Freie Volksmission

Jesus Christus ist derselbe gestern, heute und in Ewigkeit. Heb.13.8

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Le tragique développement
au sein du christianisme établi

Naturellement, chacun peut choisir lui-même ce qu’il croit et en qui il croit. Nous voulons seulement démontrer ici brièvement le développement tragique au fil de l’histoire de l’église.

Dans le christianisme primitif, la proclamation était conforme à l’Écriture. Les apôtres qui avaient été instruits par le Seigneur Lui-même étaient sous la conduite du Saint-Esprit. Les premiers chrétiens étaient un seul cœur et une seule âme. L’Église primitive n’était pas une organisation religieuse, mais un organisme vivant. Dieu Lui-même avait établi les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les docteurs et les pasteurs dans Son église (1 Cor. 12 ; 1 Cor. 14 ; Éph. 4, et autres). Des assemblées locales naissaient, composées d’anciens et de diacres, lesquelles étaient autonomes et n’avaient aucun intérêt politique. Cependant, certains responsables dans l’ancien empire romain considérèrent la rapide croissance des églises chrétiennes comme une menace pour leur religion traditionnelle et leur ordre social. Depuis Néron (64 apr. Christ), des persécutions commencèrent et elles se répandirent toujours plus au cours des premiers siècles.

Après les dernières terribles et cruelles persécutions des chrétiens sous le règne de l’empereur Dioclétien (285-305 apr. Christ), le christianisme a été reconnu par l’état, en 313, par l’empereur Constantin. C’est alors que le christianisme, qui déjà tendait vers l’apostasie, commença à s’aligner à l’intérêt du pouvoir de l’empire. Une année auparavant, Constantin s’était déjà nommé « Pontifex Maximus », souverain de l’état et de l’église. C’est ainsi que « l’église d’état » prit naissance dans l’Empire romain.

En l’an 380, la foi trinitaire a été déclarée religion officielle de l’état par l’empereur Théodose Ier, et non seulement les nombreux courants de foi chrétienne durent y adhérer, mais aussi tout citoyen de l’Empire romain. « Pas de salut en dehors de l’église » était la devise, ainsi que : « Seul celui qui a l’église pour mère peut avoir Dieu pour Père ». Qu’est-ce que ce développement motivé par la politique religieuse de l’église de l’Empire avait encore en commun avec l’Église de Jésus-Christ ? Rien, absolument rien !

Le titre « Pontifex Maximus » (grand pontife), que portait initialement le grand prêtre à la tête du collège des pontifes dans le culte de l’idolâtrie de l’ancienne Rome, fut tout d’abord donné aux empereurs romains et plus tard aux papes. Le Pape Léon le Grand (440-461 apr. Christ) fut le premier évêque de Rome qui se donna ce titre. La primauté des papes et la prééminence de l’église catholique en général reposent sur l’assertion que Jésus aurait fondé l’église sur l’apôtre Pierre, à qui Il donna les clés du Royaume de Dieu, et que ce dernier aurait été le premier évêque de Rome et par conséquent, le premier pape.

Ils s’appuient pour cela aussi sur les paroles de Jésus: « ... sur ce roc je bâtirai mon Église... » Cependant, il ne devrait pas y avoir un seul théologien qui ne sache que deux mots différents ont été employés dans le verset de Matthieu 16 :18. Notre Seigneur dit : « ... tu es Pierre... » (petros = une pierre, un morceau de rocher). Il n’a pas dit : « ... sur toi je bâtirai mon Église », mais « sur ce roc (petra = rocher massif) je bâtirai mon Église ! Comment peut-on prétendre que Pierre serait le rocher sur lequel l’Église a été fondée ?

Certainement, l’Église est fondée sur Christ, le Rocher du salut, la pierre angulaire, comme l’apôtre Pierre lui-même atteste, dans 1 Pierre 2 : 4-8 : « Car il est dit dans l’Écriture : Voici, je mets en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et celui qui croit en elle ne sera point confus. » Par rapport à l’Église biblique, Paul écrit dans Éphésiens 2 : 20 qu’elle est : « ... édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. »

De la part de Dieu, il écrit aussi : « Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus. Mais que chacun prenne garde à la manière dont il bâtit dessus. Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ » (1 Cor. 3: 10-11).

Jésus-Christ est la Tête de cette véritable Église de Dieu, qui est constituée des rachetés (Éph. 4 :15). Notre Seigneur et Sauveur Lui-même a bien dit : « ... je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle » (Mat. 16 :18) – non pas plusieurs, mais « mon Église ». C’est le petit troupeau des véritables croyants dont il est question ici (Luc 12 : 32),  pour lequel le bon Berger a donné Sa vie ; et Ses brebis écoutent uniquement Sa voix (Jean 10).

L’apôtre Simon-Pierre n’a jamais été à Rome – ceci est une légende inventée intentionnellement. Il n’y eut là-bas qu’un magicien, nommé Simon le Mage, qui avait retenu l’attention du peuple de manière particulière. Selon les Actes des apôtres chapitre 18, l’empereur Claude qui gouverna de 41 à 54 apr. Christ, ordonna même que tous les juifs sortent de Rome, et parmi eux aussi Aquillas et sa femme Priscille. L’apôtre Pierre n’a pas envoyé sa lettre depuis Rome, mais de la ville de Babylone près de l’Euphrate (1 Pierre 5: 13), dont les ruines sont encore présentes aujourd’hui, à 92 kilomètres au sud de Bagdad, en Irak. Les voyages missionnaires de Pierre, comme aussi ceux de Paul, sont décrits dans les Actes des apôtres. Paul, qui a séjourné plusieurs fois à Rome pendant ses voyages – une fois même pendant 2 ans (Actes 28 : 30) – ne salue pas Pierre dans ses lettres envoyées aux croyants de là-bas, bien qu’il nomme par leur nom 27 personnes (Rom. 16).

Les paroles de Jésus : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés… » ont été également interprétées tout différemment plus tard. Au temps des apôtres, cela n’était pas exercé comme un acte officiel selon le gré d’un prêtre, mais il s’agissait d’une offre apportée par la prédication de Jésus-Christ, le Crucifié, qui en tant qu’Agneau de Dieu a ôté le péché du monde. Le commandement apostolique du Seigneur ressuscité est : « … et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations… » (Luc 24 :47 ; Actes  13 : 38).

Après l’effusion du Saint-Esprit et l’établissement de l’Église du Nouveau Testament, la première prédication le jour de Pentecôte, dans Actes des apôtres chapitre 2, interpella beaucoup d’auditeurs qui eurent le cœur vivement touché, suite à quoi ils demandèrent : « Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » « Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes » (Versets 37-41).

En se référant à la Rédemption accomplie, Pierre écrit : « Vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache… » (1 Pie. 1:18-19). Les apôtres et tous les vrais serviteurs de Dieu ont prêché l’Évangile, à savoir le pardon des péchés et la réconciliation avec Dieu et ils pouvaient publier à tous ceux qui y croyaient : « Vos péchés vous sont pardonnés en Son Nom ! » Ceux qui ne croyaient pas sont restés dans leurs péchés (Marc  16 :16 ; Jean 21 : 23). Malheureusement, la Parole de Dieu a été interprétée de maintes façons et chaque enseignement et chaque pratique ont été modifiés. Toutes les interprétations proviennent d’une mauvaise compréhension de certains passages des Écritures. Conformément à l’ordre divin du Salut, chaque thème, comme aussi chaque doctrine biblique, doit être fondé sur deux, ou trois ou encore plus de témoins, c’est à dire de passages bibliques (2 Cor. 13 :1).

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