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EWALD FRANK

07 AOÛT 1988, KREFELD, ALLEMAGNE 

« FUYEZ L'IDOLÂTRIE ! »

Comme nous l'avons déjà annoncé, nous allons entrer directement dans la parole de Dieu et lire les passages de l'Écriture qui concernent la partie dont il est question ici cet après-midi. Je voudrais lire à ce sujet le chapitre 11 de la première épître aux Corinthiens. C'est le passage que tout le monde connait ; c'est pourquoi, je voudrais d'abord lire le chapitre 10. Ce passage n'est pas très familier pour la plupart des gens. 1 Corinthiens chapitre 10, à partir du verset 14 :

« C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie ! Après tout, je vous parle comme à des gens intelligents : jugez vous-mêmes de ce que je dis. La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang du Christ ? Le pain que nous rompons : n'est-il pas la communion au corps du Christ ? Parce qu’il n’y a qu’un seul pain, malgré notre multiplicité, nous sommes un seul corps, car nous nous partageons tous dans un seul pain ».

Jusque-là. (Si possible, un peu moins fort là-haut. Merci beaucoup). Il faut lire cette parole dans son contexte, comme cela devrait être le cas pour tous les autres passages bibliques. Il faut savoir ce qui a précédé celle-ci et savoir pourquoi un tel avertissement a été donné précisément en relation avec le souper du Seigneur. 

Vous connaissez certainement très bien 1 Corinthiens 10, du moins les quatre premiers versets. Il y est dit : 

« Je ne veux pas vous laisser ignorer, frères, que nos pères se sont tous tenus sous la nuée et qu'ils sont tous passés au travers de la mer ayant tous reçus le baptême de Moïse dans la nuée et dans la mer ; ils ont tous mangé la même nourriture spirituelle, et ils ont tous bu le même breuvage spirituel : ils ont bu à un rocher spirituel qui les accompagnait, et ce rocher était le Christ ». 

Je l'ai lu dans la Bible. Ce qui vient d'être lu est vrai ! Un rocher spirituel accompagnait Israël, et ce rocher était le Christ. Et ils buvaient tous à ce rocher spirituel, ils ont tous mangé la manne, ils étaient tous baptisés dans la nuée, dans la mer, en Moïse, et ainsi de suite. Et voilà la contestation ! Le Verset 5 : 

« Mais la plupart d’entre eux ne furent pas agréables à Dieu, car ils ont été abattus dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’avertissement afin que nous ne dirigions pas nos désirs vers le mal, comme ils l'ont fait. Ne devenez pas non plus idolâtres comme certains d'entre eux car il est écrit : Le peuple s'assit pour manger et boire, puis se releva pour se divertir. Ne nous livrons pas non plus à la fornication, comme l'ont fait certains d'entre eux puisqu’il en est tombé vingt-trois mille en un seul jour ».

Jusqu’ici, cette parole tirée de l'Écriture. Ensuite, le verset 11 mérite peut-être d'être lu :

« Or tout cela leur est arrivé pour servir d'exemple et a été mis par écrit pour nous avertir, nous qui sommes proches de la fin des temps ».

Nous remarquons qu’il s'agit ici des derniers temps, de la fin, de la préparation, d'où, ces avertissements très sérieux. Si nous prenons part aujourd'hui au repas du Seigneur, c'est en pleine conscience de ce que Dieu a fait pour nous et en nous.

Pourquoi le mot « fornication » est-il encore mentionné ici ? Je voudrais le souligner ici pour une raison bien précise : s'il y a parmi nous une personne qui a des tendances homosexuelles, elle ne doit pas participer au souper du Seigneur, il n’a pas le droit de prendre part au souper du Seigneur, qui qu'elle soit ! La fornication est une chose contre nature destinée à assouvir une pulsion naturelle. Elle n'a pas sa place ni dans la maison de Dieu, ni parmi le peuple de Dieu ! Que celui qui a une disposition aussi tordue se laisse délivrer au nom du Seigneur, vite, très vite s'il vous plaît, n’attendez pas ! 

Nous l'avons lu ici : nous ne voulons pas forniquer. On peut lire à ce sujet et c'est très simple. On peut ouvrir l’épître de Jude, c’est le plus rapide avant de lire à ce sujet longuement dans l’Ancien Testament, on peut lire le verset 7 de la lettre de Jude : 

« Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes d'alentour, qui, de la même manière qu’elles ont vécue dans la fornication, et étant allées après une autre chair, sont là comme exemple d’avertissement ».

Il y a certaines choses qui sont tout simplement démoniaques et elles doivent être dénoncées. Nous ne sommes pas ici dans une association pieuse. Nous revendiquons d'être l'Église du Dieu vivant ! Et Paul écrit à Timothée au chapitre 3, au verset 15, il y donne des instructions puis il dit ceci –je viens de le trouver devant moi d'un seul coup– 1 Timothée 3 versets 14 et 15 :

« Je t'écris ces choses, espérant me rendre bientôt auprès de toi ; mais, si je tarde, -afin que tu saches comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l'assemblée (l'Église) du Dieu vivant, la colonne et le soutien de la vérité ».

Qu'est-ce que la maison de Dieu, l'Église du Seigneur : la colonne et l’appui de la vérité. Ici, on ne fait pas que prêcher la vérité. Ici, la vérité est vécue, pratiquée et expérimentée. Ici, la vérité divine biblique est vécue. Tout le reste ne peut pas avoir sa place ici. 

Le peuple d'Israël a emporté tout ce qui était spirituel, mais dans le cœur, aucune transformation n'avait pu avoir lieu, aucun changement. C'était l'Ancien Testament : le sang des boucs et des taureaux n'a pas pu racheter l'homme et faire de lui une nouvelle créature, il n'a fait que couvrir temporairement le péché. La rédemption est la transformation complète, le fait de se débarrasser, de se dépouiller du vieil homme et de revêtir l'homme nouveau créé selon la justice de Dieu dans une sainteté juste que produit la vérité. Ces choses n’ont été possible que depuis Golgotha. 

Il est dit ici que « Dieu n'a pas pris plaisir à la plupart d'entre eux ». [1Cor 10:5]. Ils se sont levés après le culte (après le service divin) et ont fait comme s'il n'y avait pas eu de culte du tout (de service divin). Parmi eux, c’était comme à la foire ! Cela n’est pas possible ! Dans toute cette maison, de la tête aux pieds et sur tout le terrain, l'ordre divin doit être à sa place. Chacun doit savoir qu’ici ce n'est pas une foire. Il doit y avoir du recueillement pour que Dieu puisse parler et agir en nous et par nous. Ici, nous devons tous nous soumettre du premier au dernier.

En ce temps-là, le peuple s’est levé pour se divertir, s’amuser et ainsi de suite, et c’est allé si loin que Dieu dut faire mourir vingt-trois mille personnes en un seul jour pour donner le signal que cela ne pouvait plus continuer ainsi. Et tout cela, Paul l'écrit et nous le met sous les yeux, avant que l'avertissement ne soit mis à jour. Et dans ce cas, s’adressant à nous : « C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie ». [1Cor 10:14].

Vous savez ce qu’on pourrait énumérer ici. Je n'y suis pas préparé...  L’idolâtrie. Il y a un grand nombre de passages qui décrivent même la cupidité comme idolâtrie (le gain, l’argent). Il n'y a pas que l'idolâtrie où il y a quelques idoles qui sont érigées, mais en fait tout une série de choses. Frère Russ, cherche-moi donc ce passage, ou quelqu'un ici au premier rang. Si, il y a un grand nombre de passages bibliques qui parlent de ce sujet. Mais comme je l'ai dit, je n'avais pas l'intention de le faire, et je n'ai pas l'intention de le faire maintenant. Mais si on trouve les passages, je les lirai tout à l’heure. 

« C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie ». Je vous parle après tout comme à des gens intelligents. Jugez vous-même de ce que je dis. 

Maintenant, 1 Corinthiens 10 verset 16 :

« La coupe de bénédiction que nous bénissons... »

Remarquez-vous que la coupe est déjà une coupe de bénédiction ? Et nous bénissons la coupe de bénédiction parce que nous sommes les bénis du Seigneur ! 

« La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu'il y a un seul pain, malgré notre multiplicité, nous ne formons qu’un seul corps ; car nous nous partageons tous un même pain ».

Celui qui a le temps et qui peut et qui veut continuer à lire va constater ce que l'apôtre écrit ensuite à partir du verset 18, puis il arrive au verset 21 et s'exclame. 

Vous ne pouvez pas boire à la fois la coupe du Seigneur et la coupe des démons ! Vous ne pouvez pas être invités à la fois à la table du Seigneur et à la table des démons !

Voyez-vous de quoi il s'agit ? Il s'agit de l'ensemble, du tout ! Il faut respecter le corps du Seigneur et les règles qui s’appliquent à l'Église du Dieu vivant. Ce ne sont pas des lois humaines. Mais comme nous l'avons déjà mentionné, les choses d'origine démoniaque n'ont pas leur place dans le royaume de Dieu, des choses qui viennent des démons. Tout ce qui se passe sous influence démoniaque doit être banni au nom de Jésus-Christ de Nazareth ! Il n'est pas possible que quelqu'un dominé par des démons fasse ce qu'il veut, entre dans les réunions et s'assoie ensuite comme un ange innocent comme si rien ne s'était passé ! Ce n'est tout simplement pas possible ! Dans la maison de Dieu, c’est le droit divin qui prévaut, et plus précisément celui selon lequel nous sommes devenus une nouvelle créature. 

En effet, lorsque nous participons au sang, à la bénédiction et au corps du Seigneur, nous nous souvenons de Golgotha en tant que mémorial. Et nous n'avons pas ici quelqu'un qui s’écrie trois fois « Sanctus, Sanctus, Sanctus » et qui transforme le vin en sang ou l'hostie en corps du Seigneur, non. Mais nous avons le Dieu saint au milieu de nous qui peut nous renouveler, nous faire naître de nouveau et nous transformer par la puissance du sang versé, la puissance de la parole et la puissance de l'esprit. Amen ! Amen ! Et c'est pour cela que le sang a coulé à Golgotha. Celui qui participe au repas, au souper, doit avoir expérimenté personnellement ce qui s'est passé pour lui à Golgotha ! C'est un rappel de l'œuvre de rédemption accomplie sur la croix à Golgotha ! 

Je vais également vous lire cela dans 1 Corinthiens chapitre 11. Comme je l'ai dit plus tôt, il serait bon pour nous tous de lire lentement 1 Corinthiens chapitre 10 et chapitre 11 en priant, vraiment dans la prière. De même aussi dans le chapitre 11, avant que Paul dise du verset 23 : 

« Comme je l'ai reçu du Seigneur, ainsi je vous l'ai transmis ». 

... il fait descendre le marteau. Il fait apparaître clairement aux yeux des croyants l'ordre divin dans l'Église. Et je lis maintenant 1 Corinthiens chapitre 11 et verset 3 :

« Or, je vous faire remarquer que la tête (le chef) de tout homme, c'est Christ ; mais la tête (le chef) de la femme, c'est l'homme, et la tête (le chef) de Christ, c'est Dieu ». 

Ici, un ordre divin a été établi. Celui qui veut prendre part au souper du Seigneur doit distinguer le corps du Seigneur ! Il doit savoir qu’ici, c'est l'Église du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité ! Je le répète encore une fois : nous ne nous réunissons pas ici pour célébrer seulement le souper du Seigneur, et surtout pas pour la rémission des péchés. Cela n'est pas là pour ça. C'est un mémorial, un repas en mémoire de l'œuvre de rédemption accomplie à Golgotha, célébré par tous et auquel peuvent participer tous ceux qui ont expérimenté personnellement le Golgotha. Au verset 4, il est écrit dans 1 Corinthiens 11 :

« Tout homme qui prie ou qui prophétise la tête couverte déshonore ainsi son chef... ».

Donc dans ce cas, Christ, n'est-ce pas ? C'est bien comme ça ? Où est votre amen ? Amen. C’est bien. Ensuite, il est écrit au verset 5 : 

« ... toute femme, au contraire, qui prie ou prophétise la tête dévoilée, déshonore ainsi sa tête (son chef) ... »

Et qui est sa tête ? Qui est-ce ? C'est l'homme. Est-ce correct ? L'avez-vous lu avec moi ? C'est ce qui est écrit ici. J'espère que personne ne lit ici en passant à côté de la parole de Dieu, car ce ne serait pas bon. Il est aussi écrit :

« Car en agissant ainsi, elle se trouve ainsi sur un pied d’égalité avec une prostituée rasée. Car si une femme ne se voile pas... »

Et là, je dois vraiment le dire. Comme c'était le cas dans le christianisme primitif : il est dit à l'homme qu’il ne doit pas se couvrir la tête. Mais il est dit à la femme qu'elle doit se voiler la tête. En Orient, lors de l'assemblée de l'église, les femmes laissaient tomber en avant leurs longs cheveux qu'elles gardaient ouverts, et elles étaient enveloppées dans le recueillement et la soumission devant la face de Dieu dans l'Église des saints. C'est ce qui se passait autrefois. Et vous verrez que c'est aussi écrit ici. Je lis le verset 7 :

« L'homme, au contraire, ne doit pas avoir la tête couverte, car il est l'image et le reflet de Dieu. La femme, elle, est le reflet de l'homme. En effet, l'homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme ». 

Adam n'est pas sorti d'Ève. Ève a été tirée d'Adam. Est-ce que nous voyons là l'ordre divin ? Il est tout simplement nécessaire, spécialement de nos jours où les femmes n'ont pas seulement obtenu leur égalité, mais elles nous ont laissés très loin en arrière et regardent autour d'elles en demandant : « Où êtes-vous donc ? » Non, non. Dans l'Église du Seigneur, l'ordre divin est toujours en vigueur. Vous pouvez continuer à lire. Peut-être que moi aussi. Verset 9 :

« ... l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée pour l'homme ». 

Dieu n'a pas dit à Ève : « Ma fille, il n'est pas bon que tu restes seule. Je vais te créer un compagnon » ; mais Dieu a dit à Adam : « Il n'est pas bon que l'homme reste seul. Je vais lui créer une aide ». 

J'ai récemment prêché à New York dans une église qui s'appelle « église apostolique », qui baptise au nom de Jésus-Christ, et ainsi de suite, mais en ce temps-là, la tradition avait déjà tellement triomphé que je me sentais un peu différent. Là-bas, il y avait des sœurs qui avaient des ministères dans l’église. Elles étaient même appelées « mère untelle », et elles cherchaient et trouvaient des titres - et c'était l'évêque untelle... Et pouvez-vous l’imaginer ? l'une s'asseyait ici un peu à gauche et l'autre là un peu à droite. Et là, Dieu m'a fait simplement grâce. Et personne ne peut m'en vouloir parce que je dis cela avec amour. Je ne m'agite pas mais je prends la parole de Dieu tel qu’elle est réellement écrite. 

Et voici le secret : tout homme, quoi qu’il soit, s’il se fait appeler par un titre ou par une fonction, il a déjà perdu son lien avec Dieu. Je dois peut-être vous expliquer cela. En effet, dans Matthieu 23, il n’y a pas seulement une chose mais il y a plusieurs choses. La plupart des gens ne lisent que le verset 9, mais il y a plusieurs choses. Lisons le verset 10. Matthieu 23. Commençons avec le verset 9 dit :

« Et vous n'appellerez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, Celui qui est dans les cieux. Ne vous faites pas non plus appeler enseignants, car un seul est votre Enseignant, le Christ ». 

Il n'y a absolument aucun fondement dans les Écritures qui permette d’utiliser des titres et dire « apôtre » ou « prophète » ou « enseignant » ou « évangéliste » ou « pasteur » ! cela n'existe tout simplement pas ! Nous sommes des frères serviteurs ! Notre nom n’est pas non plus « serviteur de Dieu ». Nous ne sommes pas ce que le titre dit. Il s’agit d’un service. C’est Dieu qui utilise. Et puis il y en a qui se font appeler « évêque » ou « ancien », mais, qui l’est donc ? Il ne lui manque probablement qu’à mettre une robe comme les religieux. Cela n'existe tout simplement pas. 

Mais maintenant, je vous ai placés ou fait asseoir entre deux chaises, selon que vous êtes encore debout ou assis. La parole de Dieu dit que « Dieu a établi dans l'Église les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, bergers, enseignants et évangélistes... ». Ça, c’est ce que Dieu a fait mais, malheur aux prophètes, malheur aux évangélistes, malheur aux bergers et aux enseignants qui acceptent qu’on attribue à leur service un titre alors que leur ministère est un appel divin ! 

Et là, je pense au chef indien qui est venu chez frère Branham dans le nord du Canada ceinturé des croix et des zigzags, des guirlandes et toutes sortes de choses. Et il a demandé à frère Branham : « comment dois-je t’appeler ? ». Et frère Branham lui a simplement répondu : « Si tu as l'amour de Dieu dans ton cœur, alors appelle-moi frère ». Et même quand tu parles d’une personne, n’utilise pas de titre !  En conclusion, ce ne sont pas les titres, mais nous restons ce que nous sommes !

J'ai lu au sujet de Mahomet. Savez-vous comment on l’appelait ? : « Ô prophète de Dieu, ô messager du Seigneur ». Toujours des titres comme ça, que les autres se sont comportés avec délicatesse et presque à genoux. Il n’avait plus de nom ! 

Si vous allez aujourd’hui dans la ville des Sept Collines, là aussi c’est : « Ô sainte éminence, excellence ». Ils n’ont plus de noms ! Mais pas ici dans ce lieu saint ! Non. Non. Cela n’existe pas ! Il n’y a qu’une Seule Personne qui est sainte : C’est Dieu ! Ensuite, il y a une assemblée des premiers-nés, une Église des premiers-nés irréprochable, irrépréhensible, rachetée, sanctifiée et justifiée ! Il n'y a pas d'individu qui puisse être classé comme saint. 

Voyez-vous de quoi il s'agit ? Supprimez tous les titres ! Celui qui écoute la radio allemande peut parfois entendre dans l'annonce : « Maintenant, c'est Mon Seigneur qui parle ». Mais qui est-ce donc ? Qui est mon Seigneur qui va parler à la radio ? On prend ces titres dans d'autres langues pour tromper le peuple d'une manière ou d'une autre. Heureusement que ce truc a un interrupteur. Je saurai ce que je dois faire. Ce n'est pas mon "seigneur", non. Mon Maître est le Dieu qui a créé le ciel et la terre et personne d’autre ! Mais aujourd'hui, tout se fait à haute voix... 

Où en sommes-nous maintenant ? Il faut se hâter de revenir à 1 Corinthiens 11. Où sommes-nous arrivés ? Parfois, il se passe des choses que l'on ne soupçonnait pas avant. On ne sait pas pourquoi on doit en parler. 

Dans 1 Corinthiens chapitre 11, je lis maintenant à partir du verset 11 pour que tout le monde comprenne de quoi il s'agit :

« Sinon, dans le Seigneur, la femme n'est pas séparée de l'homme, ni l'homme de la femme. Ils ne sont pas l’un sans l’autre... ».

Dans le Seigneur, nous sommes tous un : Juifs ou Grecs, peu importe qui nous sommes, nous formons une union divine. Au verset 12 :

« Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme naît de la femme ; mais tout vient de Dieu. Jugez par vous-mêmes : Est-il convenable qu'une femme prie Dieu à visage découvert ? Et votre sentiment naturel ne vous enseigne-t-il pas déjà que si un homme porte des cheveux longs, c'est une honte pour lui ? tandis que si une femme porte les cheveux longs, c'est un honneur pour elle ? Car les cheveux longs lui sont donnés comme voile ». 

Je ne peux lire que ce qui est écrit dans la Bible, et cela devrait nous suffire à tous. 

Maintenant, brièvement, avant de lire les paroles d'introduction, venons-en à l'état d'urgence que Paul a déjà effleuré au chapitre 10, et maintenant encore un peu au chapitre 11, à partir du verset 17 :

« Or, je prends les dispositions suivantes parce que je ne trouve pas louable que vos réunions, loin de vous apporter une bénédiction, vous nuisent ». 

Imaginez-vous que, déjà dans le christianisme primitif, il y avait des choses qui n'avaient pas leur place dans l'Église ! 

Verset 18 :

« Tout d'abord, j'entends dire que lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a des divisions parmi vous, et je le crois vraiment en partie ; il faut bien qu'il y ait des partis (divisions) parmi vous, afin que ceux qui sont approuvés soient reconnus parmi vous ! »

Nous avons certainement dépassé ce stade. Maintenant, nous voulons faire nos preuves, être approuvés. Il est ensuite écrit au verset 20 :

« Si donc vous vous réunissez en un seul lieu, il n'est pas possible de manger le repas du Seigneur (d’une manière convenable) ; car chacun, en mangeant, anticipe son propre repas, de sorte que l'un reste affamé tandis que l'autre est ivre ».

Que faisaient-ils ? Celui qui avait beaucoup prenait beaucoup. Et cela devait toujours être appelé « souper du Seigneur » ? Les autres se remplissaient les poches, et ceux qui avaient peu en ramenaient peu. L'un devenait de plus en plus large et l'autre était dans le besoin. Ou les deux avaient la misère... L'une de telle manière, l'autre d’une autre. Et ici, Paul écrit : « Tandis que l'un reste affamé, les autres sont déjà ivres ». 

Qu'ont-ils fait ? Ils en ont fait un repas où chacun pouvait encore apporter ce qu'il avait. J'espère seulement qu'il n'y avait pas de saucisse de porc ! Mais comme c'est le cas ici, c'est la parole de Dieu : « ... car chacun, en mangeant, prend son propre repas, de sorte que l'un reste affamé tandis que l'autre est ivre ».

Et maintenant, il baisse à nouveau son marteau et écrit au verset 22 :

« N'avez-vous donc pas de maisons pour y manger et y boire ? Ou bien méprisez-vous l'Église de Dieu et cherchez-vous à faire honte à ceux qui n'ont pas de moyens ? Que dois-je dire à ce sujet ? Dois-je vous louer ? Certainement pas sur ce point ! » 

Remarquons-nous de quoi il s'agit ici maintenant : un repas est un repas. Et si quelqu'un veut apporter quelque chose, qu'il mange quand c'est l'heure du repas ! Mais lorsque nous nous réunissons dans l'Église pour le repas du Seigneur, alors chacun n'apporte pas ce qu'il veut, mais comme nous l'avons lu : « nous nous partageons tous un seul pain ». Tous, ce seul pain, cet unique pain est rompu, et tous ont part à ce pain unique ! Et il en est de même pour la coupe qui est ensuite passée de l’un à l’autre. 

Quelqu'un m'a demandé si deux coupes ne seraient pas de trop. Oh, non, ne vous faites pas des soucis : une coupe est une coupe. Il n’y en a pas deux. Chacun prend la même coupe et on se la passe. 

Maintenant, nous arrivons à la partie à laquelle nous devons aussi prêter attention une attention particulière. Le verset 23 :

« Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné : Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il a été trahi, a pris du pain et, après avoir rendu grâce, a rompu le pain et a dit : "Ceci est mon corps qui est rompu pour vous. Faites ceci en mémoire de moi ».

Cela aussi est très important. Calvin et Zwingli et qui ils étaient tous, Luther et Schwenkfeld se sont disputés : « Est-ce le corps ou est-ce que cela signifie le corps ? » Pourquoi ces hommes n'ont-ils pas lu la phrase en entier ? « Ceci est mon corps pour vous ». Fini ! C'est tout ce dont nous avons besoin. « Ceci est mon corps pour vous ». Il Se tenait encore là dans la grandeur de Son corps, tenant le pain dans Ses mains, le bénissant et le rompant. Le sang coulait encore dans Ses veines. C'était le vin dans la coupe et non Son sang ! Mais c’était déjà une indication qu'il donnerait Son corps et que Son sang coulerait pour le pardon de beaucoup !

Mais comme nous l'avons dit plus tôt, nous n'avons pas besoin de quelqu'un qui transforme ici le vin en sang. Lorsque notre Seigneur a changé l'eau en vin, c'était aussi le cas. Mais je suis convaincu que le prêtre qui boit la coupe pour tous, je suis certain qu'il n'a jamais eu d'autre goût dans la bouche que le goût du vin, ni après ni avant. Et si vous ne me croyez pas, je me mets à votre disposition et je vais avec les gens et je prends une gorgée avant le « sanctus, sanctus, sanctus », et la deuxième après le « sanctus, sanctus, sanctus ». Et qu'ils me disent qu'ensuite qu’on boira à deux (si vous le voulez : le prêtre et moi), pour que la chose soit confirmée que rien n’a été transformé ! Pas de ça avec nous ! Le temps est passé. Nous avons reçu la clarté divine ! Êtes-vous reconnaissants pour cela ? Oh, comme nous devrions être reconnaissants que Dieu nous ait fait grâce et qu'Il nous ait ouvert les yeux et le cœur. 

« ... faites ceci en mémoire de moi ! De même, après avoir soupé (après le repas), Il prit la coupe en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi chaque fois que vous en boirez. Car chaque fois que vous mangerez ce pain et que vous boirez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne ». 

Remarquons-nous de quoi il s'agit ? La mort du Seigneur est annoncée jusqu'à ce qu'Il revienne. 

Pour que tous sachent aussi que le Seigneur a lavé les pieds de Ses disciples après le repas, je voudrais le lire et je vous demande spécialement à vous qui êtes nouveaux d'ouvrir la Bible et de lire ou d'écouter attentivement. Nous lisons dans l'évangile de Jean, le chapitre 13, le verset 4. Écoutez bien :

« ... pendant le repas, il se leva… »

Avez-vous bien entendu ?

« ... pendant le repas, il se leva de sa place, ôta ses vêtements de dessus, prit un tablier de lin et le noua autour de lui ».  

C’est très important. On m'a souvent demandé si le lavage des pieds devait avoir lieu avant ou après le repas. Ici, il a eu lieu après le repas. Il se leva de sa place pendant le repas. Je lis à nouveau :

« ... pendant le repas, il se leva de sa place, ôta ses vêtements de dessus, prit un tablier de lin et le noua autour de lui. Après cela, il versa de l'eau dans le bassin et se mit à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le tablier de lin qu'il avait mis autour de lui. C'est ainsi qu'il vint vers Simon-Pierre. Celui-ci lui dit : Seigneur, tu veux me laver les pieds ? Jésus lui répondit en disant : Ce que je fais là, tu ne le comprends pas encore, mais tu le comprendras plus tard.  Pierre lui répondit : Maintenant et jamais tu ne me laveras les pieds. Jésus lui répondit : Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi ».

C'est grave : « Si je ne te lave pas, tu n'as pas de part avec moi ». 

« Alors Simon Pierre lui dit : Seigneur, alors pas seulement mes pieds, mais aussi mes mains et ma tête. Jésus lui répondit : Celui qui est baigné n'a pas besoin qu'on lui lave autre chose que les pieds, mais il est pur de tout son corps ».

Est-ce que nous l'avons tous bien compris ? Rien de plus. La tête n'a pas besoin d'être lavée (il n’y a pas besoin de faire un lavage de cerveau aux gens). Il y en a suffisamment. Et la plupart des gens n'utilisent ni savon ni eau pour cela. Mais ici, il s'agit d'une chose très sérieuse. Jésus, notre Seigneur, l'a introduit et nous a ordonné de le faire. 

Je peux continuer à lire le même chapitre. Jean 13 à partir du verset 12. Maintenant, écoutez encore mieux comme vous venez de le faire. 

« Après leur avoir lavé les pieds, remis ses vêtements de dessus et repris sa place à la table, il leur dit : Comprenez-vous ce que j'ai fait pour vous ?  Vous m'appelez maître et seigneur et vous avez raison de m'appeler ainsi, car je le suis vraiment. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous êtes obligés de vous laver les pieds les uns aux autres ; Car je vous ai donné un modèle, pour que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité, je vous le dis, un serviteur n'est pas plus élevé que son seigneur, et un apôtre n'est pas plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez cela, heureux êtes-vous si vous le pratiquez ». 

Maintenant nous le savons. Maintenant nous le savons, et maintenant nous allons aussi agir en conséquence, le pratiquer sans nous demander pourquoi. On pourrait demander : « Pourquoi le baptême ? Ce n'est que de l'eau ». Si on veut demander, on peut poser beaucoup de questions. Nous ne sommes pas là pour demander. Nous sommes là pour le faire. 

Je l'ai déjà dit ici au moins deux ou trois fois : je suis reconnaissant à Dieu de ce que, du vivant de frère Branham, d'avoir tenu avec lui dans l’église et participer au souper, au repas et au lavage des pieds dans l'église de Jeffersonville. Si je n'avais pas vu cela mis en pratique de cette manière dans l'église où frère Branham servait, j'aurais probablement eu du mal à le mettre en pratique moi-même. Car les prédicateurs disent aussi aujourd'hui : « on se cire les chaussures. C’est à peu près pareil ». Non, si le Seigneur dit qu'il n'est pas nécessaire de se laver la tête, nous le comprenons. Et quand il dit : « Je vous ai donné un exemple pour que vous fassiez comme Je vous ai fait », c'est ce que nous voulons faire maintenant. En premier lieu, le repas du Seigneur et ensuite le lavage des pieds.