Ewald Frank
CLASSEMENT CORRECT DES DÉCLARATIONS
DE FRÈRE BRANHAM
Krefeld, le 01 mars 1981
(Retransmit le 09 septembre 2023)
Je souhaite vraiment que quelqu'un d'autre prenne cette place pour apporter la parole du Seigneur. Dans ce temps dans lequel nous vivons, ce n'est pas facile d'apporter la parole de Dieu, et surtout pas de faire plaisir à tout le monde, et de dire ce que chacun veut entendre. C'est une chose impossible ! Personne n'y parviendra, et surtout pas une personne qui a encore un peu la crainte de Dieu.
Il ne s'agit pas de cela, de dire ce que toi ou moi voulons entendre. Il s'agit de comprendre que Dieu a parlé de manière contraignante, et que rien ne peut être ajouté à ce qu'Il a dit, et rien ne peut non plus en être retranché. Et c'est là que réside la difficulté : en ce que nous, peut-être sur certains points, nous nous sommes accrochés trop longtemps à notre propre savoir et à notre propre connaissance, et qu'il nous est difficile de nous en détacher et de suivre le Seigneur et ce, tout au long du chemin.
J'ai entendu à maintes reprises et dans tous les sens : « Sur cela, frère Branham est allé trop loin ! ». Et quand on entend des remarques de ce genre ici et là dans le monde entier, alors on se pose la question ou alors on peut la poser en sens inverse : C'est peut-être, justement, le point où nous pensons que là, frère Branham est allé trop loin, c'est justement dans ce point-là que nous ne sommes pas allés assez loin ! Laquelle des deux possibilités pourrait être vraie ? La seconde. Nous n'avons pas besoin d'avoir beaucoup de l'Esprit de Dieu pour le reconnaître. C’est justement, là où nous pensons que le frère Branham serait allé trop loin, c'est justement là que se trouve notre problème, notre détresse, parce que nous ne sommes pas allés assez loin, parce que nous n'avons pas pu suivre la chose.
Et alors qu'il disait à un endroit : « Il faut que cela soit dit ici pour que le nombre diminue, comme ce fut le cas pour le Seigneur Jésus qui, après Son service de guérison, a dit certaines choses qu'ils n'ont pas comprises, et sont ensuite partis et L'ont quitté ».
Mais, c'est un processus très difficile, cela fait très mal, et particulièrement mal lorsque des chers frères et sœurs sont interpellés, que Dieu aime et qui ont aimé frère Branham. Et c'est justement à cause de cet amour qu'il avait pour Dieu, qu'il était obligé de dire ce qu'il a dit. Il ne l’a pas dit pour nous détruire, mais pour nous aider à prendre la place que Dieu nous a donnée et décrétée. Et c'est seulement si nous avons pris cette place que Dieu nous a assignée, c'est seulement ainsi que nous pourrons être une bénédiction, et le Seigneur sera avec nous.
Comme je l'ai dit, j'aimerais que tous les autres puissent se tenir ici devant à la chaire, ça vous pouvez me croire. Mais le temps est simplement venu où certaines choses doivent être dites. Et, mon ministère a commencé dès le premier jour étroitement lié au ministère de frère Branham. Et, ma responsabilité devant Dieu demeure de veiller à ce que la parole révélée soit conservée telle que Dieu l'a donnée. Même là où je ne la comprends pas, ou alors là où toi tu ne la comprends pas, elle doit malgré tout être maintenue telle que Dieu l'a révélée !
Nous avons évoqué très brièvement certaines choses hier soir, et je ne peux pas changer les choses, je ne peux pas le faire. Frère Branham a fait quelques déclarations, même doctrinales, dans l'enseignement, qui sont difficiles à classer ; et je ne sais pas si nous devons le faire, peut-être que nous devons simplement le croire. Et nous savons très bien, si nous lisons les saintes Écritures dans l'Ancien ou le Nouveau Testament, il y avait tellement de choses que les prophètes eux-mêmes ne comprenaient parfois pas, et ils ont dû attendre le temps de l'accomplissement. Et donc, nous aussi, nous devons simplement attendre et voir ce que Dieu fera par grâce.
Dans la parole du Psaume, nous avons déjà entendu des choses merveilleuses. Il nous a été dit que Dieu Se souvient de nous dans Sa grande grâce, et que nous pouvons venir dans Son saint temple, et nous prosterner devant Lui avec respect et crainte. Et si nous parvenons à être devant Dieu comme Il le voudrait, dans la bonne attitude envers Lui et envers Ses paroles et envers ce qu'Il a dit…
Mais laissez-moi au moins répéter cette pensée d'hier soir, et peut-être même deux ou trois pensées. Quand il est dit que frère Branham est allé au-delà de l'enseignement des apôtres, cela fait mal. Et quand il est dit qu'il prêche là un autre évangile, c'est une douleur profonde qu'on ne peut pas laisser passer sans réagir, sans crier au scandale. La douleur devient si grave !
Nous devons retenir qu’au moment où frère Branham a eu cette expérience où il fut pris derrière le rideau du temps, que s’était-il passé ? Voici ce qui s'est passé : Il a pu dire : « J'ai prêché le même évangile que Paul a prêché, et j'ai baptisé comme il a baptisé ! » etc. ; et la grande foule s'exclama : « c'est sur cela que nous nous reposons ! ». C'est très clair.
Mais faisons une distinction : l'évangile se rapporte à l'histoire du salut, à ton salut et au mien, à la guérison, à toutes les choses de l'enseignement qui font partie de l'évangile de Jésus-Christ, qui font partie de ce message de joie que le Seigneur est venu nous racheter, nous donner le pardon, nous donner la vie nouvelle et éternelle. Mais ce n'est qu'une partie. La partie évangélique n'est qu'une partie. La deuxième partie est la partie de l'enseignement. La troisième partie est la partie prophétique de l'histoire du salut. Paul ne connaissait pas encore les sept sceaux. Il est entré dans la gloire selon la description, en l'an 64 après Christ. La révélation a été donnée sur l'île de Patmos en l'an 96 après Christ. Le fait que Paul ne pouvait pas voir les choses dans lesquelles frère Branham a pu regarder, ressort clairement de la chose, car elle n'existait pas encore du temps de Paul (donc elle n'avait pas encore été révélée du temps de Paul). Et nous devons tout simplement comprendre que nous sommes arrivés dans une partie prophétique de l'histoire du salut maintenant, et nous devons comprendre quel ordre divin le Seigneur a établi selon Sa parole, et quelle promesse Il a faite.
Lorsqu'Il dit : « Je vous envoie le prophète, Élie, avant que le jour terrible et redoutable du Seigneur vienne » ; et aussi cette parole d'Amos : « Dieu ne fait rien sans avoir d'abord révélé Ses secrets à Ses serviteurs, les prophètes ». Alors, nous savons que la parole de Dieu vient premièrement aux prophètes. Mais, avec qui Dieu Se donne-t-Il du mal en ce moment ?
Et je voudrais demander pardon, et j'espère que personne ne pense du mal dans son cœur. Mais si vous avez bien écouté hier soir alors que j'ai lu le chapitre 14 de 1 Corinthiens… je voudrais le relire à dessein afin que nous le prenions à cœur, et que Dieu nous aide pour toujours. Ici, il est écrit dans 1 Corinthiens 14 verset 37 :
« Si quelqu'un se croit prophète ou possédant un don de l'esprit, il doit reconnaître que ce que je vous écris ici est le commandement du Seigneur ».
Pourquoi Paul ne s'adresse-t-il pas ici par l'Esprit aux simples membres de l'assemblée ? Pourquoi pas même aux anciens ou aux diacres ? Pourquoi ne s'adresse-t-il pas au peuple ? Pourquoi parle-t-il ici et dit : « Si quelqu'un se croit un prophète ou doté d'un don de l'Esprit » ? Oui c'est là que se trouvent les plus grandes difficultés. On peut dire ici ceci : certains frères vont prier, si quelqu'un pense être doté d'un don de l'Esprit, il sera difficile pour lui d'obéir. Et déjà, cela ne va pas bien. Avec qui est la difficulté ? Où est la difficulté ? C'est quand on pense être plus spirituel que les autres. C'est là où on pense être spirituel, avoir un don de l'Esprit.
Paul s'adresse ici et dit que « si quelqu'un se prend pour un prophète ou est doté d'un don de l'Esprit », il doit reconnaître. Il a des difficultés à le reconnaître, mais il doit le faire, qu'il le veuille ou non ! De même que tous les autres enfants de Dieu le reconnaissent, de même, celui-ci qui se prétend prophète ou bien l'autre possédant un don de l'Esprit, doit le reconnaître aussi, il doit reconnaître que ce que Paul a reçu de Dieu par révélation ici et qu'il a pu mettre par écrit, est le commandement du Seigneur. Et c'est là que le bât blesse. Verset 38 :
« Mais, si quelqu'un ne peut pas le reconnaître, lui non plus ne sera pas reconnu ».
C'est très, très difficile, mais l'Esprit de Dieu a pourvu à tout. Et c'est ici que les sœurs ont été mises à leur place. Et c'est justement là que recommence toujours la vieille détresse qui a existé depuis le commencement.
Mais, gardons une chose en mémoire : que Dieu ne nous veut que du bien à nous tous, aux frères et aux sœurs. Et j'ai dit hier soir ici : dans notre génération, il y a bien différentes commissions : il y a la commission des droits de l'homme, la commission des droits de la femme, et tout ce qui est possible. Mais ce dont nous avons besoin, c'est la commission juridique de Dieu ! Vraiment, que Dieu puisse recevoir ce qui Lui revient de plein droit, et faire valoir Son droit.
Tout le reste... à quoi cela sert-il qu'un Jimmy Carter ait mis les droits de l'homme au premier plan de cette manière ? Nous sommes reconnaissants que les gens soient sortis de leur oppression pour pouvoir décider librement et vivre en tant qu'être humain. Nous en sommes très reconnaissants. Mais ce n'est pas le message que Dieu a à apporter à l'Église dans ce temps. Dieu doit recevoir ce qui Lui revient de plein droit, par grâce. Il doit pouvoir faire valoir Son droit. Et s'Il y parvient, alors toi et moi nous recevrons aussi ce qui nous revient de plein droit. Si Dieu reçoit dans ta vie et dans la mienne ce qui Lui revient de plein droit, alors toi et moi aussi, nous recevrons ce qui nous revient de plein droit, c'est à dire ce que Dieu a prévu et promis par grâce.
Mais, comme presque deux ans se sont écoulés au cours desquels tant de choses ont été dites ; et l'accent a été mis à maintes reprises sur ce point, et que quelqu'un a dit par exemple dans une conversation : « Montrez-moi là où frère Paul a parlé de la deuxième alliance dont frère Branham parle. Celle qui a eu lieu après la chute de l'homme ». Et quand on entend la chose à l’instant, cela traverse le cœur, et ça fait mal de devoir dire que : « oui, Paul n'en a pas parlé de cette manière ».
Mais quand je pense que le Seigneur a pris Son serviteur et prophète William Branham dans les montagnes, et qu'Il est descendu Lui-même dans la nuée de la gloire, et qu'Il a parlé en lui montrant tous les versets bibliques qui traitent ces sujets et lui révélant le contexte de sorte qu'il pouvait dire ensuite : « Jusqu'à il y a quelques jours, je ne savais pas tout cela non plus ». Depuis quand l'a-t-il su ? Depuis que cela lui a été révélé par Dieu. Depuis quand le sauras-tu ? Depuis quand le saurais-je ? Quand Dieu, le Seigneur, nous le dira à toi et à moi ; depuis le jour où il nous sera vraiment révélé par Dieu.
Juste avant que nous entrions un peu dans ces choses, par exemple, dans le dernier ou l'avant dernier sermon, nous avons vraiment dû traduire ce que le frère Branham dit, il dit : « Celui qui affirme qu'il y a déjà un enfer brûlant maintenant est dans l'erreur. Il a tort ! Je peux vous lire d'emblée quelques passages de la Bible, et vous allez dire : Attendez, la Bible dit tout de même quelque chose de complètement différent ! ». Et alors, frère Branham dit : « Où y a-t-il, dans l'histoire de l'humanité, un châtiment ou une peine qu'on subit avant que le procès et la condamnation aient eu lieu ? ». Il dit qu'il faut d'abord que le jugement ait lieu et que la condamnation soit prononcée, ce n'est qu'ensuite que la peine peut être subie.
Et cela nous paraît évident à toi et à moi. Nous n'avons pas besoin d'une connaissance biblique particulière pour cela. J’y reviendrai dans un instant.
Une autre chose qu'il a dit est que les perdus ne seront pas tourmentés pour l'éternité (c'est-à-dire sans fin), mais que leur tourment finira par avoir une fin. Et vous savez, cela m'a tellement dérangé que j'ai éteint le bouton du magnétophone, et j'ai dit que je ne pouvais plus écouter ça. Cela avait eu lieu dans la rue Louise 160 il y a de nombreuses années. Mais plus tard, il a dit que tout ce qui a eu un commencement aura aussi une fin. Seules les choses qui n'ont pas eu de commencement n'auront pas non plus de fin. Et il dit qu'il n'y a qu'une seule forme de vie éternelle, et que c'est la vie de Dieu Lui-même, Celui qui est d'éternité en éternité. Et celui qui croit au Fils de Dieu, a la vie éternelle ; et celui qui ne croit pas au Fils de Dieu n'a pas la vie éternelle. Et si quelqu'un n'a pas la vie éternelle, comment peut-il vivre éternellement ? La chose est très, très claire. Elle est très simple, mais elle doit être bien comprise.
Et nous pouvons parler à suffisamment de gens aujourd'hui. Quand nous leur parlons du baptême au nom de Jésus-Christ, ils nous disent simplement : « Nous croyons ce que le Seigneur Jésus a dit, nous agissons en conséquence ». On peut même prendre les saintes écritures et penser selon la parole de Dieu, et penser, faire, et croire selon la parole de Dieu mais, sans la révélation du Saint-Esprit, nous avons une lettre, et avec cette lettre, nous pouvons peut-être même faire plus de mal que nous ne le souhaiterions.
Lisons maintenant quelques-uns de ces passages qui témoignent effectivement du fait que les uns vont au châtiment éternel, les autres vont à la vie éternelle. Matthieu chapitre 25 verset 46 :
« Et ceux-ci iront au châtiment éternel, mais les justes iront dans la vie éternelle ».
Oui, vous avez tous bien entendu. Marc chapitre 9, ici nous lisons à partir du verset 43 :
« Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d'avoir les deux mains et d'aller dans l'enfer, dans le feu qui ne s'éteint point. Et si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer boiteux dans la vie, que d'avoir les deux pieds et d'être jeté dans l'enfer. Et si ton œil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n'ayant qu'un œil que d'avoir deux yeux et d'être jeté dans l'enfer, où le ver ne meurt point et où le feu ne s'éteint point ».
Nous avons bien écouté tous, n'est-ce pas ? Il y a encore un certain nombre de versets que nous pouvons lire. Dans l'épître de Jude, nous lisons la chose suivante. Il n'y a qu'un seul chapitre. Jude verset 7 :
« Comme Sodome et Gomorrhe avec les villes environnantes qui, de la même manière qu'elles, ont vécu dans la fornication, et se sont livrées à une chair différente, elles sont là comme un exemple d'avertissement subissant le châtiment du feu éternel ».
Que ces passages suffisent ! Et si nous comprenions dès maintenant que le mot qui est plusieurs fois traduit dans nos bibles par « éternel » n'apparaît en fait que dix-sept fois, et que toutes les autres fois c'est le mot « éon » qui est utilisé au lieu « d'éternel ». Et « éon » c'est une période de temps.
Et si nous prenons maintenant la parole de Marc 9 verset 48 où il est écrit : « où leur ver ne mourra point et où le feu ne s’éteint point », venez avec moi à Ésaïe 66, et vous constaterez exactement que cet « éon », cette période de temps se réfère à la période allant du début à la fin du règne de mille ans. Vous pouvez le voir très clairement si nous prenons Ésaïe chapitre 66. Peut-être lisons nous ici à partir du verset 22 :
« Car de même que les nouveaux cieux et la nouvelle terre que je vais créer subsisteront devant moi, dit le Seigneur, de même votre postérité et votre nom subsisteront. Il arrivera que chaque mois, à la nouvelle lune, et chaque semaine au sabbat, toutes chairs se réuniront pour se prosterner devant ma face. Ainsi a parlé le Seigneur. Ils sortiront alors aussi de la ville, et regarderont les cadavres des hommes qui sont tombés s'étant séparés de moi ; car leur ver ne mourra pas et leur feu ne s'éteindra pas ».
Remarquez de quoi il s'agit ici, et quelle période de temps est ainsi décrite. Lorsque, dans le règne de mille ans, tous les peuples viendront adorer à Jérusalem, il y aura encore ici la vieille terre mais seulement rénovée, mais pas encore de nouveaux cieux et une nouvelle terre. C'est seulement après le règne de mille ans que viennent le nouveau ciel et la nouvelle terre. Personne ne sortira du nouveau ciel ou de la nouvelle terre pour voir la fumée monter et assister à l'agonie de ceux qui se sont perdus et qui ont péri. Alors le nouveau ciel ne sera rien de nouveau et la nouvelle terre sera quelque chose de très ancien. Et cela ne peut pas être. Dieu créera un nouveau ciel et une nouvelle terre dans laquelle la justice habitera. Et ici, c'est déjà l'annonce qui est faite.
Et si nous voulons le lire dans l'Apocalypse, vous pouvez constater exactement et plus précisément au chapitre 20, ce qui se passera après le jugement dernier qui est décrit à partir du verset 11 jusqu'à la fin du chapitre 20 de l'Apocalypse. Ici, nous lisons à partir du verset 14. Apocalypse 20 verset 14 :
« Après quoi, la mort et le séjour des morts furent jetés dans l’étang de feu. Ceci est la seconde mort, c'est-à-dire l’étang de feu. Et si quelqu'un ne se trouvait pas inscrit dans le livre de vie, il était jeté dans l’étang de feu ».
Maintenant chapitre 21 verset 1 :
« Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ».
Donc, seulement après le jugement final, après les mille ans. Mais pendant le règne de mille ans, les gens qui étaient tombés, qui avaient chuté, qui s'étaient séparés de Lui (Dieu), ils seront effectivement en enfer et non... je veux dire qu’ils sont maintenant déjà dans l'enfer, mais le tourment sera là, leur ver ne mourra pas, et le feu ne s'éteindra pas.
Et même à propos d'Apocalypse 20, le verset que nous venons de lire, frère Branham a dit : « Je ne sais pas combien de temps cela prendra, mais je sais une chose : il faut qu'un jour cela revienne comme c'était avant que le péché et le diable et toutes ces choses ne soient même venues à l'existence ».
Un jour, il faut qu'il en arrive là, que tout soit complètement, parfaitement achevé pour l'éternité ; et personne ne pourra s'attendre à ce que la vieille fumée de la nouvelle terre s'élève peut-être même jusqu'au nouveau ciel, non et encore non. Et nous ne pourrons pas non plus sortir après cela pour penser à ceux qui se sont éloignés de Dieu et qui ont chuté, sinon nous serions nous-mêmes plongés dans le tourment.
Mais vous savez, bien que dans la proclamation de la parole de Dieu, nous n'avons pas besoin d'arguments, mais de faits divins, je voulais seulement montrer par-là combien il peut être difficile, en écoutant les prédications de frère Branham, et sous l'exposé des choses qu'il avait à apporter de la part de Dieu. Si on ne prenait que la lettre, on devrait dire : « ô, homme de Dieu, là je ne peux plus suivre ». Il y a donc un certain nombre de choses qui ont été enseignées et que l'on ne peut pas prouver noir sur blanc comme ça, du premier coup. Mais, quand on a reçu la compréhension divine pour la parole de Dieu, les choses se présentent différemment : nous savons alors à quoi appartient le passage, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas ; nous savons alors comment classer les choses, et nous n'avons absolument plus aucun problème.
Si nous regardons dans les prédications, personne ne sera assez présomptueux, même moi, pour dire : « Nous comprenons tout, nous saisissons tout, et nous savons tout ». Personne ne le fera ! Tant que nous serons sur terre, notre connaissance restera partielle. Ce n'est que lorsque le parfait sera venu que les choses en partie cesseront. Je vais lire à l’envers aujourd'hui, peut-être que cela nous ramènera-t-il au bienheureux début, au début béni. Je lis à la page 47 :
« Il en est ainsi aujourd'hui. Seigneur Dieu, à la fin du monde, alors que nous sommes ici sous la miséricorde de Dieu, sachant que nous devrons bientôt répondre en Sa présence. Seigneur, Tu as tant fait. J'en suis sûr face à ces gens qui s'y accrochent comme venant de Toi, pour témoigner aujourd'hui devant beaucoup de gens qui ont même vu le signe sur la montagne elle-même, où les anges du Seigneur sont descendus dans un tourbillon, là où les sept anges sont apparus et où la révélation de ce mystère a été déployée. Le même ange se trouvait dans la même direction, sur la même montagne, là, le jour où cette révélation a été faite, exactement à l'endroit où les sept anges sont descendus dans la nuée surnaturelle.
Et vous remarquez bien ici que frère Branham parle une fois au pluriel et une fois au singulier. Ceux qui s'en souviennent bien sauront que frère Branham a parlé du fait que les sept anges étaient placés dans cette nuée sous la forme d'une pyramide. Et il a dit : « celui qui est à ma gauche (c'est-à-dire qui était à sa droite vue de là), signifiait plus pour moi que les autres. Et c'est lui qui m'observait constamment ».
Nous avons sept anges de l'Église pour les sept âges de l'Église ; et il y a sept anges devant le trône de Dieu. Il est dit ici que c'est précisément là où l'ouverture des sept sceaux a été indiquée, sur la même montagne, dans la même direction, que la même chose est arrivée le jour où ces choses lui ont été révélées. Et il dit ici à la page 46 :
« Maintenant vous croyez que ces choses sont vraies, et vous croyez qu'elles viennent de Dieu. En confirmant sa nuée et son message qui m'ont amené jusqu'ici, Dieu ne devrait-Il pas m'avoir permis de faire la même chose sur la montagne et vous avoir permis de continuer à vivre comme vous êtes ? ».
En fait, je voudrais éviter de lire beaucoup de choses, mais certaines sont importantes. C'est là qu'il dit : « Je ne parle qu'à mon assemblée ». Puis, il donne ici les choses et dit « Une révélation surnaturelle due à l'ouverture des sept sceaux, et ceci est une question de la parole de Dieu ».
J'évite volontairement les passages qui pourraient choquer. Je veux seulement souligner avec force que j’en porte la responsabilité devant Dieu. Et vous verrez qu'à la fin, seuls subsisteront ceux qui auront dit oui et amen à chaque parole révélée de Dieu, et qui l'ont pensé ainsi dans leur cœur, pas seulement avec leur bouche. Avec la bouche, nous pouvons très souvent dire très vite quelque chose sans le penser. Page 44. Citation :
« Je sais que si je vous dis quelque chose, ce doit être que « ainsi parle le Seigneur ». J'avais les passages de l'Écriture qu'Il m'a révélés. Remarquez que c'est la fin.
Il a donc exposé les passages de l'Écriture qui lui ont été révélés là-bas sur la montagne. Est-ce que je l'ai instruit ? Suis-je responsable de ce que Dieu lui a donné là-bas ? Devrais-je en rendre compte ? Et vous savez, nous y viendrons dans un instant, mais puisque nous y sommes, laissez-moi lire ce passage où il se réfère à Esther, à Assuérus. C’est dans le livre d'Esther, au premier chapitre. Il dit ici :
« Vous pouvez vous rappeler quand, dans la Bible, le roi a marié Esther parce que la reine avait refusé de suivre son appel. Il en a simplement pris une autre. Que s'est-il passé quand elle a refusé de sortir avec le roi ? Donc, elle a refusé de lui obéir. Il en va de même pour une femme qui refuse d'être la femme de son mari ».
Vous savez, en lisant la Bible, j'ai aussi lu le livre d'Esther. Et lorsque j'avais fini, je me suis demandé : « Ce qui était dit ici, il est question d'Assuérus, de Mardochée, d'Aman. Et c'est une histoire dans laquelle il n'est pas écrit une seule prophétie ! Le nom du Seigneur n'est même pas mentionné, pas du tout ! ». Et je me suis dit : « mon Dieu, quand Athanase a fixé en 325 quels livres devaient être inclus dans la Bible, qu'est-ce qu'il a fait ? Maintenant, un prophète de Dieu vient et on lui dit un passage de la Bible. Et laissez-moi vous le lire, peut-être seulement deux ou trois versets de ce livre d'Esther. Vous pourrez le lire en entier chez vous. Le verset 9. Esther 1 verset 9 :
« La reine Vasthi organisa aussi un festin pour les femmes à l'intérieur du palais royal du roi Assuérus ».
Qui le lui a ordonné ? Je ne le sais pas. Il est seulement rapporté qu'elle l'a fait. Au verset 12, il est écrit :
« Mais la reine Vasthi refusa de se présenter à l'ordre que le roi lui avait fait parvenir par l'intermédiaire des maîtres de chambre ».
Au fond, il n'y avait là qu'une seule désobéissance. Maintenant le verset 16 :
« Alors, Memucam répondit devant le roi et les princes : Ce n'est pas seulement contre le roi que la reine Vasthi a commis une faute, mais aussi contre tous les princes et tous les peuples qui habitent dans toutes les provinces du roi Assuérus. Car la nouvelle de la conduite de la reine parviendra à toutes les femmes, et leurs maris leur paraîtront méprisables car ils diront… ».
Maintenant vous pouvez continuer à lire vous-même l'histoire. Il s'agissait ici d'une chose : Le roi donnait un ordre, exprimait une demande et cette demande n'a pas été satisfaite. Et la crainte était que si le roi laissait passer cela, alors toutes les femmes feraient la même chose, la même désobéissance à leur mari. Il y a le mot mari ici : Il sera ton seigneur. Il y a aussi des choses à dire à ce sujet, et plus précisément ici. Mais pour l'instant, seulement le dernier verset, verset 22 :
« Il envoya donc des décrets dans toutes les provinces du roi, dans chaque province selon son écriture, et à chaque peuple dans la langue concernée ; que chaque homme soit seigneur dans sa maison et qu'il puisse ordonner ce qu'il lui plaît ».
C'est l'un des passages bibliques qui ont été communiqués à frère Branham. Je le répète : Ne me rendez pas responsable de cela. À la page 45, il est écrit :
« Quelque chose me dit : va dans la montagne, je te parlerai. Pendant que j'étais là-bas dans la montagne, je ne savais pas qu'ils pouvaient le voir en bas à Tucson. Mais, même les enseignants ont appelé les enfants de la salle de classe, y compris la classe de ma fille, et leur ont dit : regardez là-bas, la montagne, il y a là un nuage qui a l'air enflammé, qui s'élève et s'incline, qui s'élève à nouveau et qui redescend.
Un peu plus loin :
Les habitants de toute la ville le virent par une journée radieuse, sans nuage nulle part. Ce grand nuage à l'aspect de feu est descendu en forme d'un entonnoir, s'est accroché, est resté suspendu là, s'est élevé et s'est étendu.
Puis il continue directement :
Mes amis, avant que je ne conclue et que vous ne partiez d'ici, cela m'a été révélé là-bas.
Quand on parle aux gens aujourd'hui, ils savent déjà tout depuis longtemps, n'est-ce pas ? Depuis qu'ils sont devenus croyants, on leur a prêché ce qu'il fallait faire, on leur a dit tel que les choses sont justes, et ils le savent depuis. Ici, le plus grand prophète de tous les temps dit... je le relis :
« Mes amis, avant que je ne conclue et que vous ne partiez d'ici, ceci m'a été révélé là-bas ».
C'est ici que les esprits se divisent. Voici le point où Dieu éprouve nos cœurs. Je le dis, chère sœur, que tu n'as absolument rien à craindre. Il te suffit de remercier ton Dieu, et de prendre ta place. Ta vie et ton mariage, tout sera béni et se tiendra sous la bénédiction du Dieu Tout-Puissant. Que personne ne pense que nous sommes en train de faire du mal ici. Non, et encore non. Je ne fais que lire et je voudrais que nous prenions cela à cœur. À la page 43 :
Maintenant je vais vous dire ceci. Je fais très attention à ce que je vous dis. Je ne veux pas être grossier avec vous, les hommes, les humains. Je n'ai pas l'intention d'être rude avec vous, mes frères prédicateurs. Je ne le pense pas. Mais, je suis responsable, et je reconnais que ceci m'a été confié. Je ne peux pas le retenir, et je ne sais pas comment le distribuer. Je ne sais pas comment le distribuer. Je sais que cette bande sonore, oh je m'y prépare déjà. Le bureau est ouvert parce que cela va venir, tout comme cela a été le cas avec la semence du serpent. Mais c'est absolument prouvé comme étant vrai.
Juste à titre d'information, lorsque frère Branham a parlé de la semence du serpent, du péché originel dans le jardin d'Éden, on peut dire –pour utiliser une expression qui est utilisée dans la langue populaire– que le four s'est éteint. Tout le monde, tout le monde des prédicateurs, tout le peuple s'était rassemblé contre lui, et ils ont simplement dit : « C'est impossible, c'est une erreur » et ainsi de suite. Et ce fut la prédication décisive et le tournant dans le ministère de frère Branham, lorsqu'il parlait pour la première fois clairement de la semence du serpent. Cela s'est passé en 1958. Et peu de temps après, frère Branham était en route de Chicago à Jeffersonville, et quelque chose parlait dans son cœur : « Soit l'Amérique acceptera le message cette année, soit il sera à jamais trop tard pour elle ». Et c'étaient des déclarations puissantes. Et c'est justement ici, en relation avec cette prédication, que frère Branham dit :
« Je me prépare. Le bureau est ouvert, le courrier va arriver de partout comme c'était le cas lors de la prédication ou après la prédication sur la semence du serpent. Qui a enregistré les choses ? Cette semaine encore, un couple d'Angleterre était assis dans notre cuisine. Et qu’était-ce ? ».
Oui, frère Branham était un grand homme de Dieu. Et il y a de nombreuses années, nous avons entendu ces bandes magnétiques. Mais ensuite cette chose est arrivée là avec le jardin d'Éden.
La semaine dernière dans ma cuisine, lors d'une discussion en prenant un thé... mais ensuite est venue cette affaire du jardin d'Éden, ont-ils dit...
Mais il n'était plus nécessaire d'aller plus loin. C'était très clair à partir de ce moment-là, le divorce et la décision ont été exécutées. Et beaucoup, oui, pas seulement beaucoup, très, très nombreux. Frère Branham a dit si je me souviens bien : « Je suis en contact avec environ dix millions de personnes dans le monde entier par des bandes magnétiques », et ainsi de suite. Où sont-ils tous passés ? Où sont-ils tous restés ? Un discours dur, puis un autre, et le tamisage, le tri a été fait. Que restera-t-il à la fin ?
Et maintenant, nous arrivons à la question centrale : Si frère Branham, en prononçant cette prédication, s’attendait à la même chose que lorsqu'il a parlé du péché originel, pourquoi s'étonner si ces choses conduisent maintenant aussi à une décision, et peut-être à la décision finale ? Et c'est la décision finale qui compte. Si frère Branham avait dit ce que tout le monde savait déjà depuis longtemps, son bureau serait resté fermé, il n'aurait pas eu à craindre qu'une grande catastrophe se produise parmi le peuple. C'est ce qu'il attendait à juste titre de ce serment.
Ne nous trompons pas : Dieu a des voies et des moyens. Il a une manière de nous parler, et ce sera toujours très différent de ce que nous imaginons. Et nous remarquons qu'il est important de ne s'arrêter nulle part, et de dire : « oh c'est trop dur, je ne peux plus suivre ». Non. C'est justement quand les choses deviennent très dures qu'il faut tenir bon, tenir bon, aller jusqu'au bout, car seul celui qui persévère jusqu'à la fin sera couronné.
Si nous avions la promesse d'attendre encore quelqu'un qui nous serait envoyé par Dieu, ce ne serait pas si grave. Mais nous savons que nous sommes arrivés à la fin du temps de la grâce, et nous savons que frère Branham, le septième ange, a été le dernier messager et prophète adressé au dernier et septième âge de l'Église, et que personne ne viendra après lui.
Notre tâche n'est pas de prendre sa place. Notre tâche est de transmettre la parole qu'il a reçue de Dieu avec la même pureté et la même clarté. Bien sûr, cela implique certaines choses. Mais à la fin, nous constaterons que cela valait la peine de persévérer, de persévérer jusqu'à la fin, de dire oui à chaque parole de Dieu.
Si cet homme a dû dire : « Je ne savais ces choses pas jusqu'à il y a quelques jours » ; s'il a pu dire : « ce que je vous fais connaître maintenant m'a été révélé là, dans la nuit », que devons-nous alors dire à ce sujet ? Il est écrit à la page 40 :
Maintenant, à propos de la chose, je veux tranquillement mettre ces deux mots. Vous voyez, il faut que cela soit révélé. Laissez-moi les lire. Ils sont là. Maintenant, pour le mariage et le divorce. Vous voyez, cela doit être révélé. Vous ne le savez pas tant qu'il n'est pas révélé.
C'est vrai ou c'est faux ? Et j’ose dire que tous ceux qui le savaient déjà, à qui cela n'a pas encore été révélé, ce n'est ni moins ni plus. Donc, vous voyez, il faut que cela soit révélé. Vous ne le savez pas avant. Que faisions-nous avant ? Soyez tout à fait honnêtes. Si quelqu'un était divorcé, ne l'avons-nous pas traité comme un lépreux ? N'avons-nous pas passé notre vie à parler de lui ? Et qu'a dit le prophète ? Il dit : « Ce que Dieu a uni, que l'homme n'ose pas le séparer ! ». Et que dit-il encore ? Ce n'est pas encore la fin. Mais nous avons eu nos propres pensées. Nous avons eu un esprit de juge. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans le péché afin d'avoir pitié de tous. L'un était dans la boue, et l'autre là, et nous étions tous sanglants ; et Dieu a dû avoir pitié de nous tous. Il n'y a pas un seul qui puisse soulever la pierre.
Vous voyez, il faut que cela soit révélé. Vous ne le savez pas tant qu'il n'est pas révélé. Mais il a promis que dans ces derniers jours, dans ce dernier âge, chaque mystère caché de la Bible serait révélé. Voilà la chose. Il l’a promis en ces derniers temps. Tout mystère caché. Oui, qui a-t-il de si caché ? Quel est donc le mystère dans cette affaire ? Pour tous, c'est clair comme de l'eau de roche depuis vingt ou trente ans, n'est-ce pas ? En quoi consiste le mystère et la chose cachée qui devraient être révélées ?
Je ne comprends pas ce que veut frère Branham. Nous avons tous su cela à l'avance, n'est-ce pas ? Ou bien, me comprenez-vous ? j'ai parlé dans la folie... Paul dit à un moment donné : « Je parle avec folie, mais ce n'est pas ce qui m'importe ». Il ne faut pas seulement enfoncer le clou, il faut l'enfoncer de telle sorte que l'on ne voie plus sa tête, que l'on puisse désormais le raboter. C'est de cela qu'il s'agit en ce moment.
Eh bien, peut-être encore très brièvement, le temps est déjà avancé, mais il y a des choses très, très importantes qui doivent être prises à cœur à la page 40 :
Et vous savez que tout le livre, toute la Bible est une révélation. C'est ainsi que vous reconnaissez la vérité entre l'un et l'autre. C'est en raison de la révélation. Et la révélation doit être exactement en accord avec la parole, et non pas en opposition avec la parole.
Bien sûr, il est toujours venu sur la bouche des gens : « elle n'est pas conforme à la parole » ; mais la parole vient au prophète, et le Seigneur Lui-même descend, la révèle, et lui donne les contextes. Mais juste avant, il dit ici, et il se réfère à Matthieu 28 verset 19, et ensuite il donne l'exemple :
Il faut que cela soit révélé. Et tant que cela n'est pas révélé, nous ne le savons pas. Même si nous pensons avoir pris la sagesse avec des cuillères, je veux croire de tout cœur à ce que Dieu a dit, sans aucune concession, car ce n'est qu'ainsi que nous pouvons voir les choses à la lumière de la parole de Dieu dans ce temps, c'est-à-dire lorsqu'elle nous a été révélée à toi et à moi par l'Esprit.
Bien sûr, nous pouvons tous ouvrir les passages bibliques les plus divers et les lire. Mais, frère Branham ne connaissait-il pas les mêmes passages bibliques ? Le Seigneur ne connaissait-Il pas les mêmes passages bibliques qui se trouvent dans Sa parole, lorsqu'Il lui parlait sur la montagne ?
Non. Le temps est tout simplement là, et nous devons nous ranger du côté de Dieu en toute cohérence et conséquence. Et s'il est écrit : « Quiconque reçoit un prophète que J'envoie, Me reçoit ». Nous n'avons pas le choix. Et si nous avions le choix, très bien, je dirais : « Choisissez ». Nous ne pouvons pas choisir. Si nous avions le choix, le choix est fait. Dieu a choisi la bouche par laquelle Il a parlé en ce temps. Heureux l'homme qui ne s'en offusque pas et qui ne s'y arrête pas, mais qui dit : « Seigneur, je Te remercie. Fais-moi la grâce de trouver ma place, de la prendre pour que Tu puisses commencer à bénir ».
Nous aimerions tous être bénis. Mais je vous dis une chose : tant que cela va et vient dans nos cœurs, entre nous et dans nos familles, nous ne sommes pas du tout dans l'état d'esprit où Dieu peut vraiment nous bénir et nous utiliser. Il faut que chaque assemblée devienne un seul cœur et une seule âme ; une assemblée dans laquelle cet esprit peut se répandre ; une assemblée dans laquelle tous les dons et toutes les puissances de Dieu peuvent se manifester comme dans le christianisme primitif. Et celles-ci ne viennent pas par des conversations qui vont et viennent, mais tout simplement par le fait que nous nous mettons tous face à la parole de Dieu, et que nous disons : « Seigneur, Tu as parlé, nous voulons écouter », sinon, comment pourrons-nous parvenir à l'unité de la foi et de la connaissance de Dieu si nous y ajoutons toutes nos différentes interprétations ? Cela ne marchera pas. Voici l'original, voici la parole de Dieu originale.
Et je crois que de tout mon cœur que c'est la nourriture puissante. Et comme je l'ai dit récemment, quand nous la mettons dans la bouche, elle est encore douce. Mais quand nous l'avalons, tout se contracte ici, non, nous avons alors des crampes d'estomac. Mais c'est ce qui est arrivé au prophète Ézéchiel et c'est ce qui est arrivé aussi dans Apocalypse 10, dans les derniers versets. Dans la bouche, tout est encore doux, mais quand il faut l'avaler, quand il faut le faire descendre, alors soudain, les crampes apparaissent. Mais Dieu veut aussi mettre fin à toutes les crampes, et veut répandre sur nous Sa bénédiction par grâce, et veut nous aider à devenir un peuple qui peut être une bénédiction pour les autres, par grâce.
Frères et sœurs, Dieu te veut du bien, Dieu me veut du bien. Mais il est grand temps que les fondations soient déblayées et que tous les débris soient jetés à droite et à gauche, et que nous nous placions très clairement sur cette parole révélée par Dieu, et que nous disions : « Oui, c'est ainsi que Dieu a parlé, c'est ainsi qu'Il l'a révélée, c'est aussi ainsi que je la reçois et l'accepte et que je m'incline en dessous ». Vous verrez quelles bénédictions viendront sur la maison, sur la famille, sur l'église et sur tout ce que nous ne ferons que rencontrer. Et quelle que soit la manière dont le Seigneur nous conduira, mais c'est le chemin vers les bénédictions de notre Dieu.
Au début, nous avons délibérément considéré la Bible pour vous montrer que même dans celle-ci... pour ma part, celui qui cherche la contradiction peut la trouver même au sujet du baptême comme beaucoup le font même bien qu'il n'y ait pas une seule contradiction, juste une révélation et une exécution de ce qui a été dit. Et si nous prenions un autre passage biblique, dans un passage, le Seigneur dit que nous devons sortir : « Je vous donne pouvoir sur tous les esprits mauvais. Chassez les démons » et ainsi de suite. Et dans Matthieu 7, Il dit que beaucoup viendront ce jour-là en disant : n'avons-nous pas chassé les démons ? N'avons-nous pas fait ceci ? N'avons-nous pas fait cela ? Il donne l'ordre, et ensuite ceux à qui Il a donné l'ordre viennent et disent : « Seigneur, n'avons-nous pas en Ton nom ? ». Il leur dira : « Éloignez-vous de moi, vous, ouvriers d'iniquité, Je ne vous connais pas du tout ! ».
De quoi s'agissait-il ? Ils avaient parcouru une distance, comme frère Branham l'explique avec les soixante-dix, ils avaient chassé des démons, rendu des services et tout à coup, un discours dur est arrivé et ils sont tous partis et L’ont laissé derrière eux. Ils L'ont quitté et abandonné. Et à quoi leur servaient toutes les bénédictions qu'ils avaient auparavant ? Qu'est-ce que c'était ? C'était fini, ils ne suivirent pas le Seigneur jusqu'au bout et Il a dû leur dire : « Retirez-vous de Moi, Je ne vous connais pas ».
Je veux suivre mon Seigneur, mon Dieu, jusqu'à la fin, quoi qu'il arrive, et je veux dire que nous pouvons compter sur Son aide ; et par Sa grâce nous survivrons, et Il nous donnera la puissance, tout comme nous nous mettons de Son côté, Il Se mettra alors de notre côté, et confirmera Sa parole, et tiendra Ses promesses par grâce. Qu'Il nous bénisse et soit avec nous ainsi qu’avec tous nos frères et toutes nos sœurs. Qu'ils l'entendent, qu’ils sachent qu’aucun...
Et quand je pense aux nombres de ceux qui s'y mettent, qui n'ont même pas connu le baptême du Saint-Esprit, qui n'ont même pas expérimenté le baptême du Saint-Esprit et encore moins un appel pour prêcher la parole, et aujourd'hui, ils veulent être les maîtres de l'écriture ! aujourd'hui, ils veulent être les maîtres du message !
Tout d'abord, asseyons-nous au pied de notre Maître suffisamment longtemps pour que nous comprenions d'abord notre ABC, afin qu'Il puisse par grâce continuer à marcher avec nous et nous bénir.
Il y a encore de l'espérance pour tous, il y a encore un temps, c’est encore le temps de la grâce. Même si la dernière prédication qui est sortie, je crois que c'est intitulée : « Les âmes qui sont en prison », c'est une prédication qui donne parfois l'impression que le temps de grâce est terminé. Laissez-moi vous dire que tant que le Seigneur nous parle encore, tant qu'Il manifeste Sa présence et Sa parole, le temps de la grâce n'est pas encore terminé ! Les gens sont encore appelés. Je regrette seulement que ce temps se soit écoulé sans que l'on ait pu être une bénédiction pour les autres. Sommes-nous là pour passer le temps comme cela s'est finalement déjà passé, ou sommes-nous là pour nous mettre à la disposition de Dieu afin qu'Il puisse nous bénir et nous mettre en bénédiction pour les autres ? Car, en vérité, la nuit vient, où personne ne peut plus agir, et alors ce sera de toute façon suffisant lorsque nous ne pourrons plus agir. Mais c'est encore permis...
Ah, comme je voudrais... Et je vous le dis très honnêtement, quand j'étais là à l'hôpital, j'étais allongé là à l'hôpital le premier janvier, et que j'ai entendu cet homme mourir dans la pièce voisine, vous ne savez pas ce qui m'a traversé l'âme. Je devais penser aux millions de personnes qui attendent chaque jour et chaque heure leur mort sans Dieu et sans espoir, sans espérance. Il suffit d'entendre une telle personne pour se dire qu'ils t'ont probablement déporté pour que tu sois le prochain à mourir. Mais un être humain doit entendre de tels cris, de tels gémissements. Et je me suis dit : « oh mon Dieu, sauve son âme au dernier moment ». Mais peut-être que personne ne lui a parlé de la grâce de Dieu et que nous perdons notre temps au lieu de parler à nos semblables de la grâce de Dieu et du salut à Jésus-Christ, et d'apporter la bonne nouvelle, le message joyeux ! Nous perdons notre temps inutilement, au contraire, pour la destruction au lieu de l'édification des hommes.
Que le Dieu Tout-Puissant qui a tout pouvoir dans les cieux et sur la terre, ordonne de mettre un terme à tout, et qu'Il Se révèle, bénisse de la richesse de Sa grâce, à cause de Son nom ! Amen !