Ewald Frank

PAROLES D’ANGES - 2

Prêché à Krefeld le 02 novembre 1975
(Retransmit le 14 mai 2023)

...j'ai dû penser à la parole d'Amos chapitre 5 verset 13 où il est écrit : « C'est pourquoi, si quelqu'un est sage en ce temps, qu'il se taise ; car c'est un temps mauvais ». Dieu accorde Sa grâce à tous. Peu importe qui se tient ici, ou qui parle, c'est la parole glorieuse de Dieu qui s'adresse à nous tous.

Je pense qu'il en va pour vous aussi comme cela va pour moi. Parfois, quand on est assis tout seul quelque part, et que les pensées de Dieu passent, et qu’on peut voir les contextes dans la parole de Dieu, et voir ce que Dieu fait ; l'inspiration de l'Esprit vient alors si puissamment que l'on souhaiterait pouvoir être maintenant dans une réunion pour pouvoir y transmettre ces contextes avec autant de fraîcheur et de vie qu'ils nous sont donnés par grâce.

Et si nous regardons en arrière, nous savons qu'aucun d'entre nous n'a su comment les choses devaient se dérouler. Mais, si nous regardons maintenant en arrière, nous devons dire que le Seigneur nous a conduit sur la bonne voie, à cause de Son nom ; qu'Il a levé Sa bannière sur nous, et qu'Il nous a fait entendre des paroles de vie, et nous a accordé la vue d'ensemble, le discernement, pour que nous puissions comprendre les choses de manière juste.

Dimanche dernier à Zurich, j'ai déjà dû penser à la parole d’Ecclésiaste 3, aux deux premiers versets, et ensuite aussi au verset 14. Ici dans Ecclésiaste chapitre 3 verset 1 :

« Il y a un temps pour tout, et une heure pour toutes choses sous les cieux : Il y a un temps pour naître, et un temps pour mourir ; il y a un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ». 

Ensuite, le verset 14 d’Ecclésiaste 3 :

« J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait est éternel, on ne peut rien y ajouter ni rien en retrancher, et Dieu l'a disposé ainsi afin qu'on le craigne. Ce qui est, c'est ce qui a déjà été ; et ce qui arrivera, c'est ce qui a déjà existé, car Dieu fait ressortir ce qui a disparu. Mais j'ai encore remarqué sous le soleil, dans le lieu du droit, là a régné l'injustice, et dans le lieu de la justice, là a régné l'anarchie. Alors, je me suis dit en moi-même : Le juste comme l'homme sans Dieu, Dieu les jugera ; car il a fixé un temps pour toute entreprise et pour toute action ».

Je me préoccupe tout particulièrement du début ici, et de la fin. Dieu a déterminé un temps pour chaque chose ; et personne ne peut le devancer, et personne n'a besoin de rester en arrière, car Dieu fait ce qu'Il a décidé au moment opportun. Même si nous lisons les Évangiles, le ministère de Jésus y a été décrit, Son action. Si nous lisons les Actes des Apôtres, ils nous décrivent la manière dont l'Esprit de Dieu a agi dans et à travers l'Église ; si nous lisons ensuite les épîtres dans lesquels tout a été expliqué de manière doctrinale, afin que nous sachions comment nous comporter dans la maison de Dieu ; et puis pour finir, nous lisons le dernier livre, le livre prophétique, le livre de l'Apocalypse, avec tout ce qui nous a été destiné par Dieu dans l'histoire du salut et qui trouve son accomplissement au fil du temps. Nous devons donc dire, comme cet homme de Dieu l'a dit ici dans Ecclésiastes 3 verset 14 :

« J'ai reconnu que tout ce que Dieu fait est éternel, on ne peut rien y ajouter, ni rien en retrancher et Dieu l'a disposé ainsi afin qu'on le craigne ».

N'est-ce pas là quelque chose de glorieux ? Ce que Dieu fait, que ce soit en toi ou en moi, a une valeur éternelle ! Qu'Il le fasse à travers nous, cela a une valeur éternelle. Tout ce qui émane de Dieu, retourne à Lui après avoir produit les choses pour lesquelles Il a envoyé Sa parole dans notre vie, ce pourquoi Il a envoyé Sa parole, et ce qu'Il avait prévu d'accomplir.

Lorsque la parole d'introduction a été lue, mes yeux sont tombés sur la page de gauche ici, dans le même chapitre. Il y a là le chant de louanges de Marie, et c'est aussi quelque chose de magnifique. Nous savons que tous les deux, Zacharie et Marie,  ont entendu les paroles d'anges, et qu'ils se sont lancés dans un discours prophétique. C'est écrit ici, côte à côte, dans Luc le premier chapitre. Concernant Marie, nous lisons ici à partir du verset 46. Luc 1 verset 46. Il est dit ici :

« Alors Marie dit : Mon âme exalte le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu'il a regardé la bassesse de sa servante. Car, voici que désormais toutes les générations me diront béatifiée, parce que le Tout-Puissant a fait en moi de grandes choses. Oui, son nom est Saint, et sa miséricorde s'étend de génération en génération à ceux qui le craignent. Il déploie sa puissance avec son bras ; Il disperse ceux qui sont pleins d'orgueil dans les pensées de leur cœur. Il renverse les puissants de leur trône, et élève ceux qui ne sont rien. Il rassasie de bien les affamés, et renvoie les riches à vide. Il a pris soin d'Israël, son serviteur, pour se souvenir de la miséricorde, comme il l'a promis à nos pères, à Abraham et à sa postérité pour l'éternité ».

C'est ici comme une prédication en moitié qui a été prononcée, et pourtant, ce n'est pas une prédication, c'est un chant de louange. C'est ce que nous entendons aujourd'hui parfois en langue étrangère et ensuite, en allemand. L'interprétation : c'est un chant de louange que l'Esprit de Dieu suscite par reconnaissance, un chant dans lequel les pensées de Dieu sont restituées de manière ordonnée, et où nous pouvons ainsi nous réjouir de ce que le Seigneur nous donne par grâce.

Nous savons que les sœurs n'ont pas le droit de prêcher, mais, lorsque l'Esprit de Dieu les saisit, le cantique qu'elles chantent, le psaume qu'elles apportent, est comme toute une prédication puissante. Si nous lisons ici ces paroles, qui peuvent l’empêcher ? Que Dieu donne qu'ils deviennent tous prophètes, qu'ils entendent tous la parole des anges, que l'Esprit de Dieu vienne sur tous et qu'ils puissent tous louer et célébrer et rendre avec ordre les pensées divines et s'y réjouir.

Quand nous l'avons lu que « tout ce que Dieu fait a une validité éternelle », qui d'entre nous peut y changer quelque chose ? Qui peut y ajouter quelque chose ? Qui peut y retrancher quelque chose ? Personne ne le peut. Dieu a fait en sorte qu'on le craigne ainsi. Nous sommes tout simplement pleins de confiance, non pas en nous-mêmes ou en ce qui nous concerne, mais parce que nous pouvons croire de tout cœur que le Seigneur Dieu achèvera en notre temps l'œuvre qu'Il a commencée en nos jours.

Je voudrais encore évoquer très brièvement quelques passages bibliques, en commençant avec Actes des Apôtres chapitre 7. C'est ici que la partie de l'Ancien Testament est reproduite, afin que nous sachions de quelle manière le Seigneur est apparu sur le mont Sinaï, et de quelle manière Il y a parlé. Actes des Apôtres chapitre 7, en commençant par le trentième verset :

« Lorsque quarante années complètes se furent de nouveau écoulées, un ange lui apparut dans le désert du mont Sinaï, dans la flamme de feu d'un buisson d'épines. Moïse, voyant cela, fut étonné de l'apparition, mais comme il s'approchait pour regarder de plus près, la voix du Seigneur retentit : Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob.

Alors, Moïse se mit à trembler, et n'osa pas regarder de plus près. Mais le Seigneur lui dit : Ôte tes souliers de tes pieds, car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. J'ai vu les mauvais traitements infligés à mon peuple en Égypte, et j'ai entendu leurs gémissements, c'est pourquoi je suis descendu pour les délivrer. Et maintenant viens, je t'enverrai en Égypte.

Ce Moïse qu'ils avaient renié en disant : Qui t'a établi chef et juge sur nous ? C'est précisément lui que Dieu a envoyé comme chef et comme sauveur par la médiation de l'ange qui lui était apparu dans le buisson. C'est lui aussi qui les a fait sortir du pays, en opérant des miracles et des signes dans le pays d'Égypte, au bord de la mer rouge, et pendant quarante ans dans le désert. C'est ce Moïse qui a dit aux Israélites : Dieu vous suscitera du milieu de votre peuple un prophète comme moi. C'est lui qui, lors du rassemblement de l'assemblée dans le désert, a été le médiateur entre l'ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et nos pères, le même qui a reçu des paroles vivantes pour nous les communiquer ».

Alors, nous voyons que Moïse était cet intermédiaire qui entendait la parole de la bouche de l'ange de l'Éternel, et il a reçu et a transmis ces paroles du Seigneur au peuple d'Israël à l'époque, autrefois.

Donc, si nous regardons ensuite le reste du Nouveau Testament, nous voyons de quelle manière Dieu a ordonné les choses. Nous lisons Hébreux chapitre 1 dont nous ne retenons que quelques versets, puis nous revenons à Apocalypse chapitre 2, et Apocalypse chapitre 3, pour voir dans quelle harmonie céleste Dieu exécute sur la terre les choses qu'Il a prévues dans le ciel. Il est dit ici dans Hébreux chapitre 1 verset à partir du 5 :

« Car auquel des anges Dieu aurait-Il jamais dit : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui ? Et une autre fois : Je serai pour lui Père, et il sera pour moi Fils ? Il dit encore à propos du temps où il introduira de nouveau le premier-né dans le monde des hommes : Tous les anges de Dieu se prosterneront devant lui en signe d'hommage. Quant aux anges, il est vrai qu'il est dit : Il fait de ses anges des vents, et de ses serviteurs une flamme de feu ».

Peut-être que nous lisons à partir du verset 10 :

« Et encore : Au commencement, Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ; ils passeront, mais toi tu demeures ; et ils vieilliront tous comme un vêtement, comme un manteau tu les rouleras, et ils seront changés, mais toi tu restes le même et tes années n'auront pas de fin. En outre, à quel ange aurait-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis ton marchepied ? Ne sont-ils pas tous des esprits de service envoyés pour rendre service à cause de ceux qui doivent hériter du salut ? ».

Ceci est écrit en référence aux anges. Nous ne voulons pas entrer plus profondément dans ce sujet. Il s'agissait simplement pour moi, d'exprimer en ce lieu que, toutes les choses que Dieu dit par l'Esprit sont justes ; même si nous ne savons peut-être pas tout de suite à quoi elles appartiennent, et que nous nous posons en nous-mêmes la question : Comment faut-il classer cela maintenant, dans quel contexte ça se place ? le mieux est alors d'attendre en silence que le Seigneur fasse venir le moment, et alors, cela nous tombe tout simplement dessus : non pas parce que nous le voulons, mais parce que l'heure et le moment arrivent en ce sens que la compréhension nous est donnée par Dieu, par grâce.

Nous sommes convaincus qu'il y a un temps pour tout ce que Dieu fait, et on ne peut pas se précipiter. On ne peut pas le faire. Dès le début, Dieu a déterminé qu'il y aurait des semailles et des moissons, l'été et l'hiver. Dieu avait déjà déterminé toutes ces choses dans le domaine naturel, et c'est ainsi qu'Il a également fixé le temps pour tout dans le domaine spirituel ; et Il a fait cela pour qu'on le craigne.

Et lorsque ce qu'Il a promis se produit, nous remarquons tous que c'est parfait, on ne peut rien y enlever, on ne peut rien y ajouter, c'est parfait, c'est complet, achevé ! Et nous savons très bien que ce qu'Il fait est parfait. Il faut juste savoir attendre le temps nécessaire pour que ce qu'Il a promis puisse effectivement se produire.

Nous arrivons maintenant à la partie qui doit nous permettre de savoir quelle responsabilité a été confiée et chargée aux messagers de Dieu qui ont eu la responsabilité au cours des sept âges de l'Église ; car eux aussi sont interpellés de la même manière par le terme « ange ». Au début de chaque lettre, nous avons déjà eu l'occasion de l'examiner à plusieurs reprises, il est dit : « Écris à l'ange de l'Église ». Apocalypse chapitre 2 verset 1 :

« Écris à l'ange de l'Église d'Éphèse : Ainsi parle celui qui tient fermement les sept étoiles dans sa main droite, et qui marche au milieu des sept chandeliers d'or ».

La première chose qui est rapportée ici, est ce que Jean a vu : Il vit les sept chandeliers d'or, et il vit celui qui marchait au milieu des sept chandeliers d'or, et celui-ci avait sept étoiles dans Sa main droite ; et ces sept étoiles étaient les sept anges, les sept messagers de Dieu ici sur la terre, qui devaient transmettre à l'Église la parole reçue de Dieu pendant les sept âges de l'Église. C'est pourquoi chaque lettre d'envoi a été adressée « à l'ange ». Apocalypse chapitre 2 verset 1.

« Écris à l'ange de l'Église d'Éphèse : Ainsi parle celui qui tient fermement les sept étoiles dans sa main droite, et qui marche au milieu des sept chandeliers d'or ».

Il a souvent été dit que, dans ces derniers temps, non seulement les choses de l'enseignement et la connaissance, mais aussi l'ensemble de la parole prophétique devait être résumée, afin de pouvoir donner à l'Église l'enseignement approprié. Et c'est pour cette raison que le dernier messager devait avoir un ministère prophétique, parce qu'une tâche prophétique lui avait été confiée, à savoir classer correctement les choses dans cet âge prophétique, et les mettre à la place que Dieu leur avait assignée et ordonnée.

Nous devons maintenant percevoir que, comme à l'époque, l'ange est venu du ciel –ou l'ange Gabriel, dans ce cas– et a parlé ; et les gens qui ont reçu la parole savaient très bien : « Nous avons reçu la parole de Dieu ». Ils savaient très bien qu'un ange ne vient pas ici pour nous dire quelque chose dont on a parlé dans le ciel, mais un ange du Seigneur vient apporter un message de Dieu, non pas pour dire n'importe quoi, mais pour dire ce que Dieu a à dire, et pour donner des éclaircissements sur les choses que Dieu a décidé de faire et qu'Il va exécuter.

Si nous nous trouvons ici face à une chose, à savoir que Dieu avait sept anges dans l'époque des âges de l'Église du Nouveau Testament, auxquels avait été confiée la responsabilité d'apporter la parole du Seigneur à l'Église, alors nous devons être conscients que de tels hommes ne peuvent pas prêcher selon que nos oreilles nous démangent, mais qu'un tel homme apporte le « ainsi parle le Seigneur », c'est-à-dire le message divin, la parole de la révélation divine, et qu'il doit le dire à l'Église.

C'est justement la grande différence avec les théologiens, avec ceux qui ont fait des études. Mais nous ne trouvons pas que le Seigneur aurait envoyé Gamaliel pour qu'il vienne donner un quelconque éclaircissement parce qu'il est très versé dans les Écritures. La connaissance des Écritures ne profite qu'à ceux qui sont dans le royaume de Dieu, et qui sont illuminés par le Saint-Esprit. Tous les autres se passent la corde au cou et s'y accrochent, parce que ici ou là, le comte n'y est pas. Ils ne peuvent pas faire face aux choses qu'ils rencontrent.

Je l'ai déjà dit ici il y a quelques jours : Les théologien lisent un évangile, et il y est alors écrit que les deux criminels étaient l'un à droite, l'autre à gauche ; et l'un des évangiles dit que les deux ont blasphémé le Seigneur, et l'autre évangile dit que l'un a invoqué le Seigneur et a dit : « Fais-moi grâce quand Tu viendras dans Ton royaume ». Et les théologiens disent : « Où est l'inspiration du Saint-Esprit ici ? Où est la chose correcte avec la Bible ici ? ». S'ils lisent correctement, ils obtiendront aussi la bonne réponse : Au début, les deux ont blasphémé, puis, l'un d'eux a repris sa raison, s'est frappé la poitrine et a dit : « Seigneur, aie pitié de moi, pécheur, et souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton royaume ». Les deux évangiles ont dit exactement l'un, pour ce qui était avant, l'autre pour ce qui était après ; et les deux sont tout à fait exacts !

Et nous avons tous blasphémé, nous tous. Si l'on voulait décrire notre état antérieur, ce serait un état différent de celui qui est venu après, lorsque nous nous sommes exclamés : « Seigneur, aie pitié de moi, pécheur, et souviens-Toi de moi quand Tu viendras dans Ton royaume ». Mais, les scribes ont eu beaucoup de mal à faire cela. Ils mettent un évangile à côté d'un autre : Ici le Seigneur a guéri un lépreux, là il a guéri deux lépreux ; et puis il y a bien des différences quand on lit les histoires de la Bible ; et puis, ils en ont un à côté de l'autre, et ils ont aussi des lunettes, et alors, ils voient tout encore plus grand comme c'est du tout, et la distance des choses s'aggrave.

Pour nous, tout cela est très simple. Pourquoi est-ce que c'est très simple pour nous ? Parce que nous savons que même les apôtres n'étaient pas des automates, des machines que l'on pouvait régler comme un ordinateur. Chacun a rapporté ce que Dieu lui avait inspiré, et nous nous en réjouissons tous.

Quand on lit l'histoire de la conversion de Paul, l'un des récits est différent de l'autre ; mais cela ne nous dérange pas du tout. Cela nous montre l'action de Dieu d'une manière encore plus glorieuse, et nous ne nous arrêtons pas, nous ne nous arrêtons à rien ; car nous savons que Dieu a ordonné les choses de cette manière, et peut-être même pour que certains des sages puissent trébucher à ce sujet, car cela n'est pas destiné à ce que les hommes s'en occupent avec leur intelligence, mais que cela leur soit révélé par le Saint-Esprit.

Nous voyons ici dans Apocalypse que les sept messagers de Dieu, les sept anges, avaient la responsabilité d'apporter la parole du Seigneur à l'Église. Et nous vivons maintenant –heureusement, on peut le dire– à la fin de toute cette période. Il n'y a jamais eu d'époque comme celle-ci, où les paroles de Dieu ont été rendues publiques de manière aussi glorieuse et claire, que dans les jours dans lesquels nous vivons.

Et cela aussi a été évoqué : Jean a été enlevé de cette terre, et transporté en esprit dans les lieux célestes. Et là, il a vu tout ce qui allait arriver, ce qui allait arriver à l'Église, ce qui allait arriver au peuple (d’Israël), ce qui allait arriver aux nations, jusqu'à la nouvelle terre et les nouveaux cieux.

En tant que croyants, nous devons être transportés aussi par le même Esprit saint dans ce qui a été montré à cet homme de Dieu. Il ne nous est pas demandé aujourd'hui d'imiter un frère Branham. Je connais suffisamment les frères et leurs méthodes. Nous savons que le frère Branham avait l'habitude de donner un titre à chaque prédication ; et tous les frères qui ont prêché des années et des années durant, ils n'ont jamais pensé à dire brièvement avant le sermon : « Le titre de ce sermon est tel et tel ». Mais, depuis qu'ils savaient que frère Branham annonçait le titre avant chaque prédication, maintenant ils vont tous à tour de rôle en avant, et ensuite ils disent : « Le titre de ma prédication aujourd'hui est celui-ci et celui-là ». Mais qu'ils soient des imitateurs, cela ne leur vient même pas à l'esprit ! Et tout imitateur n'est pas un original. Nous pouvons nous mettre sur la tête et sur les pieds, cela ne change rien au fait. Nous n'avons pas besoin d'imitateurs, nous avons besoin d'un véritable, original. Ici, l'un après l'autre, chacun doit être un original devant la face de Dieu. Je ne suis pas frère Branham, pourquoi devrais-je essayer de faire ce qu'il a fait ? Je ne suis pas digne de défaire les lanières de ses chaussures.

Mais Dieu éclaire maintenant Son Église sous les contextes qui lui ont été révélés. Que je puisse ou non donner un titre à la prédication, l'important est que Dieu puisse nous donner dans la prédication, les contextes qu'Il a révélés à Son serviteur et prophète. Il ne s'agit pas de ces choses extérieures, que l'on puisse y faire des formulations aussi belles qu'elles ont été faites. Il ne s'agit absolument pas de cela, mais de permettre au Saint-Esprit d'agir au milieu de nous.

Et il y a des gens qui disent : « Frère Frank, tu sais très bien que tout est déjà achevé depuis longtemps, car c'est écrit ainsi : Mais dans les jours où la voix du septième ange retentira, lorsqu'il sonnera la trompette, le mystère de Dieu sera alors parvenu à son terme, comme il a annoncé de manière fiable à ses serviteurs, les prophètes, comme un message de joie. Pourquoi te donnes-tu encore tant de peine si tout cela est arrivé à son terme ? ».

Voulez-vous que je vous dise quelque chose ? Je ne m'efforce pas du tout. Nous avons constaté depuis longtemps que le Seigneur Dieu poursuit Son chemin avec nous tous. Et si quelqu'un pense qu'il y a ici des frères qui se fatiguent, alors nous faisons fausse route ! Ici, ce ne sont pas des frères qui se fatiguent. Ici, le Saint-Esprit agit et nous montre le chemin de notre Dieu, jusqu'à ce que nous voyions les portes de perles. À quoi bon dire que tout est arrivé à son terme, pour ensuite s'agiter et couver des œufs pourris ? Et cela n'aide personne.

Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est d'être conduits réellement par le Saint-Esprit. Pas de tourner en rond et de parler de telle ou telle chose qui ne sont pas dans leur contexte.

Je n'aurais peut-être pas dû le dire, mais on m'a demandé ici aujourd'hui ce que sont les sept tonnerres, où ils sont et comment ils sont. Ce que sont les sept tonnerres ? Quoi ? Mais qu'est-ce que c'est qu’une telle question ? Est-ce qu'ils sont dans les seaux ou bien après les seaux ou avant ? Ça vous dérange ? Pas moi, pas moi, pas moi !

Est-ce que je suis là comme un automate pour qu'on y mette dix centimes pour en tirer une solution ? N'avons-nous pas vu depuis longtemps que le Seigneur Dieu a Sa voie avec nous ? Et celui qui a reconnu cela est parvenu au repos en Dieu. Il a cessé de faire toutes ses propres œuvres, et voit maintenant l'œuvre de Dieu dans son achèvement.

Cela n'a pas été accordé à frère Branham comme cela n'a pas été accordé à Moïse, bien que Dieu lui ait parlé face à face. On ne lit pas plus tard que les nuées descendirent et que la colonne de feu aussi descendit. Non, mais on lit que : « Plus tard fut accompli ce qui avait été dit auparavant ». Et c'est ainsi que nous voyons l'accomplissement de la parole de Dieu à cette époque.

Frère Branham a parlé de la restauration et de la restitution de toutes choses. Nous pouvons maintenant en faire l'expérience. C'est la différence ! Dieu envoie Sa parole à l'avance, et ensuite, Il donne ce qu'Il a promis. Mais, le simple fait de réciter toutes ces choses qui ont été dites n'aidera aucun être humain. Seul le fait de devenir silencieux et de se taire.

Parfois, j'aimerais poser la question aux frères qui disent que tout est terminé : Pourquoi voyagent-ils encore ? Et pourquoi veulent-ils encore faire quelque chose si tout est déjà terminé ? Pourquoi ? Si tout est terminé, nous pouvons rester chez nous et ne plus inquiéter personne en disant comme les autres que le temps de grâce est déjà terminé.

Pour moi, c'est le point culminant du temps de la grâce que Dieu nous a accordé. En ces jours, nous avons pu vivre une grande mesure de la grâce et de la miséricorde de notre Dieu. Le Soleil levant nous a visité et nous a montré le chemin. Je crois que depuis hier soir et depuis ce matin, nous pouvons voir encore plus clairement que Dieu a un chemin avec Son Église, et ce chemin, Il le suivra jusqu'au bout.

Nous l'avons dit : Comme il en était au commencement, il en sera de même maintenant, à la fin. Plus de chemin personnel, plus de volonté propre. Le Seigneur décide et conduit toutes choses. Et lorsque nous en sommes arrivés au point où le Seigneur a pu nous prendre complètement sous Son contrôle, et qu'Il peut nous dire ce que nous devons faire, alors nous n'avons plus rien à craindre ; nous savons que Son Esprit nous conduira correctement, et qu'Il nous donnera à tout moment l'indication nécessaire en ce qui concerne ce qui doit être fait. Et ce n'est pas notre mérite : C'est la grâce de Dieu, car nous avons reconnu en ce temps que personne, qui que ce soit, personne ne peut faire la moindre chose, mais nous avons reconnu que tout ce que Dieu fait a une validité éternelle ! Et c'est pourquoi nous ne faisons plus rien nous-mêmes, à moins qu'Il nous ait donné un ordre, une mission, une commission, une instruction, à laquelle ensuite, nous nous exécutons. Mais en dehors de cela, nous ne faisons rien, nous ne tirons pas de registres et n'avons pas de projets, nous ne voulons qu'une chose, comme Moïse : « Seigneur, fais-moi connaître Tes voies si j'ai trouvé grâce devant Toi. »

Et en ce moment, aujourd'hui, je suis plus que jamais convaincu que le Seigneur Dieu Lui-même agit dans Son Église, et que c'est Lui qui cherche des personnes qui s'ouvrent à l'action de Son Esprit et se soumettent à Sa direction, qui ne Lui présentent pas un programme, mais qui sont prêts à se laisser conduire par Son Esprit. C'est tout ce que nous voulons, rien d'autre.

Nous avons entendu aujourd'hui que le Seigneur a parlé de différentes manières. De nos jours aussi, si nous devions énumérer et contempler ainsi les paroles que le Seigneur a prononcées en ce seul lieu ici, et cela est si varié, si diversifié, si puissant ! Et nous en sommes reconnaissants.

À une époque où les gens disent qu'il n'y a plus du tout de don de l'Esprit, nous, nous sommes bénis par le fait que Dieu utilise les dons de l'Esprit pour nous parler. Dois-je vous dire qu'il y a des gens qui affirment que seul frère Branham avait le droit de prêcher, et personne d'autre ? Et ils pensent que nous avons péché parce que nous avons prêché la précieuse parole de Dieu. Malheur à moi et à nous tous qui prêchons Sa parole si nous ne l'annonçons pas ! Comment les gens pourraient-ils entendre si personne ne leur prêche ? Comment quelqu'un pourrait-il leur prêcher à moins d'être envoyé vers eux ? Il est beau que nous n'ayons pas de quartier général sur la terre, mais seulement au ciel.

Et si je dois le dire ici : Nous ne sommes pas allés jusqu'à Jeffersonville ! Nous sommes arrivés à la montagne de Sion, à la ville du Dieu vivant, d'où la parole est venue et a été révélée, où la nuée de gloire s'est inclinée, et où la présence de Dieu était là, de sorte que si un animal touchait la montagne, il devait mourir. Telle est la sainteté du lieu où Dieu parle ! Et nous n'avons pas besoin de traverser l'océan pour entendre la parole : elle nous a été donnée par grâce, elle est venue jusqu'à nous.

Je n'espère pas que ce que je viens de dire parvienne à l'étranger ; mais nous ne parlons de personne. Je me réjouis simplement. Depuis aujourd'hui, il s'est passé quelque chose en moi. J'ai moi-même été parfois abattu, et je me suis demandé : Seigneur, que va-t-il se passer, comment les choses doivent continuer ? Nous sommes pourtant tous allés vers ce jour plus ou moins avec une grande attente, n'est-ce pas vrai ? Et voilà que Dieu nous a parlé en ce lieu, que notre attente a été différente, je ne le sais pas. Je n'ai jamais d'idée personnelle, c'est pourquoi je ne suis jamais déçu. Je peux toujours me réjouir de tout ce que Dieu nous donne par grâce. Mais c'est ainsi que nous l'avons lu : Nous sommes venus à la cité du Dieu vivant.

Nous sommes reconnaissants pour le ministère de tous les serviteurs et de tous les prophètes. Nous sommes reconnaissants pour Jean sur l’île de Patmos, pour un prophète Daniel, et nous sommes particulièrement reconnaissants pour notre bien-aimé frère Branham. Mais nous ne pratiquerons pas d'idolâtrie, nous pratiquerons le service divin, mais pas d'idolâtrie ! En ce lieu, le nom du Seigneur sera glorifié, et Sa parole sera placée sur le chandelier, car le lieu où Dieu nous parle est saint, et nous devons enlever nos chaussures, car notre Dieu est un feu dévorant.

En ce jour, Il nous a parlé à tous d'une manière puissante, par grâce. Nous savons que ce qu'Il fait est parfait. Je n'espère pas qu'il y ait parmi nous un homme qui dise que le frère Frank et le frère Russ font déjà une chose à Krefeld. Que cela ne soit pas entendu ! Ce ne sont pas nous qui faisons une chose, c'est l'œuvre de notre Dieu qui a donné Ses instructions ! Et c'est sur la base de ces instructions que nous avons agi. Il a confirmé et a pu bénir des milliers et des milliers de personnes, en les amenant à Lui et en leur pardonnant leurs fautes et leurs péchés. Alors que d'autres personnes disent que le temps de grâce est terminé, des centaines et des milliers ont pu expérimenter la grâce de Dieu et recevoir le pardon de leurs fautes et de leurs péchés.

N'est-ce pas là une raison de remercier le Seigneur ? Mais certainement ! Remerciez le Seigneur et venez devant Sa face avec joie, car Il a fait de grandes choses pour nous. C'est ainsi que le prophète Joël dit en rapport avec la restitution : « Nous serons dans l’allégresse, et nous nous réjouirons au nom de l'Éternel notre Dieu, et nous ne serons plus jamais honteux ni déçus, car c'est Dieu qui restitue ».

Nous l'avons également évoqué ici à propos de Job. C'est un exemple de restauration authentique : Dieu lui a donné une double mesure à la fin de sa vie, et l’a couronné de grâce et de miséricorde, de sorte qu'il y avait assez et en abondance, et que tous pouvaient revenir pour se réjouir avec Job, car Dieu avait tourné son dessein.

Nous étions tous assis comme Job, sur un tas de cendres, incapables de nous aider nous-mêmes, et de devenir une bénédiction pour les autres. Mais Dieu a eu pitié de nous et nous a regardé avec miséricorde, et nous a secouru au jour du salut, afin que nous puissions ordonner correctement les pensées de Dieu dans cette époque.

Vous savez, il y a des gens qui ont de la peine à ordonner leurs propres pensées, et il y a des autres qui ont de la peine à ordonner les pensées de Dieu. Mais si Dieu nous accorde la grâce, alors vient l'heure et le jour où nous sont montrés des rapports, des contextes que nous n'avions pas vus auparavant.

Et nous pouvons souvent nous rappeler les heures passées en ce lieu où la présence de Dieu est descendue, et où nous sommes entrés dans ce lieu avec crainte et tremblement, parce que nous ne savions pas quoi dire ; et l'Esprit de Dieu a agi sur nous tous, et nous a fait pénétrer dans les profondeurs les plus profondes des mystères de Dieu, de Sa parole et de Son dessein en ces derniers jours.

Alors que d'autres s'agitent et parlent de ce que Dieu a fait il y a vingt, ou dix ans ou plus, il y a des gens sur la terre qui peuvent dire : « Aujourd'hui, le Seigneur est au milieu de nous. Aujourd'hui, Il nous a parlé. Il n'est pas celui qui a le ‘J'étais’ mais Il est le ‘Je suis’. Il est présent parmi Son peuple pour lui parler et le bénir ». C'est une grâce. Nous ne l'avons pas prise, nous ne l'avons pas donnée : Il nous l'a donné par grâce.

Parfois, je pense que le monde entier devrait pouvoir voir de quelle manière le Seigneur nous bénit par grâce, et nous en sommes heureux. Nous ne savons jamais comment une réunion commence et comment elle se termine. Parfois, nous attendons une révélation de l'Esprit, et elle ne vient pas. D'autres fois, nous n'attendons pas, et elle vient. Cela ne vient pas comme nous le voulons. Il est écrit dans notre Bible à tous que, « jamais une prophétie n'a été faite par la volonté d'un homme, mais que des hommes saints, poussés par l'Esprit Saint, ont parlé ». Et c'est ainsi que cela se passe parmi nous. Il peut donc arriver qu'un week-end passe sans que rien ne se passe de cette manière ou dans cette direction. Et ce n'est qu'une preuve que ce ne sont pas des hommes qui agissent ici, mais l'Esprit de Dieu ; car, si l'on savait déjà qu'il y a une prophétie ou ceci à chaque heure à Krefeld, vous connaîtriez exactement le programme tel qu'il se déroule ici, et vous sauriez alors que Dieu n'est pas dans ce programme. Mais nous nous réunissons tous, et personne ne sait ce qui se passe. Nous savons une chose : ce que Dieu nous parle ; et parfois, Il parle par Sa parole avec une telle abondance qu'il n'y a plus rien à ajouter ! Et alors, nous en sommes déjà heureux. Parfois, Il dit encore quelque chose, et quand c'est le cas, nous en sommes aussi heureux.

Le Seigneur fait ce qui Lui plaît, et il ne faut rien retrancher ni ajouter à Son action, car elle est parfaite ! C'est ainsi que Dieu a disposé les choses, afin qu'on le craigne. Et si nous nous réunissons ici dans la présence de Dieu de cette manière, alors Il recevra ce qui Lui revient de plein droit.

Et je sais que frère Branham a dit une fois, sans que des services de guérison ou d'autres miracles se soient produits dans le contexte, alors qu'il parlait des sept âges de l'Église et des sept sceaux sans doute, il a dit : « Jamais auparavant je n'étais entré ou pris dans les hauteurs spirituels, comme pendant ces services divins ». De l'extérieur, il n'y avait pas grande chose de visible, mais c'était la révélation de la parole.

Dans l'Église du Dieu vivant, il n'y a pas de ministère plus élevé que la révélation de la parole de Dieu, que la parole de notre Seigneur Lui-même qui sort de Sa bouche ; et alors nos cœurs s'enflamment et brûlent.

Je crois que c'est le frère Nicolas qui disait aujourd'hui, après le service divin du matin : « Frère Frank, il faut déjà pardonner. Je n'ai pas pu le supporter, et c'était quelques jeunes frères qui disaient presque la même chose. Un frère a dit, ça m'a presque fait tomber de ma chaise », dit-il.

Chers frères, chères sœurs, l'Esprit de Dieu agit encore une fois. Et ce week-end, nous avons fait l'expérience de la présence de Dieu d'une manière merveilleuse. Il nous a parlé, comme un père parle à ses enfants, et nous a fait connaître et révélé les mystères de Sa volonté et de Sa parole qui concernent la toute dernière conclusion. Maintenant, il ne tient qu'à nous d'être tranquilles devant la face de Dieu, et de savoir qu'Il fera le reste, et qu'Il accomplira tout comme Il l'a prévu.

Avec notre Dieu, tout est ordonné. Il y a un temps pour tout. L'enlèvement est déjà fixé. Tout est déjà fixé. Nous n'avons pas besoin de calculer quoi que ce soit, ni de fixer une date. Le Seigneur n'en tiendra pas compte, de toute manière. Il a Son plan et Il est déjà prêt. Il est prêt. Et il y a des gens qui ne veulent plus rien être, qui ne veulent plus rien savoir que Jésus Christ le Crucifié, le Ressuscité, et le Seigneur qui revient !

Je suis reconnaissant à Dieu que nous soyons revenus à cet équilibre, que le Christ puisse être le centre de tout dans notre vie, dans nos chants, dans nos prières, nos prédications, dans tout. Il est devenu le Centre, par grâce. Et c'est Lui qui marche au milieu des sept chandeliers d'or. Il a tenu les sept étoiles dans Sa main droite, Ils ont apporté le message dans chaque âge et puis, nous l'avons reçu et transmis. Et maintenant, nous pouvons tous nous réjouir et savoir ce que le Seigneur a dit, et de quelle manière Il va conclure avec Son Église.

Comme je l’ai dit sans doute déjà ce matin, si quelqu'un me demandait : « Comment cela va se passer ? », je devrais répondre : « Je ne le sais pas. Mais je sais que le Seigneur le sait, et qu'Il le fera en Son temps, en Son temps ». Ce n'est pas une excuse bidon : C'est une chose que nous confessons ouvertement et librement devant la face de notre Dieu. Nous continuerons à faire chaque pas comme Il nous guidera ; et à la fin, nous verrons la gloire de Dieu, et le nom du Seigneur sera exalté et glorifié pour tout ce qu'Il a fait ! Et nous pourrons dire : « Il s'est montré glorieux envers nous tous ! ». Nous pouvons nous exclamer avec Marie et Zacharie ce qu'ils exclamaient alors : « Loue l'Éternel, mon âme, et toutes mes entrailles exalte Son nom glorieux ! ». (C'est ce qui est déjà écrit dans le Psaume 103). Et nous pouvons dire : « Mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur, parce qu'Il a regardé la bassesse de Son peuple et qu'Il nous a visités comme le lever du soleil, selon les promesses qu'Il a faites à Abraham et à Sa postérité, par grâce ». Il ne nous reste en fait rien d'autre à faire que de remercier le Seigneur.

Ce que j'ai apporté hier soir et ce matin, je l'ai fait sous un ordre. Je l'ai fait maintenant, et ce sera dans nos cœurs une partie intégrante de notre existence spirituelle à partir de maintenant, car nous saurons de quelle manière nous devrons compter sur l'action de Dieu à l'avenir. Non pas que quelqu'un vienne nous dire : « Frère Frank, c'est maintenant le moment de faire ceci ou cela », mais chacun saura que lorsque l'heure sera venue, le Seigneur nous donnera des ordres que nous devons accomplir, et sur tout ce qui se passera alors, reposera une pleine victoire et une pleine bénédiction, parce que cela a été selon l'ordre donné. Personne ne pourra plus rien ajouter à tout cela.

L'action de notre Dieu est parfaite. Même s'Il le fait avec la coopération des hommes, cela reste Son action du début à la fin. Moïse leva le bâton, mais qui fendit la mer rouge ? Et il a levé le bâton sous un ordre. Il prit le bâton et frappa le rocher. Qui donna l'eau ? Nous pourrions continuer et donner tous les exemples. Josué a marché autour de Jéricho, mais qui a renversé les murailles ? Pouvez-vous me le dire ? Notre Dieu est vivant, et Il saura quand les murs seront renversés ; et Il saura qui doit marcher autour sans mettre la main à la pâte. Quand le Seigneur a dit à Josué de marcher sept jours, et le septième jour, sept fois, c'est là que tout est tombé. Josué pouvait chanter et jouer, il pouvait être heureux. Chaque fois qu'il marchait, il pensait : « Mon Dieu, ça va arriver, ça va arriver ». Il ne s'inquiétait pas du tout. Il savait que le Seigneur avait ordonné et qu'il s'y conformait. Et tout à coup, ça a explosé ! Ça a explosé ! Je suis heureux. J'ai vu moi-même les murs effondrés de Jéricho comme un souvenir une fois il y a longtemps.

Dieu est fidèle. Il tient Sa parole et Il respectera Son alliance et les promesses de l'alliance avec nous tous, jusqu'à ce que nous passions de la foi à la vue. Que toute agitation nous soit enlevée, toute hâte et toute précipitation, afin que nous devenions plus calmes en Dieu et que nous parvenions à nous reposer en Lui en disant : « Seigneur... », non pas que nous devenions indifférents, ce n'est pas ce que je veux dire, dans l'attitude de la prière, dans une grande attente, chaque fois que nous nous réunissons ici, il y a quand même toujours une grande attente, n'est-ce pas ? Que ce soit le mercredi, le samedi ou le dimanche, nous nous réunissons ici, et nous attendons. Nous ne savons pas quoi, mais quelque chose de Dieu. Et ce qu'Il nous donne, nous le recevons avec joie, et à chaque fois, nous sommes bénis. Est-ce vrai ou non ? Est-ce que nous sommes partis ici d'ici une fois sans être bénis ? Non et encore une fois non. Chaque fois, nous avons été bénis par la parole du Seigneur, et nous avons fait l'expérience que la nuée de Sa gloire se posait sur nous, et qu'Il a tenu le souper avec nous, et que nous étions ici en communion avec notre Dieu et que nous savions : Nous nous tenons et sommes en Sa présence et avec la parole.

Notre Seigneur s'est montré glorieux. Nous l'avons lu aujourd'hui dans l'évangile de Luc, lorsque l'ange du Seigneur a fait l'annonce, la lumière céleste et la gloire de Dieu sont venues avec lui, et ceux qui ont entendu ce qui a été dit, ils étaient tous dans cette lumière qui est venue avec celui qui devait apporter le message.

Nous croyons qu'avec le dernier message est venue une lumière divine qui nous éclaire tous, qui nous a arrachés aux ténèbres ; et c'est dans cette lumière divine que nous pouvons marcher. Et celui qui marche dans la lumière ne se heurte pas. Et si nous marchons dans la lumière, comme Il est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous libère de tout péché !

Il y a un lien entre les deux. On ne peut pas simplement dire : « Je marche dans la lumière », et donner un coup de pied au suivant, et lui donner un coup par ci par là. Ce n'est pas une marche dans la lumière. La marche dans la lumière signifie avoir une communion divine entre nous. Et il est écrit que la bénédiction est dans le lieu où les frères sont réunis ensemble, d’un commun accord, unis. Cela ne peut être que là où le message divin et la lumière divine arrivent et que nous les recevons. Puis, nous y allons et trouvons que c'est comme cela nous a été annoncé. Nous trouvons les choses telles qu'elles nous ont été annoncées, comme les bergers autrefois.

Il y a des gens qui disent : « Ah frère Branham a parlé de tant de choses, mais quand on regarde comme ça, on ne les voit pas ». Non, ce n'est pas vrai. Soit, vous n'avez pas bien entendu, soit, vous n'êtes pas encore arrivé à cet endroit. Il y a des gens qui écoutent à moitié et qui se mettent à courir, puis qui ne savent pas où aller et qui reviennent.

Ces bergers ont entendu tout cela : La visite céleste, l'annonce, il leur a été dit clairement : « Aujourd'hui il est arrivé ceci et cela. Ayez ceci pour signe. Si vous y allez, vous le trouverez ». Ils ont pu attendre, ils étaient dans cette lumière. Ils sont restés silencieux jusqu'à ce que les paroles (données) sous un ordre divin soient terminées, puis ils sont allés, et ils ont trouvé comme cela leur avait été dit.

Si en ce temps nous avons entendu le message des anges –quelle que soit la manière dont nous voulons le formuler : le message du soir ou la parole du Seigneur pour ce temps– dans la lumière divine du début à la fin, alors nous ne trouverons les choses que telles que le Seigneur nous les a annoncées. Nous en ferons l'expérience. Et je vous le dis : nous devons attendre le temps, et alors, nous verrons aussi la restitution telle que nous l'avons entendue par l'annonce du septième ange de l'Église que Dieu a envoyé avec un message pour l'Église en ce temps. Mais si nous courons avant...

Vous pensez encore à l'histoire du prophète Élie. Il savait qu'un nuage allait s'élever et qu'il allait pleuvoir. Mais Guéhazi a couru une fois, et il a couru pour la deuxième fois, et il s'est dit peut-être à la cinquième ou sixième fois : « Bientôt... homme de Dieu, pourquoi m'envoie-tu ? Pourquoi est-ce que je cours et me fatigue ? Où est le nuage dont tu as parlé ? Tu m'as dit : Guéhazi, j'ai vu la nuée s'élever comme la main d'un homme ». Il aurait pu dire : « Écoute, homme de Dieu, tu te serais peut-être trompé ». « Non », dit-il, « va maintenant encore une fois, et tu verras cela ». Et quand il y est allé au bon moment, il a vu ce que le prophète avait annoncé.

Un jour, peut-être que nous viendrons cinq ou six fois, et nous dirons : « Seigneur, je voulais voir quelque chose, c'est-à-dire ce que Tu avais promis », et nous repartons et allons. Les gens disent : « Frère Frank, frère Russ et frère Branham ont dit que nous verrons ceci et cela, et que nous expérimenterons ceci et cela, et nous ne l'avons pas vu et nous ne l'avons pas expérimenté ».

Je vous dis une chose : n'hésitez pas à venir et à revenir, mais un jour, vous ne viendrez pas en vain ! Un jour, la main se manifestera, le bras du Seigneur sera étendu sur toutes les nations, et nous nous rassemblerons et nous nous réunirons, et serons comme ceux qui rêvent, et diront : « Mon Dieu, tous les autres voyages en valaient déjà la peine en vue du fait que nous avons pu venir maintenant pour la dernière fois, afin de voir la victoire de notre Dieu et la gloire du Seigneur ! ».

L’heure vient, aussi vrai que Dieu vit, aussi vrai que Dieu est vivant et qu'Il l'a dit. Tout cela trouvera sa réalisation ! Mais je ne peux pas dire que cela aura lieu le premier ou le 2 novembre. Je ne peux pas vous dire que ce sera en décembre, mais ce sera une fois, et le moment est très proche. Le mieux est que vous veniez à chaque fois, car cela pourrait être à chaque fois. Que le Seigneur soit loué et remercié.

Pour nous, aucun chemin n'est trop long, aucun effort n'est trop difficile ; et l'essence, le carburant n'est pas trop cher tant que nous pouvons encore conduire, nous pouvons rouler pour écouter la parole de notre Seigneur, de notre Dieu. Un jour, nous serons réunis ici, et quelque chose de très puissant aura lieu par la grâce et la puissance de notre Dieu. Amen.

Levons-nous et prions. Inclinons nos têtes encore quelques instants, et fermons les yeux. Je ne voudrais pas terminer cette réunion sans donner l'occasion à tous ceux qui n'ont pas encore consacré leur vie au Seigneur de le faire maintenant.

Chers amis, la venue de Jésus-Christ est très proche. Nous avons écrit et prêché à ce sujet, et nous avons exposé à partir des saintes Écritures le temps dans lequel nous vivons, et ce que Dieu a fait. Nous ne pouvons pas parler de tout ici dans trois réunions, mais Dieu peut continuer à parler à chaque cœur par la parole de l'Écriture.

Tandis que toutes nos têtes sont inclinées et que tous nos yeux sont fermés, laissez-moi vous poser la question : Y a-t-il quelqu'un ici qui ne soit pas prêt à rencontrer le Seigneur Jésus ? « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ». Vous ne pouvez pas entrer dans la gloire parce que votre mère est croyante ou votre père, ou qui que ce soit. Votre heure a sonné aujourd'hui, et le Seigneur appelle, exhorte, avertit et dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos, je vous donnerai du rafraîchissement pour vos âmes ».

Nous aimerions bien prier pour vous. Juste là où vous êtes, levez brièvement les mains et faites-les redescendre. Merci. Dieu voit vos mains, et Dieu voit les cœurs.

Même si cette manière de se rassembler est nouvelle pour vous, un service divin n'est pas une cérémonie funéraire où l'on doit baisser la tête et chanter des chants funèbres. Dans un service divin, on proclame la parole du Seigneur, et les choses délicieuses, précieuses du royaume de Dieu dont nous nous réjouissons, sont prêchées.

Et si nous prions tous ensemble, c'est que nous avons à cœur de le faire. Et souvent, beaucoup n'ont pas pu prier individuellement, mais ensemble nous pouvons le faire. Nous le pouvons tous. Et nous sommes tous redevables, redevables au Seigneur de le remercier et d’élever Son nom.

Je demande maintenant au Frère Russ qu'il prie encore avec nous tous et avec ceux qui ont levé les mains.