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Ewald Frank

LE SENS ET LE BUT DU LAVAGE DES PIEDS

Le 17 avril 1981

(Retransmit le 30 septembre 2023)

Non seulement croire, mais aussi pouvoir vivre, expérimenter personnellement. Le texte du premier cantique ressemblait à Hébreux 13 verset 8 :

« Jésus-Christ, le même, hier, aujourd'hui, est le même éternellement ».

Et frère Branham a dit : « s'Il est le même, Il fait aussi les mêmes choses qu'Il a toujours faites ». Il a dit : « si autrefois un pécheur est venu à Lui, et qu'Il lui a pardonné, alors aujourd'hui, quand un pécheur vient à Lui, Il doit aussi pardonner. Et si un malade est venu à Lui autrefois, et qu'Il l'a guéri, et qu'Il est le même aujourd'hui, alors, Il doit guérir, et Il le fera encore aujourd'hui ». Et cela, nous le croyons de tout notre cœur.

Combien sont ici, ceux sur lesquels Dieu a opéré une guérison ? Laissez-moi voir vos mains. Pouvez-vous l'imaginer ? Que Dieu vous bénisse.

Je me souviens particulièrement de cette sœur de Suisse, de Saint-Gall. Ma sœur, tu as eu un cancer, n'est-ce pas ? Je me rappelle très bien de ce cas. Lève-toi, s'il te plaît. Sois gentille. La sœur avait un cancer, mais ne me demandez pas ce que c’était ni à quel stade il était. Et une guérison totale ! C'est ce que Dieu a fait. Il s'agit d'un grand nombre de guérisons miraculeuses. D'ailleurs, je vous ai rencontré en Australie, n'est-ce pas ?

Oui, c'est une chose merveilleuse de savoir que le Seigneur est vraiment le même. On peut dire beaucoup de choses, la question est de savoir si Dieu est derrière tout cela, s’Il le confirme et le rend vrai.

Nous sommes ici pour croire en Dieu. Pour croire Dieu. Pour croire Dieu. Et puis, nous avons chanté le nom de Jésus. Quand l'ange Gabriel est venu voir Marie, il a dit : « Tu appelleras son nom Jésus, car Il sauvera Son peuple de ses péchés ». C'est cela. Dans le nom de Jésus, il y a la béatitude, le pardon. Tout ce que Dieu avait à nous offrir et à nous donner, est contenu dans le nom de Jésus. Et c'est ainsi que nous voulons glorifier ce nom.

J'allais presque dire que nous avons déjà entendu la prédication ce soir. Notre frère Russ a, en effet, prononcé une courte prédication, puissante, et pas comme les scribes. On peut donc le dire ici sans problème, n'est-ce pas ? Cette introduction était déjà une courte prédication. C'est vrai. C'était tout simplement merveilleux. J'étais assis là et chaque phrase était un coup de maître, et je m'en suis réjoui très profondément.

La dernière ligne de ce passage qui n'a pas été lu, c'est ainsi écrit :

« Afin que votre foi ne soit pas fondée sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu ».

C'était là toute l'histoire. C'est pourquoi il ne se présentait pas avec une sagesse humaine, une philosophie grecque ou quoi que ce soit d'autre, mais simplement avec le témoignage de Jésus-Christ ! Mais, l'impact de cette simple parole de la croix est si puissante que l'on parlera encore de cela dans toute l'éternité, de ce qu'elle est devenue dans l'esprit, l'âme et le corps de ceux qui l'ont cru.

La parole de Dieu ne revient jamais à vide, mais elle accomplit toujours ce pour quoi elle a été envoyée. Mais, nous devons compter avec elle. Nous devons nous attendre à cela. Ne pas seulement y réfléchir comme un enseignement visuel, mais dire simplement : « Seigneur, aujourd'hui, c'est mon tour. Aujourd'hui, révèle-Toi à moi et à mon âme. Aujourd'hui, ne passe pas à côté de moi » ; et vous verrez qu'Il s'arrêtera comme pour les deux aveugles qui ont crié : « Jésus, fils de David, aie pitié de nous ! ». Et la foule disait qu'ils puissent se taire, mais ils ont crié d'autant plus fort, et Jésus a entendu, Il S'est tourné vers eux, et les a guéris. Il nous entend, Il Se tourne vers nous et nous guérit.

Nous avons ce soir le repas du Seigneur, et nous avons aussi le lavage des pieds. Je le dis délibérément dès le début, surtout pour ceux pour qui c'est nouveau. Il faut, en effet, être initié progressivement, et non pas d'un seul coup. Pour ma part, j'ai voulu m'initier lentement aux saintes Écritures, mais parfois, cela s'est fait de manière plus progressive, avec de grands pas. Mais ce qui est important, c'est que tout ce que nous faisons, soit fait selon la parole de Dieu. Et si nous le trouvons dans les Écritures, c'est alors la parole de Dieu. Mais si nous ne le trouvons pas dans les Écritures, nous pouvons l'oublier !

Bien sûr, je dois aussi dire que je n'ai compris cela qu'après avoir vu que frère Branham l'avait fait dans son assemblée, les deux : le souper et le lavage des pieds. C'est seulement à partir de ce moment-là que j'ai ressenti leur nécessité, et c'est aussi à partir de ce moment-là que nous les avons aussi adoptés.

Avant, on entendait de grands prédicateurs en parler : « Autrefois, on lavait les pieds. Aujourd'hui, on pourrait cirer les chaussures, etc. ». C'est ce qu'ils disaient, et ils ont bien eu des choses à dire à ce sujet. Mais ne vous inquiétez pas, même si nous portons aujourd'hui des chaussures au lieu de sandales, les pieds doivent toujours être lavés ! Nous ne pouvons pas tous y échapper, et surtout, si c'est un commandement du Seigneur.

Et maintenant, nous en arrivons à la simplicité de l'évangile de Jésus-Christ. Je me souviens, quand j'étais à l'époque avec frère Branham et que nous avions le souper et le lavage des pieds, j'ai aussi pensé à ce moment : « Oui, tout cela est si simple. Quel est le sens de tout cela ? Je peux quand même me laver les pieds moi-même ! ».

Mais ce n'est pas du tout de cela qu'il s'agit. Il s'agit de bien plus que cela : Premièrement, de l'obéissance ; deuxièmement, de la communion intime entre nous. Et cette communion ne peut vraiment exister que là où un amour chaleureux, profond et intime de Dieu remplit ta vie et la mienne. Cela n'est pas possible autrement.

J'aimerais lire brièvement ces passages afin que vous sachiez tous que c'est écrit dans la Bible. Tout d'abord, le passage d'Exode 24 avec l'aspersion du sang, puis l'évangile de Marc, et enfin l'évangile de Jean. Exode 24 à partir du verset 7 :

« Il prit ensuite le livre de l'alliance, et le lut à haute voix au peuple qui déclara : nous ferons tout ce que le Seigneur a commandé, et nous l'accomplirons de bon cœur. Moïse prit ensuite le sang et en fit l'aspersion sur le peuple en s'écriant : ceci est le sang de l'alliance que le Seigneur a conclue avec vous sur la base de tous ses commandements ».

L'aspersion du sang eut lieu lorsque le peuple déclara : « tout ce que le Seigneur a ordonné, nous l'accomplirons de bon cœur ! ». Donc, obéir. L'aspersion du sang de l'agneau est couplée à l'obéissance, elle en fait partie. Il faut donc accomplir les saintes écritures et faire ce que le Seigneur a dit pour être sous l'aspersion du sang de l'agneau.

Dans le Nouveau Testament, une nouvelle alliance a été faite. Nous lisons à ce sujet dans Marc 14. Marc 14 à partir du verset 22 :

« Pendant le repas, Jésus prit un pain, prononça la louange, le rompit et le leur donna en disant : prenez, ceci est mon corps.  Puis, il prit une coupe, prononça la prière de remerciement, et la leur donna et il en burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l'Alliance qui sera versé pour beaucoup. Je vous le dis en vérité : je ne boirai plus désormais du produit de la vigne, jusqu'au jour où je le boirai de nouveau dans le royaume de Dieu ».

Ici, le Seigneur Lui-même a inauguré la nouvelle alliance, et a désigné le sang comme « le sang de l'alliance ». Mais, une alliance, c'est quelque chose, c'est un contrat. Il y a bien quelque chose décrit quelque part. Un héritage. Ce qui a été décrété dans le Nouveau Testament pour l'Église, ce qui fait partie de la nouvelle alliance, a pris force de loi grâce au sang de l'alliance, est entré en vigueur grâce au sang de l'Alliance. Cela m'appartient, cela t'appartient. Nous devons et pouvons l'accepter dans la foi.

Dans l'évangile de Jean au chapitre 13, il est question de la Pâque, du repas et du lavage des pieds, donc, des deux. Vous savez que les évangélistes ont chacun fait un récit, et qu'il faut tout résumer pour avoir une vue d'ensemble. Ici, dans l'évangile de Jean au chapitre 13, nous lisons à partir du verset 5… et peut-être même déjà à partir du verset 3 afin que nous ayons aussi tout le contexte. Verset 3 :

« Parce que Jésus savait que le Père lui avait tout remis entre les mains, et qu'il était sorti de Dieu et qu'il retournait à Dieu, au moment du repas, il se leva de sa place, ôta ses vêtements de dessus, prit un tablier de lin, et le noua autour de lui. Ensuite, il versa de l'eau dans le bassin, et commença à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le tablier de lin dont il s'était revêtu. C'est ainsi qu'il arriva aussi à Simon-Pierre. Celui-ci lui dit : Seigneur, tu veux me laver les pieds ? Jésus lui répondit en disant : Ce que je fais maintenant, tu ne le comprends pas encore, mais tu le comprendras plus tard. Pierre lui répondit : Maintenant et jamais tu ne me laveras les pieds ! Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi. Simon-Pierre lui dit : Alors, Seigneur, non seulement mes pieds, mais aussi mes mains et ma tête ! ».

Eh bien, nous n'avons pas du tout besoin de faire de remarques à ce sujet, nous pouvons nous en passer, nous continuons la lecture à partir du verset 10 :

« Jésus lui répondit : Celui qui s'est baigné n'a pas besoin qu'on lui lave autre chose que les pieds, mais il est pur de tout son corps ; et vous, vous êtes purs, mais pas tous. Car il connaissait bien celui qui le trahissait, c'est pourquoi il dit : Vous n'êtes pas tous purs. Après leur avoir lavé les pieds, remis ses vêtements de dessus et repris sa place à table, il leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous vous adressez à moi en disant : Maître et Seigneur, et vous avez raison de m'appeler ainsi, car je le suis vraiment. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous êtes obligés de vous laver les pieds les uns aux autres, car je vous ai donné un modèle afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis : un serviteur n'est pas plus grand que son Seigneur, ni un apôtre plus grand que celui qui l'a envoyé. Si vous savez cela, bénis êtes-vous si vous le pratiquez ! ».

Ça, ce sont les paroles du Seigneur. Ce sont les paroles du Seigneur, et je ne crois pas qu'il y ait un seul croyant qui soit capable de se lever et de dire : « ce que le Seigneur a dit était vrai hier, mais cela n'est plus vrai aujourd'hui ! Cela était vrai pour les Juifs et pas pour nous ! ». Ce n'est pas possible.

Nous ne pouvons pas commencer à faire le tri, mais nous devons tout prendre et faire comme il nous a été ordonné, car il est écrit littéralement ici : « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous êtes obligés de vous laver les pieds les uns les autres ». Il n'est donc pas seulement dit : « Alors vous pouvez si vous le voulez », mais : « Alors vous êtes obligés de vous laver les pieds les uns aux autres, car Je vous ai donné un modèle afin que vous fassiez comme Je vous ai fait ».

Vous savez, nous sommes tous parfois un peu distingués… et au moment du lavage des pieds, ça a ne se passe pas si bien. C'est si beau, le dernier peu de distinction, il va aussi à droite et à gauche de nous, et il tombe ; et alors, nous sommes soudain tout à fait ce que nous sommes, c'est-à-dire rien de spécial, juste ce que nous sommes, ce que Dieu nous a fait, et a fait de nous au moment, et comme Dieu nous a fait. Et cela sert à la communion, cela sert parfois même à s'incliner, à s'abaisser, et cela fait du bien. Nous avons tous besoin de cela. Nous en avons vraiment besoin.

Si le Sauveur dit cela, vous pouvez le croire, si c'est Lui qui le dit, Il savait pourquoi Il disait cela. Les distingués diraient : « Attendez, je me lave les pieds moi-même ! j'ai bien de l'eau chez moi, je vais prendre un bain ». Ce n'est pas du tout de cela qu'il s'agit. Il s'agit de se servir les uns les autres, de témoigner de notre amour les uns aux autres, d'être prêts à rendre aussi service les uns aux autres. Il ne s'agit pas seulement d'un peu d'eau et d'une bassine pour se laver les pieds. Nous pourrions le faire nous-mêmes !

Il s'agit de beaucoup, beaucoup plus. Cette communion profonde en Dieu et entre nous, cette manière simple de le faire, cette obéissance !

Nous dirions : « Oui, cela n'a pas d'importance ». Je l'avoue très honnêtement : pendant des années, j'ai pensé de la même manière. Mais comme je l'ai dit, lorsque j'ai ensuite non seulement vu, mais aussi entendu frère Branham dire et enseigner que le Seigneur a donné à l'Église trois ordonnances qui sont indispensables, ce sont le baptême, le souper et le lavage des pieds. Il dit : « ces trois choses ont été ordonnées à l'Église ».

Et il est encore écrit dans l'épître à Timothée qu'une veuve ne peut être inscrite dans le registre de l'assemblée que si elle a soixante ans, et qu'elle a lavé les pieds des saints.

Donc, frères parmi les frères, et sœurs parmi les sœurs, et nous faisons ce que le Seigneur nous a commandé de tout notre cœur.

En tant qu'être humain, j'aimerais tout aussi bien dire que celui qui ne sent pas encore intérieurement qu'il devrait participer à cela peut regarder une fois et participer une deuxième fois. Nous ne voulons pas imposer quoi que ce soit à qui que ce soit, ni faire entrer qui que ce soit dans quoi que ce soit. Mais nous sommes ici ce soir en tant que croyants qui souhaitent faire la volonté de Dieu dans une obéissance totale ; et cela en fait partie.

Je dois dire que nous avons à chaque fois, justement au moment du lavage des pieds… vous savez que lors du souper, chacun reste là où il est. Le souper est en effet servi à travers les rangs. Chacun y participe et le transmet. Mais, c'est au moment du lavage des pieds que l'intimité se manifeste : l'un lave les pieds de l'autre, on s'embrasse, on se souhaite la bénédiction de Dieu, on communique alors l'amour profond que l'on porte dans son cœur. Vous voyez ce que je veux dire.

Et ainsi, aujourd'hui nous devrions vraiment tous ouvrir notre cœur et ne pas nous offusquer de la parole du Seigneur. Quoi que vous fassiez, ne vous offusquez pas de la parole du Seigneur.

Vous savez qu'une fois le Sauveur a fait un discours, et que beaucoup de gens sont partis derrière Lui et ne L'ont plus suivi. Et alors, Il a dû se tourner vers Ses disciples et leur demander : « Voulez-vous aussi Me quitter ? » ; et la réponse est alors à nouveau sortie de la bouche de Pierre : « Seigneur, où irons-nous ? Toi Seul as les paroles de la vie éternelle ».

Dans ces petites choses –et je crois que je l'ai dit à un moment donné, peut-être même cet après-midi, après tout, ma mémoire n'est plus au top– les petites choses peuvent avoir de grandes conséquences. Et c'est justement dans cette simplicité, dans cette humiliation, que se trouve une immense bénédiction. Et nous voulons en tout cas être bénis de toutes les manières que Dieu a prévues pour que nous soyons bénis.

Laissez-moi le relire, s'il vous plaît, et seulement cette dernière partie, afin que vous sachiez tous que c'est la parole de Dieu. Jean 13 verset 14 :

« Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous êtes obligés de vous laver les pieds les uns aux autres, car je vous ai donné un modèle, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis : un serviteur n'est pas plus grand que son maître, et un messager ou un apôtre n'est pas plus grand que celui qui l'envoie. Si vous savez cela, bénis êtes-vous si vous le mettez en pratique ».

Donc, maintenant nous le savons, et nous sommes bénis si nous le faisons ! Mais pas seulement le faire, mais le faire de tout notre cœur ! le faire par amour mutuel, les uns pour les autres, par amour pour notre Seigneur et Sauveur.

Vous savez que dans le Nouveau Testament, il n'y a pas de loi « tu dois, et tu dois ». Ce n'est pas une parole du tonnerre qui nous est adressée depuis le mont Sinaï, mais ce sont des injonctions et des commandements pleins d'amour et vraiment bénéfiques que le Seigneur nous a laissés dans Sa parole. Et il est dit ici : « Si vous savez cela, bénis êtes-vous si vous le pratiquez ».

Maintenant, bien sûr, il s'est passé quelque chose, n'est-ce pas ? Peut-être que vous ne le saviez pas jusqu'à présent, mais maintenant, vous le savez. Et maintenant la parole s'applique à vous : « Si vous le savez, bénis êtes-vous si vous le faites alors ! ». Donc, maintenant, il n'y a plus de porte ouverte. La porte est maintenant fermée. Il n'y a plus d'échappatoire. Maintenant vous l'avez entendu, et maintenant nous pouvons tous le faire avec foi.

S'il y a encore une question à ce sujet, ce que je ne soupçonne guère, car la parole de Dieu est si claire, si nette, et parce que le mot a été prononcé clairement, je voudrais le distinguer du terme « interprétation ». Nous ne cherchons pas ici à faire des interprétations. N'importe qui peut donner des interprétations, et ensuite, ont fait des interprétations jusqu'à ce que l'on se soit tiré d'affaire.

Aujourd'hui, quand on parle de guérison des malades, les gens prennent la parole où il est écrit : « Cette maladie n'est pas pour la mort, mais pour la gloire de Dieu ». Et c'est effectivement écrit. Mais si vous lisez quelques lignes plus loin, vous remarquerez exactement que le malade a été guéri alors que la chose ne s'est pas terminée par la phrase : « Cette maladie n'est pas à la mort, mais elle sert à la gloire de Dieu en ce que le malade est guéri non pas en le laissant malade ». Ce n'est pas à la gloire de Dieu qu'il reste malade. Certainement pas. Sinon, le Seigneur Jésus aurait privé Dieu de Sa gloire. Il a, en effet, guéri de très nombreux malades, alors, il a déshonoré Dieu ? Si une maladie servait à l'honneur de Dieu, ça voudrait dire qu'Il a déshonoré Dieu. Oh, mon Dieu, non. Alors, le Seigneur a beaucoup déshonoré notre Dieu car Il a guéri beaucoup de malades ?

Il faut donc bien comprendre chaque parole et ne pas s'arrêter quelque part, mais continuer à lire pour comprendre ce que le Seigneur a vraiment voulu dire, ce qu'Il a réellement dit.

La plupart des gens lisent une phrase et s'arrêtent ; puis, ils font tout un serment à partir de cette phrase sans savoir qu'ils n'ont absolument pas compris le contexte ; et ils construisent, construisent, bâtissent là-dessus, et un petit coup de vent, et tout bascule !

Donc, quand nous lisons la parole de Dieu, nous la lisons dans son contexte, et nous aimerions demander à Dieu que nous la comprenions vraiment bien, ainsi que la parole que nous venons de considérer. Ce n'est pas une obligation, c'est un commandement d'amour de notre Seigneur. Il dit : « Je vous ai donné un exemple ».

Et Pierre, qui était toujours si prompt à parler, il dit : « Seigneur, maintenant et jamais, Tu ne me laveras les pieds ». Tous les autres semblaient rester calmes. Mais sachez qu'il y a des gens qui ont de la peine à rester calmes. Oui, il y a encore aujourd'hui de telles personnes, et ce sont des gens raffinés, des gens bien. Ça peut être des apôtres comme Pierre et des hommes de Dieu, mais ils ont du mal à rester calmes quand le Seigneur veut faire quelque chose pour eux.

Mais nous sommes aidés par le silence. Ce n'est pas en parlant, mais en restant silencieux devant la face de Dieu que nous sommes aidés. C'est ce qui est écrit dans Esaïe 30 : 15. Mais Pierre, bien sûr : « Seigneur, maintenant et jamais plus ! ». Et le Sauveur dit alors : « tu n'as absolument aucune part avec moi ! ». Alors, il a dit : « pas seulement les pieds, mais aussi les mains et bien sûr, la tête aussi pour que la clarté entre », n'est-ce pas ? Et c'est ainsi qu'il a vraiment demandé au Seigneur de saisir correctement et de le laisser s'accomplir en lui, de le faire en lui.

Ne devrions-nous pas faire de même aujourd'hui ? Si en ce moment tu penses encore : « Ah, Seigneur, pas moi ! Je ne vais pas laisser faire ça sur moi maintenant ». Non, pas que le Seigneur te dise : « Alors, tu n'as pas une part entière à Moi. Alors, tu veux passer à côté d'une de Mes paroles », et cela ne doit pas être le cas.

Dieu Se présente à nous avec toute Sa parole, et Il Se met à travers de notre chemin. On ne peut pas le contourner à droite et à gauche, et voir comment on pourrait la contourner. On ne peut pas la contourner à droite et à gauche. Ce n'est pas la question. Il faut le saisir dans la foi.

Et la question doit être : « Seigneur, comment puis-je accomplir toute Ta parole ? ». Je compati beaucoup avec tous ceux qui ne comprennent pas du premier coup, car ma tête a dû être lavée avant que je comprenne le lavage des pieds. Il en va ainsi de bien des choses. Mais à la fin, nous devons tous capituler et dire : « Seigneur, lave-moi, rends-moi pur. Je veux avoir une part entière, une part complète en Toi ».

Et maintenant, en particulier, dans les tout derniers temps, si près du retour de Jésus-Christ, il semble nécessaire de faire abstraction de tout ce que les hommes ont interprété et géré différemment, et d'en arriver à la restitution totale de la parole de Dieu et de toutes les ordonnances, et d'avoir un « oui » entier, profond, venant du cœur à toutes les paroles de Dieu. Que nous comprenions ou non, cela n'a aucune importance. Si nous disons « oui » et que nous le croyons, ces choses nous seront transfigurées et révélées par l'Esprit de Dieu. Mais si nous nous fermons intérieurement et disons « non », alors le Seigneur passe. Mais si nous disons « oui », si nous disons : « parle, Seigneur Ton Serviteur… ou nous écouterons », alors Il parlera et nous le transfigurera par l'Esprit, le révélera, Il nous le révélera par l'Esprit, Il nous le magnifiera et nous donnera l'attitude intérieure et aussi le discernement nécessaire pour le faire.

Puisse Dieu nous aider à ce que nous puissions célébrer aujourd'hui le repas et aussi le lavage des pieds d'une manière qui Lui soit agréable, en levant les yeux vers Lui et plus précisément vers la croix de Golgotha, en sachant que c'est là qu'Il a expié toutes les fautes, pardonné tous les péchés, réparé tous les dommages.

Sa croix couvre mes fautes, Son sang me rend lumineux et pur ! Que nous le croyons, car il s'agit d'une célébration en mémoire de ce qui s'est passé sur la croix à Golgotha pour toi et pour moi.

Le Sauveur ou Paul le dit d'ailleurs plus tard : « faites ceci en mémoire de moi » ; et c'est ce que nous voulons faire aujourd'hui aussi.

La parole à ce sujet sera lue plus tard. Je voulais juste que cette partie soit lue avec nous maintenant, et je vous souhaite vraiment à tous, de tout cœur, la bénédiction de Dieu.

Et vous verrez que dans cette attitude humble devant Dieu et les uns envers les autres, un amour fraternel, intime, se manifestera. Dieu Se manifestera de nouveau à vous et à moi. Vous le verrez. L'intimité sera tout simplement là, et nous en avons tous besoin.

Louanges et remerciements à notre Seigneur ! Amen !