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Ewald Frank

Faites ce qu’Il vous dit

Le 01 janvier 1977, Krefeld, Allemagne

(Retransmis le 06 mai 2023)

Dans les deux derniers couplets, nous avons chanté : « Pluies de bénédictions sont à Toi. Donne-nous le temps du rafraîchissement, accomplis Ta parole ». Nous sommes dans cette confiance, et c'est notre prière, et c'est là que va notre confiance en ce jour. « Accomplis Ta parole pour nous maintenant, pas nos désirs, pas nos idées, accomplis Ta parole destinée à ce temps ; Tes promesses pour les derniers jours, réalise-les parmi Ton peuple ! ». Nous avons appris à mettre toutes nos idées de côté et à faire entièrement confiance au Seigneur.

À un moment donné, frère Branham dit que le mouvement de Pentecôte dans ces derniers temps nous a rappelé le début. Mais maintenant, Dieu va de l'avant avec ceux qui croient et qui Lui font confiance. Et nous attendons en ces jours ce qui s'est passé à la Pentecôte, et encore plus, encore plus. Et nous savons que Dieu a fait des promesses qui vont au-delà de ce qui était au commencement. La gloire de Dieu à la fin, sera plus grande. Et nous nous souvenons de la déclaration qu'Il a également faite : « Le mouvement de la Pentecôte nous a fait penser aux lèvres, à la bouche, au fait de parler dans différentes langues » ; puis il a dit : « Maintenant nous sommes allés au-delà de la croissance, nous avons grandi, nous sommes allés au-delà de ça ; maintenant, nous sommes arrivés à l'œil, au point le plus élevé. Nous avons dépassé la bouche. Nous sommes à l'œil, au point le plus élevé que l'on peut atteindre, à ce qui, en fait, dirige et guide tout, et qui détermine tout ».

La bouche a eu son temps. Beaucoup ont dit beaucoup de choses dans beaucoup de langues sous le ciel. Maintenant, Dieu parle dans Sa langue par révélation prophétique.

Les voyants. Vous savez que, dans l'Ancien Testament, on appelait les prophètes des voyants. Ils voyaient des visions divines, ils voyaient des événements qui devaient se produire. Et nous devons nous habituer à ce que ce ne soit pas une répétition de ce qui a commencé déjà en 1906 et s'est poursuivi à de nombreuses époques, et ainsi, a trouvé une suite.

Nous vivons maintenant dans l'âge de la maturité spirituelle. Sans omettre l'autre, mais nous mettons l'accent sur ce que Dieu a prévu maintenant pour ce temps. J'insiste : Nous ne devons et ne voulons rien omettre et laisser de côté à aucun prix ; mais nous ne voulons pas non plus nous arrêter en chemin. Nous voulons avancer pas à pas, aller de l'avant spirituellement, être revêtu de la puissance d'en-haut, de toute l'armure de notre Dieu, et Il nous la donnera en ces jours et jusqu'à la fin.

Le dernier couplet dit ici : « Ouvre la porte, ô fleuve ». Maintenant, alors que nous nous inclinons devant Toi, maintenant, alors que nous crions à Toi : « Pluie de bénédiction, pluie de bénédiction », elle est nécessaire, nous le savons tous. Du point de vue terrestre, nous nous réjouissons de la pluie, même si parfois, nous sommes un peu de mauvaise humeur et que nous sommes mouillés ; mais au fond, nous savons que la pluie est nécessaire pour que nous puissions avoir à manger. Et donc, nous devrions être spirituellement reconnaissant que Dieu fasse pleuvoir des bénédictions, et que nous ayons de la nourriture en abondance.

Je voudrais juste citer un verset que tous connaissent par cœur. Hébreu 13 verset 8. Je voudrais le lire avant la prière :

« Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement ».

Levons-nous et prions. Nous voulons prier tous ensemble.

Père céleste, avec le cœur incliné et l'esprit humble, nous venons en Ta présence sous l'aspersion du sang de l'Agneau. Nous venons à Ton trône de grâce, ô Seigneur, et Te prions : Penche-Toi en cette heure vers nous. Dieu fidèle, écarte tous les obstacles du chemin, enlève toute incrédulité, tout doute et toute petite foi. Seigneur, qu'aujourd'hui, par Ta parole et par Ton Esprit, Tu fasses naître une foi vivante dans nos cœurs, une foi qui fait bouger Ton bras, une foi qui, en tant que réalité divine, donne des résultats.

Fidèle Seigneur, nous sommes réunis ici devant Ta face et nous Te remercions pour Ta puissante parole. Tu nous as maintenus dans Ta grâce, Tu nous as révélé Ta parole et Ta volonté.

Qui sommes-nous pour qu'un tel grand Dieu s'abaisse jusqu'à nous et nous parle ? Seigneur, rends Ta parole si fraîche, si vivante, si puissante aujourd'hui, en cette heure ! Fais-en l’épée de l'esprit, et qu'elle le devienne ! Seigneur, que Ton Esprit règne au milieu de nous, et que tout autre esprit soit banni de cette pièce, de cette salle, au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu !

Seigneur, Ton peuple est libre ! C'est une année de salut, une année de jubilé, une année de rédemption, de libération, de réconciliation ! Nous Te remercions pour cela. Et cette année ne sera terminée qu'avec Ta venue. Seigneur, ce n'est pas une année de trois cent soixante-cinq jours, mais nous parlons du temps de la grâce, le temps de la grâce qui s'achève maintenant.

Seigneur, nous nous souvenons aussi de tous ceux qui n'ont pas pu venir, qui ne sont pas là aujourd'hui. Ô Dieu, enseigne-nous à prier, enseigne-nous à croire. Je revendique Ton peuple, j'exige Ton peuple et ils viendront et entendront Ta voix.

Seigneur, glorifie-Toi, Toi-même. Glorifie Ton nom et accorde nos cœurs à Ta parole, ô Dieu, et bénis-nous tous de la richesse de Ta grâce. Nous Te le demandons au nom de Jésus. Amen.

Ce sont les jours que nous avons attendus, et nous croyons que Dieu tiendra Sa parole, qu'Il veut l'accomplir, la tenir ; et nous devons nous détacher, nous dépouiller, nous vider de toutes nos propres idées et pensées, et nous confier entièrement au Seigneur, et faire entièrement confiance au Seigneur. Quand Il a dit à Ses disciples autrefois : « Restez à Jérusalem jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en-haut », ils n'avaient rien d'autre à faire que ce qu'Il avait dit, et c'est là que réside toute la bénédiction ; et c'est ainsi qu'est liée l'accomplissement de la promesse. « Faites ce qu'Il vous dit ». C'est là la clé qui s'étend sur tout l'évangile : Ce qu'Il vous dit, faites-le ; et ce qu'Il dit s'accomplit.

Quand Il a craché sur le sol et a fait une pâte, et a enduit les yeux de l'aveugle, tous les critiqueurs auraient pu dire toutes sortes de choses, mais le Seigneur a dit : « Va et lave-toi dans l'étang de Siloé, et tu verras ! ». Et il en fut ainsi : Il alla, et fit ce que le Seigneur lui avait dit.

Quand nous faisons ce que le Seigneur nous dit, alors Il assume la responsabilité pour ce qu'Il a dit. Mais, si nous ne faisons pas ce qu’Il a dit, cela dépendra de nous alors. Non. Nous voulons donc placer cette phrase biblique au-dessus de ces réunions : « Faites ce qu'Il vous dit ».

Il a dit beaucoup de choses, mais pour ces jours dont nous avons maintenant le souvenir, Il a dit : « Attendez à Jérusalem jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en-haut ». Personne ne savait ce qui allait se passer, ni comment. Ils n'avaient peut-être pas encore même compris ce qui était promis dans ces paroles. La promesse avait été faite, mais ils ont fait ce que le Seigneur leur a dit : Ils sont venus se réunir d'un commun accord, dans la prière.

Et là où nous faisons ce qu'Il nous ordonne, Lui alors fera ce qu'Il nous a promis ! C'est aussi simple que cela, et c’est pourtant parfois un peu difficile.

Autrefois, ils avaient vu le Seigneur de leurs yeux terrestres. Ils L'avaient entendu et pouvaient suivre Ses directives à la lettre. De la même manière, maintenant, cela est aussi le cas : Il nous a parlé très clairement, très clairement. La parole qui s'adressait autrefois à Son peuple est la même parole qui s'adresse à nous aujourd'hui comme Son peuple. Aujourd'hui, Il dirait ce qu'Il disait autrefois ; et autrefois, Il a dit ce qu'Il dirait aujourd'hui. Avec Lui, il n'y a pas de changement, pas de changement ; Il reste le même pour toute l'éternité.

Et nous attendons dans ces jours que nous nous rapprochions de Dieu, qu'Il puisse nous bénir plus que jusqu'à présent, et que nous puissions revivre une partie de ce qui s'est passé dans l'église primitive. Nous pourrons de nouveau vivre la même chose. Nous croyons en effet que, tout à la fin, de plus grandes choses encore se produiront. Mais dès maintenant déjà, des grandes choses peuvent se produire.

Nous voulons mettre de côté nos propres idées, mais nous voulons malgré tout que Dieu reçoive quand même ce qui Lui revient de plein droit. Que ce soit des réunions au cours desquelles nous ne nous contentons pas d'écouter la parole de Dieu, mais où nous constatons les effets de la puissance de Dieu qui résident dans Sa parole.

Sa parole –nous l'avons souvent dit– contient Sa puissance, et ne revient pas à vide, sans effets. Elle accomplit toujours les choses pour lesquelles elle a été envoyée.

Nous sommes ici aujourd'hui, et je préférerais ne pas parler du tout, mais dire simplement : « Prions ». Mais cela aussi doit nous venir de Dieu. Il faut qu'il y ait un désir du cœur, un élan du cœur pour que nous ne nous contentions pas de parler avec nos lèvres, mais de notre cœur, crier à Dieu ; et de telles personnes ont alors la promesse : « Avant qu'il n'appelle, Je répondrai ». Pourquoi ? Parce que Dieu a déjà vu le désir sincère du cœur avant même que nous ne l'ayons exprimé avec nos paroles, et que ces paroles aient franchies nos lèvres. Notre Dieu est tout de même un Dieu qui connaît nos cœurs, et Il veut baptiser d'Esprit de feu. Ce n'est rien qui serait désormais hors de portée, mais qui, en fait, fait tout simplement partie de notre vie.

Le royaume de Dieu est un royaume spirituel ; et là où il n'y a pas l'Esprit de Dieu, là où l'Esprit de Dieu ne peut pas être, là, le royaume de Dieu ne peut pas non plus être ! Là, on peut chanter concernant le royaume de Dieu, et parler du royaume de Dieu, mais le royaume de Dieu n'existe que là où Dieu peut Se manifester par Son Esprit.

Quand Il S'est fait chair en Jésus-Christ notre Seigneur, il est écrit : « Le royaume des cieux s'est rapproché ». Mais maintenant, il est en nous ! Nous sommes dans le royaume de Dieu, et le royaume de Dieu est en nous ; nous sommes en Christ, et Christ est en nous ; nous sommes dans la parole, et la parole est en nous.

C'est toujours de cette interaction dont nous avons besoin pour suivre le rythme de notre vie de foi ; c'est la seule façon de passer de la théorie à la pratique.

Et je l'ai déjà dit au commencement : Je suis ému, touché par la pensée qu'avec Dieu, tout est déjà accompli, une réalité accomplie ! Chaque promesse inscrite dans la parole de Dieu, est déjà quelque chose de décidé, quelque chose de réalisé pour Lui, d'achevé devant Sa face, parvenu à son achèvement ; même si nous attendons encore son accomplissement, pour Dieu, tout est déjà fait, mais Il veut le réaliser dans les croyants.

Maintenant, venons-en tout de suite à nous. Dieu est une réalité. Sa parole est une réalité. Sa naissance, Sa vie, Ses souffrances, Sa mort, Son ensevelissement, Sa descente en enfer, Sa résurrection, Sa montée au ciel, tout est une réalité divine. Qu'en est-il alors de toi et de moi ? Nous aussi, nous sommes des réalités divines ! Nous sommes des fils et des filles de Dieu. Nous étions en Christ, et nous sommes en Christ, et nous serons en Lui.

Paul l'explique d'ailleurs dans Romains 6 : « Je suis crucifié avec Christ, je suis enseveli avec lui et ressuscité avec Lui pour une vie nouvelle, pour marcher en nouveauté de vie ». Ailleurs, nous lisons qu'en Christ, nous sommes transportés dans les lieux célestes. Nous avons été transférés dans les lieux célestes. Est-ce que vous le comprenez ? Que notre Seigneur est une réalité, ça, nous le croyons tous ! Mais, de même qu'Il a été engendré par l'Esprit et qu'Il est né dans ce monde, nous avons aussi été engendrés par le même Esprit, et nous sommes nés dans ce monde-là d’où Il est venu. Il est devenu mortel afin que nous puissions devenir immortels.

Bien-aimés, nous devons le croire et le saisir dans la foi. C'était aussi une réalité. Il a pris notre place, c'était aussi une réalité. Nos péchés à tous ont été mis sur Lui ; un homme de douleur, évité par les gens ; Son apparence était si déformée que personne ne supportait Le regarder ; Il était donc atteint par le mal, par les douleurs que le péché avait infligé à l'humanité, et cela était tel qu'on ne pouvait pas le regarder, mais on L'évitait.

Mais ensuite, la situation s'est inversée : Il était la réalité. Il était la vie, la mort. Oui, quoi que ce soit, quoi que cela puisse être. Mais la réalité ne peut pas l'être pour toujours car il y aura toujours un début et une fin. Tout ce qui a eu un début a aussi une fin ; et la mort ne sera plus !

Bien-aimés, nous devons commencer à faire la différence entre la réalité et le mensonge. Faire la différence. Tout ce qui vient du diable est mensonge, et c'est lui, (le diable), le menteur depuis le commencement. Tout ce qui vient de Dieu est vrai et nous sommes nés de Dieu ; nés, et donc, unis dans la véracité avec Dieu par Sa parole et par Son Esprit. Ça, c'est la réalité. L'avons-nous déjà ressenti ? Je pense que oui, en partie. Mais nous ne l'avons pas encore perçu avec suffisamment de force. L'incrédulité nous a empêchés de voir cela clair à toujours. Cette vision claire a toujours été obscurcie, mais je pense que Dieu veut nous accorder la grâce de voir clairement les réalités divines, et qu'elles ne soient plus obscurcies, mais que nous ayons cette vue claire pour les réalités divines, et que nous puissions aller de clarté en clarté et de connaissance en connaissance, et que nous soyons changés, transformés à Son image, selon que cela se fait par le Seigneur qui est l'Esprit ; et, où se trouve l'Esprit du Seigneur, là est la liberté, la liberté divine !

Le premier passage biblique que notre Seigneur a lu était tiré des Ésaïe 61 : « L'esprit de l'Éternel Dieu se repose sur moi pour annoncer aux captifs leur libération ».

Bien-aimés, lorsque l'Esprit du Seigneur Dieu est une réalité divine et qu'Il se repose sur l'Église, alors, il faut annoncer aux prisonniers leur libération ; et leur libération doit être annoncée, et ils doivent l'expérimenter sous l’écoute de la parole de Dieu. En fait, les hommes doivent être saisis par la réalité divine et en faire l'expérience sous l’écoute de la prédication de la parole de Dieu. Nous devons également comprendre que la parole de Dieu est une réalité, et bien plus encore : Elle est aussi une autorité, une autorité divine ! Il est écrit : « Le Seigneur a chassé les démons par la parole ! ». Il a parlé, et cela se produisit ! Le diable ou les démons ne se détourneront pas de tes paroles ni des miennes, ils ne reculeront pas ! mais ils doivent s'incliner devant l'autorité de la parole de Dieu. Ils ont à s'incliner devant l'autorité de la parole de Dieu, au nom de Jésus de Nazareth !

Ça, c'est une réalité divine. Et savez-vous pourquoi ? Pas une théorie, mais une pratique divine : Jésus-Christ a vaincu la mort et l'enfer. Il a pris les clefs à Satan, et est ressuscité d’entre les morts le troisième jour, et Il a dit : « Je vis et vous vivrez aussi ». Croyons dès à présent que nous n'avons à faire qu’à des réalités divines.

La réalité divine, c'est que tous les pécheurs qui viennent à Jésus-Christ et croient en Lui comme leur Sauveur personnel, le pardon de toutes les fautes et de tous les péchés leur a été promis ! Et pas seulement cela, mais a été offert par grâce, a été accordé déjà par grâce. Cette promesse remonte jusqu'au Christ. Depuis Christ, les promesses sont devenues une réalité divine, parce que Christ était Dieu manifesté en forme humaine. Christ est une réalité divine, et tout ce qui a été promis est devenu réalité en Lui.

Premièrement, celui qui veut voir Dieu doit bien voir le Seigneur ; et il lui arrivera ce qui est arrivé à Thomas lorsqu'il a touché le Seigneur, il L’a vu et il L’a touché, et il n'a pu que s'exclamer : « Mon Seigneur et mon Dieu ! ». Réalité divine sous forme humaine marchant sur cette terre.

Aujourd'hui, toi et moi, nous sommes des fils et des filles de Dieu. Nous sommes des réalités divines, des enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ, notre Seigneur. Ça, c'est l'évangile. Ça, c'est le message de joie ! Et ce qui est merveilleux, ce qu'il est vrai ! C’est vrai ! Si ce n'était qu’une musique pour le futur, je ne serais pas ici aujourd'hui avec cette certitude. Et Paul a écrit aux Corinthiens : « Si Christ n'est pas ressuscité d’entre les morts, alors notre prédication est vaine » ; mais, puisque Christ est ressuscité d’entre les morts –et je peux le dire avec l'autorisation de Dieu– c'est pourquoi notre prédication est pleine, pleine de la puissance de la résurrection ! Ce ne sont pas des paroles vides, c'est un tombeau vide ! Alléluia !

Ça, nous devons le comprendre. Et quand nous l'aurons compris, alors, ton tombeau et le nôtre seront aussi vides ! Ma tombe sera déjà vide car nous serons toujours avec Lui pour toujours. Il est parti, Il est allé pour nous préparer la place, ne l'oubliez pas. Nous n'avons plus à faire qu'à des réalités. Le tombeau où gisait le Crucifié est vide, mais la parole de la croix est pleine, et c’est une puissance de Dieu pour tous ceux qui y croient.

Mes bien-aimés, si nous pouvons ces jours-ci, avec l'aide de Dieu et Lui avec nous, nous parviendrons à franchir ce mur du son, et à nous réveiller soudain ; et nous comprendrons qui nous sommes, en fait.

Selon la chair, beaucoup ont connu le Seigneur. Ils ont dit : « Oui, nous connaissons ses frères et ses sœurs. Celui-ci, n'est-il pas le fils du charpentier ? etc. ». Oui, selon la chair, nous nous connaissons aussi. Mais, Paul dit dans 2 Corinthiens 5 verset 16 : « C'est pourquoi, nous ne connaissons plus personne selon la chair », non, « MAIS si nous avons connu Christ selon la chair, nous ne le connaissons plus de cette manière ». Qu'est-ce qui s'est passé ? Il était venu dans la chair pour souffrir et mourir afin d'ôter la mort, le pouvoir de la mort. L'aiguillon de la mort avait piqué Son talon, mais Son pied est descendu sur lui, et Il a brisé sa tête, la tête du Serpent, Il a écrasé la tête du Serpent.

Depuis Genèse 3 verset 15, il s'agissait d'une promesse faite, d'une promesse faite. Depuis Golgotha, cela est devenu une réalité divine ! Et c'est ce que nous devons comprendre, et alors, nous sommes aidés. Nous voulons désormais, avec l'aide de Dieu, n’avoir à faire qu'à des réalités divines ; et alors, nous regardons loin de nous, nous nous détournons de nous-mêmes et aussi les uns des autres, et nous levons les yeux vers le Seigneur de qui vient tout notre secours et nos biens. Le secours vient du Dieu qui a fait le ciel et la terre, Celui qui ressuscite les morts, et qui peut rendre la vue aux aveugles, et faire marcher les boiteux et les paralysés.

Notre Dieu veut nous utiliser pour cela, comme de petites réalités divines, mettre en pratique Sa sainte parole ; et nous dirons alors, comme notre Seigneur l'a fait : « Ce n'est pas moi qui fais ces œuvres, mais mon Père qui habite en Moi, c'est Lui qui fait ces œuvres ». Il en sera ainsi pour nous tous.

Supposons que les morts ou certains d'entre eux soient ressuscités avant la résurrection, dans ce cas, il n'y aurait eu aucun d'entre nous qui aurait pu ressusciter un mort. Mais le Seigneur est le Maître sur la vie et la mort. La parole brûlait dans leur âme par l'Esprit déposé en eux. Ah, comme ils ont aspiré à voir l’accomplissement de ce dont ils ont prophétisé ! et ils se sont endormis avant de voir ces choses.

Et nous vivons à la fin du temps de la grâce, où Dieu restitue, restaure tout ce qui a été perdu ; et Il est capable de faire plus, au-delà même de ce que nous pourrions demander. C'est dans un tel temps que nous vivons actuellement. C'est une réalité que Dieu a révélé Sa parole. Et cela doit avoir été fait dans un but bien précis. La parole de Dieu est toujours en relation avec Son peuple, et à cela est lié un objectif, un but bien précis. Et nous croyons que Dieu a voulu que les personnes avec lesquelles Il a fait alliance, qui font donc partie de Son peuple de l'Alliance du Nouveau Testament, Il veut que ces personnes-là entendent toutes les paroles de l'Alliance, et qu'ils y croient de tout cœur.

Une grande partie de ce qui a été prophétisé pendant des siècles et des millénaires est aujourd'hui l'histoire, et l'histoire est déjà une réalité. Et il s'agit, pour nous, de la réalité divine dans le royaume de Dieu, au milieu de Son peuple, maintenant. Nous pouvons parler beaucoup que le peuple d'Israël est une réalité que l'on ne peut nier, et nous nous en réjouissons. Mais ce n'est pas ta réponse ni la mienne ! Ça, c'est la réponse pour Israël. Ta réponse et la mienne doivent être en lien, en relation avec les promesses de Dieu maintenant pour l'Église.

Et nous ne serons pas plutôt intérieurement satisfaits tant que nous n'aurons pas vu la dernière promesse faite à l'Église accomplie. Dieu avait promis qu'à la fin des jours, Il enverrait un prophète. Est-ce que cela est une réalité ? Absolument ! Dieu a promis de faire sortir Son peuple de Babylone. Cela s'est-il produit ? Dieu a promis d'enseigner et de rétablir toutes choses.

Et c'est là que nous arrivons au point où nous ne pouvons plus passer outre, auquel nous ne pouvons plus échapper, car l'un est lié à l'autre. Tout est déjà devenu réalité jusqu'ici. Maintenant, cela doit devenir réalité dans l'Église et par l'Église ; cela doit devenir une réalité divine au travers de l'Église, et c'est là que notre foi est mise à l'épreuve, et est exigée. Jusqu'où pouvons-nous faire confiance à notre Dieu ? Jusqu'où va notre foi ? Où s'arrête-t-elle ? Où s'arrête-t-elle ? Qu'elle soit ancrée dans la parole de Dieu qui ne connaît pas d'arrêt ! La parole de Dieu ne connaît pas d'arrêt : Elle a déjà prédit une étape après l'autre. Et nous marchons dans la ferme foi dans le Dieu vivant, avec Sa parole ancrée dans notre âme, avec le Seigneur, de clarté en clarté et de connaissance en connaissance.

Mais maintenant, nous voulons voir que l'Esprit de Dieu, que l'Esprit de l'Éternel Dieu se repose sur l'Église. Tel qu'Il se reposait sur la Tête de l'Église, de même, Il doit se reposer sur le corps. Les deux vont de pair et forment l'unité divine : « Père, Toi en moi et moi en eux, afin que nous soyons un ». L'Église est une réalité divine ici sur la terre.

Sur l’île de Patmos, Jean a vu le Seigneur comme le Ressuscité, au milieu des sept chandeliers d'or. Où se trouvaient ces sept chandeliers d'or ? Où étaient-ils ? dans le ciel ? Où étaient-ils ? Sur cette terre ! Des églises locales sur cette terre ! Et le Seigneur marchait au milieu de ces Églises locales, de ces sept chandeliers d'or. Merveilleux. Une merveilleuse réalité !

Qui est la réalité divine dans l'Église ? Toi et moi en premier lieu ? Non. Tout au plus, en deuxième position. Mais Christ, le Seigneur, en tant que réalité divine, c'est Lui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or. C'est par Lui qu'est devenue la réalité divine sur la terre. C'est ainsi aussi que l'Église de Dieu est devenue une réalité divine sur la terre par Lui, en Son sein. Et là, nous ne pouvons plus nous en écarter. C'est ce que nous devons saisir par la foi, pour la gloire de Dieu ; car nous avons été saisis par Christ. Alléluia ! Gloire à notre Dieu !

Résumons tout. Christ, réalité divine sous forme humaine, marchant sur cette terre ; et ensuite, Il a payé le prix. Pour qui ? Pour l'Église qui constituait Son corps et devait poursuivre Son ministère. Au plus tard, après Sa résurrection, même le dernier d'entre Ses disciples a compris qu'il s'agissait d'une réalité divine. Alléluia !

Mes bien-aimés, si nous sommes ressuscités avec Christ pour une vie nouvelle, pour marcher en nouveauté de vie, alors, nous comprenons que nous avons à faire à la réalité divine. Nous avons à faire à la réalité divine aussi certain que Sa vie, Ses souffrances, Sa mort, Sa résurrection, tout cela sont et restent des réalités divines ; de la même manière, le jour de la Pentecôte est une réalité divine.

Mes bien-aimés, nous voulons nous y préparer. Nous devons nous préparer et dire : « Dieu fidèle, nous voulons vivre avec Toi, maintenant à la fin, ce que nos frères et sœurs ont vécu au commencement ! ».

Lorsque nous aurons reconnu cette réalité divine, et compris que Satan, toute puissance de l'enfer et de la mort, toute maladie, tout péché, tout ce que la transgression et la malédiction ont apporté, que tout cela a été réglé par Golgotha et ôté, car « le châtiment était sur lui, afin que nous ayons la paix, et c'est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris » ; C'est une réalité divine. Nous sommes guéris ! Pas « nous serons guéris », mais : « Nous sommes guéris ». C'est une réalité divine que nos péchés sont expiés, nos fautes payées, notre ingression pardonnée, nos maladies guéries. C'est une réalité que Christ est le Fils de Dieu, et que le Fils de Dieu est notre Sauveur, notre Rédempteur. Ça, c’est une vérité ! Accepte-le aujourd'hui dans la foi comme une réalité divine, et toi aussi tu verras ce qui se passera.

Tant que les hommes le feront avec leur seul raisonnement, rien ne se passera ! Mais, à partir du moment où la parole de la croix devient une puissance de Dieu, alors, la réalité devient réelle dans ta vie et dans la mienne, et Christ vient habiter, par la foi, dans nos cœurs. C'est ce que disent les saintes Écritures : « Christ en nous, l'espérance de la gloire ». L’Écriture dit : « Celui qui est en vous est plus fort que celui qui est dans le monde ». Parfois, moi aussi je suis découragé ; et à ce sujet je dois m'en remettre au Seigneur, venir à Lui et dire : « Dieu fidèle, pardonne-moi de m'être laissé aller. J'ai agi ainsi envers Toi par manque de foi, voire par incrédulité, par petite foi ».

Oh, si tu pouvais croire, tu verrais des miracles ! Tout est déjà arrivé du côté de Dieu ; aux yeux de Dieu, c'est déjà fait. Dieu ne peut plus sauver ni guérir personne. Quand le Seigneur est mort à Golgotha, tous ceux qui devaient être sauvés l'ont été, et tous ceux qui seront guéris l'ont été. Ils l'ont été il y a deux mille ans ! C'est accompli ! Réalité divine par la croix de Golgotha ici sur cette terre, pour tous ceux qui peuvent croire de tout leur cœur.

Vous ne croyez quand même pas un homme. Vous croyez Dieu. Je veux dire que, si on doute de ce que dit un homme, si on le met en doute, on l’attriste. Une personne dont on ne croit pas ce qu'elle dit, dont on ne peut pas croire tout à fait ce qu'elle rapporte, alors cette personne est très affligée, oui. Cela lui fait de la peine, parce qu'on ne croit pas à ce qu'elle dit, on n'accorde pas de confiance.

Bien-aimés, avons-nous déjà pensé à cela ? À la peine que nous avons causée à notre Dieu en ne croyant pas tel que c’est écrit, en ne croyant pas toujours ce qu'Il disait ? Ce qu'Il vous dit, faites-le ! Et c'est en cela que résidait la victoire, la bénédiction.

La première fois, aux noces de Canaan, en Galilée, (Il a été dit) : « Ce qu'Il vous dit, faites-le ! ». Et c'est là que le miracle se produit. Savez-vous que le Seigneur n'a plus prié sur l'eau pour que ça devienne du vin ? Il n'a fait que donner des instructions : « Remplissez les cruches d'eau », puis Il dit : « Puisez du vin ». Le miracle s'est produit parce que des gens ont écouté Sa parole, l'ont cru, et ont fait ce qu'Il a dit. C'est entre leurs mains que Dieu a fait le miracle, parce qu'ils ont fait ce que le Seigneur a dit.

Ce qu'Il vous dit, faites-le ! Il a dit : « Prêchez l'Évangile », nous voulons le faire. Il a dit : « Imposez les mains aux malades et ils seront guéris », faisons-le ! Pourquoi ne pas le faire ? Il a dit qu'Il ne peut pas accomplir Sa parole si ce n'est que nous l’exécutons. S'Il avait dit : « Remplissez les cruches d'eau », et que les gens auraient dit : « Oui, attendez, nous voulons du vin, pas de l'eau. Seigneur, nous voulons du vin, tu n'as pas bien compris, nous voulons du vin, pas de l'eau. Il ne nous manque pas d'eau, il nous manque du vin ! ».

Ne vous inquiétez pas. Ce qu'Il vous dit, faites-le comme Il vous le dit ! Et c'est là que nous verrons, pendant que nous sommes en train d'obéir, pendant que nous faisons ce qu'Il dit, comme Il l’a dit, c'est là que nous verrons les réalités divines, les miracles de Dieu devant nos yeux. Les miracles ne se produisent pas parce qu'on en parle. Les miracles ne se produisent pas là où l'on veut émouvoir le ciel par des prières bruyantes à haute voix. Les vrais miracles de Dieu se produisent lorsque nous faisons, au nom du Seigneur, ce qu'Il nous a demandé de faire, ce qu'Il nous a ordonné de faire ; car Il nous confirme... Ce n'est pas nous qu’Il confirme, Il confirme Sa parole. Et quand nous faisons Sa parole, nous la mettons en pratique, alors nous regardons simplement comment est-ce qu'Il la confirme tout simplement, et alors, tout devient très facile.

Les hommes qui ont versé l'eau n'avaient pas de soucis. Ils n'avaient qu'à faire ce que le Seigneur leur avait ordonné. Le reste, Il l'a fait ! La réalité divine : Jésus-Christ ici-bas en chair et en os, en forme humaine, une réalité divine. Depuis lors, le royaume de Dieu est au milieu de nous, oui, à l'intérieur de nous, en nous. Depuis lors, la réalité divine doit être poursuivie dans l'Église et par l'Église.

Et c'est là que Dieu nous appelle aujourd'hui à le croire, à le croire Lui, à Lui faire confiance et à faire ce qu'Il a dit. « Jésus-Christ, le même hier, le même aujourd'hui, et le même éternellement » ; et cela signifie, dans un langage clair : « Ce qu'Il a fait hier, c'est ce qu'Il veut faire aujourd'hui ».

Oh, que pourrait-il se passer si nous nous considérions tous comme de petites réalités divines qui ont été placées dans le royaume de Dieu, avec une responsabilité et une tâche divine en tant qu'Église du Dieu Tout-Puissant ? Alors le Seigneur pourrait alors commencer à agir ; alors nous aurons une tâche à remplir. Et, à partir du moment où une tâche divine nous est confiée, nous pourrons certainement distinguer, avec certitude, que tout le reste n'a plus d'importance. Nous ne comptons plus, nous nous sommes consacrés à cette grande tâche divine, à cette grande responsabilité divine, et faisons face à la tâche qui nous a été confiée en tant qu'Église.

Notre Seigneur, le Fils de Dieu, a dit : « Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie », et pas autrement ! Le même envoi divin et la même autorité divine, le même royaume de Dieu, la même parole de Dieu. « Petites réalités divine ». Pour reprendre l'expression choisie par frère Branham, il a dit : « Christ est le Oint et nous sommes les oints ». Et alors seulement, nous pouvons nous appeler chrétiens, pas avant. Car, être chrétien, ça ne signifie pas de dire : « Je suis un chrétien », mais quand je dis que suis chrétien, ça veut dire que je suis oint du Saint-Esprit ! Alors il est chrétien ! C'est alors seulement que l’onction peut nous instruire sur tout, et nous conduire dans toute la vérité, parce que l'Esprit de Dieu habite dans notre cœur.

Et c'est ainsi que Jean a écrit : « Vous n'avez pas besoin que quelqu'un vienne à vous pour vous enseigner ». C'est ce qui se passe aujourd'hui, n'est-ce pas ? Des gens viennent et veulent enseigner, et ils en savent toujours beaucoup plus que ceux qu’ils veulent bien instruire. Tout cela n'est pas biblique. « Vous n'avez pas besoin que quelqu'un vienne vous enseigner », vous avez reçu l’onction ! Et ainsi, tel que l’onction vous enseigne, c'est ainsi que cela est juste devant Dieu, et c'est ainsi que nous sommes tous égaux devant Dieu, et enseignés de la même manière. Nous avons le même enseignement par la même onction. C'est ainsi que les choses sont justes devant Dieu.

La réalité divine doit commencer, et cela, maintenant, aujourd'hui, ce soir, pas demain. Aujourd'hui, nous devons prendre conscience de notre état, de notre position, la position dans laquelle Dieu nous a placés. Nous sommes, certes, dans ce monde, mais dans ce monde, Dieu a Son Église et a Son Royaume.

Et je vous le dis sans détour : La seule tâche qui constitue le contenu de ma vie, c'est le Royaume de Dieu, la cause du Royaume de Dieu, les choses du Royaume de Dieu. Tout le reste est noté à droite et à gauche. Mais le centre est le Royaume de Dieu.

Qui veut être témoin du fait que l'Église devienne une réalité divine, que les fils et les filles de Dieu soient manifestées, et que Dieu puisse nous confier davantage qu'Il ne l'a fait jusqu'à présent, et que nous réalisions que tout ce qui s'est passé avec Christ, a été fait pour nous, à cause de nous, pour que nous puissions devenir, par Lui, des enfants de Dieu ? Et si nous sommes des enfants de Dieu, alors nous sommes aussi héritiers, héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ.

Tout ce qui se passe maintenant devient une réalité divine, et un élément constitutif de l'Église. L'Église est constituée de ces réalités divines, car c'est une Église-parole. Et l'Église fait les choses et agit en accord et conformément à la parole.

Et Dieu qui a confirmé au commencement Sa parole par des signes et des miracles qui l'accompagnaient, ne devrait-Il pas faire la même chose à la fin ? Ne devrions-nous pas prier à la fin comme ils le faisaient au commencement ? « Seigneur, étends Ton bras ! Fais que des miracles et des signes s'accomplissent par le nom de Ton serviteur, Jésus. Étends Ton bras pour la guérison, etc. ».

Dieu veut que nous croyions de manière biblique, pensions de manière biblique, parlions de manière biblique, priions de manière biblique, agissions de manière biblique. Dieu veut tout cela. Et si nous en arrivons à ce que, même nos conversations se déroulent dans les limites de la parole de Dieu, et que nos pensées peuvent être prises sous l'obéissance de Sa volonté et de Sa parole, alors l'Église pourra se lever ! Personne ne veut plus de quelque chose qui lui soit propre ou bien qui vienne d'un frère. Chacun veut être conduit réellement par l'Esprit de Dieu, poussé par l'Esprit de Dieu en toutes choses, pour faire ce que Dieu veut qu'on fasse, et rien d'autre !

Que le Seigneur nous donne la grâce de pouvoir, maintenant, nous permet de voir les réalités divines dans l'Église : Christ, réalité divine ! Sa naissance, Sa vie, Ses souffrances, Sa mort, Sa résurrection, Sa montée au ciel, Il est assis à la droite de la majesté de Dieu, tout cela sont des réalités divines ! La mort vaincue : réalité divine ! Jésus en est la preuve, le troisième jour, Il est ressuscité d’entre les morts.

Mais, tout cela s'est passé pour Lui ou pour toi et pour moi ? Il l'a fait pour toi, Il l'a fait pour moi, à cause de toi et à cause de moi. Lui, la seule réalité divine, la parole faite chair, a marché sur cette terre pour racheter des hommes, se révéler à eux et faire d’eux des réalités divines. Et je dis aujourd'hui : Nous sommes la réalité divine en tant qu'Église du Dieu vivant, en tant que « la colonne et l'appui de la vérité », alléluia ! gloire et honneur à notre Dieu !

Et si nous l'acceptons dans la foi, et confessons cela de notre bouche... Permettez-moi de le dire clairement : La foi dans ton cœur ne te sert absolument à rien si tu ne prononces pas ce que tu crois dans ton cœur avec tes lèvres. Ce n'est qu'alors que cela devient ton témoignage personnel ; et alors, le diable ne peut plus rien contre toi.

Tu peux rester ici aujourd'hui, t'asseoir et penser en toi-même : « Oui, tout va bien, c'est comme ça, tout est en ordre, je suis un enfant de Dieu, je suis né de nouveau, mes péchés sont pardonnés », et tu penses en toi-même : « C'est une réalité divine ». Je te le dis : Si tu ne le prononces pas par la foi de ton cœur avec ta bouche, si tu ne le confesses pas, tu continueras à être dans les luttes. Mais si tu l'affirmes de ta bouche, tu le confesses, tu le prononces de ta bouche, et que tu dis : « Seigneur, aujourd'hui une lumière s'est allumée en moi, aujourd'hui c'est devenu clair pour moi. Ça ce n'est pas une théorie, ce n'est plus une théorie, c'est une réalité divine. Je Te remercie pour la réalité divine dans ma vie et je crois que Tu as fait de moi une réalité divine. Je suis un enfant de Dieu », et vous verrez ce qui se passe sans effort.

Ne pas se contenter de le dire, mais le prononcer par la pulsion du cœur dans la foi, et vous verrez que quelque chose se délier, se libérer en vous, et vous commencerez à louer le Seigneur, à exalter le Seigneur ; et alors le diable ne vous attaquera plus que de l'extérieur, mais il ne vous attaquera plus de l'intérieur. Et comme ça, vous vous rongez de l'intérieur, et toujours : « C'est grave, c'est grave, il faut que cela cesse, cela doit cesser ». Nous sommes totalement rachetés, sauvés, délivrés par le sang de l'Agneau.

Permettez-moi de conclure et de lire la parole que je voulais lire au commencement. Nous avons demandé à Dieu la conduite de Son Esprit, et Il nous l'a donné. Loué soit Son saint nom ! Ézéchiel chapitre 16 à partir du verset 4 :

« Et quant à ta naissance, le jour où tu es venu au monde, on ne t'a pas coupé le cordon ombilical, on ne t'a pas lavé dans un bain d'eau, on ne t'a pas frotté avec du sel, on ne t'a pas enveloppé dans des couches. Aucun œil ne t'a regardé avec compassion pour te rendre quelques services d'amour de ce genre et pour avoir miséricorde de toi ; mais tu as été jetée en plein champ, on s'est si peu soucié de ta vie au jour de ta naissance ».

Et maintenant arrive.

« Je passais près de toi, je te vis te tordre dans ton sang, et je t'ai dit, alors que tu étais étendu dans ton sang : Tu vivras ».

Est-ce que cela n'est pas une parole merveilleuse ? Qui s'est soucié de nous ? Qui s'est occupé de nous lorsque nous sommes nés dans ce monde ? Mais je veux vous dire une chose : Quand le Seigneur est passé devant nous, quand Il nous a appelés et qu'Il nous a adressés Sa parole, alors qu'Il nous voyait sans défense, sans aide, nous débattre dans notre sang, Il a dit ici au verset 6 : « Je passais près de toi, je te vis te tordre dans ton sang, et je t'ai dit, alors que tu étais étendu dans ton sang : Tu vivras ». Savez-vous quand cela s'est produit ? Quand le Seigneur t'a fait revenir, toi et moi, quand Il t'a appelé, quand nous sommes nés de nouveau, toi et moi, pour une espérance vivante.

Qu'ont donné les hommes pour ta vie et la mienne ? À qui avons-nous été utiles ? Pour qui avons-nous eu une signification ? (Nous sommes) pour l'un, une bonne force de travail ; pour l'autre, autre chose encore, un bon employé... Avons-nous signifié quelque chose pour l'éternité à quelqu'un ? Lorsque le Seigneur est passé et qu'Il nous a vu perdus, désespérés, impuissants, nous débattre dans notre sang, Il a dit, gisant dans le sang, (cela signifie) dispersé partout, vous pouviez crier, personne ne l'entend, personne ne peut vous aider, c'est là que Je vins, et je passais alors près de toi, et je t'ai vu te tordre dans ton sang, je t'ai vu étendu dans ton sang, personne n'était là pour t'aider, là je passais près de toi pour t'aider.

Au jour du salut, Il t'a secouru, Il m'a secouru ! Il t'a sauvé, Il m'a sauvé ! Et Il s'est soucié de nous, Il s'est occupé de nous, Il nous a accueilli, oui ou non ?

Parfois nous avions l'impression qu'Il n'était pas toujours aussi proche que nous le souhaitions, que nous aurions voulu, et pourtant Il était proche quand nous l'avons appelé, quand nous l'avons invoqué.

Je vais directement à la conclusion. Verset 6 : « Tu vivras ! », « oui, je t'ai dit dans ton sang : Reste en vie, et grandis comme les brins d'herbe dans les champs », et ensuite cela continue de nouveau comme ça. Vous pouvez lire plus tard encore le verset 7. Et à partir du verset 8, il est écrit :

« Quand je suis repassé près de toi... »

Donc, Il est passé une fois, et ensuite une deuxième fois. Il est repassé, au verset 8. D'abord, nu à la fin du verset 7, et ensuite au verset 8 : « Quand je suis repassé près de toi et que je t'ai vu, voici que ton heure était venue, l'heure de l'amour ».

Quelque chose de très merveilleux ! Le Seigneur est passé une fois, Il nous a vu nous débattre dans notre sang, impuissants ; Il nous a relevé, sauvé, secouru ; et puis, Il arrive au temps où nous sommes déjà adultes. Ici, on utilise des exemples terrestres où la maturité commence « au temps de l'amour ». Il revient pour se consacrer à ceux qu'Il a élevés comme nourrissons, comme enfants, et ensuite élevés, éduqués, ceux qui ont atteint leur majorité, leur âge adulte. Puis Il vient pour la deuxième fois, au temps de l'amour. Alléluia !

Bien-aimé, nous ne pouvons pas aller plus loin maintenant, rentrer plus profond. Il y a tellement d'étapes que le Seigneur a avec les Siens. Dieu nous a toujours et encore aimés. Il a aimé les Siens en les appelant à sortir ; et quand le temps de l'amour divin, l'amour pour l'Église, est là, alors il y a une relation très étroite qui s'établit entre l'Époux et l'Épouse. Vous savez ce que le Seigneur veut dire par là ? Il nous confie des choses, Il nous parle, comme on ne peut pas parler à des bébés ou à des enfants. Il a confiance en nous. Il nous confie des choses. Le temps de l'amour divin est arrivé !

Que s'est-il passé le jour de la Pentecôte ? À la Pentecôte, le Saint-Esprit a été répandu. Et il est écrit dans l'épître aux Romains que « l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit ». « À l'heure de l'amour ».

Vient donc encore une fois, une deuxième fois, l'expérience avec Dieu, alors une deuxième expérience avec Dieu. D'abord, le salut par la foi en Jésus-Christ ; et ensuite, au temps où l'amour divin est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit et que nous sommes ainsi placés dans cette communion, ou bien alors dans l'Église, dans le corps du Christ à la place dans laquelle nous entrons, nous sommes placés par le Seigneur.

Écoutez encore ceci rapidement, le verset 8, la deuxième partie.

« Puis j'ai étendu sur toi mon manteau, et j'ai couvert ta nudité ».

Vous connaissez l'histoire de Ruth et de Boaz ? Ruth était couché à ses pieds ; c'était pourtant lui, le libérateur, le rédempteur, le proche-parent. Il a couvert le bout de son manteau sur elle. Ici, le Seigneur parle de l'Église, de la troupe des rachetés par le sang. D'abord, elle était dans le sang, se débattant, impuissante ; puis Il l'a trouvée nue. Le dernier âge de l'Église, nue ! « Je te dis, Laodicée, je te dis que tu es nue ! ». Et à ce moment-là, le Seigneur vient encore une fois pour Se révéler à Son peuple.

Mes bien-aimés, le temps est écoulé ; mais Dieu n'en a pas encore fini avec nous. Au temps de l'amour divin, Il Se révèle encore une fois ; et nous nous rendons compte que nous sommes tombés de ce premier amour et des premières œuvres, et nous réalisons qu'Il nous y ramène.

Tout cela, ce sont des réalités divines. Vous le verrez. Lors de la deuxième fois, Il Se fait connaître à nous, comme pour Joseph à l'époque, comme pour le peuple d'Israël ; et nous le reconnaîtrons, nous le connaîtrons dans la puissance de Sa résurrection.

Amen !