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La signification de la crucifixion et de la résurrection de Jésus-Christ dans le plan du Salut 1/3 :

Dieu seul fait l’histoire du salut dans Son plan du salut

Le 17 avril 1981

(Retransmi le 05 avril 2023)

Ewald Frank

Je voudrais, à mon tour, souhaiter à tous une cordiale bienvenue dans le précieux nom du Seigneur. Je souhaite à tous la bénédiction de Dieu de tout cœur, et j'espère que cet après-midi restera pour nous tous inoubliable. Que Dieu nous parle d'une manière particulière par Sa parole et par Son Esprit, car les paroles des hommes ne suffisent pas pour l'éternité ; elles peuvent avoir une signification temporelle ici ou là mais, lorsqu'il s'agit de l'éternité, nous avons besoin de la parole de Dieu ; car ce n'est que dans la parole de Dieu que les pensées, les plans, les projets de Dieu nous sont révélés.

Et comme mon cher frère l'a déjà mentionné, les noms des hommes peuvent être grands pour un temps, et soudain, ils n'ont plus de signification ! mais le nom du Seigneur demeure pour l'éternité, et les saintes Écritures disent : « C'est le nom qui est au-dessus de tout nom » ; et c'est en Lui que se trouve tout notre salut, le pardon de notre culpabilité et de notre péché, c'est en Lui que se trouve tout ce dont nous avons besoin.

J'aimerais souhaiter une cordiale bienvenue à ceux qui sont ici pour la première fois, et faire la remarque suivante : Si l'une ou l'autre chose vous paraît nouvelle, peut-être étrange, ou singulière pendant le service divin, alors, acceptez-la comme telle de la main du Seigneur. Nous ne sommes pas ici pour avoir un service divin formel, il y en a suffisamment dans tous les pays. Nous sommes ici pour entendre une annonce vivante de la parole vivante venue du Dieu vivant, et pour nous laisser interpeller par elle, en particulier en ce jour, le vendredi saint, où nous nous souvenons de ce qui s'est passé sur la croix à Golgotha il y a presque deux mille ans.

Nous avons choisi le thème pour ces trois réunions spéciales : « La signification de la crucifixion et de la résurrection de Jésus-Christ dans le plan du salut ». C'est de cela que nous voulons nous occuper dès aujourd'hui, et aussi demain soir et dimanche matin. C'est du point de vue divin, non pas de mon point de vue ou du tien, non pas du point de vue de n'importe quelle église ou de quelle église libre, mais du point de vue de la parole infaillible de Dieu, éternellement valable et permanente.

J'ai pris quelques notes, ce que je ne fais jamais d'habitude, et je ne veux pas du tout cacher que je les lis. J'ai noté ici la pensée que, dans la Bible, il est question de l'histoire du salut.

Permettez-moi de vous faire une brève remarque à ce sujet : Les hommes font l'histoire, Dieu Lui fait l'histoire du salut. Et le mot « salut » nous est déjà familier. Il y a le salut, et il y a le malheur. Et nous aimerions nous pencher un peu sur cette histoire divine du salut. Dans l'Ancien Testament, elle a été prédite, annoncée ; et dans le Nouveau Testament, elle trouve son accomplissement et sa réalisation.

J'ai alors noté cette pensée : Dieu a d'abord écrit l'histoire du salut, puis Il l'a fait arriver. Les hommes ne peuvent écrire l'histoire qu'après que les choses ont eu lieu. L'histoire, c'est mettre par écrit ce qui a été, le consigner pour les générations futures. C'est cela l'histoire.

Mais l'histoire du salut, c'est justement le contraire : Il y a six mille, cinq mille, quatre mille, trois mille, deux mille ans que Dieu a déjà fait écrire dans l'Ancien et le Nouveau Testament tout ce qui allait arriver : La naissance de Jésus-Christ, Sa crucifixion, Ses souffrances, Sa mort, Sa résurrection ; oui, l'ensemble du plan de salut de notre Dieu a été annoncé et écrit à l'avance et s'accomplit au fil du temps.

Et c'est précisément dans ce fait que s'ancre la foi des croyants, à savoir que ce n'est pas n'importe qui qui vient faire l'histoire après coup, mais que Dieu, dans Sa parole a fait annoncer et écrire à l'avance l'histoire du salut, jusque dans ses moindres détails, par les prophètes dès l'Ancien Testament.

Et nous savons que l'histoire a un caractère humain, terrestre et éphémère ; mais l'histoire du salut a un caractère spirituel, divin et impérissable. Et nous n'avons pas l'intention d'étudier ici l'histoire, mais de nous plonger dans l'histoire du salut de notre Dieu, et d'essayer, avec l'aide de Dieu, de voir un peu ce qui est caché.

Vous savez qu'on peut lire les saintes Écritures et dire plus tard : « Je n'ai pas remarqué grand-chose, ou rien du tout ». Mais on peut aussi les lire avec des yeux éclairés par l'Esprit, avec un cœur ouvert devant Dieu, et en tirer un riche profit intérieur.

Nous croyons en cet endroit, en ce lieu, et avec nous certainement des milliers de personnes qui peuvent appartenir à certaines églises ou églises libres, mais qui croient de tout cœur en Jésus Christ, nous croyons que la parole de Dieu est la vérité absolue, et qu'il n'y a pas d'autre livre sur la terre qui nous renseigne sur Dieu, sur la création, sur l'origine du ciel et de la terre, sur tout ce qui est devenu et a été appelé à l'existence, oui, sur la vie et la mort, sur l'éternité, sur Dieu… De nombreux livres ont peut-être été écrits et le seront encore, mais il n'y a qu'un seul livre qui fait autorité sur la création et le Créateur, sur le Rédempteur et la rédemption, sur la grâce, sur l'éternité et sur les choses divines, et c'est l'Écriture sainte, la Bible. Tout le reste n'est qu'opinion des hommes et n'a rien à voir avec la réalité.

Nous savons que les saintes Écritures disent dans Hébreux 9 verset 27 : « Il est réservé aux hommes de mourir une fois, après quoi vient le jugement » ; l'homme aimerait bien, s'il n'est pas croyant, que tout soit fini à la mort, qu'il n'entende plus rien, qu'il ne voie plus rien, que ce soit fini pour lui. Mais ne pensez pas que Dieu a créé l'homme à Son image pour qu'il ne soit rien, ou dans un but qui implique quelques années de peine et de travail, peut-être des larmes et de la misère sur cette terre, non et encore non.

Dieu a créé l'homme à Son image, et veut lui donner la vie éternelle de son vivant, afin que cet homme puisse vivre éternellement, en communion avec Dieu, de son vivant et après sa mort. Et c'est de cela que nous voulons parler aujourd'hui car, si nous voulons vivre éternellement, nous devons avoir reçu la vie éternelle de notre vivant. De même que nous avons besoin de la vie temporelle pour pouvoir vivre dans le temps, nous avons besoin de la vie divine éternelle pour pouvoir vivre éternellement avec Dieu.

Dans les saintes Écritures, le plan de salut de Dieu a été montré à l'avance, une fois par prophétie, une autre fois de manière symbolique.

Et si nous parlons aujourd'hui spécifiquement de la crucifixion et de sa signification, nous devons nous tourner vers l'Ancien Testament pour y trouver les ombres, les images, les annonces, les prophéties, afin de comprendre plus tard cette signification dans le Nouveau Testament.

La première chose qui nous interpelle ici se trouve dans Genèse 22, avec le sacrifice d'Isaac. Et c'est à dessein que je veux parler très lentement aujourd'hui afin que tous comprennent, en espérant que Dieu nous vienne en aide par Son Esprit. Je lis Genèse 22 à partir du verset 3 :

« Le lendemain matin, de bonne heure, Abraham scella son âne, et prit avec lui deux de ses serviteurs et son fils Isaac. Il fendit des bûches pour l'holocauste, puis il se mit en route pour le lieu que Dieu lui avait indiqué.

Le troisième jour, quand il ouvrit les yeux, il vit le lieu situé au loin.

Abraham dit alors à ses serviteurs : Restez ici, vous avec l'âne ; mais moi et l'enfant, nous irons là-bas pour adorer, puis nous reviendrons ici vers vous.

Abraham prit alors le bois pour l'holocauste, et en chargea son fils Isaac, mais il prit lui-même le feu et le couteau de boucherie. Et tous deux continuèrent à marcher ensemble.

Alors, Isaac dit à son père Abraham : mon père ! Abraham répondit : Que veux-tu, mon fils ? Il dit : Nous avons bien du feu et du bois, mais où est le mouton pour l'Holocauste ?

Abraham répondit : Dieu pourvoira à l'offrande d'un mouton un holocauste, mon fils.

Ils continuèrent donc à marcher ensemble ».

Tout d'abord, en bref, jusqu'ici. Abraham reçoit l'ordre de Dieu d'offrir son fils Isaac en Holocauste. C'était le fils de la promesse, l'héritier, c'était celui qu'Abraham aimait particulièrement. Il est dit ici qu'Abraham a fendu des bûches, puis qu'il a chargé Isaac de ce bois, et qu'ils ont poursuivi leur chemin.

Nous verrons plus tard dans l'Évangile de Jean que notre Seigneur et Sauveur a été chargé de la croix, et qu'Il a dû la porter. Nous verrons de quelle manière précise les ombres en images de l’Ancien Testament ont ensuite été réalisées dans le Nouveau Testament.

Voici la question, au verset 6 : « Abraham prit alors le bois pour l'holocauste, et en chargea son fils Isaac ». Ce n'est pas Abraham qui a porté le bois sur lequel Isaac devait être sacrifié, mais c'est Isaac qui devait être le sacrifice, qui a porté lui-même le bois sur lequel il devait être sacrifié.

C'est ainsi que nous voyons notre Sauveur et Seigneur porter le bois que Paul appelle à un moment donné « le bois maudit », car c'est ainsi qu'il est écrit : « maudit est celui qui est pendu au bois ». (Galates 3 verset 13). Et on a chargé notre Seigneur de la croix, de ce bois, pour qu'Il le porte sur la colline de Golgotha, et qu'Il soit offert sur ce bois en sacrifice pour ta faute et la mienne, pour ton péché et le mien.

Et nous voici déjà à la pensée du prix qu'a coûté ta rédemption et la mienne : Ce n'est ni avec de l'or, ni avec de l'argent, ni avec un programme théologique, mais avec une vie dans le sang de l'Agneau de Dieu, que ta rédemption et la mienne ont été achetées et payées. (1 Pierre 1 verset 18).

« Abraham prit alors le bois pour l'holocauste, et en chargea son fils Isaac, mais il prit lui-même le feu et le couteau de boucherie. Et tous deux continuèrent à marcher ensemble ».

Si nous examinons attentivement ce passage biblique, nous pouvons déjà constater la foi d'Abraham. Quelle foi Abraham avait ! Il dit à ses serviteurs qui l'avaient accompagné sur une certaine distance : « Restez ici avec l'âne, mon fils et moi irons adorer, puis nous reviendrons » ; même s'il savait qu'il devait offrir Isaac en sacrifice, il a pu dire avec foi : « Nous reviendrons tous les deux ».

Abraham était un homme de foi, il faisait confiance à Dieu pour tout, et il savait que, même s'il offrait Isaac en sacrifice, Dieu le ressusciterait d’entre les morts, et ils reviendraient tous les deux.

Puis nous poursuivons la lecture du verset 9. Genèse 22 verset 9 :

« Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait indiqué… »

Puis-je m'arrêtais ici un instant ? « Quand ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait indiqué », à l'endroit même ! Donc, spirituellement et divinement, il ne s'agit pas de l'instruction d'un homme, mais il s'agit d'obéir ! Que nous puissions obéir à l'instruction divine et de faire ce que Dieu nous ordonne, et cela comme Il nous l'a dit. D'où cette magnifique formulation : « Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait indiqué », non pas à un endroit quelconque de leur choix, car cela aurait été une chose et une religion. Non. Mais il s'agissait de l'endroit que Dieu avait indiqué : C'est le seul endroit où l'on peut faire ce que Dieu demande de toi et de moi, c'est-à-dire à l'endroit qu'Il a indiqué. Maintenant nous continuons à lire :

« Abraham y dressa un autel et y disposa les bûches. Puis il lia son fils Isaac et le plaça sur l'autel au-dessus des bûches.

Alors, il étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils.

Alors, l'ange de l’Éternel l'appela des cieux et dit : Abraham, Abraham. Et il répondit : me voici.

Celui-ci s'écria : ne porte pas la main sur l'enfant et ne lui fait pas de mal car, je sais maintenant que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils unique.

Puis regardant autour de lui, Abraham vit derrière lui un bélier dont les cornes s'étaient prises dans les fourrés.

Abraham alla chercher le bélier et l'offrit en holocauste à la place de son fils ».

Nous avons ici cette pensée du sacrifice par procuration (donc, à la place d'un autre). Nous savons que, lorsque Abel a fait le premier sacrifice, il savait ce qu'il devait à Dieu. Ici, c'est Abraham qui devait offrir Isaac ; mais, Isaac n'était pas l'homme qui aurait pu mourir pour la réconciliation du monde. C'était un homme né comme toi et moi, et un homme ne peut pas racheter un autre homme car, nous sommes tous nés dans le péché, nous sommes tous venus dans ce monde, et nous sommes fondamentalement séparés de Dieu et perdus de notre naissance. Même si Isaac était mort, ça ne nous aurait servi à rien !

Mais nous remarquons qu'ici, un sacrifice a remplacé celui qui était en fait exposé à la mort. Et cela nous rappelle aussi la mort par substitution (en remplacement) de Jésus Christ, le Fils de Dieu, sur la croix à Golgotha, et cela pour tous les fils et les filles de Dieu. Il a porté Sa croix, Lui le Premier né parmi tant de frères, et Il est mort pour nous, à notre place.

Isaac a été épargné, et Abraham avait dit : « Dieu Se choisira un sacrifice », et nous savons que ce sacrifice était l'agneau lui-même qui a ensuite été offert.

Et si nous en parlons d'une manière particulière en ce jour, ce n'est pas seulement pour nous en souvenir, mais pour que nous puissions avoir sous nos yeux, et si possible dans le cœur, que ce qui s'est passé à Golgotha n'est pas seulement arrivé pour nous le rappeler, mais pour que la question nous soit posée : « Quelle est la signification de ce qui s'est passé sur la croix à Golgotha, pour toi et pour moi ? Et quelle signification cela a dans le temps et pour toute l'éternité ? ». De toute façon, ce que font les hommes n'a presque aucune importance, ou n'a qu'une importance passagère. Mais, ce que Dieu fait, cela est fait pour toujours !

Donc, ici Isaac a été épargné au dernier moment, et Abraham a vu un mouton mâle qui s'était pris dans les fourrés. Encore une fois, ici, cela symbolise Christ, l'Agneau de Dieu, dont Jean qui avait précédé le Seigneur a pu dire : « voici l'Agneau de Dieu qui ôte, qui enlève le péché du monde ». Ainsi, avec Abraham et Isaac, nous avons une parfaite illustration de ce qui est arrivé plus tard au Christ, sur la croix à Golgotha. Il ne pouvait plus Se retirer car, c'est pour cela qu'Il était venu, pour mourir pour nous.

En second lieu, nous lisons Exode chapitre 12, lorsque le peuple d'Israël est devenu l'Assemblée appelée à sortir, après que Moïse a accompli tous les miracles et les signes en Égypte conformément à la volonté de Dieu. Nous lisons dans Exode chapitre 12 à partir du verset 1 :

« Voici ce que l'Éternel ordonna à Moïse et à Aaron dans le pays d'Égypte : Le mois présent sera pour vous le premier des mois de l'année. Donnez à toute l'Assemblée d'Israël les instructions suivantes :

Le dixième jour de ce mois, prenez chacun un agneau pour chaque famille ».

Ensuite, nous lisons au verset 5.

« Il faut que ce soit des agneaux sans défaut, mâles, âgés d'un an ».

Le peuple d'Israël qui est, dans l'Ancien Testament, l'Assemblée, et dont il est question pour la première fois ici dans Exode 12 en tant que « l'Assemblée », devait prendre un agneau mâle, d’un an, par famille et par maison et l’égorger. Il ne devait pas s'agir d'un agneau de mauvaise qualité ou malade, (un agneau) dont on se serait volontiers débarrassé, mais un agneau parmi ceux qui n'avaient pas de défaut, celui qui était le plus cher au propriétaire. C'est cet agneau qui devait être sacrifié, (un agneau) de la meilleure qualité. Nous sentons et verrons qu'ici aussi, l'histoire du salut, non pas l'histoire, mais l'histoire du salut a été prédite. Il devait s'agir d'un agneau sans défaut ! Au verset 7 d’Exode 12, nous lisons :

« Ils prendront ensuite un peu de ce sang et l’appliqueront sur les deux montants de la porte et sur les linteaux des maisons où ils prendront leur repas ».

Nous savons que le peuple Israël célébrait la Pâque, et qu'ils devaient prendre le sang des agneaux et l’appliquer, ou en badigeonner les montants des portes car, c'est précisément à ce moment-là que l'Ange étrangleur devait parcourir tout le pays d'Égypte pour tuer tous les premiers-nés ; mais le sang de l'agneau égorgé avec foi et appliqué avec obéissance sur les montants de la porte, a été la protection de tous ceux qui se trouvaient dans cette maison. Là où le sang n'a pas été appliqué selon l'ordonnance de Dieu, l'ange étrangleur a tué les premiers-nés, et il y a eu de grands cris dans toute l'Égypte.

Là aussi, nous verrons tout de suite la signification dans l'histoire du salut. Je lis Exode 12 à partir du verset 11 :

« Voici comment vous le mangerez : vos hanches ceintes, vos souliers aux pieds et votre bâton à la main, vous le mangerez avec une hâte craintive, c'est le passage de l'Éternel

Car, je marcherai cette nuit-là dans le pays d'Égypte et je ferai mourir tous les premiers-nés de l'Égypte, tant des hommes que des animaux, et j'exercerai des jugements contre tous les dieux de l'Égypte, moi l'Éternel ».

Voici maintenant le verset sur lequel nous voulons mettre l’accent, le verset 13 :

Alors le sang qui sera sur les maisons où vous vous trouverez, sera un signe pour votre protection ; car, quand je verrai le sang, je passerai sur vous avec ménagement, et vous ne serez pas atteints d'une destruction mortelle, quand je frapperai le pays d'Égypte.

« Quand Je verrai le sang sur vos maisons, Je passerai sur vous avec ménagement ». Nous avons aujourd'hui tant de religions sur cette terre, et l'une d'elles pense être meilleure que l'autre, avoir plus de philosophie ou plus de logique en elle. Une religion dans laquelle Dieu n'est pas, ne vaut même pas la peine d'être pratiquée.

Je me souviens —pardonnez-moi surtout ceux qui l'ont déjà entendu— mais j'aime me souvenir de la conversation avec l'ami musulman, lorsque je me suis envolé de Moscou pour Karachi. L'un lisait sa Bible (c'était moi), et le second lisait… ce qu'il lisait. Et nous avons tous les deux entamé une conversation. Et vous savez que l'on passe alors très vite aux choses sérieuses, surtout au-dessus des nuages, les choses se passent très facilement. Et tout d'un coup, nous étions au milieu de la conversation et déjà dans le vif du sujet. Je lui ai demandé tout simplement : « Est-ce que ta religion te donne une espérance au-delà de cette vie ? » ; il m'a répondu : « Non. Je ne sais rien à ce sujet ». Il m'a répondu : « non » ; et très spontanément, cela a franchi mes lèvres, et j'ai dit : « Ami, une religion sans espérance est une religion sans espoir, irrémédiable, désespérée ». Il m'a demandé : « Qu’as-tu dit ? » ; en effet, en anglais, tout est tutoyé. Et je l'ai répété : « Une religion sans espérance est une religion désespérée, irrémédiable ».

Mais, cette espérance que nous avons ne doit pas être seulement dans notre tête ! elle doit être fondée sur la Bible !

Et, savez-vous ce que Paul a dit à ce sujet ? Il dit que : « Christ en vous, l'espérance de la gloire ». Alléluia ! C'est cela ! « Christ en vous ». (Colossiens chapitre 3). Pas une religion, pas une foi ou une confession quelconque, mais la manifestation de Jésus Christ Lui-même dans ta vie et dans la mienne, la manifestation de Jésus Christ Lui-même. Et pourquoi ? Parce que Christ a donné Son sang et Sa vie pour nous.

La foi chrétienne, ou la foi en Christ n'est pas une religion. On en a fait une religion, mais la conséquence est qu'il y a tant de chrétiens sans Christ ! Et cela n'aide personne non plus. Nous sommes un pays chrétien, et dans l'ensemble, un Occident chrétien. Et si l'on regarde bien, ce n'est pas seulement un Occident, c'est devenu sombre, l'obscurité la plus profonde s'est abattue spirituellement sur tous les peuples.

Mais revenons maintenant à notre texte. La deuxième partie de verset 13 d’Exode 12 :

« Quand je verrai le sang, je passerai sur vous avec ménagement, et vous ne serez pas atteints d'une destruction mortelle, quand je frapperai le pays d'Égypte ».

Voilà ce qu'il en est ! L'homme sera atteint, tôt ou tard. Avant-hier, mercredi soir, alors que nous sortions de l'heure de la prière, c’était presque à un kilomètre d'ici, peut-être à huit cent mètres d'ici, il y avait un jeune homme mort sur la route, âgé d'environ seize ou dix-sept ans. Le sang coulait sur l'asphalte. C’était un cyclomotoriste qui voulait traverser au rouge, et la conductrice l'a donc emporté à grande vitesse. Il était mort sur le coup.

Et quand on voit ça, et qu'on entend le cri de la mère ou de la belle-mère, la première question est quand même : « Où cet homme va-t-il passer l'éternité ? ». C'est tout de même la grande question. Pas de savoir si nous devons mourir. Tous les prophètes sont morts ; tous les non-croyants et les croyants meurent de la même manière, mais la question est de savoir où nous allons après notre mort. C'est ça la question ; pas de savoir si nous mourrons. Il s'agit simplement de sortir de ce temps quand on meurt, ou de ce corps, pour aller dans une autre dimension. Ce n'est pas une mort dans le sens où l'on serait dissout, mais seulement un passage du temps à l'au-delà.

« Quand je verrai le sang sur les maisons, ce sera un signe pour Moi ». Chers amis, permettez-moi de le dire très clairement : La meilleure prédication ne nous apportera pas la vie, la préservation et le salut si elle n'inclut pas Jésus-Christ, le Crucifié, et la parole de la croix qui est une puissance de Dieu. De nombreux sermons de type chrétiens sont prononcés, mais le Christ, est-Il présent ?

Permettez-moi de passer rapidement à Lévitique chapitre 23 à partir du verset 26. Il s'agit, en effet, du grand jour des expiations (le jour des réconciliation) car, à Golgotha, un acte de réconciliation s'y est déroulé. Lévitique 23 verset 26 :

« L'Éternel donna encore cet ordre à Moïse : le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations, le jour de réconciliation. Vous aurez une assemblée de fêtes ; dans le sanctuaire, vous jeûnerez ; et vous offrirez un sacrifice par le feu à l'Éternel. Vous ne ferez aucun travail en ce jour même, car c'est le jour des expiations, de réconciliation, où l'on fera pour vous le sacrifice d'expiation devant l'Éternel, votre Dieu ».

Le grand jour des expiations, le grand jour de réconciliation dans l'Ancien Testament, qui a apporté l'expiation, était déjà une indication du grand jour de réconciliation, du grand jour des expiations dans le Nouveau Testament, qui nous a apporté l'expiation, où l'on doit faire silence. Et d'autre part, un jour qui ne s'arrête pas au fait que l'on se considère comme pécheur, perdu, inutile, inutile, et que l'on n'oserait même pas entrer dans la présence de Dieu. Nous ne nous arrêtons pas là, mais nous entendons le son de la trompette, de l'Évangile, le message de joie : Vous êtes réconciliés avec Dieu, vos fautes et vos péchés sont expiés ; vous pouvez partir libres, sortir libres.

Vous savez, nous savons que tous les quarante-neuf ans, (sept fois sept ans), et la cinquantième année était l'année du salut, et du Jubilé ; et pendant cette année de salut, cette année de Jubilé, le jour des expiations, le jour de réconciliation, des trompettes devaient retentir dans tout le pays. C'est quelque chose de tout à fait merveilleux : La réconciliation, mais en même temps l'annonce que quelque chose d'extraordinaire avait eu lieu, et que tous les habitants du pays étaient concernés.

Nous pouvons parler de ces choses ici aujourd'hui mais, à moins que le Saint-Esprit ne fasse de ces paroles de Dieu une réalité personnelle dans ton cœur et dans le mien sinon, nous n'aurons fait qu'en entendre parler et nous en éloigner.

La question que nous devons nous poser, que je dois me poser, est toujours la suivante : « Seigneur, Tu me parles maintenant, Tu me parles. C'est à moi que Tu parles maintenant. Je suis inclus dans cette rédemption » ; et c'est alors que la foi personnelle commence à être efficace dans ton cœur et dans le mien.

Nous devrions continuer à nous précipiter vers le prophète Ésaïe chapitre 53. Ici, il s'agit de la parole prophétique de l'Ancien Testament. Auparavant, nous avions les ombres, des images, chez Abraham et Isaac, puis dans la loi, le grand jour des expiations, des réconciliations, la présentation de l'agneau, l'annonce au son de la trompette, etc. Mais ici, dans Ésaïe 53, Christ nous est présenté dans Sa souffrance. Et pardonnez-moi si je vais maintenant lire la parole de Dieu un peu plus longtemps. Ésaïe 53 verset 2 :

« Il grandissait devant lui comme un rejeton, comme une racine d’une terre sèche ; Il n'avait ni forme, ni beauté pour que nous le regardions, ni apparence pour que nous prenions plaisir à lui. Non.

Il était méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la maladie, oui, comme celui devant qui on se voile la face, méprisé si bien que nous le regardions comme un moins que rien.

Pourtant, c'était nos maladies qu'il a portées, et c'était de nos douleurs qu'il s'était chargé ; alors que nous le pensions puni, frappé de Dieu et martyrisé.

Et pourtant, il était blessé à cause de nos transgressions, et brisé à cause de nos péchés ; le châtiment était mis sur lui afin de nous donner la paix, et par ses meurtrissures, nous avons été guéris ».

Quelle parole merveilleuse ! Plus de huit cent ans avant que cela ne se produise, à Golgotha, avec Jésus-Christ notre Seigneur, le prophète Ésaïe a prédit en détail ce qui serait et comment serait ce chemin, et ce qui se produirait.

Aucun homme n'aurait pu le faire de lui-même, mais les prophètes, comme nous l'avons déjà dit au début, ont pu annoncer à l'avance l'ordre du salut. Pour quelle raison ? Ils ont été transportés par l'Esprit, déjà dans ce qui était encore lointain, et l'ont exprimé, l'ont prononcé comme si c'était déjà fait. Ésaïe ne dit pas : « Il portera nos maladies, il expirera nos péchés », mais, il présente cela comme étant déjà arrivé dans le passé car, pour Dieu, il n'y a pas d'avenir, le passé est le présent. Dieu est Celui qui est le Je Suis. Dieu n'est pas un être temporel, Dieu est d'éternité en éternité.

Nous, nous avons hier, aujourd'hui et demain. Avec Dieu, pour ainsi dire, le temps n'existe pas ! Il voit déjà tout comme c'était de toute éternité, et comme ce sera pour l'éternité.

Ici, Christ a été représenté dans Sa souffrance comme l'Homme de douleur, qui a été frappé et martyrisé, à qui on a voilé le visage et qu'on a frappé en lui disant : « Dis-nous qui est celui qui T'a frappé ? ». Un homme de douleur. Mais l’Écriture dit que c'est à cause de nous qu'Il a été blessé et maltraité. Il est écrit ici au verset 6… Ésaïe 53 verset 6 :

« Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie ».

« Chacun suivait sa propre voie », cela ne s'applique-t-il pas à nous tous ? Soyons sincères, chacun s'est tourné vers sa propre voie. Dans chaque confession, dans chaque croyance, dans le monde entier, dans chaque foi, dans le monde entier, chacun se tourne vers sa propre voie. Qui est prêt à se tourner vers la voie de Dieu ? Le Seigneur ne dit-il pas : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies ? ». C'est ce que dit l'Éternel. « Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées ». (Ésaïe 55, 8 et 9).

Il n'y a qu'une seule personne qui pouvait dire : « Je suis le chemin, la vérité et la vie », et c'est Jésus-Christ, notre Seigneur. Tous les autres peuvent témoigner de la vérité, ils peuvent être des guides, ils peuvent apporter la lumière dans la ténèbres, ils peuvent offrir la vie aux gens par la parole et la prédication, mais, Jésus-Christ Lui-même est tout en tous : « Il est le chemin, il est la vérité et il est la vie ». Il est aussi la réconciliation et l'expiation.

« Nous étions tous errants comme des brebis ». Cela m'inclut et cela t'inclut, cela nous inclut tous. C'est ce qui est écrit ici. Et puis nous lisons encore la deuxième partie de verset 6 :

« Chacun suivait sa propre voie, mais l'Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous.

Quand Il a été maltraité, Il s'y est livré de bon cœur. Il n'a pas ouvert la bouche, comme l'agneau qu'on mène à l'abattoir, comme la brebis qui reste muette devant ceux qui la tondent, Il n'a pas ouvert la bouche ».

Quelle parole de Dieu ! Pilate lui-même, fut surpris par toutes ces accusations, et il pose la question : « Ne réponds-tu pas ? » Il n'a pas dit un mot ! Il a supporté tout, Il a tout laissé passer.

Nous, en tant que coupables, nous aurions frappé autour de nous Lui, l'Innocent, S'est tu, a porté la croix, est passé par Gethsémané sur la colline de Golgotha pour expier ta faute et la mienne, pour pardonner ton péché et le mien. Notre cœur ne devrait-il pas être reconnaissant ? Un cantique de louange céleste ne devrait-il pas sortir de notre bouche pour la gloire de Dieu ?

Un auteur-compositeur chante : « Oh toi, Agneau de Dieu, Tu as glorieusement vaincu à Golgotha ! ». Amen, alléluia !

Ce n'est pas seulement une histoire dont nous parlons cet après-midi. Nous nous occupons de l'histoire divine du salut dans laquelle toi et moi pouvons être inclus.

Et vous savez, c'est un mystère. Seules les personnalités entrent dans l'histoire terrestre, éphémère, humaine. Tout ce qui a une réputation, un rang et un nom, quel que soit le domaine, quelle que soit la direction, il suffit d'ouvrir un livre de ce genre pour voir qui est dans l'histoire ; tous les grands de ce monde, les présidents, les fondateurs des différentes choses dont nous ne voulons même pas parler ici en ce jour, tous sont mentionnés avec leur date de naissance, leur date de décès et ce qu'ils ont accompli ou ce qu'ils ont fondé ou établi. Trouverez-vous l'homme du commun, l'homme de la rue ? Nous trouverons-nous vous et moi dans une quelconque histoire un jour ? Vous pouvez l'oublier !

Mais pour Dieu, c'est justement l'inverse : Ce qui n'est rien devant ce monde, c'est ce que Dieu a justement choisi pour honorer Son nom. Et que disent les saintes Écritures ? : « Si nous cherchons encore à plaire aux hommes, nous ne pouvons absolument pas être agréables à Dieu ! » Galates chapitre 1).

Dans l'histoire des hommes, entrent les grands de l'histoire de l'humanité, dans l'histoire du salut de Dieu, entrent ceux à qui Dieu S'est révélé, ceux qui ont été inclus dans Son histoire du salut, ceux qui ont reçu la grâce, ceux à qui Dieu a pu parler et qui Lui ont répondu par un oui.

Si nous voulions maintenant poser la question cet après-midi : Où veux-tu apparaître avec ton nom dans l'histoire ? Parmi les grands de ce monde ou dans l'histoire du salut ? Parmi les petits, parmi les simples, mais qui, pourtant, portent un précieux trésor dans leur cœur, celui qui a reçu de Dieu la réconciliation, le pardon et la vie éternelle de son vivant ? Nous pouvons déjà regarder par-dessus le rideau ou derrière le rideau du temps, et savoir que nous serons bientôt auprès du Seigneur.

Mon frère bien-aimé a mentionné qu'il y a environ cinq semaines, nous avons passé quatorze jours en Israël, à Jérusalem, etc. et là, j'ai rencontré un étudiant en théologie de Hambourg, et il avait entendu dire que nous avions aussi quelque chose à voir avec la Bible ; et cette personne, vous ne la connaissez pas et moi non plus, c'est pourquoi je peux en parler et je ne donnerai pas de nom, mais il a dit : « Écoutez, vous croyez vraiment que toutes ces choses sont authentiques ? Est-ce qu'on n'a pas fixé tout cela coup après coup pour que certaines choses dans la Bible soient censées être vraies ? ».

Là, bien sûr que la cravate a craqué, hein ! J'ai dit : « Chef, il faudrait que ce soit une personne terrible qui ose justifier Dieu, qui ose justifier Dieu après coup. Je répète cet après-midi que, Dieu a fait écrire à l'avance l'histoire du salut, du commencement jusqu'à sa fin, jusqu'au millenium, jusqu'au jugement dernier d’Apocalypse 20, jusqu'au nouveau cieux et de la nouvelle terre d'Apocalypse 21, et même jusqu'au passage du temps à l'éternité ; et cela reste ainsi, cela reste ainsi. Il a laissé écrire tout cela à l'avance.

Il est dit dans Michel 5 verset 5 que le Messie naîtrait à Bethléem. Et qu'est-ce qui est passé ? Les mages arrivèrent à Jérusalem, la capitale religieuse, n'est-ce pas, et dirent : « Où est le Roi des Juifs qui vient de naître ? Nous sommes venus de l'Est pour l'adorer » ; et déjà on cherchait à savoir où Il était, puis ils virent l'étoile, et elle les précéda jusqu'à Bethléem car, c'est ainsi que c'était écrit et c'est ainsi que cela s'est accompli.

Il est aujourd'hui établi une fois pour toutes, et saisissez cela une fois pour toutes, que l'histoire du salut de Dieu avec l'humanité a été écrite à l'avance, et qu'elle s'accomplit ! Et, pas une seule des choses que Dieu a dites, qu'Il a promise, ne restera inaccomplie ! Tout s'accomplira exactement comme le Seigneur nous l'a laissé dans Sa parole. Nous allons bientôt arriver à notre conclusion.

Ésaïe 53 verset 10 :

« Mais il n'a plus à l'Éternel de le meurtrir par la maladie, quand il aura livré sa vie comme sacrifice d'expiation pour le péché ».

« …quand il aura livré Sa vie comme sacrifice d'expiation pour le péché ». Passons rapidement au Nouveau Testament. Paul, conduit par l'Esprit, écrit dans 2 Corinthiens 5 à partir du verset 18 :

« Or, tout cela est l'œuvre de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Christ, et nous a confié le ministère de la réconciliation ; car Dieu était en Christ, et a réconcilié le monde avec lui-même, ne leur imputant pas leurs transgressions ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation.

C'est donc pour le Christ que nous parlons, comme ses envoyés, puisque c'est par nous que Dieu avertit. C'est pour le Christ que nous demandons que vous soyez réconciliés avec Dieu.

Celui qui n'a point connu le péché, il a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu ».

Quelle parole précieuse et sainte ! Nous qui avions été condamnés à mort ! Donc, vu du point de vue terrestre, nous devons tous mourir. De toute façon, et les saintes Écritures disent dans le prophète Ézéchiel : « Tout âme qui pêche, mourra » (Ézéchiel 18 verset 20) ; et dans l'Apocalypse 20, en relation avec le jugement final devant le trône blanc, nous lisons : « Tout homme qui n'a pas été trouvé écrit dans le livre de vie, a été jeté dans l’étang de feu : C'est la seconde mort ». (Apocalypse 20, verset 14).

Chers amis, il ne s'agit pas seulement de la mort, de la sortie de ce corps, de quitter ce corps ; cela va ensuite plus loin, et il s’agit principalement de la question suivante : Comment allons-nous subsister devant Dieu ? Dans quel état viendrons-nous devant Dieu ? Livrés à nous-mêmes, il n'y a pas d'homme sur la terre qui puisse subsister devant Dieu. Tu as besoin de quelqu'un qui porte ta culpabilité et ton péché à ta place, et c'est Christ ! « Dieu était en Christ, et a reconcilié le monde avec Lui-même ».

Maintenant, il ne reste plus que la parole directe pour aujourd'hui, tirée de l'Évangile de Jean. L'Évangile de Jean, le chapitre 19, à partir du verset 16 :

« Alors il leur livra Jésus pour être crucifié. Ils prirent donc Jésus. 

Et [Jésus], portant lui-même sa croix, il sortit de la ville pour se rendre à ce qu'on appelle le lieu du crâne, et qui est appelé en hébreu Golgotha.

Là, ils le crucifièrent ».

« Il porta sa croix », c'est ainsi que l'on l'a lu. Et comme mentionné plus tôt, de même qu'Isaac portait le bois sur lequel il devait être offert en sacrifice, notre Seigneur portait la croix.

Mais maintenant, toi et moi sommes appelés à Le suivre, à prendre notre croix et à Le suivre partout où Il nous conduit.

Et [Jésus], portant lui-même sa croix, il sortit de la ville pour se rendre à ce qu'on appelle le lieu du crâne, et qui est appelé en hébreu Golgotha.

Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, mais Jésus au milieu ».

Nous savons par les Saintes Écritures que l'un d'eux a soudain compris que Celui qui était au milieu d'eux devait être le Messie, le Seigneur, et il s'écria lui-même dans la mort : « Seigneur Jésus, souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton royaume », et la réponse de Jésus fut la suivante : « En vérité, en vérité, je te le dis, aujourd'hui même, aujourd'hui même, tu seras avec Moi dans le paradis ». Ce n'est pas une histoire, ça, c'est une histoire du salut !

Nous pouvons lire dans Genèse 3 que l'Éternel Dieu a chassé les premiers hommes du paradis après la chute de l'homme. Maintenant, le péché était expié, la faute était pardonnée, l'accès au paradis était libre. « Aujourd'hui même, tu seras avec moi dans le paradis ». Dieu était réconcilié avec les hommes.

Et si tu dis aujourd'hui dans ton cœur ou si tu le prononces de ta bouche : « Seigneur Jésus, souviens-Toi de moi et aie pitié de moi », tu constateras que Dieu a pitié sur toi, qu'Il te fait grâce, qu'Il te pardonne, qu'Il ne s'irrite plus. Dieu ne s'irrite que contre l'incrédulité, pas contre la foi. Dieu est honoré par la foi. Et si nous pouvons croire en Jésus-Christ cet après-midi, alors la parole que Paul a adressée aux geôliers à Philippe s'applique à nous : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé toi et ta maison ! ».

Aujourd'hui, cela dépend de toi et de moi. Peux-tu croire ? Est-ce que je peux croire ? Veux-tu accepter ? Est-ce que je veux L'accepter ? Ou allons-nous simplement Le contempler ? Un cadeau n'est pas fait pour être simplement regardé ; un cadeau doit être accepté. « Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a donné Son Fils seul engendré de Lui, afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ». Il a donné Son Fils ; crois en Lui et tu recevras la vie éternelle déjà de ton vivant.

Et là, je peux presque entendre quelqu'un dire : « Est-ce vraiment si simple ? » Oui, c'est aussi simple que cela, et c'est pourquoi, les gens ne peuvent pas le croire, le saisir. Si c'était compliqué, si nous devions faire ceci ou cela pour être sauvés, alors les gens se sentiraient prêts à le faire, n'est-ce pas ? Mais Dieu a déjà tout fait pour nous. Nous allons bientôt lire la merveilleuse parole où Il a dit : « C'est accompli ! ». Je voudrais juste lire très brièvement le chapitre 19 de l'Évangile de Jean,

Les juifs ont dit que cet homme avait prétendu être le roi des juifs, (et ils ont dit à Pilate) n'écris pas qu'il est le roi des juifs, mais qu'il l'a prétendu, alors Pilate dit de lui ce qui suit, le verset 22 :

« Mais Pilate répondit : Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit ».

Pilate avait écrit « Roi des juifs » dans les trois langues ; les Juifs en étaient fâchés, et ils ne l’avaient pas accepté comme Roi et Sauveur et Rédempteur, et ils voulaient le changer mais, il n’y avait rien à changer ! Jésus est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Même Pilate, et personne, ne peuvent rien changer. Maintenant à partir du verset 28 :

« Alors Jésus, sachant que tout était maintenant accompli, dit, afin que l'Écriture fût entièrement accomplie : J'ai soif.

Il y avait là un vase rempli de vinaigre. Ils ont donc enroulé une éponge trempée dans le vinaigre autour de l'hysope, et l'ont porté à sa bouche.

Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Puis, il baissa la tête, et rendit l'esprit ».

C'est ici que se trouve le petit mot « tout à fait ». Afin que l'Écriture soit entièrement accomplie, les dernières choses devaient être accomplies. Et cela est au verset 28 : « Afin que l'Écriture fût entièrement accomplie » et, il n'y avait pas un vase d'eau, il y avait un vase de vinaigre car, c'est ainsi que David l'avait exprimé dans le Psaume : « Ils m'ont donné du vinaigre à boire ! ». Vous voyez ? Toutes les Écritures ont été accomplies, tout. Jésus S'est exclamé : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi M'as-Tu abandonné ? » Psaume 22, vous pouvez le lire, c'est écrit là. C'est par l'Esprit que David l'a prononcé.

L'histoire du salut, écrite à l'avance, et s'accomplissant au fil du temps. Principalement écrite dans l'Ancien Testament, elle s'accomplit dans le Nouveau.

Les vrais croyants prennent l'Ancien et le Nouveau Testament ensemble, et ont alors devant eux un ensemble parfait ! On ne peut pas séparer l'un de l'autre. Dans l'un, il a été prédit ce qui arriverait ; et dans l'autre, nous lisons ce qui est arrivé ! Que Dieu t'aide, qu'Il m'aide, qu'Il nous aide tous par grâce en ce Vendredi Saint, en cet après-midi, à ne pas passer facilement outre, mais à dire : « Seigneur, aujourd'hui, j'ai entendu Ta parole. Aujourd'hui, je lève les yeux vers Toi, vers la croix, à Golgotha. Aujourd'hui, j'accepte mon pardon et ma réconciliation dans la foi. Aujourd'hui, je Te demande pardon. Accepte-moi tel que je suis et aie pitié de moi, pécheur » ; et vous verrez que cela peut être le plus beau jour de votre vie, si vous demandez consciemment au Seigneur Jésus de venir dans votre cœur et dites : « Seigneur, je viens comme je suis accueilli. Accepte-moi, je T'en prie. Fais-moi grâce, pardonne-moi, reçois-moi, agrée-moi, sois miséricordieux envers moi. Je veux être Ta propriété pour le temps et pour l’éternité » ; et vous verrez que l'Écriture s'accomplira, qu'Il ne rejette personne qui vient à Lui, mais Il reçoit tout le monde.

Quand Il est mort, Ses mains n'étaient pas jointes ainsi, mais elles étaient étendues. C'est ainsi que ton Rédempteur et le mien est mort sur la croix à Golgotha. Pour quelle raison ? Pour inviter le monde entier, pour l'accueillir, pour le recevoir, pour lui souhaiter la bienvenue à Lui. Aujourd'hui, l'appel s'adresse à toi, à moi, à nous tous. Veux-tu venir ? C'est la plus grande invitation qui puisse être donnée sur la terre.

L'histoire et toutes les grandes choses auront leur fin. L'histoire du salut et tous ceux qui y sont inclus n'aura pas de fin. Nous serons unis à Dieu pour l'éternité.

Que le Seigneur nous bénisse tous ! Amen !

Levons-nous et chantons ensemble : « Tel que je suis ».