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Ewald Frank

COLOSSIENS 1 VERSET 18

Krefeld, le 16 juillet 1975

(Retransmis le 29 avril 2023)

La plupart ont certainement déjà un plan pour savoir où ils passeront les prochains jours ou semaines, mais nous sommes reconnaissants à Dieu pour chaque occasion que nous avons d'être sous l'écoute de Sa parole. Je crois que ce dont j'avais le plus besoin, c'était de vacances, et elles ne me seront certainement pas accordées. Il en sera ainsi.

Aujourd'hui, je suis allé trois fois dans le bureau pour chercher la même chose ; je suis revenu deux fois parce que j'avais oublié ce que je venais chercher, puis je suis reparti pour la troisième fois. Cela montre à quel point la mémoire souffre, et les années qui sont derrière nous ont certainement exigé beaucoup de nous.

Je suis reconnaissant à Dieu de ce que nous ne vieillirons plus, mais que nous passerons assez rapidement du temps à l'éternité, où nous serons dans la fleur de la jeunesse pour toujours, sans jamais souffrir de la mémoire ou d'autres signes de vieillesse, mais transformés, changés, transfigurés à l'image de notre Seigneur et Sauveur bien-aimé. Être changé à Son image, être semblable à Lui, c'est le plus grand privilège que Dieu a pu donner aux hommes. Il le leur a offert, Il les a appelés à Lui, ils n'ont qu'à venir ; et Il dit : « Tous ceux qui viennent à Moi, Je ne les chasserai pas, mais Je les accueillerai ». Et cela vaut tant que dure le temps de grâce : Tous ceux qui viennent au Seigneur, trouvent grâce devant Sa face.

Une question a été posée ici. Il est dit très simplement qu'il y a deux sortes d'esprits, de directions. Matthieu 7 du verset 1 à 2, et 1 Corinthiens 2 verset 15. Et la question est : « Comment se distinguent-t-ils ? ».

Matthieu 7 décrit le jugement naturel de l'homme naturel. Il est dit ici dans Matthieu 7 verset 1 :

« Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car c'est par le même jugement que vous jugez que vous serez jugé de nouveau, et c'est par la même mesure que vous mesurez qu'on vous mesurera de nouveau ».

Ce jugement est comme noter quelque chose, évaluer quelque chose, ou même une condamnation en grande partie. Si quelqu'un est jugé, il n'a pas besoin d'être condamné, il peut aussi être acquitté. Un tribunal n'est en fait là que pour clarifier une affaire, pour rendre la justice. Et si nous comprenons cela correctement, nous aurons la grâce d'évaluer les choses correctement. Mais si quelqu'un juge arbitrairement là où cela ne le concerne pas du tout, et balaie devant la porte des autres, alors, tout cela n'est pas juste.

Mais ici, il nous est dit : « Ne jugez pas afin de ne pas être jugé non plus ». Par ce jugement, on n'entend pas seulement une jurisprudence que nous devrions tous avoir. Nous devrions savoir ce qui est juste et devrions rendre la justice. Nous devrions avoir le sens de ce qui est juste devant le Seigneur et aussi devant les hommes. Dans notre jugement, il ne devrait pas y avoir de condamnations, mais seulement des décisions de justice, rendre la justice. 

Ensuite, comme il est dit ici : « Ne jugez pas afin de ne pas être jugé » ; ce qui est donc le meilleur, c'est de ne même pas juger du tout. C'est même très, très difficile de juger. Nous savons que, lorsqu'il y a un procès, il faut entendre les différentes parties. Il faut savoir pourquoi cela s'est passé ainsi, pourquoi cela s'est passé ainsi. Il faut entendre, il faut pouvoir se faire une idée globale, une image globale de ce qui doit être jugé, noté, évalué.

Donc les croyants ont la... comme le dit le Seigneur Jésus Lui-même : « Les enfants de ce monde sont plus intelligents que les enfants du royaume de Dieu ». En cette matière, les gens du monde sont plus intelligents. Ils savent que l'on ne peut pas juger ni apprécier quoi que ce soit à moins d'avoir une vue d'ensemble de ce dont il s'agit.

Chez les enfants de Dieu, il en va malheureusement très souvent autrement, on juge et on s'en va comme si on n'avait rien fait, comme si on n'avait commis aucun dégât. Oui, c'est ainsi. On condamne, en fait, puis on s'en va comme si on n'avait fait aucun dégât, comme si on n’avait rien fait ; et on fait semblant de se demander ce que les gens veulent encore, on a pourtant fait que du bien ! À qui et comment ? On ne le sait pas.

Donc cette parole ici : « Ne jugez pas pour ne pas être jugé », n'a besoin d'aucune explication, d'aucun éclaircissement et d'aucun complément. « Ne jugez pas afin que vous ne soyez pas jugés. Car c'est par le même jugement... » ; et là, nous sommes déjà tous pris par le col : Par le même jugement par lequel nous condamnons ou non l'autre, cela nous atteindra aussi certainement qu'il est écrit ici.

À quoi sert-il de juger, si le jugement que nous prononçons nous atteint ? Si nous étions conscients de ce qu'est la conséquence, nous laisserions peut-être tomber, car nous devrions nous dire que nous nous condamnons en fait nous-mêmes, et que, ce que nous avons cru devoir infliger aux autres, vient sur notre propre tête. Laissons donc la parole parler à nos cœurs.

« Ne jugez pas afin de ne pas être jugés vous aussi, car c'est par le même jugement que vous jugerez que vous serez jugés de nouveau, et c’est par la même mesure que vous mesurerez que vous serez mesurés de nouveau ». C'est donc la partie que nous devons laisser tomber complètement. Nous ne devons donc pas juger afin de ne pas être jugés.

La deuxième question à ce sujet, était 1 Corinthiens chapitre 2 verset 15. Il est écrit ici :

« L'homme spirituel, au contraire, juge tout avec exactitude, alors que lui-même n'est jugé avec exactitude par personne ».

Il faut lire cette parole dans son contexte pour savoir ce qu'elle signifie. Si vous lisez 1 Corinthiens 2, vous verrez déjà de quoi il s'agit. Paul écrit ici au verset 6 :

« Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle qui vont être anéantis ; nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieux et caché, que Dieu, avant les siècles, avait prédestiné pour notre gloire ».

Et ça continue ainsi, puis on lit plus tard, au verset 10 :

« Mais c'est par l'Esprit que Dieu nous a révélé ces choses, car l'Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu ».

Maintenant au verset 14 :

« Mais l'homme charnel n'accepte rien de ce qui vient de l'Esprit de Dieu, car c'est pour lui une folie, et il est incapable de le comprendre, parce qu'il faut en juger spirituellement ».

Et maintenant suit le verset 15 :

« L'homme spirituel, au contraire, juge tout avec exactitude, alors que lui-même n'est jugé avec exactitude par personne ».

Donc, le contexte montre très clairement de quoi il s'agit ici. Ce qui est dit dans Matthieu 7 nous est interdit à tous : Nous ne devons pas juger afin de ne pas être jugés. Mais, dans 1 Corinthiens 2 verset 15, il est question des hommes spirituels qui peuvent tout juger de manière juste, mais qui ne sont jugés par personne de manière juste.

Alors, puisse Dieu faire de nous des hommes animés de l'Esprit de Dieu, qui comprennent ce qui est opéré par l'Esprit de Dieu, qui comprennent ce qui vient de l'Esprit de Dieu, et qui ont la sagesse qui vient d'en-haut, (sagesse) qui est pur et claire, sans tous les mélanges de ce monde ; et que nous puissions distinguer par la grâce de Dieu ce qui nous est donné par Dieu.

Vous savez que dans le jardin d'Éden, on a fait comprendre aux hommes, ou du moins à Ève, qu'elle deviendrait intelligente, qu'elle serait sage, si elle pouvait prendre part à ce qui lui était offert ; et elle est tombée dans le panneau ! Qui ne veut pas être intelligent ?

Mais ici, Paul écrit : « Nous ne prêchons pas la sagesse de ce monde, mais la sagesse cachée de Dieu, inspirée par l'Esprit, que personne n'a connu parmi les dirigeants de ce monde ».

C'est de cela qu'il s'agit. Si quelqu'un vient aujourd'hui faire un exposé, il faut pouvoir distinguer à quelle sauce il puise : S'il prend de la plénitude divine et qu'il l’apporte afin que nous puissions être informés de ce que Dieu veut nous dire et nous communiquer ; ou si quelqu'un puise dans sa propre sagesse et l'offre !

Paul n'avait rien d'autre à apporter que ce que Dieu lui avait donné pour l'édification de l'Église de Jésus-Christ. Et il était si sûr de sa prédication, si certain qu'il pouvait dire : « Si nous-mêmes, ou un ange du ciel, vous annonçons comme Évangile ou autre chose que ce que j'ai prêché, alors que la malédiction vienne sur lui ».

Et nous voyons ainsi que Dieu a utilisé des hommes qui savaient parfaitement que les choses ne venaient pas d'eux, mais qu'elles provenaient de la source divine, de la révélation, qu'ils n'étaient que des vases qui transmettaient là ce que Dieu leur avait donné par grâce.

La parole qui a été lue pour la prédication de dimanche, tirée de l’épîtres aux Colossiens, a encore un grand effet pour moi et en moi. Elle est si précieuse quand on voit de quelle manière l'apôtre Paul a glorifié le Seigneur Jésus, a parlé et écrit à Son sujet. Il est dit ici dans Colossiens 1 à partir du verset 15 :

« En effet, il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute création. Car en lui... » (La traduction Luther dit : « car par lui... ») « ...ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui ».

Ainsi, Paul dit que le Seigneur Jésus-Christ, celui qui a donné Son sang pour le pardon de nos péchés, est Celui par qui tout a été créé dans les cieux et sur la terre, les choses visibles et invisibles, que ce soit les trônes, les dominations, tout ce qui existe, c'est Lui qui l'a créé !

Pour nous qui croyons ce qu'enseigne la parole de Dieu, c'est précieux, car nous devons avoir la bonne attitude envers le Seigneur Jésus, pour entrer dans une juste communion et une juste relation avec Lui. Si quelques-uns –et il y en a beaucoup– ne le reconnaissent pas du tout, Il ne peut rien signifier pour eux, leur foi n'est pas une puissance de Dieu, car la foi a besoin d'un lieu dans lequel elle peut s'ancrer. Mais si pour nous, le Seigneur Jésus est celui dont parle Paul disant : « Car c'est par Lui qu'ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les choses visibles et invisibles », cela nous élève dans la foi, cela nous fortifie dans la foi, car nous savons que nous avons à faire au Seigneur de gloire par la parole toute puissante de laquelle toutes choses ont été appelées à l'existence.

Et Paul écrit aux Hébreux : « Il porte l'univers par Sa parole toute puissante ; et après avoir accompli la purification des péchés, Il S'est assis à la droite de la majesté de Dieu ». Il porte l'univers qu'Il a créé, l'univers qu'Il a appelé à l'existence, Il le porte Lui-même par Sa parole toute puissante ! Il nous porte aussi. Et si nous le reconnaissons comme tel... j'ai certainement un autre passage de l'Écriture. Pour cela, il est dit tout de suite dans l’épître aux Hébreux au chapitre 1, où l’apôtre parle à nouveau du Fils de Dieu, et dit ensuite (Hébreux 1 versets 10) :

« Et encore : au commencement, Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ; ils passeront, mais toi, tu demeures ».

C'est ainsi que les apôtres ont vu, connu, et annoncé le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu.

« Et encore : au commencement, Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ». Nous avons lu la même chose dans Colossiens 1 : C'est par Lui qu'ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, et en général les choses visibles et invisibles. Et ici, l’apôtre l'exprime encore une fois : « Au commencement, Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ».

Alors, lorsque nous voyons le Seigneur Jésus comme l'Homme des douleurs, comme celui qui, en tant qu'Agneau de Dieu, porte notre péché, cela nous fait plier avec Lui, de sorte que nous sommes saisis intérieurement, que nous nous repentons, et que nous venons à Lui. Mais, Il n'a pas seulement été battu et martyrisé, Il n'a pas seulement été raillé et ridiculisé, Il n'a pas seulement été crucifié et enterré ; Il est ressuscité d’entre les morts le troisième jour ! Et avec ce moment, tout le tableau se retourne.

Si nous ne pouvions parler que de la souffrance et de la mort, nous n'aurions jamais pu dire : « La foi est la victoire qui a vaincu le monde » ! Il aurait alors manqué quelque chose. Mais, c'est précisément par la résurrection de Jésus-Christ, que l'œuvre de Dieu a été couronnée et bénie pour tous ceux qui y ont participé.

Combien de fois l'avons-nous entendu ? Nous pouvons aller sur les tombes des plus grands hommes de ce monde qui ont vécu au cours des millénaires ; ils sont morts, même si leurs idées continuent de vivre, mais leurs tombes ne sont pas vides ! Il n'y en a qu'Un qui est ressuscité : c'est Celui que la mort n'a pas pu retenir, Celui qui a dit : « Mort, je serai pour toi une pestilence ! » ; Il le dit déjà par l'intermédiaire du prophète de l'Ancien Testament. Et Paul l'exprime : « Mort, où est ton aiguillon, enfer, où est ta victoire ? Remercié soit Dieu qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ».

Si nous comprenons que celui qui nous a racheté au commencement, a créé le ciel et la terre par Sa Parole toute puissante, qu'Il ne s'est fait homme qu'à cause de l'homme, qu'Il est venu dans notre chair pour prendre sur Lui le péché et la condamnation afin que nous soyons rachetés et libérés et que nous puissions devenir des fils et des filles de Dieu ; mais ensuite, après Sa résurrection, Il a dit : « Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre ». Ce qu'Il a créé, Il en dispose aussi.

Vous savez que, par la rébellion de Lucifer dans le ciel, cela a entraîné la perte de beaucoup de choses, même qu’à partir de là, des anges se sont joints à lui, se sont éloignés de Dieu, et ont été chassés. Et ici, cela signifie qu'il peut s'agir de trône, de domination, ou de puissance quelconque, mais qu'Il les dirige tous ! Rien ne se passe dans l'univers entier... vous pouvez me croire : même si parfois, notre attention et les tâches qui nous sont confiées peuvent nous échapper des mains en tant qu'être humain ; rien n'échappera au Seigneur de gloire ! Personne ne doit s'inquiéter. Tout se déroule correctement, et même le diable ne peut rien faire. Il est comme un chien attaché à une chaîne, Il ne peut rien faire. Le Seigneur commande tout. Oui, le Seigneur a le premier et le dernier mot, qu'il s'agisse de trône, de domination, de n'importe quoi ou de n'importe quelle puissance. C'est Christ qui est à la tête.

Dans le prophète Ésaïe chapitre 37 verset 16, nous lisons :

« Éternel des armés, Dieu d'Israël, qui trône sur les chérubins ! Toi seul es Dieu sur tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as créé les cieux et la terre ».

Pour ceux qui n'ont pas encore saisi le mystère de la divinité et qui voient peut-être des difficultés, Ici, celui qui a créé les cieux et la terre est appelé « l'Éternel des armés, le Dieu d'Israël, qui trône au-dessus des chérubins, Toi seul es Dieu sur tous les royaumes de la terre. C'est Toi qui as créé les cieux et la terre ». Dans le Nouveau Testament, nous avons lu : « Seigneur, c'est Toi qui, au commencement, as fait la terre, et qui as étendu les cieux ». Nous lisons ici que c'est « l'Éternel des armés, le Dieu d'Israël qui trône au-dessus des chérubins, qui a créé le ciel et la terre ». La chose est très simple : Il n'y a qu'un seul Créateur, il n'y a qu'un seul Seigneur, il n'y a qu'un seul Dieu, il n'y a qu'un seul Fils de Dieu, il n'y a qu'un seul Saint-Esprit ! Toutes les choses n'existent absolument qu'au singulier seulement.

Et si nous pouvons saisir cela, saisir que toutes ces différentes désignations rencontrent toujours le même qui est éclairé sous différents angles comme le Seigneur des armées, l'Éternel des armés... si les armées étaient sans Seigneur, quand serait-il d'elles ? Elles aussi ont besoin du Seigneur. Toutes les armées qui sont là, dans la gloire, ont besoin de quelqu'un qui soit au-dessus d'elles, vers qui elles puissent lever les yeux. Et ici, Il est désigné comme le Seigneur des armées, l'Éternel des armées.

Nous avons besoin d'un Seigneur auquel nous sommes soumis, dont nous accomplissons le service. Le Maître est toujours le contraire d'un serviteur. Le Maître ordonne, et le serviteur exécute ! Combien de fois frère Branham a-t-il dit : « Êtes-vous prêts à recevoir Jésus-Christ dans votre vie, non seulement comme Sauveur, mais comme Seigneur ? ». Comme le Seigneur qui dirige, qui détermine, comme celui qui a le mot à dire, qui a la première place.

Nous revenons ici encore dans Colossiens. Il est dit... je relis le verset 16, puis le verset 17. Colossiens 1 verset 16 :

« Car en Lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Et Il est avant tout, et tout subsiste en Lui ».

Rien ne peut respirer ou exister sans Lui. Tout a sa raison d'être en Lui, tout a son existence en Lui, tout émane de Lui, tout vient de Lui, toute vie, toute puissance, tout ce qui existe, tout émane de Lui. Et surtout pour nous, en tant que croyants, si l'univers entier et tout ce qu'il contient ont leur raison d'être en Lui, ont leur existence en Lui, cela signifie qu'ils ne peuvent exister sans Lui. Ça a son existence en Lui.

Où existons-nous ? N'existons-nous pas uniquement lorsque nous sommes en Lui ? Nous n'existons qu'en Jésus-Christ, notre Seigneur. Et vous verrez que, plus l'Esprit de Dieu nous ouvrira les yeux sur le fait qu'Il a la première place, et qu'Il a la primauté, c'est ainsi que nous Lui accorderons, à Lui, le Seigneur, toujours plus la première place, et plus Il pourra aussi Se manifester parmi nous. Il est écrit ici au verset 18 :

« En outre, il est la tête du corps, c'est-à-dire de l'Église ; Il est le commencement, le premier-né des morts, celui qui doit avoir la prééminence sous tous les rapports ».

Ici, il y en a qui traduisent par : « Celui qui devrait avoir », mais peut-être, en incluant déjà les faiblesses humaines. « Celui qui devrait avoir la priorité dans toutes les relations ». Ce que cela implique, nous ne pouvons peut-être pas le comprendre en ce moment. Avoir la priorité, la première place à tout égard, la première place, la prééminence, que l'on se conforme à Sa parole, quoi qu'Il dise, cela nous l'acceptons, cela est important pour nous, que Lui, en tant que Chef de l'Église...

Vous savez ce qu'il en est quand quelqu'un n'a pas de tête. C'est une personne qui ne peut pas exister ! Nous voyons que lorsque Jean-Baptiste a été décapité, c'était sa fin. Et, à moins que l'Église ne reconnaisse Jésus-Christ comme la Tête, et qu'elle ait en Lui une existence totale, qu’elle Lui donne la première place et qu’elle Lui accorde la priorité, la prééminence, la première place à tout égard.

En tant qu'êtres humains, nous sommes ainsi faits que nous aimons voir notre propre avantage dans notre poche, dans la nôtre plutôt que dans celle des autres. En tant qu'êtres humains, nous sommes ainsi faits, peut-être pas tous, mais la majorité.

Mais, dans le domaine spirituel, nous devons faire en sorte que le Seigneur ait la prééminence dans tous les domaines, à tout égard. Que l'on se demande effectivement : « Seigneur, que veux-Tu que je fasse ? », et que l'on soit prêt ensuite à faire la volonté du Seigneur. Certains ont posé la question dans la Bible, y compris l'un d'entre eux, l'homme riche, il a dit : « Seigneur, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? ». Il aurait mieux fait de ne pas demander du tout cela. Il n'était pas prêt à donner la première place à la parole du Seigneur, et au Seigneur Lui-même. Il n'était pas prêt. Il considérait en lui-même qu'il avait beaucoup de biens. Il n'aurait donc pas dû demander, car tous les biens restent en arrière ! Quand le Seigneur a dit : « Va, vends tout ce que tu as, et donne le produit de la vente aux pauvres », c'était fini ! Il n'a pas compris qui lui parlait. Il n'était pas prêt à Lui donner la première place.

Et plus tard, frère Branham poursuit en fait l'histoire, en disant que c'est le même homme riche qui, plus tard en enfer, ouvre les yeux, et dit : « J'ai encore quatre frères. Envoie Lazare pour qu'il leur fasse savoir qu'ils ne viennent pas dans ce lieu de tourment ». Une personne qui a eu une rencontre avec Jésus, à qui le Seigneur a dit ce qu'il devait faire pour avoir la vie éternelle ! Il savait à quoi son cœur était attaché, Il savait de quoi il devait être libéré, et 'est ce que le Seigneur lui avait dit ; et il ne l'a pas compris, il ne l'a pas reconnu, et il est parti triste. Et pourtant, il est dit dans l'Écriture que le Seigneur l'a regardé, qu’Il l'a aimé, d'une certaine manière. Il a vu que ce jeune homme était attaché à toutes ces choses terrestres, et c'est seulement au moment où il s'en serait détaché qu'il aurait été libre de suivre le Seigneur et de le servir.

Parfois, nous n'avons pas non plus la bonne attitude en la matière. Nous pensons toujours que plus nous avons, mieux c'est ! Je ne sais pas si c'est vrai, mais je ne sais qu'une chose : Lorsque nous serons détachés de tout et que nous aurons tout déposé sur l'autel de Dieu, alors, Dieu aura la première place dans notre vie.

Ce n'est pas toujours aussi simple, ce n'est pas toujours facile. Parfois, nous croyons au proche retour du Seigneur ; et d'un autre côté, nous nous tourmentons et planifions comment l'argent doit-il rapporter des intérêts ou autre chose pour que oui, pour que oui, tout cela soit encore en ordre. Souvent j'ai l'impression que nous n'arrivons pas à faire le lien entre les choses. En cette période d'incertitude, nous devrions être détachés de tout.

Je vous ai raconté ma deuxième histoire de conversion. Je ne sais pas du tout pourquoi nous y venons maintenant. Nous ne voulions pas du tout en parler. Peut-être que c'est nécessaire. Je serai la dernière personne à ne pas vouloir avoir le courage de dire la vérité, si l'Esprit de Dieu le veut ainsi. À quoi tout cela nous sert-il ? Soyez tout à fait honnêtes. Si, à la fin de notre vie, nous étions attachés quelque part à des choses qui nous ont coupé du royaume de Dieu, à quoi tout cela nous a-t-il servi alors ? Nous ne disons pas : « Oui, bien sûr, nous devons tous nous inquiéter, la vie continue ». Bien-sûr que la vie continue même sans souci. La vie continue, n'est-ce pas ? Oui ou non ? Pensez-vous que si nous nous préoccupons de l'avenir, la vie ne continuera pas ? Elle continuera toujours. Et quand l'avenir arrive, les soucis arrivent aussi, et il est toujours temps de se creuser la tête.

Le Seigneur veut libérer totalement. Il veut nous libérer. Il veut des gens qui ne s'attachent plus à rien. Je pense à Zachée qui a tout compris. Il a dit : « Seigneur, là où j'ai triché, je rendrai de multiples façons ». C'était une chose. La maison avait été sauvée, le Seigneur l’avait dit. Et c'est à la bourse qu'on remarque le plus rapidement le salut d'une maison. Zachée, c'était lui, Zachée, n'est-ce pas ? Celui qui a dit : « Oui, bien sûr », il aurait pu penser en lui-même : « Seigneur, j'en ai assez pris et ici, à la douane, etc. », mais il a dit aux gens : « Donne de l'argent ici », et il avait empoché, n'est-ce pas ? Mais il a tout de suite su ce qu'il devait à son maître. Il dit : « Là où j'ai triché, je veux le rendre beaucoup plus ». Il savait très bien qu'il ne devait que servir et suivre le Seigneur. Ce sont des gens qui n'ont alors plus aucun souci. Ils sont libres de servir le Seigneur, de Le suivre, d'aller où Il va.

« Et c'est par Lui que tout a été créé. En outre, il est la tête du corps, c'est-à-dire l'Église, il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, celui qui doit avoir la prééminence sous tous les rapports ».

Puisse le Seigneur réussir à réaliser cela dans ma vie, dans notre vie, à tous, par grâce. Que nous ne passions pas à côté, mais que nous devenions tout de même silencieux, et que nous disions : « Seigneur, qu'en est-il de ma vie ? Ces choses sont-elles telles qu'elles sont décrites ici dans ma vie ou non ? ». Nous savons que Christ est la Tête, mais seulement, en tant que Tête de Son Corps, Il est la tête de Son Église ; pas d'une église, pas d'un corps, mais de « Son Église, de Son corps ».

Et puis, la deuxième question est : « Seigneur, sommes-nous membre de Ton corps ? y avons-nous été baptisés par le Saint-Esprit ? avons-nous pu mettre de côté tout le reste ? avons-nous été arrachés à tout ? Est-ce-que l'Esprit de Dieu a pu nous faire entrer dans le corps du Seigneur, dans l'Esprit, dans l'Église du Dieu vivant dans laquelle Christ est la tête, dans laquelle Il est le centre, dans laquelle Il marche et parle pour pouvoir marcher, parler et agir dans Son Église ? ». C'est ici la question que je peux me poser et que nous pouvons tous nous poser.

Nous repensons à la soirée du mercredi dernier ici avec reconnaissance. Et Dieu veut certainement nous faire faire un nouveau pas en avant pour que ce ne soit pas seulement une bénédiction qui nous rende heureux, mais que le Seigneur prenne forme en nous, qu'Il devienne le Chef, la Tête, qu'Il ait la priorité, la prééminence en toutes choses, à tous égards. Et celle-ci, la première place, Lui appartient de toute manière, car nous savons qui Il est : Au commencement, c'est Lui qui a créé la terre, et les cieux sont l'œuvre de Ses mains ; ensuite, Il a racheté l'Église pour avoir un lieu sur la terre où Il peut continuer à Se manifester. N'est-ce pas là des passages puissants ?

Ce que frère Branham a dit dans son sermon : « Toute la plénitude de Dieu révélée en Christ, et toute la plénitude de Dieu en Christ a été déversée dans l'Église à la Pentecôte ». Le même Dieu qui a marché en Christ sur la terre, qui a sauvé les perdus, qui a fait grâce aux pécheurs, qui a guéri les malades, qui a délivré les possédés, qui a fait du bien ; le même Dieu habite au milieu de Son peuple, dans Son Église, pour faire les mêmes choses par Son corps, qui est l'Église. De même que le corps naturel du Seigneur était alors le Temple de Dieu ici-bas, nous sommes maintenant le Temple de Dieu, et le Seigneur Lui-même veut y habiter, et Il veut que Son amour, Sa grâce, Sa puissance, tout ce qu'Il veut exprimer, Il veut le faire à travers l'Église.

Que je réussisse rapidement et que nous réussissions tous à donner cette place, cette première place au Seigneur, et que nous puissions dire : « Ô Dieu, aide-nous à la fin des temps, aide-nous à nous placer dans la position devant Ta face, où Ton bon plaisir pourrait se reposer sur nous, et Ta bénédiction pourrait venir sur nous, et Ta puissance pourrait se manifester à travers nous ».

Des paroles, nous en avons assez entendues ! Nous voulons que le Seigneur révèle Sa puissance et Sa gloire en nous et par nous. Que ce soit pour le salut, pour la guérison, pour la bénédiction, peu importe. Pierre a dit alors : « Ne nous regardez pas comme si nous avions fait quelque chose ici, mais que cela vous soit fait connaître : Cet homme est guéri par la puissance du nom de Jésus-Christ ! ». C'est de cela qu'il s'agit. Non pas comme si quelque chose pourrait se passer par nous, ou viendrait de nous, mais que cela se fasse par la puissance du nom de Jésus.

Que le Seigneur nous bénisse, qu'Il nous aide, qu'Il nous remplisse du Saint-Esprit de telle manière que la puissance de Dieu elle-même, puisse percer et qu'elle puisse être efficace, par grâce.  Lui, par la parole toute puissance de laquelle tout a été créé, Il a rétabli Sa parole en ce temps, Il l'a révélée et confirmée pour appeler un peuple à sortir et à se soumettre à Lui, pour tout remettre à sa place, pour rétablir tout et enfin, manifester une fois de plus Sa puissance et Sa gloire.

Voulons-nous Lui donner la première place et la prééminence à tous égards ? Que ce soit au moins notre souhait, notre prière, notre désir : Seigneur, faire Ta volonté. Amen ! Levons-nous et prions.

Père céleste, ensemble, nous venons devant Ta sainte face. Tu connais chacun d'entre nous, Tu sais ce qui se passe en nous, Tu sais que nous voulons Te servir, que nous voulons Te donner la première place, la prééminence dans tous les domaines. Aide-nous à le faire, montre-nous comment nous pouvons le faire. Sois miséricordieux envers nous à cause de Ton nom.

Nous T'avons reconnu comme celui qui a appelé toute chose à l'existence, qui a créé la terre, et déployé les cieux. Nous T'avons reconnu comme celui qui est mort pour nous, qui nous a réconciliés avec Dieu ; comme celui qui est ressuscité, qui S'est révélé en ce temps comme le Fils de l'homme qui marche au milieu de Son peuple et qui prononce Sa parole pour ordonner toute chose et les remettre en ordre, et rétablir toute chose.

Cela aussi, Seigneur, fait partie du fait que Tu deviennes le Chef, la Tête, que Tu aies la prééminence dans l'Église, et que Tu sois le centre de toute chose. Cela fait partie de l'ordre divin dans Ton Église, Seigneur.

Mon Dieu, fait que nous réussissions, à cause de Ton nom, à cause de Ta parole, à cause de Ton Esprit ! Agis de manière puissante. Nous Te louons et nous Te remercions.

Nous T'adorons. Alléluia ! Amen !