Ewald Frank

PSAUME 46 VERSET 5

Prêché à Krefeld le 17 décembre 1975

(Retransmit le 2023-05-17)

Bien sûr, ma voix n'est plus bonne, mais vous pouvez le comprendre. Lorsque nous annonçons la parole de Dieu, nous le faisons de tout notre cœur, et nous ne nous ménageons pas. Nous parlons comme s'il s'agissait de notre dernière réunion, car nous ne savons jamais si nous en assisterons encore à une. Ici, nous avons perdu l'habitude de parler avec tout ce qui est en nous. Nous avons l'amplification, le micro devant nous, et il nous suffit de parler dans ce microphone et le reste est déjà souligné ! Mais il est souvent nécessaire d'insister sur ce que l'on dit pour que les gens sachent qu'on pense ce qu'on dit, et qu’on dit ce qu'on pense.

Nous savons que Dieu a toujours agi ainsi. Il a toujours dit ce qu'Il pensait, et Il pensait ce qu'Il disait. Chez l'homme, ce n'est pas toujours garanti. Souvent, on a une pensée qui nous dit : « Si tu dis ce que tu penses, quant résultera-t-il ? » ; et voilà que l'on dit ce que l'on ne pense pas et que l'on se retrouve en désaccord avec soi-même, et peut-être avec les autres.

Mais, nous pouvons toujours nous fier à la parole de Dieu, et savoir qu'elle est oui et amen. Elle est aussi certaine qu'Il l'a prononcée, et trouvera son accomplissement une chose après l'autre. Nous savons que Dieu a ordonné toutes choses depuis le début. Aujourd'hui, j'ai voulu rassembler quelques pensées pour les émissions de radio. Et il faut simplement comprendre que Dieu a tout ordonné depuis le début.

Par exemple, s'il n'avait pas mis dans tout, dans chaque graine, le germe pour la reproduction et la multiplication, on aurait moissonné une fois le champ de blé, et on serait mort ensuite parce qu'il n'y aurait plus rien eu pour semer et moissonner à nouveau. Mais Dieu a immédiatement déposé la semence dans toutes choses, dans toutes plantes, dans tout arbre. Il a mis ce qui était nécessaire afin que l'on puisse semer et récolter à nouveau chaque année. Ce n'est pas un hasard, c'est Dieu qui l'a prononcé ! Il a dit que tant que la terre existera, il y aura l'été et l'hiver, il y aura des semailles et des récoltes, c'est ainsi. Il n'y aura pas d'autre solution, aucun homme ne peut le réfuter. Il a ordonné toutes choses ainsi.

Et si l'on réfléchit au fait que Dieu a déjà pris soin de la création terrestre de telle sorte que tout soit au bon moment, au bon endroit. Et si l'on voyage à travers les pays de cette terre, à une extrémité c'est l'hiver, à l'autre c'est l'été ; à une extrémité, le jour, à l'autre la nuit, au même moment ! Et partout, Dieu a pourvu à tout. Quand on voyage à travers les pays africains, on voit des fruits qu'on n'a jamais vus, on ne les a jamais vus ! Mais c'est suffisant pour que les gens puissent en vivre s'ils s'en servent. Partout sur toute la terre, Dieu a pourvu à tout d'une manière tout à fait merveilleuse, en tant que Créateur, pour la création.

Si nous transposons cela dans le domaine spirituel, nous devons nous dire que le Rédempteur a aussi pourvu au besoin de tous les rachetés. Si le Créateur a déjà tout organisé de manière si parfaite et si fluide dans la création, combien plus le Rédempteur doit-Il avoir tout organisé pour les rachetés ? Il doit avoir tout prévu sans effort et sans que nous ayons à intervenir. Il a tout donné par grâce.

Il n'y a rien dans la création qui puisse s'aider soi-même. C'est soumis à la loi de celui qui l'a créé. Nous sommes devenus une nouvelle création en Jésus-Christ, notre Seigneur. Les lois qui s'appliquent à nous sont celles de la nouvelle alliance du peuple racheté et appelé par Son nom. En tant que Son peuple, nous, en ce temps, nous pouvons nous remettre en toute confiance entre Ses mains, sachant qu'Il fera bien les choses. Nous ne pouvons faire descendre la bénédiction de Dieu que par la foi et la confiance, sinon par rien d'autre ; et cela devrait avoir été déposé dans nos cœurs après avoir vu la main de Dieu d'une manière aussi puissante, et avoir vécu Ses bénédictions de manière aussi merveilleuse.

Cela me rappelle ce qui s'est passé dans l’Ancien Testament. Quelqu'un a sans doute, déjà exprimé dans la prière que, sur la montagne là-bas, l'expérience est descendue à la pentecôte, et que les gens ont été baptisés d'esprit et de feu.

Vous savez, quand Moïse était sur la montagne, il avait amené les soixante-dix anciens avec lui, mais deux étaient restés dans le camp. Là, l'Esprit de Dieu les a trouvés et les a saisis, Il est venu sur eux, et ils se sont mis à prophétiser. Et quand Josué a rencontré Moïse, il lui a raconté l'histoire. Il était tout bouleversé, et Moïse dit : « Est-ce pour moi et par souci de moi que tu te mets dans un tel état de zèle ? » Moïse voulait dire : « As-tu peur qu’on me fasse concurrence s'il y a encore quelqu'un qui prophétise ? » ; et il répondit : « Que Dieu donne que tout Son peuple prophétise et que l'Esprit de Dieu vienne sur eux ».

Et nous entendons Paul dire presque les mêmes mots, lorsqu'il déclare : « Je voudrais que vous parliez tous en langue, bien plus, que vous prophétisiez tous ! Aspirez tous au don de l’Esprit ».

Dans le royaume de Dieu, il n'y a pas de concurrence, il n'y a pas de jalousie. Nous nous réjouissons lorsque l'Esprit de Dieu tombe, Se déverse, lorsqu'Il peut agir et Se manifester puissamment. Où et sur qui ? C'est Son affaire !

Nous l'avons entendu ici dans la parole d'introduction : « Grand est l'Éternel, Il est exalté ! ». Psaume 48 verset 2. « L'Éternel est grand, il est exalté dans la ville ».

Il s'est montré puissant en tant que Haut et exalté sur les Siens. Et c'est pourquoi il faut le louer hautement. Il est dit ici (Psaume 48 verset 2) : « Dans la ville de notre Dieu, sur sa montagne sainte » ; ce sont tous des contextes qui nous rappellent ce que Dieu a fait autrefois d'une manière particulière, lorsqu'Il est descendu dans toute Sa gloire et a donné Sa parole à Moïse pour Israël, ainsi que des lois et des instructions auxquelles ils devaient se conformer. Le ciel s'était abaissé, et les gens étaient saisis d'une grande crainte, car ils voyaient qu'un sérieux saint était associé à la proclamation de la parole de Dieu. On n'entendait pas seulement une voix, mais le feu était visible, et quiconque touchait la montagne sans y être autorisé, était un enfant voué à la mort !

Avec la proclamation de la parole de Dieu, un saint sérieux a été associé dès le début. Il n'y a pas eu de proclamation de Dieu ici-bas qui n'est invité à l'obéissance et appelé à la foi. Chaque fois que le Seigneur parlait, c'était avec un saint sérieux ; et tous ceux qui avaient compris ce que Dieu avait à leur dire, ils le croyaient et ils faisaient l'expérience de Sa gloire.

« Grand est le Seigneur, Il est exalté dans la ville de notre Dieu ». L'Éternel est grand. Il n'est pas n'importe où, Il est là où Son peuple est rassemblé. Et s'Il a dit Lui-même : « Si on vous dit qu'il est dans le désert ou qu'il est ici ou qu'il est là, ne croyez pas ! » (Matthieu 24, 26), mais si on vous dit : « là où deux ou trois sont réunis en Mon nom, Je suis au milieu d’eux », là, vous pouvez le croire. (Matthieu 18, verset 20). Il est toujours là où Sa parole s'accomplit. Si on dit qu'Il est dans le désert ou bien qu'Il est ici ou là, aucun homme n'est obligé de le croire. Mais si nous disons qu'Il est là où deux ou trois sont réunis en Son nom, alors, nous avons un fondement biblique. Et parce que nous avons un fondement biblique, nous le croyons de tout notre cœur et de toute notre âme.

La parole du Psaume que nous avons déjà lue, se poursuit ici. Psaume 48 verset 3 :

« S'élève glorieuse, l'allégresse de toute la terre, la montagne de Sion ; la vraie montagne des dieux, la cité du grand Roi ».

Le Dieu vivant est le Roi de tous les rois. Et s’il est question ici d'une montagne des dieux, ce n'est pas en référence à la divinité au pluriel, mais au rassemblement. Lorsque le Seigneur Se tient avec tous ceux qui sont à Sa droite et à Sa gauche, et qui sont à Sa disposition comme à l'époque de Job ou chaque fois qu'Il est venu, même à l'époque de Moïse, nous lisons déjà qu'Il est descendu avec des dizaines de milliers de saints ; et Énoch a encore mentionné cette prophétie dans le Nouveau Testament. Bien, cela est mentionné dans le Nouveau Testament en faisant référence à Énoch... Je ne sais pas.

Vous savez, ce soit, c'est l'étude du biblique. Qui sait où se trouve la parole qui dit qu'Il est descendu avec des dizaines de milliers ? Je l'ai encore lue il y a quelques jours, mais je dois malheureusement dire que, dans la Bible anglaise, là, je pourrais l'ouvrir tout de suite. Je vais lire maintenant la parole dans (le livre) Moïse... donc dans Jude, je peux presque dire que c'est écrit dans le verset comme ceci ou comme cela, mais je cherche le passage dans (le livre) Moïse où la même parole comme elle est dite dans Jude, nous est dite aussi dans le livre de Moïse. Pourquoi ne pas faire une étude biblique ? Vous avez tous votre Bible, n’est-ce-pas ? Ici ou chez vous.

Nous cherchons, nous cherchons de toutes nos forces et dans tous les cas, il est écrit que le Seigneur est descendu avec des dizaines de milliers de saints, c'est écrit dans la parole. Ils s'asseyent à Ses pieds et Il avait des paroles pour eux. Peut-être que je le trouverai.

J'ai encore une autre question à laquelle je n'ai pas non plus tout à fait répondu mercredi dernier. Je suis en effet désolé, quand on ne répond pas aux choses comme on le devrait. C'est Deutéronome 33, bien sûr. Deutéronome 33 verset 1 :

« Voici la bénédiction que Moïse, homme de Dieu, prononça sur les Israélites, avant sa mort. Il dit : L'Éternel est venu du Sinaï, et Il est apparu à son peuple depuis Séir dans une splendeur éclatante. Il a fait briller sa lumière depuis la montagne de Paran, et il est venu du milieu de saintes troupes de dix mille hommes. Il y avait pour eux, à sa droite, un feu ardent. Oui, il a entouré d'amour les tribus ; tous ses saints sont dans sa main. Ils étaient campés le long de ta voie, de sorte que chacun a reçu quelque chose de tes oracles ».

J'ai utilisé la traduction anglaise pour la dernière partie, c'est-à-dire afin que chacun reçoive quelque chose de ta parole. En allemand, c’est écrit : « de tes oracles », mais en anglais « de ta parole ». J'ai utilisé la traduction anglaise ici. Que ce soit « de Tes paroles » ou bien « de Tes oracles », nous voyons que le Seigneur est descendu avec des dizaines de milliers des saints, dès le moment où Il S'est révélé au peuple d'Israël.

Si l'on prend cette parole concernant le prophète Daniel, elle est écrite presque de la même manière. Et si on la prend dans la Genèse où le Seigneur dit : « Faisons l'homme à notre image », au pluriel », donc, Il était toujours entouré, entouré, entouré d'eux.

Et nous devons savoir que Dieu n’est peut-être pas tout à fait compréhensible pour tous, mais Dieu a des fils sur la terre et dans le ciel. Si nous lisons dans Job, il est dit : « Et les fils de Dieu se rassemblèrent devant le Seigneur » ; alors il y a des gens qui veulent mal comprendre ce qui a été dit, et qui pensent que c'était déjà l'épouse qui était là dans la gloire devant le Seigneur, qu'elle aurait dû être préexistante. Ce n'est pas vrai. Cela n'a pas besoin d'être ainsi, car Dieu a des fils qui ont été créés et Il a des fils qui ont été engendrés.

Si l'on pense aux anges, ils sont créés ; mais ensuite quand il parle du Christ, il dit : « Tu es mon fils, je t'ai engendré aujourd'hui ». Et si nous regardons ensuite tous ceux qui sont nés de nouveau par la parole de la vérité, ils ont été appelés à l'existence et à la vie par l'engendrement de l'Esprit, comme fils et filles de Dieu. Il n'est pas nécessaire de les confondre, ce n'est même pas nécessaire, mais nous voyons que le Seigneur a toujours été entouré depuis la création, entouré des dominations célestes ; et partout où Il est allé, ils ont été là aussi.

Dans la version anglaise, il est dit littéralement tout comme dans l’épître de Jude : « Il vint avec des dizaines de milliers de saints, et il y avait pour eux à Sa droite, un feu ardent ».

Comme nous l'avons déjà dit, le Seigneur Dieu est descendu sur la montagne, et le feu était visible, la fumée s'élevait, et il y avait là des foules saintes de dix mille personnes avec Lui quand Il était descendu. Et Énoch, il a déjà prophétisé comme le septième depuis Adam, que le Seigneur viendrait avec des dizaines de milliers de saints ; et le prophète Daniel l'a prédit.

Et nous savons qu'alors, ceux qui ont été élevés de la terre et qui seront pris dans la gloire, reviendront aussi avec Lui, et le nombre sera alors complet. Mais je n'ai pas voulu m'étendre sur ce point pour le moment. Il est dit ici dans Psaume 48 verset 3b :

« La montagne du Sion, la vraie montagne des dieux, la cité du grand Roi. Dieu s'est fait connaître dans leur palais comme une forteresse ».

Dieu S'est fait connaître à nous de diverses manières. Quand nous avons besoin d'un refuge, Il est une forteresse. Nous sommes protégés et en sécurité en Lui. Si nous avons besoin de puissance, Il est cette puissance. Tout ce dont nous avons besoin, nous le trouvons en Lui. Il est déjà question de cette cité de Dieu dans le Psaume 46 verset 2, il est dit ici :

« Dieu est pour nous un refuge, et une force, un secours éprouvé dans les détresses. C'est pourquoi nous ne tremblons pas même si la terre passe, si les montagnes s'enfoncent au milieu de la mer, que ses flots mugissent, écument, que les montagnes s'ébranlent par son tumulte. L'Éternel des armées est avec nous. Le Dieu de Jacob est une forteresse pour nous ».

Ensuite au verset 5 :

« Un fleuve est là. Ses ruisseaux réjouissent la cité de Dieu, le sanctuaire, la demeure du Très-Haut. Dieu est au milieu d'elle : Elle ne chancelle pas ; Dieu la protège dès l'aube ».

N'est-ce pas là une parole glorieuse ? Puisque nous parlons de la cité de Dieu et de la montagne sainte, sachons que Dieu est dans la cité de Dieu, qu'Il habite et trône sur la montagne sainte, et que là où Il est, il y a sécurité, sécurité et repos ! Nous pouvons nous asseoir à Ses pieds pour recevoir Sa parole et nous laisser bénir chaque fois à nouveau.

Verset 5, Psaume 46 : « Un fleuve est là. Ses ruisseaux réjouissent la cité de Dieu ». Cela aussi est une parole glorieuse, une fois au singulier, une fois au pluriel. Il y a un fleuve, mais, de ce fleuve unique, résulte ou se déversent de nombreux ruisseaux.

Il n'y a qu'un seul Esprit, mais il y a plusieurs manifestations de l'unique Esprit qui agit dans l'Église. Si nous voulions l'appliquer au fleuve qui sort de Golgotha, nous devrions dire qu'il s'agit d'un fleuve d'où de nombreuses bénédictions se déversent de toutes les manières sur le peuple de Dieu, selon l'esprit, l'âme et le corps, selon les besoins et les nécessités. Le Seigneur a pourvu à tout, par grâce. Et un auteur de cantique chante : « Celui qui s'est lavé dans ce fleuve, contemple un jour la face de Dieu ».

« Un fleuve est là. Ces ruisseaux réjouissent la cité de Dieu ». Même lorsque nous lisons Apocalypse 22, il est dit qu'il y avait des arbres de vie de chaque côté du fleuve, et qu'ils portaient du fruit douze fois par an ! Partout où un fleuve est montré, il y a du fruit, il y a de la croissance, il y a de la bénédiction. Si un fleuve est montré ici dans la cité de Dieu, alors quelque chose doit croître, prospérer, fleurir et porter du fruit.

Et la ville de notre Dieu est irriguée par ce fleuve qui la traverse ; et ce fleuve se déverse en de nombreux ruisseaux pour tout ce dont nous avons besoin, cela y est contenu. Et nous pouvons tous, je crois que c'est même bien écrit dans le Psaume 1 : « Planté près des ruisseaux d'eau ». Et si c'est le cas pour nous, nous porterons du fruit au temps voulu, au temps convenable, en sa saison. Donc, pas notre fruit, mais le fruit du Saint-Esprit qui se déverse comme un fleuve dans et à travers l'Église.

Nous lisons, en effet, dans l'Épître aux Corinthiens, qu'il n'y a qu'un seul Esprit, mais qu'il y a plusieurs dons, plusieurs ministères et plusieurs fonctions dans l'Église ; mais, c'est un seul et même Esprit qui agit et qui opère tout. Un seul fleuve, de nombreux ruisseaux qui se déversent de ce fleuve unique, et qui, dans l'Église du Dieu vivant, rendent le sol fertile, l'humidifient, pour que les racines soient nourries et que le fruit que Dieu veut voir en chacun de nous puisse sortir.

Quelque part dans le prophète Jérémie, peut-être au chapitre 18, 19 ou 20, il est question d'un arbre sec, et c'est différent d'un arbre planté près d'un cours d'eau. Il n'a pas besoin de s'inquiéter, même s'il fait chaud, il y a un approvisionnement, il est planté près d'un cours d'eau. Le courant fait en sorte que même la chaleur ne peut pas lui nuire ; il prospère et continue d'exister, il y a un courant. Pourquoi ? Dieu est là. Et là où Dieu est, Sa bénédiction se déverse, Son Esprit se déverse, Sa vie se déverse. Tout ce que Dieu a à communiquer, se déverse là où Il peut Se manifester.

Et nous l'avons déjà dit : Son lieu de manifestation n'est pas n'importe où, mais là où Son peuple est rassemblé en Son nom. C'est là que le sol doit être fertile ; c'est là que nous sommes plantés près des cours d'eau ; c'est là que nous devons porter du fruit pour Sa gloire ; c'est la ville de Dieu, c'est le fleuve de Dieu, ce sont les ruisseaux de Dieu, c'est le peuple de Dieu ; tout est concentré dans le lieu où Dieu Se révèle par grâce.

Non seulement Il veut Se révéler, mais c'est un fait ! On ne peut pas simplement dire : « Dieu va d'abord le faire ». Il l'a déjà fait ! Et depuis la Pentecôte, ce courant coule ici sur la terre, à travers l'Église. Et partout où des hommes comprennent ce que Dieu a préparé pour eux, ils sont ramenés, comme au paradis, pour être en communion avec Lui-même, et voir tout ce qui se passe dans cette cité du Dieu vivant. Un fleuve est là. Il n'a pas besoin d'être invoqué, ni d'être supplié.

Dans l’Ancien Testament, c'était le prophète Ézéchiel. Il a vu un fleuve très puissant qui est sorti du temple ; en un clin d'œil, il s'est élevé très haut, et la voix lui dit : « Entre dans cette eau ! ». Et il y va d'abord jusqu'aux chevilles, sans doute encore un peu timidement, puis jusqu'aux genoux, jusqu'aux reins, et à la fin, il était pleinement dans cette eau, et il a nagé dans ce fleuve. C'est ce qui est censé être. Et je me demande à quoi est dû le fait que ses ruisseaux ne peuvent pas se déverser. Le courant est là.

Mais maintenant, les ruisseaux veulent se déverser dans une diversité, une multitude, dans l'Église du Dieu vivant. Et quelque chose devra descendre sur chacun de nous, et chacun remarquera que le courant ou les ruisseaux l'ont atteint.

Il a dit ici : « Le sanctuaire, la demeure du Très-Haut » (Psaume 46 verset 5). Oui, qui est la demeure du Très Haut ?  On ne peut pas dire extérieurement que c'est ce bâtiment, ce n'est pas possible. Dieu n'habite pas dans un temple construit de mains d'hommes. Il dit aux prophètes : « Quelle est cette maison que vous avez voulu me bâtir ? N'est-ce pas ma main qui a créé toutes ces choses ? ». Il voulait dire : « Si je vous avais demandé de me bâtir un lieu pour y habiter, je vous aurais dit de le faire ». Mais alors, l'homme de Dieu et l'Esprit de Dieu à travers lui parlent : « Dieu n'habite pas dans un temple construit de main d'homme ».

Et là, on entre dans le vif du sujet : « Vous êtes le temple du Dieu vivant », pas le lieu où nous nous réunissons. Peut-être, devrions-nous pour une fois le formuler ainsi : Celui-ci, le bâtiment, est notre temple ; or, le temple de Dieu est notre corps ! C'est ainsi que Dieu voit les choses. Ceci est notre temple ; nous nous réunissons ici. Mais, ce qui est rassemblé ici, ça, c'est le temple de Dieu ! Et nous pouvons partir du principe que, le lieu où nous nous réunissons est saint. Mais, je veux vous dire que le lieu n'est pas saint par lui-même. Il est sanctifié par celui qui nous a réunis ici. En tant que personnes, nous sommes « les sanctifiés de Dieu ». Par notre présence, tout le lieu et toute l'atmosphère sont sanctifiés par la présence de Dieu en ce lieu.

On ne peut pas simplement dire qu'il y a une montagne sainte ou une chapelle sainte. Il n'y a pas de montagne sainte ni de chapelle sainte sans que le Saint y soit présent ! Il y avait suffisamment de lieux dans l'Ancien Testament qui étaient désignés comme des lieux saints ; et dans la mesure où Le Saint avait quitté le lieu, ils en ont fait une idolâtrie, et c'était tout sauf saint.

Nous devons simplement voir les choses correctement. Nous sommes le temple du Dieu vivant, réuni en tant qu'Église, membre d'un seul corps ; et c'est un seul fleuve qui se déverse, mais qui veut se diviser en de nombreux petits ruisseaux. Le fleuve en lui-même est une chose très puissante, et ce sont les ruisseaux qui conduisent ensuite l'eau partout, de sorte que le sol entier est irrigué par ces différents ruisseaux qui peuvent se déverser là.

Peut-être devrions-nous dire que la cité de Dieu n'est pas un bâtiment de ce genre, mais plutôt une plantation, un jardin. Nous le voyons nous-mêmes à Jérusalem dans Apocalypse chapitre 22 : Il y a le fleuve, il y a des arbres, il y a des fruits. Il y a beaucoup de choses à voir, à entendre et à contempler.

Ici, c'est le sanctuaire, la demeure du Très Haut, la ville du Dieu vivant, où un fleuve se déverse avec puissance ; et ce fleuve unique se divise pour saisir chacun, pour nourrir chacun, pour humidifier chacun, afin que tous puissent prospérer dans la présence du Dieu.

Et il est dit encore ici dans Psaume 46 verset 6 : « Dieu est au milieu d'elle, elle ne chancelle pas, Dieu la protège. Dès l'aube, Dieu est au milieu d'elle ». C'est la somme de tout cela. Si Dieu n'est pas dans une chose, on peut l'oublier ! Elle a beau être bonne et belle, si Dieu n'est pas dans une chose, cela ne vaut même pas la peine que nous nous en occupions.

Nous savons que Dieu est dans Sa parole, que Dieu est dans Son peuple, et que nous pourrions tous reprendre courage ce soir et savoir que Dieu a une Église ici sur la terre. Et ce n'est pas par présomption, mais c’est au nom de la vérité que nous pouvons dire que nous pouvons faire partie de cette Église qu'Il a Lui-même rachetée sur la croix, à Golgotha ; qu'Il a payé de Son sang précieux et saint, une Église dans laquelle Il S'est déversé. Nous l'avons déjà d'ailleurs souvent entendu : Tout ce que Dieu était, s'est manifesté en Christ ; et tout ce que Christ était doit être manifesté par l'Église. Frère Branham le formule, en effet, de la manière suivante : Dieu s'est déversé en Christ et Christ s'est déversé dans l'Église. Il est, en effet, le Rocher qui a été frappé. C'est Lui qui est à l'origine de ce fleuve. C'est de Lui que sort ce fleuve.

Tout ce qui est d'origine divine, nous ramène également à Dieu. Cela nous relie à Dieu, cela nous rapproche de Dieu. Quoi que ce soit, si c'est d'origine divine, cela nous rapproche de Dieu. Cela nous ramène à Lui. Il n'y a rien de ce qui est d'origine divine qui nous éloigne de Dieu. Jamais. Jamais. Peu importe ce que c'est, cela nous rapproche du Seigneur.

Qu'il plaise à Dieu de nous rendre cette parole grande et de nous mettre chaque pensée dans le cœur. Je vous le dis : Nous n'avons pas besoin de prier pour ce fleuve ; ce courant, ce fleuve se déverse ! Il nous suffit d'adopter la bonne attitude ; et comme cela a été demandé dans la prière, de laisser nos sens, nos pensées s'ordonner de manière divine, pour que ce courant, ce fleuve, puisse se déverser dans l'Église du Dieu vivant, que nous en soyons tous saisis, et sachions que Dieu est au milieu de Son peuple, comme il est écrit ici, au verset 5 du Psaume 46 : « Un fleuve est là, ses ruisseaux réjouissent la cité de Dieu. Le sanctuaire, la demeure du Très-Haut ».

« Un fleuve est là ». Qui est la demeure du Très-Haut ? Qui est son sanctuaire ici-bas ? Il est écrit dans l'Épitre aux Hébreux : « Par l'offrande de Son sacrifice, Il a sanctifié une fois pour toutes ceux qui ont cru en Lui, et Il les a conduits déjà au but ». (Hébreux 14 verset 10). Il S'est créé un sanctuaire ici-bas : C'est Son Église ; et il est dit que Dieu est au milieu d'elle. Et si Dieu est au milieu de nous, nous ne chancellerons pas ! Nous ne vacillerons pas ! Nous nous réjouirons de tout ce qu'Il a fait et continue de faire par grâce. Il ne nous reste plus qu'à louer, à célébrer et à exalter le nom du Seigneur.

Et je suis sûr et convaincu que Dieu nous aidera à reconnaître de toutes les manières Ses voies avec nous maintenant, et à comprendre que tout était déjà préparé. Il nous suffit d'affronter le quotidien avec tous ses soucis et ses tracas, et parfois les choses qui veulent si facilement nous saisir et faire surgir une pensée.

Le frère t'a dit quelque chose, ou la sœur t'a fait du mal, ou ce qu'il a fait n'était pas bien, et ce n'était pas bien. Écoutez, personne ne prétend que tout est juste. Mais, cela n'aide personne que l'on s'y arrête et qu'on y pense. Cela n'aide personne de s'attarder sur des choses ; au contraire, elles nous gênent, elles sont un obstacle pour nous. Et je veux vous dire que l'un ne fait pas de mal à l'autre intentionnellement. Cela n'existe pas. Et si quelqu'un pense être dans son bon droit, laisse-le faire. Un jour, il comprendra peut-être lui-même si c'est vrai ou non.

Alors, si nous nous réunissons ici, il est absolument nécessaire que nous libérions nos cœurs et nos consciences de tout ce qui pourrait s'interposer entre nous et Dieu, et qui empêcherait et freinerait la bénédiction de Dieu. Il ne sert à rien que nous nous réunissions ici en soupirant les uns contre les autres, en étant les uns contre les autres. Cela ne sert à rien, car l'Esprit de Dieu est alors attristé déjà, et la bénédiction de Dieu est arrêtée.

Je veux dire que nous sommes tous arrivés à un stade où nous pouvons dire et où on peut dire des choses sur nous, et alors tout va bien ; et nous pouvons faire confiance au Seigneur pour qu'Il aide chacun, par grâce. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Mais c'est tellement facile de faire ou de se faire dire : « Ah la sœur a voulu faire ceci ou cela, ou le frère ».

Personne n'a voulu faire du mal à quelqu'un. Cela en avait peut-être l'air, mais ce n'était pas voulu. Peut-être que l'un entend ceci, l'autre cela, et on s'y arrête, on le remue devant soi ; et c'est comme si les enfants voulaient faire une boule de neige : elles deviennent de plus en plus grosses, et à la fin, on prend peur de tout cela. Ce n'est pas du tout nécessaire.

Toute personne qui se tient dans la vie terrestre... et je voudrais demander à tous les frères qui sont dans la vie professionnelle, c'est parfois dur, n'est-ce pas ? Oui ou non. C'est très dur ! Si tout le monde faisait la gueule, comme on dit, parce qu'un collègue a dit quelque chose, que se passerait-il ? Tout le monde ferait la grimace, regarderait dans une autre direction et personne ne saurait plus où est le chef. Ce n'est pas possible du tout ainsi.

Déjà dans cette vie, on doit faire face d'une manière ou d'une autre à toutes les choses qui nous attendent. On ne peut pas simplement rester à la maison et dire : « Aujourd'hui, je n'y vais pas du tout, il m'a fait mal, je ne vais plus aller au travail ». Non. On y va parce qu'on a déjà fait du mal à l'autre depuis longtemps, nous-mêmes, n'est-ce pas ? On n'a peut-être même pas encore remarqué la douleur que nous infligions aux autres, nous ne la remarquons même pas nous-mêmes, n'est-ce pas ? Nous sommes tellement en forme après avoir fait du mal aux autres. Mais parfois c'est notre tour. Nous devons alors demander et dire : « Seigneur, aide-nous maintenant à supporter toute cette affaire en beauté, et à ne rien laisser s'accumuler dans mon cœur ».

Il y a cette parole dans Jacques 5 verset 9 qui dit : « Ne gémissez pas, ne vous plaignez pas les uns contre les autres, car le Juge est à la porte ». Cela ne doit pas être, et cela ne doit pas être. Nous pouvons être un peuple de Dieu dans lequel le fleuve se déverse dans des ruisseaux divisés en un lieu où le Seigneur est présent pour manifester effectivement Sa puissance et Sa gloire d'une manière tout à fait puissante.

Vous savez que je suis maintenant en première ligne, et que je me fais tirer dessus par tout le monde. Mais, plus cela se produit, plus l'amour pour Dieu, pour Sa parole et pour Son peuple devient grand, profond et intime. Tout nous rapproche du Seigneur, nous aide à renoncer à nous-mêmes. Et c'est le moyen le plus difficile de renoncer à soi-même, à nous-mêmes.

Cela commence parfois déjà au sein de la famille. On m'a demandé comment cela devait se passer dans le mariage, et c'est l'un des chapitres les plus difficiles. On ne peut même pas en parler. La pratique doit le montrer à tous les gens, et ils sauront alors s'ils sont désolés ou non.

Mais, il est évident qu'il faut toujours se poser la question : De quoi s'agit-il en réalité ? S'il s'agit de la volonté de Dieu, de la parole de Dieu, alors la parole de Dieu passe avant tout ! Dans ce cas, l'homme ne peut pas dire : « Tiens, j'ai quelque chose à dire », car la femme pourrait alors dire : « Attends une minute, s'il te plaît, mais il y en a Un qui a encore plus à dire que toi ».

Quand il s'agit d'une réunion de choses que Dieu nous demande, l'homme ne peut pas simplement dire : « Alors, aujourd'hui, c'est un beau dimanche, aujourd'hui je reste à la maison » ; alors, la femme peut aller au service divin, parce qu'il est écrit : « N'abandonnez pas vos assemblées comme le font certains ». Il faut savoir qui fait les demandes, et de quoi il s'agit ici.

S'il s'agit de choses divines, c'est à Dieu de décider ! L'homme et la femme doivent s'y plier de la même manière. S'il s'agit de choses terrestres, l'homme a le droit de dire à sa femme ce qu'il veut. S'il s'agit de la cuisine, alors, que la femme décide ! C'est mieux que si nous devions encore nous en occuper. Laissez donc ! Dieu nous a donné l'intelligence pour que nous l'utilisions, que nous en profitions, et que nous ne nous dispersions pas, mais que nous laissions tout simplement les choses s'organiser correctement dans leur contexte, afin que la bénédiction de Dieu puisse effectivement reposer sur nous tous, que nous soyons aidés et que nous puissions vraiment être considérés comme un sanctuaire de Dieu.

Frères et sœurs, c'est de cela qu'il s'agit maintenant. Nous ne pouvons pas simplement tout mettre sous le compte du bâtiment et dire : « Le Seigneur nous a donné un beau bâtiment, et Il est descendu là avec Sa gloire ». Tout cela est beau, tout cela est vrai, mais tout cela ne nous sert à rien.

Vous savez pourquoi ? Je pourrais vous prendre comme ça Luc 2 et nous l'avons étudié ici. Les bergers dans les champs, ils ont entendu le message, et ils ont vu la lumière. Mais Jésus-Christ n'était pas encore dans la lumière, et il n'était pas encore dans le message. Il était là, Il était là-bas. Et le désir de leur cœur n'a été assouvi que lorsqu'ils sont allés là où se trouvait Jésus, et qu'ils l'ont trouvé.

Entendre le message est une chose merveilleuse. Voir la lumière dans notre temps, est quelque chose de glorieux. Mais tout cela n'est arrivé que pour que nous trouvions notre chemin vers Jésus. Et je vous le dis : l'heure est venue où nous ne devons pas nous arrêter avant d'être arrivés à Lui, et de l'avoir rencontré personnellement ; et comme les bergers, comme Siméon et tous ces gens, de voir et d'être témoins de la chose ; et comme l'homme de Dieu dit à l'époque : « Maintenant tu laisses ton serviteur partir en paix ». Il avait la parole de la promesse, le Saint-Esprit était sur lui. Tout cela était beau et bon. Il rendait témoignage, c'était merveilleux. Mais, l'heure devait venir où il verrait de ses propres yeux et tiendrait dans ses mains ce qui lui avait été promis.

Les bergers auraient pu dire longtemps : « Nous avons entendu un message glorieux. Nous avons vu une grande lumière venant du ciel qui nous a éclairé ». Tout cela était beau et merveilleux, mais tout cela ne faisait que faire référence à notre Seigneur et Sauveur bien-aimé ; et ils n'étaient pas satisfaits de tout cela. Ils sont allés voir ce qui s'était passé. Ils ont fait ce qu'on leur a dit de faire, puis ils sont revenus remplis de joie.

Nous sommes heureux pour le message. Nous sommes heureux pour la lumière. La question est maintenant : Où est le Seigneur Jésus ? L'avons-nous trouvé ? L'avons-nous rencontré ? Sommes-nous arrivés à l'endroit où Il peut se révéler à nous, à chacun à nouveau ? Avec Paul, c’était sur le champ : Il a vu la lumière et il a entendu la voix. Il a demandé : « Qui es-tu, Seigneur ? ». Il n'a pas demandé à la lumière, il a demandé à celui qui était dans la lumière : « Qui es-tu ? Qui es-tu, Seigneur ? », et la voix lui a dit : « Je suis Jésus ».

C'est ce qui doit nous arriver. C'est bien d'avoir entendu le message. C'est bien d'avoir vu la lumière, mais maintenant, la question est : « Seigneur, qui es-tu ? », et la réponse est : « Je suis Jésus ».

Lorsque nous l'avons trouvé et que nous avons eu une rencontre personnelle avec Lui, alors toute notre sensibilité, toute notre vanité, tout ce qui peut nous émouvoir, disparaît alors ; et nous devenons une nouvelle création en Jésus-Christ, notre Seigneur, et nous poursuivons notre route dans la joie, en remerciant le Dieu vivant de nous avoir donné la lumière pour que nous puissions y marcher, jusqu'à ce que nous arrivions là où nous voyons le Seigneur Jésus, tel que les saintes Écritures le décrivent à nous. C'est notre souhait à tous et notre prière à tous !

Que Dieu Lui-même réjouisse la cité de Dieu par Sa présence. Puisse-t-Il l'abreuver de délices comme d'un fleuve, et que les ruisseaux de Dieu se déversent, et que nous trouvions aux pieds du Seigneur le repos et la paix, et que nous le vivions, nous l'expérimentions à nouveau en ce temps. Amen !

Levons-nous et prions encore ensemble.

Père céleste, nous venons ensemble devant Ta sainte face. Ta parole est si glorieuse ; les pensées qu'elles contiennent, si profondes ! Que devons-nous Te dire ? Tu as érigé sur la terre un lieu qui n'a pas été construit par des mains humaines, un temple saint de Dieu, une maison de Dieu bâtie avec des pierres vivantes. Tu es la Pierre Angulaire, et nous avons été placés dans cette demeure de Dieu construite sous le fondement saint des apôtres et des prophètes.

Dieu fidèle, tu veux Toi-même faire en sorte que Ta gloire se manifeste encore une fois, et que le fleuve se déverse encore une fois. Ô Dieu, que toute sécheresse soit ranimée, que les feuilles ne tombent pas et que le fruit ne fane pas, mais que tout verdisse et fleurisse, et que la maturité complète puisse venir en ces derniers jours.

Sauveur, Tu veux purifier nos cœurs de toute pensée qui ne peut subsister devant Toi. Enlève de moi et de chaque cœur individuel tout ce qui fait obstacle à l'action de Ton Esprit. Que Ton sang précieux et saint nous purifie et nous sanctifie, afin que nous puissions entrer en Ta présence pour Te parler.

Dieu fidèle, nous Te remercions pour Ta précieuse et sainte parole, et nous Te prions de faire en sorte que l'onction de Ton Esprit saint vienne sur nous tous d'une manière si puissante que nous puissions ressentir un fleuve du Dieu vivant se déverser ici et se diviser en plusieurs ruisseaux, remplir tel ou tel cœur et se déverser de manière à le faire déborder.

Alléluia ! Toi-même, ô Seigneur, Tu as dit : « L'eau que je vous donnerai deviendra en vous une source qui jaillira dans la vie éternelle ». Et là, Tu as parlé de l'esprit qui devait venir sur ceux qui croiraient en Toi.

Ô Sauveur, enlève tout, Dieu fidèle, toute dureté de cœur, tout malentendu, tout ce qui voudrait en quelque sorte faire obstacle, et accorde-nous la grâce de Te rendre gloire par notre foi, par la confiance que Tu as placée en nous. Alléluia à Ton nom glorieux !

Nous attendons avec impatience, même pour les jours à venir, que Tu nous bénisses de la richesse de Ta grâce.

Loué soit Ton nom glorieux et merveilleux ! Alléluia ! Alléluia ! Amen.