main sur son cœur et s'il est sincère, doit admettre que nous avons fait ou faisons des choses avec lesquelles nous ne pouvons pas subsister devant Dieu ; aussi, la maladie est encore répandue et la mort a encore un certain accès, je dirais même une tâche à remplir : celle de faire passer l'homme d'ici-bas dans l’au-delà. Mais la mort n'a aucun droit, elle n'a plus l'aiguillon qui ferait que toi et moi serions désormais séparés de Dieu pour toujours.
La première chose c'est que, par la croix de Golgotha, la mort spirituelle a été abrogée, annulée, supprimée, car il s'agit bien de recevoir la vie éternelle par la grâce. Mais, de même que Christ a reçu un corps de résurrection, nous aurons aussi avec Lui un corps de résurrection. Il y a ici une triple répartition dans les saintes Écritures : En premier lieu, Christ nous a présenté ; en deuxième lieu l'Église qu'Il rachète, qu'Il libère, à qui Il fait grâce, Son peuple qui Lui appartient et qui attend Son retour, ils sont mentionnés en deuxième lieu ; et en troisième et dernier lieu, le jugement final devant le Trône Blanc devant lequel tout homme ayant jamais vécu sur la terre devra comparaître. Tout homme ayant vécu sur terre devra comparaître devant le tribunal de Dieu, et c'est Dieu qui prononcera le jugement. Le dernier ennemi à être détruit est la mort.
Et je poursuis ma lecture au chapitre 15 à partir du verset 54 :
« Mais quand ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et ce corps mortel l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : La mort est engloutie dans la victoire. Mort où est ton aiguillon, enfer où est ta victoire ? ».
Que Dieu soit remercié, Lui qui nous a donné la victoire par Jésus-Christ notre Seigneur !
Alors, quand cette parole s'accomplira-t-elle ? Au moment où ton corps et le mien seront arrachés à la corruption, voire à la mort, et où nous serons changés, alors, cette parole s'accomplira.
Regardez ce qui s'est passé à Golgotha. Tout ne s'est pas accompli pas en un jour ! C'est une période totale de deux mille ans. Depuis Golgotha jusqu'à ce moment-là, tout se sera accompli, mais dans le contexte dans lequel Dieu l'a placé. Il faudrait relire très clairement ce passage de l'Écriture encore une fois (verset 54) :
« Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : La mort est engloutie dans la victoire. Mort où est ton aiguillon ? enfer où est ta victoire ? ».
Jusqu'à ce moment-là, nous devons l'attendre. Mais il n'y a pas en nous le moindre doute parce qu'au retour des Jésus-Christ, ceux qui se sont endormis en Christ ressusciteront premièrement, et alors nous serons changés, et le corps mortel revêtira l'immortalité, et le corps corruptible l'incorruptibilité ; et alors cette parole trouvera son parfait accomplissement dans le conseil de salut de notre Dieu.
Maintenant, la mort a son pouvoir sur tout le monde. Les croyants et les non-croyants tombent malade, des tribulations de toutes sortes s'abattent sur chaque être humain, les accidents de voitures touchent les croyants et les non-croyants, les soucis et les difficultés sont communs à tous ; et c'est là aussi que se révèle la justice absolue de notre Dieu. Dieu est vraiment juste en tout !
Mais, dans notre cœur, nous portons un trésor : Nous portons la garantie de l'héritage éternel, les arrhes, comme une caution. Vous savez que lorsqu'on a versé un acompte, et qu'un contrat a été fait, on est déjà d'une certaine manière le propriétaire de la chose. Dieu a fait une alliance, un contrat avec nous. Il nous a promis la gloire éternelle, céleste. Il est allé nous préparer une place, et Il reviendra chercher les Siens à la maison.
Le fait est que nous sommes très proches du retour de Jésus-Christ, et que le Seigneur appelle les derniers à sortir, et j'ai pu le voir et en être témoin dans le monde entier : Ce ne sont plus les grandes masses qui sont peut-être visées par des campagnes d'évangélisation spéciales, ce sont les individus qui sont appelés à sortir par Dieu, des gens qui osent s'associer à une foule méprisée, à un troupeau méprisé, à des personnes qui ne cherchent ni ne trouvent aucune reconnaissance sur cette terre, des gens qui ont reçu la grâce de Dieu pour recevoir la vie éternelle par la foi en Jésus Christ. Leur patrie est là-haut. Sur cette terre, nous ne sommes que des étrangers, nous sommes des pèlerins. Notre maison, notre demeure se trouve dans la gloire de notre Dieu.
Nous savons que les personnes qui peuvent croire la parole de Dieu de tout leur cœur, savent qu'il se passe vraiment en elles quelque chose de divin, quelque chose de durable. Et là, seuls ceux qui l'ont vraiment vécu, qui l'ont vraiment expérimenté peuvent s'exprimer.
Permettez-moi de lire des paroles très importantes de l'Écriture sainte tirée du chapitre 2 d'Éphésiens. Éphésiens chapitre 2, je lis ici le verset 13 :
« Mais maintenant, en Christ Jésus, vous qui étiez autrefois éloigné, vous êtes devenu des proches par le sang du Christ.
Car il est notre paix, lui qui a fait des deux parties une seule et même chose, et qui a fait disparaître le mur de séparation, l'inimitié, après qu'il a, par l'offrande de son corps, supprimé la loi avec ses commandements écrits dans des statuts ».
« …par l'offrande de son corps, Il a supprimé la loi avec ses commandements écrits dans des statuts ». Nous savons que la loi avait des commandements, et que ces commandements ont condamné les hommes. Ils les ont condamnés et à juste titre. Mais les saintes Écritures disent que « la loi a été donnée par Moïse, mais que la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ notre Seigneur ». Et maintenant, il est dit ici dans la deuxième partie du verset 15 (la suite) :
« Pour transformer ainsi les deux en sa personne, en un seul homme nouveau qui procure la paix, et de réconcilier les deux en un seul corps avec Dieu par la croix, après avoir tué par elle l'inimitié ».
Il s'agit donc, sur la croix à Golgotha, de l'inimitié qui avait été dressée depuis la chute de l'homme, que cette inimitié soit dissoute, éliminée, et que la paix soit faite en Christ, la paix avec Dieu, la paix pour toi et pour moi. Nous savons qu'il y a beaucoup d'inimitié sur cette terre. Et plus le temps passe, plus nous en faisons l'expérience, et l'on pourrait presque se demander si le monde est devenu peu à peu fou. Pardonnez-moi cette expression banale mais, une époque comme celle que nous vivons a-t-elle déjà existé ? Y a-t-il eu des gens qui ont pu s'oublier à ce point et parfois pour des motifs qui ne peuvent absolument pas être justifiés ? Et pourtant, l'un est l'ennemi de l'autre !
Mais en Christ, cette inimitié a été abolie, a été ôtée, annulée ! En Christ, il n'y a pas d'inimitié, mais une amitié avec Dieu, la paix avec Dieu, la paix entre nous. En Christ, cette inimitié a disparue ! Il ne s'agit pas seulement de ceux qui sont proches, mais aussi de ceux qui sont loin. L'un d’eux étaient alors les Juifs, ils étaient proches de Dieu. Conformément à la loi, nous étions éloignés de Dieu, mais par la croix de Golgotha, le salut a été donné à toute l'humanité, au monde entier. Maintenant, tu peux venir, tu peux l'accepter ; et le prix était très élevé. Il est écrit ici, au verset 13 :
« Mais maintenant en Christ Jésus, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes devenus des proches, par le sang du Christ.
Car il est notre paix, Lui qui a fait des deux parties une seule et même chose, et qui a fait disparaître le mur de séparation, l'inimitié, après qu'il a, par l'offrande de son corps, supprimé la loi avec ses commandements, écrit dans des statuts, pour transformer ainsi les deux en sa personne, en un seul homme nouveau qui procure la paix ».
Seuls les hommes renouvelés par Dieu peuvent être des artisans de paix, peuvent procurer la paix. Tous les autres ne pourront pas procurer la paix, être des artisans de paix ; au contraire, là où ils iront, ce sera le manque de paix et le malheur. Mais Dieu a transformé l'homme en Christ en une nouvelle nature, et cette nouvelle nature est un homme qui procure la paix, est un artisan de paix, car Dieu a apporté la paix en Christ ! « Il est notre paix », comme le disent les saintes Écritures.
Nous avons été réconciliés avec Dieu, et nous pouvons Lui faire confiance de tout notre cœur et de toute notre âme. L'inimitié a été abolie, et la paix a été établie en ceux qui ont été transformés en un homme nouveau en Christ Jésus, notre Seigneur.
Permettez-moi de lire rapidement un passage de la Bible tiré d'Éphésiens chapitre 4, afin que vous sachiez pourquoi notre Seigneur est descendu dans les lieux les plus bas de la terre, pour remonter ensuite, et révéler toute la victoire. Éphésiens chapitre 4 à partir du verset 8 :
« C'est pourquoi il est dit : étant monté en haut, il a libéré les captifs, et il a fait des dons aux hommes.
Mais qu'il soit monté, quel sens cela a-t-il sinon qu’il est d'abord descendu aussi dans les parties inférieures de la terre ?
Celui qui est descendu est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux pour remplir l'univers entier ».
Jésus-Christ est descendu, Il est allé en enfer, non pas pour y rester mais pour révéler la victoire sur l'enfer. J'imagine que le diable n'attendait plus que lui car, l'Écriture dit bien que le diable a exercé son pouvoir et nous a tous tenus dans la terreur pendant toute notre vie ; mais maintenant, Lui qui est la vie en personne, a détruit la mort, l'a vaincue et a pu dire plus tard : « Je détiens les clés de la mort et de l'enfer ». Maintenant, notre Seigneur est le Chef absolu sur tout ce qui peut se trouver dans le ciel, sur la terre et ailleurs ! Il est le Chef absolu de tout.
Permettez-moi de lire le chapitre 1 de l'Apocalypse, c'est écrit ici à partir de verset 17. Jean était sur l’île de Patmos, et il a vu le Seigneur après Sa résurrection. Ensuite nous lisons :
« À sa vue je tombais à ses pieds comme mort, et il posa sa main droite sur moi et dit : Ne crains pas ! Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J'étais mort ; et voici que je vis éternellement, et j'ai les clés de la mort et de l'enfer ».
Donc, Jésus-Christ n'est pas allé en enfer pour y rester, mais pour ôter au diable le pouvoir de la mort, et cela a été symbolisé par le fait qu'Il a pris les clés de la mort, et qu'Il est ressuscité, et a pu dire à Jean : « J'ai les clés de la mort et de l'enfer ! » En d'autres termes : « Seul ce que J'ordonne arrive, et personne d’autre n'a quelque chose à dire ! ».
Vous savez que lorsque notre Seigneur a été crucifié, tout a semblé désespéré pendant quelques heures. Le diable s'est peut-être tordu de rire, et le monde entier a peut-être pensé que tout était fini, que cet homme était mort. Il n'était pas mort, mais seulement mort selon le corps, et déposé dans la tombe ! Il est descendu en esprit… et vous savez qu'il y avait alors deux endroits en bas : L'un était le paradis, le lieu des bénis, des sauvés ; et l'autre le Hadès, c'est-à-dire le lieu de ceux qui étaient perdus. Il y avait deux endroits.
Après avoir été dans le premier lieu, le Seigneur Jésus est passé dans le second, et Il a fait monter avec Lui tous ceux de toute la période de l'Ancien Testament qui ont participé à la première résurrection. Cela a sans doute déjà été lu aujourd'hui. Il est écrit dans Matthieu 27 que « beaucoup sont ressuscités avec Lui, et sont apparus à beaucoup dans la ville sainte ». Vous pouvez certainement tous le lire par vous-mêmes, c'est écrit ici dans Matthieu 27 au verset 53. Il est dit ici à partir du verset 51 :
« Alors, le voile du temple se déchira en deux, de haut en bas, la terre trembla et les rochers se fendirent, les sépulcres s'ouvrirent et beaucoup de corps des saints qui s'étaient endormis ressuscitèrent. Étant sortis de leurs tombeaux après Sa résurrection, ils entrèrent dans la ville sainte et apparurent à beaucoup ».
Question : Jésus a-t-il vaincu la mort ? A-t-Il pris le pouvoir de l'enfer ? Il a manifesté la victoire parfaite par grâce pour les croyants de l'Ancien Testament et pour les croyants du Nouveau Testament, et nous pouvons en être reconnaissants de tout cœur.
Quelle grâce d'avoir la Parole de Dieu ! Quel privilège de pouvoir la croire et plus encore, d'être inclus dans l'ensemble du Conseil de salut de notre Dieu !
Le Seigneur est descendu, mais Il est ressuscité victorieux, et c'est l’acte de l'histoire du salut qui a donné le couronnement de la grâce à tout ce qui s'était passé auparavant. Avec Lui, nous aussi, nous ressusciterons. Nous sommes déjà ressuscités, et nous serons changés quand le temps et l'heure seront venus.
Quel magnifique message d'amour, de grâce, de réconciliation, de rédemption et de salut, par Jésus Christ notre Seigneur, pour toi et pour moi, pour nous tous qui pouvons le saisir par la foi !
Que Dieu nous bénisse tous par grâce, au nom de Jésus !